Amadou Bâ est le nouveau patron du Conseil Communal de la Jeunesse de Tambacounda. Il dira donner un bon contenu à cette structure afin qu’elle puisse correctement, et de façon efficace, prendre en charge les aspirations réelles à un mieux être des jeunes de la commune.
Amadou Bâ est finalement porté à la tête du Conseil Communal de la Jeunesse, et « pas pour simplement porter ce chapeau et déambuler avec de réunion en réunion sans pour autant concevoir et mettre en œuvre un plan d’action apte à prendre réellement en compte les aspiration des jeunes de la commune à un plein épanouissement », nous a-t-il confié. Am Production, pour les intimes, soutiendra mettre à contribution les membres de son bureau et toutes les personnes ressources que compte la région pour imprimer sa marque à une structure dont l’utilité est jusqu’ici sujette à caution. « Nous avons des jeunes dynamiques dont certains sont très bien formés et qui sont écrasés par le désœuvrement, ce qui pourrait ouvrir la porte à certaines déviances. Notre ambition sera d’inverser la tendance en commençant par faire une étude diagnostic de la situation des jeunes de la commune de Tambacounda afin de proposer des alternatives crédibles et durables », a expliqué le nouveau patron de la jeunesse communale de Tambacounda. « Nous avons déjà bonne conscience qu’il se pose des problèmes de formation adaptée aux besoins du marché, nous savons qu’il y a des opportunités de création de petites et moyennes entreprises viables et nous allons tenter l’impossible pour qu’en rapport avec les énormes potentialités naturelles et géographiques de la région, les jeunes puissent sortir de cette situation d’éternels assistés et devenir de véritables promoteurs de la richesse », a-t-il ajouté. Pour ce faire, Amadou Bâ dira aussi compter sur le concours des autorités locales, celles nationales et des responsables des structures de jeunesse tout comme des projets comme le PADAER et le PRODAC pour réussir ce pari. « La situation des jeunes peut nettement s’améliorer, et il suffit de concocter un bon plan d’action dans ce sens et d’identifier des bailleurs potentiels avec lesquels nous allons prendre langue, sous le couvert justement de nos autorités administratives qui, j’en suis persuadé, ne manqueront pas de nous accompagner dans ce sens » expliquera M. Bâ, non sans tendre la main à toute autre bonne volonté qui voudra bien les soutenir. Il conclura en souhaitant ardemment que le nouveau lycée de formation professionnelle tout comme l’université du Sénégal Oriental puissent devenir une réalité.
Boubacar Dembo TAMBA / www.tambacounda.info /
