Il est vrai que la question de la réduction du mandat de 7 à 5 ans et la limitation de son nombre à 2 était jusqu’ici le point saillant du référendum proposé par SE le Président Macky Sall.
Nous rappelons tout simplement que le Président avait déjà, lors d’une conférence de presse à Fatick, émis le souhait d’appliquer la réduction au mandat en cours. Mais dans une République comme celle du Sénégal, il y a des règles et des procédures à respecter pour rendre possible la réalisation de ce souhait.
Il faut que les Sénégalais comprennent les vraies motivations du Chef de l’Etat SEM Macky SALL qui ne sont rien d’autres qu’une ferme volonté de consolider la démocratie en l’adossant sur des institutions fortes». Le Chef de l’Etat a réitéré cet engagement devant ses alliés ainsi que devant les responsables de sa formation politique ; l’Alliance Pour la République(APR).
Pour moi, certains hommes politiques ne sont intéressés que par la polémique souvent sans objet. Allusion faite aux partis de l’opposition qui vont à contre courant de sa décision de maintenir son mandat à 7 ans contrairement a ce qui a été promis. Il compte ainsi «poursuivre son chemin pour un objectif clair», sans «tenir compte des positions loin d’être objectives»
Pour cela, il faut que la bataille de la sensibilisation soit gagnée dans toute la région de Tambacounda, dans tout le Sénégal. Celle-ci devrait se faire avec intelligence, avec méthode et beaucoup de détermination.
La mouvance présidentielle ne compte donc pas «se laisser faire ».
De mon point de vue, Macky SALL n’est pas un « pouvoiriste » et c’est pourquoi dans les 15 points de réforme, il s’agit de partager ses pouvoirs confiés par la constitution en tant que socle de la nation.
En parcourant les 15 points proposés pour les réformes institutionnelles je me suis rendu compte de la nécessité de ces élections mais aussi l’importance capitale de voter « OUI » pour ce référendum. Je vous appelle à une lecture responsable et sereine pour une meilleure appréciation des propositions faites aux sénégalais.
Par Salif TEWETTE coordonnateur de l’APR, section Persan en France
