Une mission de l’ONCAV à Kédougou

L’Organisme national de coordination des activités de vacances (ONCAV) tient la deuxième étape de ses “Rencontres citoyennes”, de vendredi à dimanche, à Kédougou (est), dans le but de placer cette région au “centre des préoccupations du département des Sports”, a dit à l’APS son secrétaire général, Makhète Djité.

“Nous avons pour ambition d’amener les populations à s’imprégner de la politique sportive du pays. C’est pourquoi nous organisons un panel animé par le directeur de cabinet du ministre de Sports, ce week-end”, a expliqué M. Djité.

Selon le secrétaire général de l’ONCAV, la rencontre de Kédougou va consister à “des moments d’échange entre les populations et les autorités, pour mettre cette partie orientale du pays au centre des préoccupations” du ministère des Sports.

Dimanche, les dirigeants de l’ONCAV et des représentants de ce ministère vont assister à la finale régionale de football de Kédougou, selon Makhète Djité.

Il signale que c’est la première fois que des dirigeants de l’ONCAV effectuent une mission dans cette région.

“Les régions périphériques ont un potentiel intéressant, qu’il faut exploiter”, a souligné le dirigeant sportif, rappelant que c’est cela la vocation des “Rencontres citoyennes” de l’Organisme national de coordination des activités de vacances.

Une visite des infrastructures de la ville de Kédougou est prévue lors du séjour de la délégation de l’ONCAV.

L’objectif de la visite, c’est aussi selon M. Djité, de “nouer un partenariat” entre cette structure et le Programme d’urgence de développement communautaire (PUDC), lancé en 2015 par le gouvernement pour doter le monde rural surtout de nouvelles infrastructures routières, hydrauliques, etc.

“Un conseiller technique du secrétariat d’État au PUDC doit entretenir les populations des futures réalisations du programme dans cette partie” du pays, lors des “Rencontres citoyennes” de l’ONCAV à Kédougou, a-t-il annoncé. Il sera question de la protection et de la maintenance des infrastructures, selon M. Djité.

“L’État dépense souvent plusieurs milliards, mais il y a un problème concernant la préservation de ces infrastructures”, a signalé ce dirigeant du mouvement sportif.

SD/ESF / APS /