Stratégies de lutte contre l’analphabétisme : Dangalma et Bakel choisies comme villes-test

 

 

Le Centre National des Ressources Éducationnelles (Cnre) a ouvert hier l’atelier de partage du Programme de renforcement de capacités des collectivités locales dans l’élaboration et la gestion des projets d’alphabétisation et de promotion des langues nationales.

«Le Cnre, dans le cadre de ses missions, a la charge de former les collectivités locales, de les encadrer pour la gestion des projets d’éducation d’une manière générale et d’alphabétisation.» Ces propos de Sidy Samb, directeur du Centre national des ressources éducationnelles (Cnre) expriment une volonté de sa structure d’investir dans le renforcement de capacités des collectivités locales. Il s’agit de mise en application de programmes d’alphabétisation, de promotion des langues nationales et de la promotion d’initiatives locales de développement communautaire.
Aujourd’hui, les communes de Dangalma, situées dans le département de Bambey et de Bakel ont été choisies comme villes-test avant la mise en échelle du programme. Pourquoi Dangalma et Bakel ? Selon lui, ils ont jugé nécessaire d’aller vers les communes qui ont manifesté le besoin parce que, explique-t-il, «nous avons beaucoup de demandes, et nous avons décidé de commencer par une commune dans le département de Bambey et après la commune de Bakel». Relativement à leur stratégie, un diagnostic a été fait pour comprendre «à travers l’ensemble des couches de notre population, quel était le niveau d‘instruction, d’analphabétisme, quels sont les besoins», explique Mor Ngom ministre, maire de la commune de Dangalma. Et le constat est évident : «Il y a un besoin réel et les communes sont les premiers piliers à devoir trouver des solutions. Les villages n’ont pas les moyens», déplore M. Ngom. Alors que les besoins en éducation de base des populations jeunes et adultes sont importants, complexes et diversifiés, la mobilisation de la communauté nationale permettra de relever certains défis comme la promotion des langues nationales et par ricochet la diminution du taux d’analphabétisme dans le monde rural.

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