Environ 23’000 candidats vont se présenter cette année aux examens scolaires de l’élémentaire, du moyen et du secondaire dans la région de Tambacounda, a annoncé mardi, l’inspecteur d’académie, Alassane Niane. Le nombre des candidats inscrits au Certificat de fin d’études élémentaires (CFEE), au Brevet de fin d’études moyennes et au baccalauréat s’élèvent à 23.001 candidats, selon une addition des chiffres présentés par M. Niane, lors d’un Comité régional de développement (CRD) consacré à la préparation des examens.
Au niveau de l’examen de l’élémentaire, le CFEE prévu les 21 et 22 juin, il y a 12.892 candidats inscrits, dont 6.040 garçons et 6.852 filles, répartis entre 36 centres. Au moyen, à savoir le BFEM programmé à partir du 18 juillet, les effectifs s’élèvent à 5.473 candidats inscrits, dont 2.841 garçons et 2.632 filles dispatchés entre 31 centres d’examens.
Enfin, concernant le secondaire, l’Académie comptabilise 4.636 prétendants au Bac, dont 2.708 garçons et 1.928 filles, pour 15 centres, dont cinq secondaires. S’y ajoutent les 33 candidats du Bac technique, dont 17 filles et 16 garçons. Divers participants, notamment des élus locaux et des représentants de la société civile se sont engagés à apporter leur contribution notamment au plan logistique, pour le bon déroulement de ces examens. Une recommandation a été faite allant dans le sens d’une généralisation du ‘’Resto du cœur’’, visant à prendre en charge la restauration des candidats au baccalauréat.
A ce sujet, l’Inspecteur d’académie a suggéré la création d’un comité communal pour gérer cette initiative, initialement organisée pour le Lycée Mame Cheikh Mbaye, afin de l’étendre au deuxième lycée de la commune de Tambacounda.
A propos de la supposée incidence négative des écoles privées sur les résultats au baccalauréat, évoquée par certains intervenants, Alassane Niane a promis un ‘’diagnostic sans complaisance’’ du fonctionnement de ces établissements dès la prochaine rentrée. Selon l’inspecteur Niane, ‘’toute personne quel que soit son secteur d’activité peut ouvrir une école, pourvu seulement qu’elle respecte certaines normes techniques. Le directeur des études de l’école doit avoir le niveau requis pour l’établissement en question, a-t-il précisé.
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