La finale zonale devant opposer les Asc Gounas et Santos serait-elle compromise ? Tout porte à le croire, eu égard à la correspondance co-paraphée par les présidents des dites ASC, et à travers laquelle ils exigent au président de la zone de revoir sa copie en termes de gratifications financières. Ou c’est 1 million 200 mille en espèces sonnantes et trébuchantes, ou il n’y aura guère de finale. L’argument avancé est tout sauf saugrenu.
En effet, comment une ASC, avec les dures conditions d’existence de celle-ci qui sont connues de tous, pourrait-elle «tituber» jusqu’en finale, pour se voir allouer des sommes modiques de 200’000 et 150’000 pauvres francs? Elle se ré affilie ou s’affilie, paie des bordereaux, cartons de licences, vignettes de renouvellement, assure ses joueurs, les photographie, assure aussi leur suivi médical, casse sa tire lire pour faire démissionner ou acheter des joueurs, paie des équipements sportifs, loue peut être les services d’un entraineur, organise des regroupements, il y a de quoi se poser des questions sur la destination et l’utilisation faite des sous qui entrent dans les caisses de la structure organisatrice, qui plus est parrainée par un mécène qui prend généralement en charge les frais liés à l’organisation.
Les Asc Santos et Gounas ont peut être donné le ton, mais il y a lieu de revisiter de fond en comble cette histoire de navétanes. Les producteurs de spectacle ne sauraient et ne doivent être les dindons de la farce. Ils empochent de maigre quote-part, et ceux d’entre eux à avoir la chance de se retrouver en finale aussi, se retrouvent avec des broutilles. Pendant ce temps, suivez mon regard !
A Tambacounda, c’est connu dans ce monde ubuesque des navétanes, même si vous faites remuer un brin de paille, « on vous entend ! ». Les présidents de Santos et Gounas ont dit des vérités ! « Entendez-les », sacrés « aristocrates » !
Boubacar Dembo TAMBA / www.tambacounda.info /
