200 milliards pour une ligne Haute tension entre Tambacounda et Ziguinchor

Un ligne électrique haute tension (HT) entre Tambacounda et Ziguinchor est en cours de réalisation pour un montant global de 200 milliards de francs CFA, a révélé lundi le délégué régional sud de la SENELEC Mamadou Diémé. ’’Seules la partie orientale du pays (Tambacounda-Kédougou) et la Casamance n’ont pas encore été traversées par la ligne haute tension. Ce projet va permettre d’interconnecter ces parties dans le réseau national haute tension’’, a expliqué M. Diémé.

 Il s’exprimait au cours d’une audience publique du projet d’installation de 153 kilomètres de ligne électrique haute tension entre Ziguinchor et Kolda en passant par la région de Sédhiou. Cette rencontre tenue à Niaguis dans le département de Ziguinchor était axée sur l’étude environnementale du projet dans la zone sud. ’’Il s’agit d’un projet de densification du réseau haute tension de la part de l’Etat qui projette d’amener une ligne haute tension à partir du Sénégal oriental jusqu’au sud du pays. Le financement global du projet s’élève à 200 milliards FCFA’’, a poursuivi Mamadou Diémé.

Le responsable de la délégation sud de la SENELEC, le préfet de Ziguinchor Ibra Fall et des spécialistes ont échangé avec les populations des localités qui seront traversées par la ligne sur les ‘’impacts positifs et négatifs’’ du projet. ’’Il y aura des incidences environnementales négatives dans les zones traversées liées au fait que la ligne va surplomber des rizières, des plantations d’anacardier, des forêts classées et autres superficies cultivables. Il y aura des perturbations dans les activités agricoles avec des pertes minimes’’, a fait savoir Alassane Sène, l’un des auteurs de l’étude sur l’impact environnemental.

Devant les populations, les techniciens ont surtout insisté sur les ‘’impacts positifs’’ dans les activités socio-économiques. ’’C’est un projet qui va booster le secteur secondaire qui dépend en partie de l’électricité. Il y a pas mal d’investisseurs qui veulent venir au sud mais ils ont des réticences liées au déficit d’électricité’’, ont indiqué les auteurs de l’étude de l’impact environnemental.

MTN/OID / APS /