Dans le cadre du Projet d’Appui au Développement et à l’Intégration de l’Apprentissage (PADIA), un examen de certification en transformation des produits locaux a été organisé pendant 3 jours dans les régions de Tambacounda et de Kédougou. Sur la cinquantaine de candidates enregistrées, l’Unité de Production Industrielle(UPI) du réseau des femmes « Césiri » de Tambacounda a fait du cent pour cent avec ses 7 candidates. 
Cette activité menée dans les régions de Tambacounda et celle de Kédougou est relative à la certification des apprentis du projet PADIA (Projet d’Appui au Développement et à l’Intégration de l’Apprentissage). Ainsi ce sont plusieurs Unités de Production Industrielle qui ont été sur la liste de départ à l’examen de fin de formation. Pour la région de Tambacounda, ces unités se trouvent à Goudiry (1 UPI) et dans la commune de Tambacounda (2 UPI). Celle de Goudiry fait de la transformation de produits agro alimentaire. D’ailleurs cette unité a présenté 5 candidates qui sont tous admis à cette session de certification.
A Babacar Déme chef division à la direction des examens-concours professionnel et certification au ministère de formation professionnelle, le l’apprentissage et de l’artisanat de souligner qu’il y avait en tout 54 candidates au Certificats de Compétence Professionnelle(CCP) pour les deux régions réparties entre Goudiry, Tambacounda, Kédougou, Salémata, Dindéfélo et Saraya.
Selon Abdou Diouf conseiller technique régional chargé de la coordination des activités du PADIA- plus, d’expliquer qu’il y a deux systèmes formels mis en place. Le premier connu est celui qui consiste à passer par une structure de formation professionnelle pour se faire un diplôme. A coté, un système non formel, notamment celui d’apprentissage qui ne permettait pas d’avoir le diplôme reconnu par l’Etat. Et donc le projet PADIA est venu pour accompagner le ministère initiateur dudit projet pour la certification des jeunes qui sont dans le dispositif d’apprentissage.
Cinquante jeunes ont été formés pour la première cohorte, dira-t-il. Et c’est la chambre des métiers dirigée par le Président Abdoulaye Sarr qui assure le secrétariat technique. M. Diouf de sire que ce sont dix UPI qui ont été en lice dans les deux régions. Aussi ces jeunes filles ont été sélectionnées pour 15 mois de formation. Pour se faire, des guides selon l’approche par compétence ont été écrits. Les maitres formateurs ont également été formés, des formateurs encadreurs ont été recrutés et formés en APC(Approche Par les Compétences), en santé sécurité au travail et protection de l’environnement et en égalité homme-femme.
Le réseau de femmes « Césiri » fait du 100%
Elles ont 7 filles formées et présentées par l’Unité de production industrielle dudit réseau dirigé par madame Oumou Ngom. Selon elle, les candidates ont été encadrées dans la professionnalisation en transformation de produits locaux. Elle a fortement salué la bravoure et l’engagement de ces candidates qui passaient toute la journée au siège dans le seul souci de décrocher leur diplôme et d’avoir une maitrise de la profession. A madame Oumou Ngom d’ajouter qu’en plus de la formation, des séances de démonstrations culinaires ont été régulièrement offertes à ces filles.
D’ailleurs l’engagement de ces apprenties est surtout certifié par une d’entre elle, Awa Traoré, qui quitte tous les jours Kothiary à 28 km de Tamba pour venir apprendre et retourner. Et au nom du Député Maire Mame Balla Lô, Mamadou Ndiaye dit Vieux de se réjouir de ce programme. Après avoir la position carrefour de Tambacounda, le représentant du Député Maire de faire cas de la position carrefour de la région. Et que seule la formation peut faciliter son émergence. Il a également souhaité une campagne de sensibilisation pour amener d’autres jeunes à bénéficier de ce projet pour leur formation professionnelle.
A l’Inspecteur Papa Guèye, de l’enseignement technique, par ailleurs président du jury dudit examen, de dire qu’il s’agit de la Validation par Acquis de l’Expérience(VAE). C’est le niveau CAP dans le TPA (Transformation des Produits Agricoles). Il précisera que 4 CCP équivalent à un CAP.
Ansoumana SADIO/www.tambacounda.info/
