Célébration du 8 mars à Tambacounda: les filles du Kénkéliba en panel sur l’éducation comme socle de l’autonomisation des femmes

 

Les jeunes filles élèves hébergées au foyer d’accueil « Kénkéliba » dans la commune de Tambacounda ont eu droit à un panel pour débattre du thème de « l’éducation des filles, socle de l’autonomisation des femmes ». Une manière pour la direction dudit centre de célébrer la journée du 8 mars qui leur est dédiée. L’honneur a été donné à madame Seck Louis Diéne, coordonnatrice régionale de la COSYDEP d’animer le panel en présence de plusieurs autorités ainsi que des parents des élèves.

La direction du foyer des jeunes filles du « Kénkéliba » a choisi la journée du 8 mars célébrant la femme pour une égalité entre elle et l’homme, pour offrir à ses 80 pensionnaires une occasion de débattre dans un panel, pour des stratégies à développer dans le sens de l’autonomisation. Ce qui permette selon les autorités présentes, de lutter contre la féminisation de la pauvreté. Selon madame Mariéme Sow directrice des lieux, ce foyer a pour but principal de promouvoir l’éducation des jeunes filles dans la région de Tambacounda. Par conséquent, la célébration de la journée est une occasion pour madame  la directrice de sensibiliser, de conscientiser ces filles afin de les préparer à devenir de futures responsables.

Selon l’animatrice dudit panel madame Seck, « l’égalité entre les sexes et l’éducation sont au centre des préoccupations du nouveau programme de développement durable, et l’un des 17 objectifs, l’ODD (Objectif de Développement Durable) 5, appelle à garantir l’égalité des sexes et à autonomiser les femmes et les filles en tant que fondement nécessaire à la réalisation de l’ensemble des objectifs. L’objectif sur l’éducation, l’ODD 4, dispose de sa propre cible sur l’égalité entre les sexes dans l’éducation ».

Il a été démontré pendant la rencontre que seules 50 pour cent des femmes en âge de travailler font partie de la main-d’œuvre mondiale contre 76 pour cent pour les hommes. En outre, une très grande majorité de femmes travaille dans l’économie informelle, les soins subventionnés et les tâches domestiques et exercent des activités peu rémunérées et peu qualifiées, ne bénéficiant que d’une très faible, voire d’aucune, protection sociale. L’égalité entre les sexes dans le monde du travail est un impératif du développement durable, souligne madame la panéliste. Le combat est de faire de sorte que le monde du travail accueille toutes les femmes.

Ansoumana SADIO/www.Tambacounda.Info/