Fin de l’épidémie du sida- Le compte à rebours !

 

Célébrée chaque année le 1er décembre, la journée mondiale de lutte contre le sida est prévue aujourd’hui, de façon exceptionnelle, en raison du Gamou. Une occasion pour le CNLS de lancer le compte à rebours pour la fin de l’épidémie du sida en 2030.

Eradiquer la transmission du VIH  en 2030, c’est l‘objectif que s’est fixé le Sénégal. Pour atteindre ce but, le Conseil national de lutte contre le Sida (CNLS) ambitionne de réussir les «3 fois 90» fixés par l’OnuSida : 90% de séropositifs diagnostiqués, 90% traités par des antirétroviraux et 90% avec une charge virale indétectable (NDLR : qui réduit considérablement les risques de transmission). Cette édition de la journée mondiale du sida sera, pour notre pays, l’occasion de lancer le compte à rebours pour la fin de l’épidémie du sida en 2030 », a annoncé le CNLS. En effet, selon cette structure, la communauté internationale dispose aujourd’hui de toutes les stratégies nécessaires pour mettre fin à l’épidémie.

Les traitements permettent de rendre la charge virale indétectable, supprimant le risque de transmission du virus. ‘’Cette journée va constituer un temps fort de communication pour l’ensemble des acteurs de la riposte nationale au VIH et une opportunité pour mobiliser l’ensemble des acteurs et accélérer les interventions’’, a fait observer le CNLS dans un document parvenu à notre rédaction. ‘’Les programmes de réduction des risques (distribution de seringues, consommation à moindre risque, dispensation de méthadone, etc.) ont permis de rompre la chaine de transmission du virus parmi les usagers de drogues’’. ‘’Aussi, les stratégies de santé publique ont-ils produit des résultats encourageants avec la promotion du dépistage, la mise sous traitement des personnes dépistées (testées et traitées), la priorisation des populations-clés’’, a déclaré le CNLS.

Le thème retenu cette année par l’ONUSIDA est : ‘’droit à la santé’’. ‘’Une thématique au cœur de la riposte à l’épidémie à laquelle le Sénégal s’est inscrit tout en ayant en ligne de mire le dépistage et la prise en charge systématique de toutes les personnes vivant avec le VIH, sans discrimination, et dans le respect de tous leurs droits’’, mentionne la note. Toutefois, précise la même source, il s’agit de renforcer d’importants aspects de la riposte liés au renforcement du plaidoyer sur le droit à la santé, en prenant en compte les autorités gouvernementales et religieuses, les partenaires techniques et financiers. Il est également question de renouveler l’information sur le droit à la santé par le biais des activités de communication pour le changement de comportement.

rewmi/