Sédhiou – attaque à coup de fusil artisanal à Niagha Le maire et un de ses amis blessés, le flou persiste, l’enquête en cours.

 

Dans la soirée du vendredi dernier 8 décembre au samedi 9, un coup de fusil artisanal a déchiré le silence habituel de la commune de Niagha. Les plombs de l’arme ont atteint au biceps et à la tempe le maire Yoro Mballo, ainsi qu’un de ses amis avec lesquels il prenait le thé au dehors. Plus de peur de que mal, rassure une source médicale. Mais, pourquoi une nouvelle fois l’édile de la commune de Niagha est-il pris pour cible ? Une simple partie de chasse allait-elle se passer en pleine cité dortoir de cette partie du Sud-est de Sédhiou ? Une enquête est ouverte pour déterminer les mobiles de cet acte.

Selon plusieurs sources concordantes, attestées par une autre plus proche des officiers enquêteurs, le maire de Niagha, Yoro Mballo, et deux de ses amis prenaient du thé sous la véranda d’une boutique fermée, près de la route nationale N°6, quand soudain un coup de fusil déchira le silence de la nuit peu après 22h, vendredi soir. Boubacar Baldé est le premier à se plaindre de douleur à la joue suivie de saignement. Et c’est lui-même, en retour, qui a indiqué au maire, Yoro Mballo des saignements au niveau du biceps et à la tempe gauche. Tous deux sont évacués d’urgence au poste de santé avant d’être référés au centre hospitalier régional de Kolda, mais leurs jours ne sont pas en danger, rassure une source médicale.

D’après les premiers éléments de l’enquête préliminaire, le fusil serait de type artisanal à plomb destiné à la chasse. Mais la question est de savoir qui est-ce qui pouvait se livrer à une partie de chasse en pleine nuit et en plein cœur d’une cité ? S’agit-il d’une tentative pour attenter à la vie du maire, Yoro Mballo ? Aucune réponse claire pour le moment. Mais, il importe de rappeler que depuis les élections municipales controversées de 2014 et dont le verdict a validé le recours de Yoro Mballo, l’édile de Niagha n’a cessé d’essuyer des actes de violence physique contre sa personne. La dernière remonte à mi-mars 2016, au domicile du maire. Et, c’est son neveu qui l’avait sauvé, en déroutant les assaillants qui étaient à sa trousse.

Sud quotidien