
La concentration de particules fines dans l’air est anormale ces temps-ci à Dakar. Les Centres de mesure de Yoff, des Hlm, de Bel Air et de la Cathédrale affichent l’indice orange.
L’air de mauvaise qualité flotte toujours au-dessus de Dakar. C’est ce qui apparaît dans un bulletin émis par la ville de Dakar et fondé sur les informations transmises par les services du ministère de l’Environnement et du Développement durable. Les Centres de mesure de Yoff, des Hlm, de Bel Air et de la Cathédrale affichent tous l’indice orange correspondant à la mauvaise qualité de l’air.
Cette concentration anormale de particules fines est la résultante des actions anthropiques et naturelles. Les émissions du parc automobile, les rejets industriels, entre autres qui accentuent la pollution, sont des actions anthropiques. L’action naturelle est, quant à elle, la conséquence du transport des aérosols à partir du désert durant l’harmattan. Ces actions combinées entraînent des pics de pollution dans de grandes villes dans le Sahel sur une période allant de janvier à avril. « Il faut noter que cette pollution naturelle due aux particules désertiques s’ajoute à la pollution existante d’origine anthropique (trafic, industries…) », lit-on dans le bulletin parvenu à la rédaction.
Les autorités des pays européens et asiatiques prennent de plus en plus au sérieux la pollution de l’air. Parmi les mesures d’atténuation, la réduction des voies de circulation automobile comme à Paris, l’affectation de plus de voies aux deux roues, la circulation alternée… Autre exemple,en 2016, la Chine est arrivée à fermer temporairement 40 % de ses usines.
La pollution de l’air est responsable de la mort prématurée de 48.000 personnes par an en France, si l’on se fie à l’Organisation mondiale de la santé (Oms). Elle représente aussi 9 % de la mortalité en France derrière le tabagisme. Par conséquent, les personnes vulnérables, les personnes atteintes d’asthme, de maladies respiratoires, et les enfants sont invités à ne pas accroître leur vulnérabilité en évitant les zones polluées durant cette période.
Lesoleil.sn /