
L’artiste sénégalais Ousmane Sow sera célébré ce samedi à l’occasion de l’ouverture de la maison qui portera son nom. Radio France internationale (RFI) a fait le déplacement pour magnifier cet évènement de haute facture, histoire de rendre hommage à ce grand Africain qui n’est pas assez célébré chez lui. « Nul n’est prophète chez lui », dit l’adage. Mais d’une pierre deux coups, la radio française la plus africaine déplacera certaines de ses émissions à l’image de « Débat africain » d’Alain Foka, « Appels sur l’actualité » et « Vous m’en direz des nouvelles » de Jean François Cadet. C’est dire que RFI a mis les petits plats dans les grands pour faire de ce séjour une réussite à tous les points de vue. En prélude à ces grands événements qui s’annoncent très riches en contenu, Alain Foka, qui capitalise 24 ans de carrière à RFI, a accordé un entretien à DAKARACTU. L’intervieweur, interviewé, a donné son avis sur le débat qui fait fureur depuis plusieurs mois sur le continent africain. Mais s’il ne tenait qu’à Alain Foka, les Africains perdraient moins de temps sur la sortie ou non de la zone CFA. Pour lui, la priorité est ailleurs. Sur la relation que l’actuel président français doit avoir avec ses homologues africains, le journaliste camerounais qui a vu défiler beaucoup de présidents à l’Elysée, est pour le respect mutuel. Cependant, il rappelle à qui veut l’entendre que Emmanuel Macron n’a pas été élu pour les intérêts africains. Ceux qui veulent le croire sont dans un sommeil profond et risquent d’avoir un réveil brutal. L’évaluation qu’il fait de la démocratie sénégalaise, Alain Foka préfère laisser la primeur à ses invités du débat africain. Lui sait tout de même que le Sénégal a quitté un certain stade et peut bomber le torse au sujet des infrastructures. Dans ce sillage, le journaliste de magnifier la construction de l’aéroport international Blaise Diagne de Diass. Après s’être construit une carrière en or, Alain Foka n’est pourtant pas prêt de lever l’encre. L’homme des médias a repoussé l’échéance de sa sortie d’autant plus qu’à ce jour, les médias africains trainent le pied. Pourtant, notre interlocuteur aimerait bien quitter le monde des médias pour enfin se consacrer à sa famille, ce qu’il a de plus important dans la vie. Parce qu’après la radio, il y a une vie…
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