Ce sondage d’un Institut Malaisien qui élimine Macky au 1er tour (Docs)

 

Dans un sondage du mois de mai réalisé par « Surver Institute of Malaysia », le candidat de Benno Bokk Yaakaar est éliminé au premier tour à l’élection présidentielle de 2018.

Le candidat sortant se hisse à 52% des intentions de vote pour le second tour de l’élection présidentielle contre 48% pour son challenger Karim Wade, ces sondages qui annoncent la victoire du président Macky Sall au second tour avec l’appui d’Abdou Mbaye, Abdoulaye Balde et le PUR montre que Karim Wade arriverait même en tête dans plusieurs régions avec un peu moins de 41% (35% des suffrages verrouillés par son père depuis plus de 15 ans).

Les intentions de vote qui figurent dans ce rapport reposent sur la base des personnes inscrites sur les listes électorales, certaines d’aller voter et ayant exprimé une intention de vote. Pour cet effectif, pour un pourcentage obtenu par enquête de 20%, la marge d’erreur est égale à 2,5. Le pourcentage a donc 95% de chance d’être compris entre 17,5% et 22,5%. Les résultats d’intentions de vote ne constituent pas un élément de prévision du résultat électoral. Ils donnent une indication significative de l’état du rapport de forces à 5 jours du 2nd tour du scrutin.

Dès lors, les choses se compliquent pour le camp présidentiel, ce dernier qui parle pourtant de bilan reluisant du Chef de l’État, ce que le peuple balaie d’un revers de main, car pour lui, Macky Sall est entretenu par la France.

Les surprises de l’élection de 2019 :

  • 75,5% des Sénégalais inscrits sur les listes électorales considèrent que Samuel Sarr est le candidat surprise avec 12% des intentions de votes.

Les dernières positions d’Idrissa Seck ont fait que les Sénégalais n’ont pas voté pour lui et il se retrouve avec le plus faible score des 20 dernières années· 9%.

Ousmane Sonko termine le premier tour avec plus de· 2,27% des votes.

I La méthodologie

_ ÉCHANTILLON

L’enquête a été menée auprès d’un échantillon de 1 861 personnes inscrites sur les listes électorales, extrait d’un
échantillon de 2 000 personnes, représentatif de la population sénégalaise âgée de 18 ans et plus.

_ MÉTHODOLOGIE

La représentativité de l’échantillon a été assurée par la méthode des quotas au regard :
De critères sociodémographiques : sexe, âge de l’individu ;<
De critères socioprofessionnels : profession de l’individu (PCS) ;<
De critères géographiques : région administrative, taille d’unité urbaine ;<

NB : ces quotas ont été définis à partir des données de L’ANSD pour la population française âgée de 18 ans et plus résidant en métropole (SN-ANSD 2017).

_ MODE DE RECUEIL

Les interviews ont été réalisées par questionnaire auto-administré en ligne du 18 au 27 mai 2018.

IMPORTANT : Royal Institution of Surveyors Malaysia rappelle que les résultats de cette enquête doivent être interprétés comme une indication significative de l’état.

Précision méthodologiques

Qu’est-ce qu’un « rolling » ?
Un « rolling » est un baromètre en continu réalisé chaque jour sur le principe d’un cumul de vagues d’enquêtes quotidiennes, l’échantillon global étant renouvelé partiellement chaque jour en intégrant les données recueillies le jour même et en excluant les données les plus anciennes.

Concrètement, à partir du 24 avril 2018, 500 personnes ont été interrogées en ligne quotidiennement. La vague du jour est alors cumulée avec les vagues des deux jours précédents dans le cadre d’un échantillon agrégeant au total près de 1 500 personnes. A compter du 5 mai, 1 000 personnes sont interrogées chaque jour.

Le principe d’un « rolling »

xxxxx

De par son caractère continu, un Rolling échappe à l’écueil majeur d’un baromètre réalisé à intervalle régulier : la discontinuité. En effet, en élimant les évolutions brusques observées d’une vague à l’autre dans les baromètres classiques, ce dispositif permet de lisser les effets de conjoncture et donc d’assurer un suivi plus stable et plus fin de l’actualité.

Précision relative aux marges d’erreur

La théorie statistique permet de mesurer l’incertitude à attacher à chaque résultat d’une enquête. Cette incertitude s’exprime par un intervalle de confiance situé de part et d’autre de la valeur observée et dans lequel la vraie valeur a une probabilité déterminée de se trouver. Cette incertitude, communément appelée « marge d’erreur », varie en fonction de la taille de l’échantillon et du pourcentage observé comme le montre le tableau ci-dessous :

Exemple de lecture du tableau : dans le cas d’un de 1 200 personnes, si le pourcentage mesuré est de 10%, la marge d’erreur est égale à 1,7. Le vrai pourcentage est donc compris entre 8,3% et 11,7%.

Exemple de lecture du tableau : dans le cas d’un échantillon de 1 400 personnes, si le pourcentage mesuré est de 10%, la marge d’erreur est égale à 1,6. Le vrai pourcentage est donc compris entre 8,4% et 11,6%.

Exemple de lecture du tableau : dans le cas d’un échantillon de 1 900 personnes, si le pourcentage mesuré est de 10%, la marge d’erreur est égale à 1,4. Le vrai pourcentage est donc compris entre 8,6% et 11,4%.

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