10 jeunes Sénégalais formés à l’Académie des engins lourds et véhicules commerciaux

 

10 jeunes Sénégalais ont reçu, hier, leurs attestations de fin de formation de l’Académie des engins lourds et véhicules commerciaux (AGEVEC). Avec ce diplôme, ces jeunes pourront offrir aux entreprises des ressources humaines qualifiées. Venu présider ladite cérémonie, le Ministre de la Formation professionnelle, Mamadou Talla, indique que ce projet trouve toute sa pertinence dans le contexte de la mise en œuvre du Pse.

 La cérémonie de remise des attestations de fin de formation à la première promotion de jeunes Sénégalais sortis de l’Académie des engins lourds et véhicules commerciaux (AGEVEC), a eu lieu, hier, à Dakar. Les 10 récipiendaires qui composent ce premier groupe ont reçu des mains des autorités leurs attestations de fin de formation. Prenant la parole à cette occasion, le coordonnateur du projet, Maximilien Pierotti, a informé que l’objectif de ce projet est d’améliorer l’employabilité des jeunes et de fournir aux entreprises des ressources humaines qualifiées. Selon lui, à la fin de ce projet, on aura formé 40 jeunes Sénégalais qui vont avoir un accompagnement jusqu’à leur insertion dans le monde du travail. « Aujourd’hui, on célèbre le 1er groupe et ils sont au nombre de 10. Actuellement, 15 autres sont en stage au Maroc et ils vont rentrer au courant du mois de juillet, avant de faire un stage pour pouvoir intégrer le marché local », a déclaré M Pierotti, selon qui le coût de la formation mécanique automobile est autour de 7 millions de dollars, environ 4,4 milliards de francs Cfa.

Venu présider ladite cérémonie, le Ministre de la Formation professionnelle, de l’Apprentissage et de l’Artisanat, a indiqué que cette formation trouve toute sa pertinence dans le contexte de la mise en œuvre du Pse. Mamadou Tall a renseigné que dans la mise en œuvre dudit Plan, un accent particulier est mis sur la réalisation d’infrastructures dans le domaine minier, industriel, agricole et les travaux à haute intensité de main d’œuvre. En effet, ajoute-t-il, ces secteurs sont demandeurs de ressources humaines qualifiées pour assurer l’entretien, la conduite et la maintenance du matériel de production, des BTP ou des engins de chantier et véhicules industriels. A l’en croire, avec les récentes découvertes pétrolières et gazières, de nouvelles perspectives s’offrent à notre pays. Déjà dans la région orientale (Tamba, Kédougou), nous dit toujours le ministre, des entreprises extractives et minières sont établies et constituent un marché potentiel pour le recrutement de jeunes techniciens en maintenance d’engins lourds. Il faut dire que 6 des 10 récipiendaires ont déjà trouvé un emploi à l’issue de leur formation. Et pour les 4 autres, le ministre a bon espoir qu’ils seront insérés dans le monde de l’emploi prochainement.

rewmi.com /