
Exilé en Guinée équatoriale, l’ancien président gambien Yahya Jammeh sera traqué dès ce mercredi, à Dakar, pour être traduit en justice. Avec la campagne ‘Jammeh en justice’, les victimes de ses exactions n’ont pas encore dit leur dernier mot, selon L’As.
Les rescapés des exactions du dictateur gambien et les proches des victimes, soutenus par des Ong, se lèvent pour pourchasser Yahya Jammeh. Dans le cadre de la campagne ‘Jammeh to justice’ (Jammeh en justice), une conférence de presse est organisée ce mercredi 24 octobre, afin de lancer «la chasse à Jammeh.»
Seront présents à cette conférence : Ayesha Jammeh (nièce de Yahya Jammeh, dont le père a été tué puis enterré en Casamance), Martin Kyere (ghanéen, seul survivant du massacre de 2005), Nestor Womeno (frère d’une victime togolaise), Baba Hydara (fils du journaliste Deyda Hydara, assassiné par le régime de Jammeh), l’activiste Reed Brody (de Human Rights Watch), Benedict De Moerloose (de Trial International) et Marion Volkmann-Brandau, coordinatrice de la campagne.
La campagne ‘Jammeh to justice’ a été lancée en mai 2018, après la publication du rapport des deux Ong, Human Rights Watch et Trial International.Un rapport qui révèle que les 22 années de pouvoir de Jammeh étaient marquées de «violations des droits humains généralisées».
iGFM