C’est historique, le pactole grappillé par le Sénégal au groupe consultatif de Paris tenu ce lundi 17 décembre et auquel a pris part le ministre des affaires étrangères et des Sénégalais de l’extérieur. Maintenant il restera à investir dans des secteurs prioritaires et porteurs de croissance, non sans oublier la lancinante problématique liées aux questions sociales.
Le groupe consultatif de Paris a vécu ce lundi 17 décembre et jamais, dans la jeune histoire de notre pays, une cagnotte de 14.6 milliards de dollars, 7300 milliards de nos francs n’a été engrangée, et ce sera pour le financement de la phase 2 du PSE (Plan Sénégal Émergeant). La communauté internationale a répondu favorablement à l’appel des autorités en charge du pays, et le président Macky Sall, en était tout comblé, du moins selon des sources présentes à la rencontre. La question que l’on est en droit de se poser est de savoir où va aller en priorité cette manne financière. Une chose est et demeure indubitable, c’est que cet argent, bien investi, pourrait grandement contribuer à transcender quelques fondamentaux, notamment les grosses infrastructures et il pourrait faire bouger les lignes dans certains secteurs comme celui de la recherche géologique et minière pour connaitre notre potentiel ou encore celui de l’agriculture.
Selon toujours les mêmes sources, notre pays misait sur près de 2900 milliards, 2850 très exactement, et plus du double a été obtenu. Me Sidiki Kaba, le ministre Sénégalais des affaires étrangères et des Sénégalais de l’extérieur que nous avons joint mettra ce succès au compte « du leadership international du président de la république et des bons résultats que notre pays a obtenus en termes de croissance économique et de gestion transparente des deniers publics ».
Boubacar Dembo TAMBA / www.tambacounda.info /
