
Le dialogue politique, entamé ce jeudi avec une discussion des acteurs sur les termes de références, va aboutir nécessairement à une révision du Code électoral. Ce qui oblige l’Etat du Sénégal à appliquer le « Fast Track » pour son aboutissement dans les plus brefs délais. En effet, le Sénégal est sous le joug du « Protocole A/SP/12/01 de la CEDEAO sur la démocratie et la bonne gouvernance, additionnel au Protocole relatif au mécanisme de prévention, de gestion, de règlement des conflits, de maintien de la paix et de la sécurité ». Cette disposition de l’institution régionale stipule, en substance, que les lois électorales ne doivent pas être modifiées, à moins de six (06) mois d’une élection, sans un consensus fort. Alors que, jusque-là, les élections locales sont fixées au 1er décembre 2019. C’est-à-dire à moins de sept (07) mois de cette échéance.
Sur les termes de référence remis aux partis politiques pour le dialogue politique, on note des points comme : discussion du fichier électoral, l’évaluation de l’élection présidentielle du 24 février 2019, notamment dans son volet ’’mise en œuvre de la loi sur le parrainage. D’autres points comme le parrainage, la caution et le mode d’élection des maires seront aussi au menu du dialogue politique.
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