LA SAISIE RECORD DE COCAÏNE ET LE MATCH SÉNÉGAL-KENYA EN EXERGUE
Dakar, 1er juil (APS) – La presse quotidienne titre sur la saisie record en trois jours de plus d’une tonne de cocaïne au port de Dakar, ainsi que sur le match des Lions qui jouent contre le Kenya ce lundi en Egypte pour le compte de la troisième et dernière journée de leur match de poule à la Coupe d’Afrique des nations unies (CAN), deux sujets qui ont ravi presque la vedette à l’examen de la Loi de finances rectificative (LFR).
Vox Populi signale que les douaniers du port de Dakar se sont encore illustrés. Le journal indique qu’ils ont mis la main sur une quantité de 798 kg de cette drogue au Mole 1 durant le dernier week-end. Le journal souligne que cette saisie intervient après celle de 238 kg de cocaïne, dans la nuit de mercredi dernier.
Le Témoin Quotidien précise que la valeur marchande des 798 kg est ‘’estimée à 200 milliards’’ de francs CFA. Le journal souligne que la marchandise a été découverte à bord du ‘’Grande Nigeria’’ ‘’de passage au Mole 1’’. ‘’Outre l’arrestation de deux passagers-convoyeurs et membres de l’équipage, le bateau incriminé d’un coût de 80 milliards a été confisqué par nos gabelous’’.
Le quotidien ‘’Kritik’’’ fait remarquer que le ‘’Grande Nigeria’’ avait été ‘’épinglé deux fois l’année dernière pour les mêmes faits’’.
Cette nouvelle saisie fait dire à Tribune que la capitale sénégalaise est devenue ‘’la cible des narco-trafiquants’’.
Le journal explique qu’’’un couple d’étrangers (Indo-européens)’’ et leurs complices de nationalité sénégalaise seraient derrière ce convoyage.
L’Observateur livre aussi ‘’les secrets’’ de cette saisie de cocaïne et fait état de l’arrestation de 15 Sénégalais. Le journal annonce que ‘’des experts d’Interpol [sont] attendus à Dakar’’.
Mais tout en s’intéressant aux performances des douaniers du port de Dakar, les quotidiens dakarois continuent d’avoir les yeux tournés vers l’Egypte où le Sénégal joue ce lundi son troisième et dernier match de poule contre le Kenya. ‘’Défaite interdite aux Lions’’, titre L’As.
Selon le journal, ‘’battus par l’Algérie (1-0), les +Lions+ devront gagner et rassurer leur public’’. Le journal ajoute que ‘’l’équipe devra non seulement gagner, mais surtout montrer un visage plus reluisant’’.
‘’De favori, on est sursitaire’’, se désole Le Soleil en manchette. Le journal estime qu’’’ match piégé attend les hommes d’Aliou Cissé, d’autant plus qu’il pourrait être leur dernier dans cette compétition’’.
Le Quotidien s’intéresse à la bataille psychologique entre les deux coachs. Pour le quotidien du Groupe Avenir Communication, ‘’ce Sénégal-Kenya semble d’abord se jouer sur le banc avec les deux sélectionneurs qui se sont lancés des piques à distance hier lors de leur point de presse’’.
A propos de l’examen de la LFR, Sud Quotidien écrit en manchette que ‘’Macky +dégraisse+ son budget’’. Le journal du Groupe Sud Communication observe que le montant de la LFR s’élève à 3.988, 63 milliards FCFA, contre 4.071, 77 milliards pour la Loi de finances initiale (LFI), soit une baisse de 83, 14 milliards FCFA en valeur absolue et 2% en valeur relative.
S’il signale cette baisse, le quotidien Enquête se focalise surtout sur l’ambiance houleuse qui a prévalu lors de l’examen de la LFR. ‘’Passes d’armes à l’Assemblée’’, titre le journal, faisant état d’’’échanges musclés entre Ousmane Sonko [leader du PASTEF] et le ministre Abdoulaye Daouda Diallo [ministre de l’Economie et des Finances] sur la croissance’’.
A ce propos, WalfQuotidien écrit que ‘’c’est une première dans l’histoire de l’Assemblée nationale qu’une majorité décide à l’unanimité de boycotter l’intervention d’un député’’. Selon le journal, ‘’hier, les députés de la majorité ont boycotté l’intervention du leader du PASTEF, Ousmane Sonko’’.ASG
LA LOI DE FINANCES RECTIFICATIVE 2019 ADOPTÉE PAR L’ASSEMBLÉE NATIONALE
Dakar, 30 juin (APS) – Les députés sénégalais réunis dimanche en séance plénière ont adopté à la majorité un projet de loi portant loi de finances rectificative 2019, a constaté l’APS.
Au total près de 86 députés ont pris la parole lors de cette séance plénière au cours de laquelle le ministre des Finances et du Budget Abdoulaye Daouda Diallo a défendu le projet de loi numéro 10/2019 portant loi de finances rectificative pour l’année 2019.
Cette loi de finances rectificative fait état d’une baisse des ressources qui passent de 4071, 77 milliards de francs CFA à 3988,63 milliards, soit une baisse de 83,14 milliards en valeur absolue et 2 % en valeur relative. SG/BK
ABDOULAYE DAOUDA DIALLO TABLE SUR ’’UN ENVIRONNEMENT ÉCONOMIQUE PORTEUR” SUR LA PÉRIODE 2020-2022
Dakar, 30 juin (APS) – L’économie sénégalaise devrait tirer profit d’un climat socio-politique ’’plus apaisé’’ sur la période 2020-2022 ainsi que d’un “environnement économique porteur”, a soutenu dimanche à Dakar le ministre des Finances et du Budget, Abdoulaye Daouda Diallo.
“Notre économie devrait tirer profit durant la période 2020-2022 d’un climat socio-politique plus apaisé et d’un environnement économique porteur”, a-t-il indiqué aux députés réunis en plénière pour le débat d’orientation budgétaire.
Selon lui, ces projections se justifient par le “dialogue national” lancé le 28 mai dernier à l’initiative du président Macky Sall ainsi que par la mise en œuvre du plan d’actions prioritaires (PAP) 2 du Plan Sénégal émergent (PSE), dont les prévisions d’investissements sur la période 2019-2023 sont projetées à 14098 milliards CFA.
S’y ajoute que le document de programmation budgétaire et économique pluriannuelle (DPBEP) 2020-2022 projette un taux de croissance de 9,1 %, selon Abdoulaye Daouda Diallo.
“Au regard des principales prévisions macroéconomiques et de l’évolution prévisible des finances publiques sur la période 2020-2022, le DPBEP projette un taux de croissance de 9,1% en moyenne et une inflation mesurée par le déflateur du PIB à 1,7%, soit en-dessous du seuil de 3% fixé dans le cadre du PIB”, a-t-il indiqué.
Dans le même temps, le Sénégal va poursuivre ses efforts pour arriver à “une économie forte et résiliente avec une croissance plus inclusive et davantage d’équité sociale et territoriale”, selon le ministre des Finances et du Budget.
“Les ressources et les charges budgétaires sur la période 2020-2022 sont projetées à 13 114,95 milliards CFA contre 12762,3 milliards CFA prévus sur la période 2019-2021, soit une augmentation d’environ 325,65 milliards CFA en valeur absolue et 2,76% en valeur relative”, a-t-il soutenu.SG/BK
La loi de finances rectificative:le budget 2019 diminue de 83,14 milliards
IGFM – Les députés sénégalais réunis dimanche en séance plénière ont adopté à la majorité un projet de loi portant loi de finances rectificative 2019.
Au total près de 86 députés ont pris la parole lors de cette séance plénière au cours de laquelle le ministre des Finances et du Budget Abdoulaye Daouda Diallo a défendu le projet de loi numéro 10/2019 portant loi de finances rectificative pour l’année 2019.
Cette loi de finances rectificative fait état d’une baisse des ressources qui passent de 4071, 77 milliards de francs CFA à 3988,63 milliards, soit une baisse de 83,14 milliards en valeur absolue et 2 % en valeur relative.
Budget général de l’Etat:La masse salariale payée s’élève à 181,28 milliards de FCFA à la fin du premier trimestre 2019
https://www.lejecos.com Dans son rapport trimestriel d’exécution budgétaire, le ministère des Finances et du Budget révèle que la masse salariale payée au cours du premier trimestre de 2019 s’élève à 181,28 milliards FCFA sur un montant prévisionnel de 743,41 milliards, soit un taux de réalisation de 24,4% de l’objectif annuel
«Comparé à la même période de 2018, la masse salariale a augmenté de 14,35 milliards, soit 8,6% en valeur relative. Cette hausse est consécutive à l’augmentation des effectifs et aux revalorisations salariales suite aux accords conclus avec les organisations syndicales », explique les services du ministère dirigé par Abdoulaye Daouda Diallo.
Dans la même dynamique, le document renseigne qu’au premier trimestre de 2019, le service de la dette ordonnancé (dette de maturité supérieure à un an) s’élève provisoirement à 235,54 milliards FCFA, soit un taux d’exécution de 27% des prévisions de la LFI 2019 arrêtées à 863,17 milliards.
Par rapport à la même période de 2018, précise-t-on, le service de la dette a évolué en hausse de 24% à la faveur des charges de la dette extérieure qui a triplé entre les deux périodes au moment où celles de la dette intérieure ont fléchi de 9%.
«Le service de la dette comprend 127,08 milliards (54%) pour la dette extérieure et 119,69 milliards (46%) pour la dette intérieure. Le montant ordonnancé au titre de la dette extérieure renferme des économies de 10,22 milliards de FCFA réalisées au titre des initiatives PPTE et IADM », ajoute le document.Adou FAYE
Carburant:Le ministère de l’Enseignement supérieur flambe 200 milliards par an
http://www.seneweb.com La consommation de carburant au ministère de l’enseigne supérieur est effarante. Une dotation de carburant comprise entre 150 et 200 milliards est affectée annuellement aux agents dudit ministère. La révélation est faite par le Pr Issa Sall du Pur, lors du vote de la Loi de finances rectificative (Lfr) 2019.
“Sur une masse salariale de 535 millions par mois, 185 millions sont affectés aux agents en termes de carburant, soit 35%. Ainsi sur les 743 milliards affectés comme masse salariale par an, l’on se retrouve entre 150 et 200 milliards de carburant”, a-t-il déclaré dans Les Échos.
La vérité sur les chiffres de la dette du Sénégal
http://www.seneweb.com Le ministre des Finances et du Budget a donné, hier, des chiffres précis sur l’endettement du Sénégal et démontré comment la gestion la dette publique chevauche les régimes politiques. En effet, Abdoulaye Daouda Diallo a précisé que l’encours de la dette est, à ce jour, de 7 261,76 milliards FCFa et est projeté à 7 364 milliards FCFa en fin décembre 2019. Il représente 51,5% du PIB, contre une norme communautaire fixée à 70%.
Selon Libération, l’analyse de la composition de la dette montre que le Sénégal doit toujours rembourser 58,1 milliards FCFa de prêts contractés avant 2012. Il a donné l’exemple des Barrages de Manantali et Diama signés en 1982 avec le Fonds Koweïtien pour le développement économique arabe et dont le dernier paiement est prévu en 2026 ; 1 887,8 milliards de FCFa, pour des prêts contractés entre 2000 et mars 2012.
Ce sont les prêts notamment pour la Recapitalisation de la Senelec financée par l’Afd en 2008. Le dernier paiement est prévu en 2033. Il y a aussi l’Autoroute à péage Dakar-Diamniadio signé en 2009 avec l’Afd (dernier paiement en 2034) et le projet de construction et d’équipement de l’Hôpital Dalal Diam signé en 2006 avec la Banque Islamique de développement (dernier paiement en 2031).
Abdoulaye Daouda Diallo a également révélé que sur les 55 pays membres de l’Union africaine, le Sénégal se trouve dans le cercle restreint des pays africains (5 pays) classés dans la catégorie de pays à risque de surendettement faible du fait que l’ensemble des indicateurs utilisés par les institutions internationales et les agences de notation comme Moody’s sont respectés par notre pays, à savoir les indicateurs de viabilité et de liquidité.
Quatrième économie de la Cedeao, le Sénégal est le seul pays de la région à risque de surendettement faible. En définitive, le ministre dira à quel point la gestion de la dette publique chevauche les régimes politiques, le principe de continuité de l’État imposant à un gouvernement de rembourser les emprunts de ses prédécesseurs, dont certains peuvent dater de 10, 20, voire 30 ans.
Fonds national de retrait :Le solde s’est établi à +5,98 milliards de FCFA à la fin du premier trimestre 2019
https://www.lejecos.com Au premier trimestre 2019, le solde du FNR (Fonds national de retraite) s’est établi à +5,98 milliards FCFA traduisant une nette amélioration par rapport à la même période de 2018 avec un déficit de 163,9 millions.
C’est ce que renseigne le rapport trimestriel d’exécution budgétaire du ministère des Finances et du Budget. Selon le document, cette amélioration découle – des régularisations des arriérés de cotisations, part Etat de novembre 2018, effectuées en février 2019, pour un montant de 3,424 milliards francs CFA ; – des recettes générées par le régime complémentaire de retraite qui se chiffrent à hauteur de 3,5 francs CFA ; – du renforcement du suivi des cotisations.
Selon le ministère des Finances, les autres opérations des comptes spéciaux du Trésor affichent globalement un excédent de 1,8 milliards FCFA à la fin du premier trimestre 2019 contre un solde de +0,9 millions un an auparavant. Cet excédent est en liaison avec les prêts aux particuliers qui ont été remboursés à 1,66 milliard alors qu’aucun prêt n’a été accordé au cours du trimestre.
Concernant le secteur parapublic, le document souligne que la situation d’exécution budgétaire au premier trimestre 2019 a porté sur 95 entités réparties ainsi qu’il suit : 51 agences d’exécution ; 23 établissements publics de santé (EPS) ; et 21 établissements d’enseignement supérieur publics (EESP) et centres des œuvres universitaires. «Ces entités cumulent, au titre de l’exercice 2019, un budget de 1 233,16 milliards FCFA qui comprend les crédits de fonctionnement pour un montant de 571,88 milliards francs CFA (46,4%) et d’investissement pour 661,43 milliards (53,6%) », révèle la même source. Adou FAYE
Si l’État n’avait pas bloqué les prix du carburant,le Gasoil et le Super auraient coûté…
http://www.seneweb.com À voir le tableau comparatif des prix des denrées de première nécessité entre 2012 et 2018 (voir ci-dessous), le consommateur sénégalais devrait s’estimer heureux. Les prix en question n’ont pas connu de hausse durant la période considérée. Seul le carburant à fait exception.
En effet, le Super, qui coûtait 698 francs Cfa en 2018, est passé cette année à 775. Le gasoil, qui était à 598, revient à 655.
Cette hausse aurait pu être pire, si l’État n’était pas intervenu, laisse entendre le ministère des Finances.
Selon les services d’Abdoulaye Daouda Diallo, la vérité des prix imposerait en 2019 que le Super coûtât 825 et le Gasoil 705.
LA LOI DE FINANCES RECTIFICATIVE 2019 ADOPTÉE PAR L’ASSEMBLÉE NATIONALE
Dakar, 30 juin (APS) – Les députés sénégalais réunis dimanche en séance plénière ont adopté à la majorité un projet de loi portant loi de finances rectificative 2019, a constaté l’APS.
Au total près de 86 députés ont pris la parole lors de cette séance plénière au cours de laquelle le ministre des Finances et du Budget Abdoulaye Daouda Diallo a défendu le projet de loi numéro 10/2019 portant loi de finances rectificative pour l’année 2019.
Cette loi de finances rectificative fait état d’une baisse des ressources qui passent de 4071, 77 milliards de francs CFA à 3988,63 milliards, soit une baisse de 83,14 milliards en valeur absolue et 2 % en valeur relative.SG/BK
ATELIER DE CONCERTATION SUR LA MISE EN OEUVRE DU “CONTENU LOCAL DANS LE SECTEUR DES HYDROCARBURES’’, MARDI
Dakar, 30 juin (APS) – Le ministère du Pétrole et des Energies organise “un atelier de concertation sur la mise en œuvre de la loi sur le Contenu local dans le secteur des hydrocarbures”, mardi, à partir de 10h, au Centre International de Conférence Abdou Diouf (CICAD), annonce-t-il dans un communiqué
Il précise que cette rencontre, “placé sous la présidence effective” du président de la République Macky Sall, “se veut une haute tribune d’échanges entre les différentes parties prenantes”.
Selon le communiqué, elle s’inscrit “dans le cadre de la politique inclusive et pragmatique du développement du contenu local dans le secteur des hydrocarbures, en adéquation avec les meilleures pratiques internationales en la matière”.BK
DJIFFER:PRÈS DE 15 000 TONNES DE HALIEUTIQUES DÉBARQUÉES EN 2018 (MAIRE)
Djiffer, 30 juin (APS) – Le quai de Djiffer, dans la région de Fatick, a débarqué près de 15 000 tonnes de produits halieutiques en 2018, pour une valeur commerciale de 10 milliards de francs CFA, a indiqué Louis Seck, maire de Palmarin Facao, dont dépend ce village de pêcheurs.
“Au niveau du port de Djiffer, les débarquements annuels en produits halieutiques étaient de 14. 982 tonnes en 2018, soit une valeur commerciale de 10 milliards de francs CFA”, a dit l’édile.
“Cette importante production aussi bien en produits halieutiques frais qu’en produit transformés est vendue pour l’essentiel dans les différents marchés du Sénégal mais également au niveau de la sous-région, en Europe ou en Asie”, a-t-il indiqué samedi au cours d’une cérémonie de remise de clés de camions frigorifiques à des groupements de mareyeurs et pêcheurs de la région.
Selon Louis Seck, “ces résultats élogieux obtenus sont en grande partie liés aux grands efforts consentis par l’Etat du Sénégal’’, à travers notamment la subvention de 122 moteurs hors-bord pour “plusieurs millions” de francs CFA et la dotation des pêcheurs locaux en “centaines” de gilets subventionnés.
“La pêche occupe dans la commune de Palmarin Facao, une importante place et touche plus de 52% de la population. Nous avons aussi un parc piroguier de 640 pirogues sans compter mensuellement environ une centaine de pirogues qui viennent des autres coins environnants ou lointains comme Joal-Fadiouth, Saint louis, Dakar, les iles du Saloum vers Djiffer “, a souligné M. Sek.
Mais “le secteur de la pêche pouvait être plus rentable si certaines mesures avaient été prises”, a-t-il relevé, appelant à appuyer davantage les activités de transformation, de conservation et d’écoulement des produits de la mer.
Il a également évoqué le désensablement de la zone d’embarquement et de débarquement de Djiffer, la réalisation d’un ponton, la réhabilitation du service de pêche et l’augmentation des financements aux acteurs de la pêche.
La cérémonie de remise de ces six camions frigorifiques acquis grâce à un financement de la Délégation générale à l’entreprenariat rapide des femmes et des jeunes s’est déroulée en présence de la ministre des Pêches et de l’Economie maritime, Aminata Mbengue Ndiaye.
Les populations bénéficiaires, venues massivement des communes de Palmarin, de Dionewar, Bassoul, Djirnda, Foundiougne et Toubacouta ont également pris part à cette cérémonie.AB/BK
Bounkiling:Le ministre de la Femme injecte 226.333.453 francs pour la construction et l’équipement de la maison de la femme,la mise en place d’une ligne de crédit d’un montant de plus d’un demi milliard sur trois ans.
https://www.dakaractu.com Dans la deuxième étape de sa visite de travail dans la région de Sédhiou, Mme le ministre s’est rendue à Bounkiling où elle a rencontré les organisations féminines du département. Ndèye Saly Diop a annoncé plusieurs projets que son ministère compte y réaliser.
Des projets qui faciliteront l’autonomisation des femmes et le développement des activités productives. Des projets qui seront réalisés à travers le Programme d’ Appui au Développement Social et Économique du Sénégal (PADESS). Il y a d’abord pour un coût de 226.333.453 francs, la construction et l’équipement de la maison de la femme.
Il est prévu également la mise en place d’une ligne de crédit d’un montant de plus d’un demi milliard sur trois ans dont 104.689.942 francs pour l’année 2019 dans le cadre du Padess.
Le département de Bounkiling a bénéficié d’un financement immédiat de 80 millions francs Cfa mobilisé à travers le fonds national de l’entrepreneuriat féminin.
À travers ce financement, Mme le Ministre espère l’émergence de 49 unités économiques pour l’entrepreneuriat au profit des jeunes femmes et des filles des 14 communes du département. Les projets retenus portent sur le maraîchage et l’aviculture.
Le ministre a mis à la disposition des femmes, un lot d’équipement de production et d’allègement des travaux des femmes du département, avant de prendre congé d’elles sous les rythmes du Diambadong…
Saisie de drogue au Port:Les premiers éléments de l’enquête
http://www.seneweb.com L’affaire est embarrassante pour l’armateur Grimaldi et le concessionnaire Renault éclaboussés sur 1,036 tonne de cocaïne en moins d’une semaine. En effet, signale Libération, c’est la plus grosse saisie de drogue dure opérée jusque-là au Sénégal. Dans la nuit du dimanche au lundi, la douane a encore effectué une grosse prise sur le navire Grande Nigéria de l’armateur Grimaldi en provenance du Port de Paranagua (Brésil). Comme c’était le cas il y a de cela quelques jours, la marchandise était dissimulée dans des véhicules de marque Renault qui devaient être livrés au Ghana et en Allemagne. Après décompte, ce sont exactement 798 kilogrammes de cocaïne pure qui étaient dissimulés dans les voitures. Selon Libération, le capitaine du bateau (un Italien) a été placé en garde à vue tout comme un couple de ressortissants allemands qui disent être des touristes.
Mais, d’après l’enquête, ces drôles de “touristes” supervisaient en fait le transport de la drogue. En attendant d’en savoir plus, il faut dire que l’affaire est embarrassante pour le groupe Renault mais aussi pour Grimaldi. C’est à bord d’un navire du même armateur que la douane avait déjà saisi 238 kilogrammes de cocaïne cachés dans des voitures du même concessionnaire. En l’espace d’une semaine, c’est exactement 1,036 tonne de cocaïne qui a été saisie.
Une tonne de cocaïne saisie au port de Dakar en moins d’une semaine : La face visible de l’iceberg, l’État mis devant ses propres responsabilités
https://www.dakaractu.com En moins d’une semaine, le port de Dakar est le théâtre d’opérations douanières qui ont permis de mettre la main sur une tonne de cocaïne. La première saisie a été opérée le mercredi 26 juin, et 238 kilos de cocaïne ont été découverts dans des sacs jetés dans la malle arrière de quatre voitures de marque Renault Kwid.
Quatre jours plus tard, bis repetita. La douane sénégalaise met la main sur 750 kilos du même produit prohibé. Le même mode opératoire est utilisé par les contrevenants qui ont utilisé des véhicules neufs de la marque française Renault pour transporter leur marchandise estimée à plusieurs milliards de francs CFA.
Cette saisie record, la première depuis celle de 2007 à Mbour où 2,5 tonnes de cocaïne avaient été prises sur des ressortissants de pays d’Afrique de l’Ouest, doit sans doute faire la fierté des douaniers et des forces de défense et de sécurité, mais doit interpeller et mobiliser plus d’un pour que le Sénégal ne soit pas la risée du monde.
La technique utilisée par les malfaiteurs indique que c’est une méthode bien rodée et qu’ils en ont usée et abusée pendant ces dernières années avant que le pot aux roses ne soit tardivement découvert.
Les cartels de la drogue savent prendre les devants pour semer les forces de défense et de sécurité. “El Chapo” mettait la drogue dans des boites de conserve et convoyait cette marchandise du Mexique aux Etats-Unis. Ainsi, il trompait la vigilance des rares incorruptibles policiers mexicains et de la très redoutable DEA américaine qui le surveillait comme du lait sur le feu. Bien sûr, il comptait sur la complicité d’agents de l’État mexicain pour parvenir à ses fins.
S’il est difficile d’établir la complicité d’agents des États brésiliens et sénégalais dans cette affaire, force est de reconnaitre que les responsabilités du chargeur et du transporteur dans cette affaire sont engagées.
Le chargeur, c’est Renault qui dispose d’une usine de fabrication à San José do Pinhais, à Curitiba, capitale de l’État de Parana. Est-il utile de rappeler que, pour l’ensemble des deux saisies, c’est à bord de 19 véhicules de la série Kwid de Renault que des sacs contenant de la drogue ont été dissimulés ? En tant que chargeur, le fabricant de voitures français pouvait-il ignorer la présence de ces sacs douteux dans les malles des Kwid d’autant plus que les navires sont des Ro-ro, c’est à dire ne doivent transporter que du roulant? De ce qu’on sait de l’obligation de renseignement, il apparait que le chargeur, Renault dans ce cas d’espèce, est garant de l’exactitude de ses déclarations quant à la nature et la valeur de la marchandise. En aucun cas, elle ne peut s’absoudre de cette obligation. Des explications convaincantes sont attendues du fabricant de véhicules qui s’est établi dans cette partie du Brésil vers 1998. Mais que dire de Grimaldi ?
L’armateur italien dont deux de ses navires, à savoir le navire Grande Nigeria et le navire Grande Africa se sont tristement illustrés en se faisant prendre à Dakar pour transport de cocaïne pure, est habitué des faits.
Le 07 août 2018, le navire Grande Nigeria dans laquelle les 750 kilogrammes ont été découverts, a fait l’objet d’une fouille par la sûreté urbaine de Santos qui a fini par découvrir 1,2 tonne de cocaïne cachée dans 18 valises dissimulées dans des conteneurs chargés de riz et de déchets. Malgré cette prise, le navire a été autorisé à quitter le port de Santos le 09 août à destination d’Anvers, en Belgique.
Trois jours plus tard, informe jeunemarine.com du 16 août 2018, la Grande Francia, un autre navire de Grimaldi dont le siège se trouve à Palerme, en Italie, a été visité par des hommes armés qui le suivaient à bord une embarcation. L’équipage a alerté la patrouille navale qui est intervenue avec un peu de retard pour mettre le grappin sur les intrus. Toutefois, une fouille de la cargaison a permis de découvrir dans deux conteneurs 1,3 tonne de cocaïne dans des sacs. Dans ce même port de Santos, une saisie de 1,8 tonne de cocaïne a été réussie par les services de douane brésiliens, en mars 2019.
Selon nos informations, un navire de Grimaldi vient à Dakar tous les neuf jours. Il est donc fort probable que le port de la capitale de la Téranga soit utilisé comme passage pour convoyer cette substance illicite vers le vieux continent. Le port de Hambourg était la destination finale de quatre des 15 véhicules de marque Renault Kwid saisis au PAD. C’est dire…
Dès lors, il appartient à l’État du Sénégal de donner la preuve de sa réelle volonté de lutter contre le trafic de stupéfiants. Il est vrai que le navire a été saisi mais, selon des sources introduites dans le fonctionnement des activités portuaires, de lourdes sanctions doivent tomber sur Grimaldi. Mieux, une saisine de l’État italien s’imposerait selon notre interlocuteur qui estime que c’est un manque de respect notoire à nos franchises que de vouloir faire du port une plaque tournante de la cocaïne. De même, le Brésil d’où visiblement la cargaison a été chargée devrait être saisi.
Aussi, il est attendu du Sénégal la protection des agents de la Douane qui, de main de maître, ont démantelé cette route de la drogue basée sur ce qu’on appelle le “RIP-OFF”, c’est à dire utiliser des moyens légaux pour transporter de la marchandise illicite, en comptant sur des complicité au départ comme à l’arrivée. Notre source est convaincue que les organisateurs de ce voyage pas comme les autres, ne se laisseront pas faire et feront tout pour pérenniser leur trafic. Pour leur faire face, recommande-t-il, l’État du Sénégal doit se donner des moyens conséquents, en travaillant cependant en étroite collaboration avec les organismes qui luttent contre le trafic de drogue. En bref, en faire une affaire d’État, car ça semble bien le cas…
L’heure du réveil et de l’ajustement économique au Sénégal
Les augmentations récentes des taxes et frais de douanes et des prix du carburant sont la conséquence directe d’un mensonge sur une croissance économique inexistante, d’une politique économique inadéquate, de gaspillages de ressources publiques insoutenables et d’une corruption inacceptable qui s’est accélérée à la faveur des élections présidentielles de février 2019.
Il y a une année, l’ACT avait averti que le réveil serait douloureux.
Abdoul Mbaye, Président de l’ACT, a rappelé cet avertissement lors de l’émission «
Sans détour » (Seneplus, mars 2019) et annoncé la certitude d’un relèvement des prix du carburant après les hausses des taxes douanières. Il a comme d’habitude été démenti par les valets et soi-disant alliés du régime.
Pour rappel, par communiqué, le Conseil National de l’Alliance pour la Citoyenneté et le Travail du 25 juin 2018 avait tenu« à fustiger l’attitude du régime de MackySall, prompt à dépeindre une ambiance globale de croissance économique du Sénégal en accélération et en situation d’émergence et d’un Trésor public particulièrement liquide. Face à ces contre-vérités, la réalité reste celle de populations vivant des pénuries d’eau potable prolongées, d’une famine dans les zones rurales, d’un appauvrissement croissant dans les villes. Elle est aussi celle des conséquences d’une liquidité resserrée de l’État qui se traduit par un gonflement de la dette intérieure, la réduction d’activité d’entreprises détentrices de créances publiques impayées, des municipalités privées de ressources, une augmentation de taxes à l’importation et la création de nouveaux impôts.
Le CN a exprimé ses craintes d’une situation de la trésorerie publique empirant avec le relèvement des cours mondiaux du pétrole en perspective. »
Le peuple finit toujours par payer cher l’incompétence et l’incurie de ses dirigeants. L’heure du réveil et de l’ajustement a sonné. Le Sénégal entre dans une période de grosses difficultés pour ses populations.La Cellule de Communication de l’Alliance pour la Citoyenneté et le Travail ,Dakar le 30 juin 2019
Alioune Tine sur l’affaire Bbc : “La démission d’Aliou Sall est tardive”
http://www.seneweb.com Le dirigeant de Africajom center etait ce dimanche l’invite de Aissatou Diop Fall dans l’emission Face2 face. Sur la Tfm, Alioune Tine est revenu sur la démission d’Aliou Sall de la Caisse des dépôts et consignations (Cdc). A ce propos, l’ancien directeur d’Amnesty International considère l’acte posé par le maire de Guédiewaye tardif.
”La démission de Aliou Sall est tardive. Il
bénéficie certes de la présomption d’innocence, mais en tant que droit de l’hommiste, on a très tôt dit qu’il devait démissionner afin de faire face à la justice”, fait savoir Alioune Tine.
Il considère cependant qu’on ne peut que magnifier son geste, car estime-t-il, il n’est jamais trop tard pour bien faire. ”Il faut aussi penser à éclairer la lanterne des Sénégalais pour situer la vérité dans cette affaire. En général quand c’est dans l’entourage du pouvoir, il est difficile de faire sortir la vérité à cause de la politique” , avertit Alioune Tine. Qui rappelle toutefois que des pays comme l’Afrique du Sud ont connu ce problème et ont trouvé des pistes de solution.
”Il y avait une commission d’enquête indépendante pour élucider ces affaires. Pour la composition de cette commission, on peut avoir des magistrats, des anciens inspecteurs de comptes ou même des juristes…”, propose Alioune Tine. A ses yeux, ce nest plus une affaire d’Etat mais une affaire privée qu’on doit gérer avec responsabilité.
Affaire Petro-Tim : Le Pds réclame une Commission d’enquête
http://www.seneweb.com Le député Toussaint Manga a réclamé la création d’une commission d’enquête parlementaire sur le scandale Petro-Tim. Ce, pour auditionner Aliou Sall devant les parlementaires dans cette affaire dont il est mis en cause.
D’après Manga, dont les propos sont rapportés par Souce A, «Aliou Sall devrait même être arrêté avant l’ouverture d’une information judiciaire». Il s’exprimait, hier, lors du vote de la Loi de finances rectificative.
« Comprendre le Code pétrolier » Par Serigne Mboup
Le débat entretenu dans notre pays sur les Contrats pétroliers et en particulier les questions soulevées par une partie de l’opposition politique, appellent à mon sens une revue de notre législation en la matière afin de permettre à nos compatriotes de mieux comprendre les processus qui conduisent à la signature des Contrats de recherche et de partage de production en République du Sénégal.
En 1998, le Gouvernement du Sénégal, pour rendre notre pays plus attractif pour la recherche pétrolière notamment dans son bassin offshore fortement sous-exploré, a élaboré avec le support du Cabinet BEICIP reconnu au plan mondial pour son expertise dans l’industrie pétrolière, la Loi 98-05 du 08 janvier 1998 portant Code pétrolier.
A la Loi sont annexés le modèle type de Contrat ainsi que celui de l’Accord d’Association qui doit être signé entre les sociétés partenaires et Petrosen après l’édiction du Décret d’application d’un contrat.
L’activité d’exploration pétrolière est un secteur spéculatif et le législateur le stipule bien à l’Article 36 du Code pétrolier « Le contrat de partage de production est un contrat à risques… ».
C’est à ce titre que la durée des périodes de recherche a été redéfinie et le caractère obligatoire de certains éléments de compétitivité comme le bonus de signature a été révisé. En d’autres termes, le bonus n’est plus obligatoire, ce qui est différent d’interdit, mais peut être accepté chaque fois que plusieurs demandes concurrentes sont faites sur un même bloc.
De même, les périodes de rétention en cas de découvertes ont été définies.
Une erreur grave commise par ceux qui contestent ces contrats, consiste à relever le fait que des négociations aient pu avoir lieu en même temps aussi bien avec Tullow Oil qu’avec d’autres sociétés. En effet le Code pétrolier en son Article 10 dispose que « Le Ministre après examen, décide de l’acceptation ou du refus des demandes de titres miniers d’hydrocarbures ou de contrats de services sans que ce choix ne puisse ouvrir droit à indemnité au bénéfice du ou des demandeurs non retenus. En cas de demandes concurrentes, aucun droit de priorité ne peut être invoqué ».
Si tel n’était pas le cas, la souveraineté de notre pays ainsi que sa liberté de choisir ses partenaires seraient fortement compromises. Dès lors, toute contestation émanant d’une quelconque société naguère en négociation avec l’Etat devient sans objet.
De même, le Code stipule en son Article 5 que « l’Etat peut autoriser une ou plusieurs personnes physiques ou morales de son choix, de nationalité sénégalaise ou étrangère, à entreprendre des opérations pétrolières…».
Les opérations pétrolières se déroulant exclusivement en République du Sénégal, les sociétés qui gèrent les permis s’appellent localement Capricorn Sénégal Ltd pour Cairn Energy, BP Sénégal Investment Ltd pour BP, Total E&P Sénégal pour Total, Kosmos Energy Investment Sénégal Ltd pour Kosmos Energy, Woodside Energy Sénégal pour Woodside Energy…. et Petrotim Ltd Sénégal pour Timis Corporation, etc.. (Article 8).
Il convient de bien noter que toutes ces sociétés ont été créées après la signature des Contrats et l’édiction des Décrets d’application et sont dirigées par un « représentant pays ».
Comment alors comprendre, ce débat superflu portant sur le fait qu’une société puisse bénéficier d’un titre minier antérieur à sa création ?
Par ailleurs, l’Article 8 dispose que « Nul ne peut être titulaire d’un titre minier d’hydrocarbures s’il ne justifie de capacités techniques et financières pour mener à bien les opérations pétrolières. »
Les sociétés internationales transfèrent le titre minier à ces structures nouvellement créées après l’obtention du Contrat et la signature de leur décret d’application conformément au Code pétrolier en ses Articles 48 (notion de sociétés affiliées) et 56 (cessions et transmission de titres miniers).
Quel sénégalais connaît le nom des dirigeants de BP, Kosmos Energy, Total ou encore Woodside Energy ? La vérité est l’Etat ne traite pas avec des personnes mais avec des sociétés.
Peut-on refuser à Timis Corp, ce qui est accepté aux autres autres ? C’est la raison pour laquelle Monsieur Frank Timis n’a rien à voir dans ce débat si ce n’est pour installer une polémique stérile.
L’Etat du Sénégal connaît bien le Groupe Timis Corp qui est présent dans notre pays depuis 2010 ( bien lire 2010 !) à travers sa filiale African Petroleum qui a bénéficié des permis miniers sur les blocs de Rufisque Offshore Profond et Sénégal Sud Offshore Profond.
C’est bien plus tard en janvier 2012 que les contrats qui font l’objet de polémique ont été signés sous le régime précédent et approuvés par Son Excellence le Président Abdoulaye WADE.
De même, les Décrets d’application (publiés dans la presse) ont été signés par le Président WADE et son Premier Ministre Mr Souleymane N’déné Ndiaye sur la base d’un rapport de présentation que Monsieur Aly Ngouille Ndiaye alors dans l’opposition n’a pu établir. D’ailleurs, il est important de noter qu’aucun Ministre n’établit un tel rapport qui est généralement préparé par Petrosen et/ou la Direction des Hydrocarbures du Ministère en charge de l’Energie.
C’est ce même rapport de présentation qui a été repris en Juin 2012 quand il a fallu signer les Décrets d’application conformément à l’Article 34 qui dispose que « Le décret et le contrat de services sont publiés au Journal Officiel et font l’objet d’un enregistrement dans les conditions prévues par la loi. »
En outre, il faut rappeler qu’avant de signer au Sénégal, Timis Corp possédait déjà plusieurs contrats de recherche en Afrique notamment en Gambie, en Sierra Leone et au Liberia.
Comme pour toutes les compagnies pétrolières, le Group Timis qui possède plusieurs filiales listées dans les bourses de Londres et Sydney, a fourni alors à l’Etat les informations relatives à son profil, ses actionnaires parmi lesquels figurent de grandes entreprises internationales (banques, Assurances, Fonds de pensions…) prouvant ainsi largement ses capacités techniques et financières conformément à l’Article 8 du Code pétrolier.
Ceux qui mettent en cause les capacités du Group Timis Corp savent-ils que sa filiale Petrotim Ltd a fourni à l’Etat, conformément aux Articles 18 et 19 du Code pétrolier deux (2) garanties irrévocables à 1ère demande de huit (8) millions de dollars américains pour garantir les engagements de travaux contractuels pour la 1ère période de recherche de chacun des blocs de Saint-Louis Offshore Profond et Cayar Offshore Profond, soit un total de seize (16) millions de dollars américains? Ces documents ont été rendus publics par la presse.
On le voit bien, le législateur vise bien le Groupe de sociétés à l’Article 8 plutôt qu’une filiale qui du reste est bien souvent créée après l’obtention des titres.
Cela est d’ailleurs propre à tous les secteurs économiques où l’activité résulte d’une autorisation préalable de l’Etat, car on voit mal une compagnie étrangère arriver dans un pays, créer une filiale, s’installer pour ensuite chercher à négocier avec le Gouvernement un projet à réaliser !
Il en est de même pour l’étonnant débat sur le fait qu’une société mère puisse être créée après ses sociétés filles !
Ceux qui suivent le fonctionnement des organisations noteront que chaque jour, des sociétés sont créées spécifiquement pour posséder et chapeauter d’autres plus anciennes, pour des raisons propres à leurs actionnaires.
Il est aussi incontestable que les Contrats portant sur les Blocs de Saint-Louis Offshore Profond et Cayar Offshore Profond étaient les plus avantageux pour l’Etat du Sénégal que tous les autres alors en vigueur dans notre bassin offshore.
De même un benchmark des contrats signés dans les pays dont les bassins sont similaires à celui de notre pays en termes de découvertes de réserves prouvées, montrerait que les intérêts du Sénégal sont bien préservés.
De ce qui précède, on peut logiquement déduire :
– que le Groupe Timis Corp avait les capacités techniques et financières pour conduire des opérations pétrolières au Sénégal, et conséquemment toute société qui lui est affiliée au sens de l’Article 40 du Code pétrolier ;
– que le rapport de présentation des décrets n’est ainsi en rien « faux » en ce qui concerne les capacités techniques et financières visées ;
– qu’il est bien possible que des sociétés détentrices de titres miniers au Sénégal puissent bien être créées après la signature des Contrats et des Décrets par transmissions/cessions de droits tels que définis par le Code pétrolier notamment en son Article 56 ;
– les intérêts de notre peuple ont été préservés au regard de l’importance des parts cumulées de l’Etat et Petrosen dans lesdits Contrats pour un pays dont le bassin n’avait pas généré de découvertes majeures au moment de leur signature ;
– que ne pas signer les Décrets d’application après l’alternance de 2012 :
o aurait pu générer un arbitrage international à la demande du Groupe Timis Corp et bloquer conséquemment l’exploration des blocs concernés ;
o aurait entaché la crédibilité du Sénégal car les Contrats étaient déjà signés et dûment approuvés par le Président de la République d’alors conformément à l’Article 34 du Code pétrolier ;
o aurait empêché les importantes découvertes de gaz qui ont rendu plus attractif le bassin offshore et dont l’exploitation prévue à partir de 2022 aura un impact économique important dans le processus de développement de notre pays.
Dès lors, l’important pour notre pays est d’inscrire la transparence au cœur de la gouvernance de ce nouveau secteur stratégique qui impactera chaque jour davantage l’avenir de chacun d’entre nous.
La mesure de haute portée patriotique prise par Monsieur le Président de la République qui a consisté à inscrire dans notre charte fondamentale l’appartenance des ressources naturelles au peuple lors du référendum du 20 mars 2016 est à saluer.
Il en est de même de l’adhésion du Sénégal à l’Itie en 2013 qui renforce la transparence par la publication des contrats ainsi que l’accès à toutes informations relatives aux parties prenantes dans la gestion des titres portant sur les ressources naturelles.
La Loi 2019-03 du 1er Février 2019 portant sur le nouveau Code pétrolier qui est plus conforme au futur statut de pays producteur d’hydrocarbures et à la préservation des intérêts de l’Etat ainsi que celles relative à la gestion des futurs revenus pétroliers (avec les parts réservées aux générations futures) et au contenu local, sont autant de mesures fortes qui méritent une mobilisation de toutes les forces vives autour des dirigeants librement choisis par le peuple souverain.
Enfin, la création du Cos-Petrogaz et son ouverture à la société civile et à l’opposition politique fondent des raisons d’espérer que la dynamique de transparence et d’inclusion dictée par le Président de la République pour la préservation des intérêts stratégiques de notre peuple triomphera par-dessus tout.Serigne Mboup,Ancien Directeur Général de Petrosen
Laser du lundi : Macky et Aliou Sall ont fort à faire entre l’amorce de la pompe à désagréments et la fermeture des vannes Par Babacar Justin Ndiaye
Après une avalanche d’avanies et une pluie de coups encaissés par l’ex-Directeur de la Caisse de Dépôts et Consignations (CDC), la démission était-elle l’option judicieuse et payante pour Aliou Sall et, par ricochet, pour le Président Macky Sall ? Le futur judiciaire et les lendemains politiques donneront la définitive réponse à cette interrogation. Pour l’instant, s’ouvre encore et toujours, le boulevard de la réflexion. Une voie qui n’est ni lisse ni rectiligne en direction de l’affaire Frank Timis et de ses développements.
« Echouer, peut-être ; démissionner jamais » ! Tel fut le credo de l’entraineur Luis Fernandez. Est-il transposable du football vers la politique ? La réponse affirmative est servie par une voix hautement autorisée. Celle d’un ancien Président du Conseil, Pierre Mendes France : « En politique, toute demi-mesure équivaut à une contre-mesure ». Autrement dit, dès qu’on fait demi-tour dans une épreuve de force de nature politique, on est quasiment condamné à faire un tour complet…à Canossa. Aliou Sall le vérifiera à ses dépens, car il a cédé au mauvais moment. Or, céder, c’est amorcer la pompe à désagréments, en disant bonjour à la montée des enchères et en souhaitant la bienvenue à l’essor des exigences maximales !
En effet, fuir devant des coyotes est la meilleure manière d’exposer ses mollets aux crocs de la meute. C’est d’autant plus vrai que, dans cette affaire bruyante de contrats pétroliers, le Président Sall et le Maire Sall ne sont pas en face de l’opposition habituelle, mais d’un cartel de forces furieuses fédérant un groupe d’opposants radicaux, des membres de la société civile, des indignés sans couleur politique, des lanceurs d’alertes et des lanceurs…de torpilles. La démonstration est administrée par la plateforme « Aar li niu Bokk » qui a énoncé, consécutivement à la démission du Maire d’Aliou Sall, trois nouvelles exigences. Il en reste combien dans les cartons ? Preuve que les concessions n’empêchent pas les batailles nécessaires. En les retardant, elles les rendent simplement plus dures et plus coûteuses. Le Président de la république, l’homme politique Aliou Sall et leurs conseillers respectifs devraient savoir que dans les luttes de ce type, dès que l’adversaire prend conscience que vous êtes prêts à faire des concessions pour avoir la paix, il repart frénétiquement à l’assaut. Alors, attention au repli qui frise la reculade et à la reculade qui frôle la débandade !
Au milieu du toboggan, on ne peut plus remonter. La machine judiciaire est mise en marche (la DIC et la SR sont au travail) et la démission d’Aliou Sall est actée. Concrètement, une porte est ouverte et un verrou a sauté. Apparemment, plus rien ne retient ou ne ferme les vannes. Les flots d’informations relatives aux hydrocarbures et le jaillissement des commentaires – notamment médiatiques – équivaudront aux lâchers d’eau du barrage de Manantali. L’avenue Roume sera-t-elle plus que mouillée, donc pratiquement inondée ? Dans cette affaire Frank Timis, Aliou Sall fait isolément figure de verrou ; tandis que les vannes renvoient à la chaine de responsabilités, avec le fameux chapelet de signatures et de contreseing. C’est précisément pour désamorcer la pompe à désagréments et fermer les vannes d’une affaire gorgée de tracas que le duo de choc Latif Coulibaly-Seydou Guèye est mis en ordre de bataille et rapidement déployé par Macky Sall. Eux deux additionnent culture, bagout et aplomb. Mieux, leurs talents oratoires purgeront la communication du Palais, de tout flottement et, surtout, de toute bourde équivalant à un auto-dynamitage semblable à la glissade d’Elhadj Hamidou Kassé sur le plateau de TV5 monde. Seydou Guèye, par exemple, est capable de déstructurer des vérités bibliques ou coraniques et de les remplacer par des bobards de grande qualité. Sans broncher ni sourciller.
Parallèlement à la redynamisation de la communication en cours sur le front de la bataille de l’opinion ; terrain où la plateforme « Aar li niu Bokk » et l’opposition radicale ont marqué maints points, Macky Sall et son gouvernement ont fignolé une riposte technique et politique. Histoire de ne pas laisser à ceux d’en face, le monopole des initiatives et, surtout, des étapes dans le bras de fer autour du pétrole. C’set, au plan notamment technique, le sens des contacts avec des plénipotentiaires de British Petroleum : BP. Le but est sûrement de récolter des informations fiables et pointues pour la suite des évènements. Faut-il opportunément rappeler au gouvernement sénégalais que BBC et BP (les deux commencent par la lettre B) sont les filles de la « perfide Albion », pour emprunter la formule vache mais vraie du Général De Gaulle, à l’endroit de la Grande Bretagne, durant les laborieuses négociations des années 60, entre Londres et le Marché commun : l’ancêtre de l’UE. Question bien à propos : n’existe-t-il pas une division secrète et cocasse du travail entre la pyromane BBC et le sapeur-pompier BP ?
A côté des aspects techniques, se dressent les impératifs politiques. Jusque-là abonnés à la défensive, le gouvernement et ses soutiens politiques ont entamé la contre-attaque. D’où la guerre des calendriers de manifestations entre « Aar li niu Bokk » et « Aar sunu Rew ». On peut se demander si le syndrome des vendredis algériens n’a pas migré des rives de la Méditerranée vers les rivages de l’Atlantique ? Les Algérois (habitants d’Alger), à ne pas confondre avec les Algériens (habitants de l’Algérie), sont à leur 19ème vendredi de manifestations. Sans autorisations. Les Dakarois en colère ont un bilan moins impressionnant de trois vendredis de manifestations dont deux interdites. Dans le climat politique grandement pollué par l’affaire Frank Timis et continuellement surchauffé par la rue très remuante, la réplique étroitement et brutalement policière a atteint ses limites. Du coup, l’audace et l’ingéniosité politiques doivent être de mise.
PS : Dans cette affaire Petro-Tim, les défenseurs et les amis d’Aliou Sall ne sont pas à la fête. Bien au contraire. Non seulement El Hadj Kassé a maladroitement ou bêtement troué la muraille protectrice de la citadelle des Sall, mais le directeur démissionnaire de la CDC a, dans un élan saisissant de démonstration de sa sincérité, fait un serment public, en posant la main droite sur le Coran. Le geste a provoqué une colline d’appréciations et une collision de commentaires. Mon opinion renvoie au socle de la laïcité de l’Etat du Sénégal. Une laïcité que je ne vante pas ; que je ne conspue pas ; mais que je respecte en tant que choix souverain du peuple sénégalais, fait au travers de successifs référendums. D’où le caractère incongru, superflu et inutile du geste curieux d’Aliou Sall. Le Sénégal n’est pas une théocratie à l’image du Vatican, de l’Iran, de l’Arabie Saoudite ou du Tibet d’avant l’annexion par la Chine. Dans une brigade de gendarmerie ou dans un commissariat de police, le Saint Coran ne dispense ni de l’audition ni du procès-verbal. Au demeurant, combien sont les Sénégalais qui racontent des fables ou disent des sornettes ponctuées par des « barké Sérigne Massamba, barké Sérigne Mademba etc. » ?
LA MALÉDICTION D’ALIOU SALL
EXCLUSIF SENEPLUS – L’affaire Aliou Sall est une boite de pandore dans laquelle se trouvent enfermer tous les maux du régime de Macky – Comme dans la mythologie, une fois qu’on l’ouvre, le mal est fait
QUE TOMBENT LES MASQUES !
EPISODE 1 : LA MALÉDICTION D’ALIOU SALL
L’affaire Aliou Sall, c’est peu ou prou une boite de pandore dans laquelle se trouvent enfermer tous les maux du régime de Macky Sall. Comme dans la mythologie, une fois qu’on l’ouvre, le mal est fait, irréversible devient-il : se révèlent au grand public les vices de la tartuferie, de la friponnerie, des faux-semblants…faire appel à des directeurs de conscience et repêcher des « spécialistes de la solution des problèmes », en la personne d’Abdou Latif Coulibaly et de Seydou Gueye, cela se limite juste à sauver les meubles !
Depuis les révélations dans un documentaire de la BBC, la belle mécanique de l’art de gouverner du président a du plomb dans l’aile ! Pour la toute première fois depuis son accession au pouvoir en 2012, les malheurs s’abattent sur le régime de Macky Sall. Les manifestations du vendredi reprennent de la vigueur, laissant craindre une résistance citoyenne inédite. Les révélations s’enchainent sans savoir jusqu’ou celles-ci iront. Pis encore, l’atmosphère y est lourde ! Alors que le Sénégal devrait être en fête après la découverte de gisements pétroliers et gaziers sous-marins, beaucoup font grise mine. En pleine affaire Aliou Sall, la hausse du prix du carburant est annoncée sur fond de baisse des ressources budgétaires ! Quel paradoxe de l’or noir sénégalais même si les premières productions ne sont attendues qu’en 2021 ! En termes de timing, plus rien ne va. Tout est hors de contrôle de l’horloger politique, Macky Sall.
C’est la malédiction d’Aliou Sall qui est au cœur des débats actuels au Sénégal et rien d’autres ! A ce stade de l’affaire, sans écarter une obstruction possible et future au développement et à la démocratie, la malédiction d’Aliou Sall, c’est surtout un comportement de recherche de rentes abjecte et de clientélisme insoutenable qui sont en cause. Frank Timis, à l’origine du scandale, c’est le Bernard Tapie africain (avec un profil plus malfrat), spéculateur hors pair, qui investit de manière illégale (l’IGE ayant émis un rapport négatif) et qui revend légalement avec une belle plus-value à l’arrivée.
Toute cette ingénierie financière montée par le roumain est-elle préjudiciable au peuple sénégalais ? Qui sont ses complices privés ou publics ? Peut-être n’est-ce pas illégal mais seulement immoral ! La justice sénégalaise éclairera-t-elle notre lanterne ? Ce qui est mesurable aujourd’hui, et c’est ce qui me parait très grave en l’espèce, c’est d’avoir engendré une illusion dans les esprits d’une grande majorité des sénégalais. En jonglant avec des chiffres faramineux, des milliards de dollars par-ci, par-là, en se polarisant jour et nuit autour de la question pétrolière, l’imaginaire populaire sénégalais va ériger le pétrole en alpha et oméga du développement. Même si c’est une aubaine, les spécialistes chiffrent les recettes à hauteur d’un budget cumulé de la santé et de l’éducation, soit un peu plus de 10 %. Sans parler de la fluctuation du prix du baril du pétrole ! A cause de la malédiction d’Aliou Sall, il y aura dorénavant un décalage entre l’influence réelle de la manne pétrolière et son influence imaginaire. Cela pourrait constituer à terme un facteur sérieux d’instabilité politique. D’autant que les profits des majors pétrolières, rapatriés en grande partie dans leurs pays d’origine, laisseront un goût amer à la population sénégalaise. La-encore, avec une insatisfaction montante, les idées démagogiques et nationalistes floriront. A qui la faute ? Précisément aux gouvernants sénégalais actuels !
En effet, la malédiction d’ Aliou Sall se nourrit de ruses, des mystères du pouvoir, de falsification délibérée, du secret des contrats, de la complexité technique des montages, du lobbying des multinationales et de leurs Etats comme dans l’affaire Total. Cette compétition internationale est particulièrement paroxystique au Sénégal : toutes les grandes compagnies pétrolières mondiales y sont présentes. Les opposants ne sont pas en reste avec la diffusion possible de fausses rumeurs et le chantage exercé par la supposée détention d’informations compromettantes. Le quidam sénégalais peut-il se faire une idée précise ?
Comment dans ce contexte caractériser un possible mensonge politique dans l’affaire Aliou Sall ? Il me parait légitime de dissocier les mensonges justifiés dans les affaires entre États et ceux qui relèvent purement d’une prise illégale d’intérêt. Dans le partage du gaz à égalité entre le Sénégal et la Mauritanie, dame nature a été parfaite ! Une telle répartition était indispensable en vue de maintenir les relations de bon voisinage entre les deux pays. Il convient aussi d’isoler la communication complotiste incohérente des partisans d’Aliou Sall, relayée par le pouvoir et les « pravda ». Les multinationales sont pointées du doigt. Elles chercheraient, aux côtés de leurs États, à destabiliser le Sénégal. Certes, ces dernières ne sont pas des enfants de chœur. Elles sont très souvent un État dans l’État. Mais à qui profiterait ce crime ? Les multinationales n’ont-elles pas besoin d’un environnement d’affaires stable, à fortiori dans une région instable ? Qui a accueilli à bras ouverts tous ces géants du pétrole au Sénégal ? Et qui, lors du lancement en novembre 2018 de la deuxième phase du PSE, s’est rendu à Paris, au complet avec son gouvernement, pour attirer entre autres les grandes entreprises occidentales ?
Seule la justice sénégalaise et/ou internationale a le pouvoir et le devoir de mettre fin à la malédiction d’Aliou Sall. La boite de pandore n’a épargné aucun homme sur terre ! Bonnet blanc, blanc bonnet ! Précisément, observons quelques affaires politico-financières en France pour démontrer que l’affaire Aliou Sall peut connaitre un règlement judicaire. Tout d’abord, il est normal que les affaires de corruption soient révélées par des journalistes d’investigation. Ce fut le cas de Médiapart et du canard Enchaîné dans les affaires de Jérôme Cahuzac (ministre délégué au Budget positionné contre la fraude fiscale, condamné pour fraude fiscale) et du Penelope Gate (femme du candidat à la présidentielle François Fillon, poursuivie pour complicité au titre de détournement de fonds publics et emplois fictifs). Il importe plutôt de se concentrer sur les pièces soulevées par la journaliste Mayeni Jones que de faire preuve d’un sexisme déplacé à son endroit !
L’appel à témoins lancé par le procureur général de la Cour d’Appel de Dakar s’apparente à un miroir aux alouettes. Le débat judiciaire portera sur la « scalpation » des lanceurs d’alerte. Et sur le discrédit des accusateurs publics ! Leur stratégie est somme toute simple : le camp Aliou Sall parie sur l’impossibilité d’apporter la preuve de son implication dans cette affaire présumée de corruption. Ce faisant, ils font tout pour soustraire les mensonges à toute vérification possible. Tout serait de l’ordre du privé, y compris les pièces alléguées par la BBC. Passez votre chemin ! Jérôme Cahuzac s’était aussi appuyé sur la même manœuvre : « je dois prouver que quelque chose n’existe pas, c’est la raison pour laquelle je vais en justice. Les accusateurs devront prouver que leurs allégations sont prouvées et ils auront du mal ». Lorsque le mensonge n’aime plus ses menteurs, les dernières cartes sont abattues. Pour Jérôme Cahuzac, il dément catégoriquement les allégations du journal devant l’Assemblee Nationale. Et, les yeux dans les yeux, déclare lors d’une interview que, depuis le début de l’affaire, c’est lui qui dit la vérité. La défense d’Aliou Sall, avec le serment sur le coran, a recouru à une communication d’évitement assez similaire.
En réalité, la justice sénégalaise dispose des éléments nécessaires, ne serait-ce que pour enquêter sur la qualification pénale des rémunérations versées par Frank Timis à Aliou Sall. C’est assurément le talon d’Achille de la défense. Ces rémunérations répondent-elles à un intérêt social ? Aliou Sall a-t-il effectué des taches matérielles et intellectuelles pour justifier ce travail ? Cela doit être facilement vérifiable (réunions, notes, rapports…) ! Et il est impossible d’opposer le caractère secret des relations entre les deux protagonistes au motif que l’État sénégalais a pu accorder un avantage à Frank Timis. Tout en rappelant la présomption d’innocence, il est envisageable d’instruire sur la base d’abus de bien sociaux, de corruption active et passive ou de trafic d’influence. Dans la boite de pandore, reste tout au fond l’Esperance. A la justice sénégalaise d’aller la chercher en se montrant responsable de sa mission, et ce pour sauvegarder le lien de confiance entre les citoyens sénégalais et leurs représentants. C’est à ce prix-la !
Dans l’affaire Cahuzac, l’opposition française avait essayé en vain d’impliquer François Hollande qui aurait cherché à dissimuler l’affaire de son ministre. C’était d’autant plus embarrassant que, comme pour Macky Sall, ces deux présidents avaient annoncé une rupture sans précédent dans la gestion des affaires publiques.
Pour Macky Sall, un malheur ne vient jamais seul. C’est la loi des séries ! En effet, dans l’épisode 2, nous verrons comment le documentaire de la BBC a contrarié ses plans concernant des négociations avancées avec des membres de l’opposition, entamées avant la présidentielle. « que tombent les masques ! ».À suivre… edesfourneaux@seneplus.com
DANS LE BOURBIER DU MACKY
NETTALI.COM – Le reportage de BBC a foutu un sacré bordel au sommet de l’Etat. Et ça, on peut bien le dire, y égard aux efforts immenses que les hommes de Macky Sall déploient pour sortir de ce bourbier. Plus on avance, plus l’affaire se corse. Point d’horizon ou de lumière qui scintille pour donner un semblant de lueur d’espoir dans le dégonflement de cette affaire, dans laquelle est accusé Aliou Sall et par extension, son frère de Président.
Et les conséquences sont sans appel puisque ce reportage qu’on a tant critiqué dans sa forme comme dans son fond, continue de faire l’actualité. Ce qui veut certainement dire que le grand public n’a pas la même opinion, du moins la même perception, de ce reportage que ces journalistes s’emploient à démonter avec difficulté. Une affaire qui finit en tout cas par donner le tournis aux conseillers de Macky Sall sur qui, celui-ci compte, après avoir remanié l’équipe de communication, pour désamorcer les bombes qui explosent de jour en jour.
La nouvelle équipe de communication, parlons-en. Tiens tiens Latif Coulibaly et Seydou Guèye réapparaissent alors qu’ils étaient les grands oubliés de ce remaniement version nouveau gouvernement de Macky Sall. L’affaire les a ressuscités. La nouvelle équipe entre donc en scène avec l’ex-journaliste d’investigation Coulibaly qui mène l’offensive, et c’est déjà la polémique. «J e me pose la question de savoir si un seul des accusateurs d’Aliou Sall a le courage de mettre sa main sur la Coran, ou sur la bible, pour dire ‘‘ce que je dis sur Aliou Sall je le jure sur Dieu que c’est vrai’’. Je ne crois pas qu’ils aient ce courage», pronostique le nouveau porte-parole de Macky Sall qui ne manque pas de louer « le courage de l’homme et sa détermination à expliquer son innocence de la façon la plus claire. Et également de balayer les accusations portées contre lui». « Quand vous êtes un homme de foi, il faut avoir le courage et la détermination et être sûr de vous pour prendre votre main et de jurer le Coran, sur la Bible ou sur la Tora», ajoutera-t-il.
Un argument qui ressemble à quelques égards à celui du ministre de la justice, aux premières heures de la crise qui a suivi ce reportage. “Je ne pense pas qu’un musulman comme Aliou Sall, revenant de la Mecque pour la Oumra, puisse se fourrer dans ces histoires de corruption… », avait dit celui-ci, comme pour dédouaner le frère du Président Sall.
L’argument du musulman qui laisse pantois et qui fait en même temps rire, lorsqu’on y réfléchit de près ? Le Sénégal, un pays peuplé de 15 millions d’habitants avec 95% d’entre eux qui sont musulmans. Si ce pays à majorité musulmane, n’était peuplé que de musulmans exemplaires, ça se sentirait et le pays, semble-t-il, aurait été mieux organisé, plus paisible plus transparent. Ce genre de débats n’aurait peut-être même pas eu lieu car le problème aurait été pris en charge depuis belle lurette.
Il semble toutefois que dans cette histoire, on nage en plein délire et qu’on entre de plein fouet dans la manipulation. Jurer sur le Coran a été la grande trouvaille d’Aliou Sall. Une manière sans doute d’attendrir tous ceux qui sont sensibles aux arguments religieux, en même temps que de s’en servir comme relai, auprès de tous ceux qui vont dire de lui qu’il est un bon musulman. Dans quel pays pense vivre Latif Coulibaly, lorsqu’il invoque le fait de jurer sur le livre saint comme l’arme du bon musulman ? Le Sénégal, n’est-ce pas l’un des pays où on jure le plus au monde par jour ? C’est même passé au stade de sport national. Faites le tour des marchés pour en avoir la preuve avec certains commerçants. Ce qui est d’autant plus sidérant, c’est que dans cette conférence de presse, que d’aucuns ont qualifiée de mise en scène, des organes de presse se sont plaint de n’avoir pas eu accès à la salle où elle se tenait, à tel point qu’ils se sont demandés, ce qu’on leur cachait. Et sur les réseaux sociaux, des internautes se sont même employés à démontrer que cette séance est un montage de toutes pièces. Ce que nous ne pouvons bien sûr pas confirmer avec certitude. Mais, toujours est-il qu’explications séquencées à l’appui, ils ont informé que le corps d’Aliou Sall n’a jamais été montré en entier avec la main sur le Coran, en train de jurer. Pour ceux-là, c’était tantôt le bas du buste et la main posée sur le Coran ; tantôt, la partie du haut du corps sans la main sur le Coran. Que croire ?
En tout cas Latif Coulibaly, en affirmant que les détracteurs d’Aliou Sall, n’osent pas, comme ceux-là qu’ils accusent de n’avoir le courage de jurer, se met de fait dans une posture inconfortable où on peut lui retourner la question de savoir s’il peut, à son tour, jurer que ce qu’Aliou Sall a dit, est vrai. Une sorte de piège dans lequel, il s’est engouffré en même temps qu’un jeu qui a, oh combien amusé les internautes ; ces derniers n’ont d’ailleurs pas manqué de parler de livre factice ou encore de livre auquel, il a manqué des pages s’il n’était pas vide à l’intérieur.
Ce n’est pas seulement la prise de position de Latif Coulibaly et l’acte d’Aliou qui en ont étonné plus d’un, mais le volte-face d’El Hadji Kassé, reste un grand mystère. Qu’est ce qui a dû bien lui passer dans la tête pour dire ce qu’il a dû. S’était-il soudainement perdu dans ses constructions acrobatiques dont lui seul, a le secret ? Comment peut-on être conseiller en communication, asséner de telles « vérités » sur une chaîne internationale dans une affaire qui s’est internationalisée et revenir après coup pour tenter de nuancer voire de rattraper le coup ? Non seulement El Hadji kassé a enfoncé Aliou Sall, mais beaucoup ne peuvent pas ne pas voir la main du pouvoir dans sa rétractation. Pour rappel, interpellé par Tv5 sur les sommes perçues par le frère du président de la République via Agritrans ainsi que son salaire, Kassé avait confirmé le paiement des 146 millions F Cfa (250.000 $) à Agritrans en ces termes : « Je crois qu’il y a de l’amalgame. D’après les informations que j’ai, cette somme a été virée dans une société Agi-Trans (sic) de M. Sall, pour le paiement d’une mission de consultation dans le secteur agricole », avait-il confié à Tv5, confirmation par la même occasion qu’il s’agissait d’une information. Franck Timis, dans l’agriculture ! Possible pour un aventurier. L’aventure mène à tout après tout !
Et dans ses propos ultérieurs : “J’ai voulu dire que s’il y a des virements de Timis à Agritrans, cela ne peut être que dans le cadre d’une consultance dans le domaine agricole qui est l’activité principale de la société”, a expliqué M. Kassé, en essayant de lever les équivoques sur les commentaires faits autour de la sortie, ajoutant ceci : “ce n’est pas de l’information que j’ai donnée, mais plutôt une déduction que j’ai faite. Je n’ai aucune preuve sur ce virement”, précisant devant les enquêteurs qu’il n’a “aucune raison” de douter de la bonne foi du frère du chef de l’Etat, si on se fie au compte-rendu du quotidien “L’Observateur”.
Voilà en substance une affaire où on va de dénégation en dénégation. Et le plus grave, c’est dans le camp du pouvoir que cela a lieu. Ajouté aux accusations des opposants ou membres de société civile, ça commence à être bien trop lourd, le fardeau.
Comment alors sortir de ce bourbier où le pouvoir s’enlise de jour en jour ? Entre une patronne de l’Ofnac qui a fini de dire à un procureur à qui il a refilé 17 dossiers, de faire son boulot ; un ministre de la justice qui défend le frère du Président ; un syndicat de magistrats qui se tue à réclamer son indépendance ; un pays où on demande de laisser la justice faire son travail et où on veut changer les règles de la justice en instaurant le serment par le Coran dans un contexte de laïcité ! Que faire ? Macky a peut-être la solution. Bienvenue en tout cas dans le bourbier du Macky.
Formation du Gouvernement Macky II : “Nous avons raté un moment important de donner un signal fort pour l’attractivité de notre parti” (Pr Gorgui Ciss, PS /Yène)
https://www.dakaractu.com Aussitôt après la formation du nouveau gouvernement Macky 2, des voix s’étaient levées au parti socialiste (PS) pour contester la reconduction des deux ministres socialistes sortants.
On se souvient, à cet égard, de la démission spectaculaire du maire de Ourossogui, porte parole du PS, Me Moussa Bocar Thiam. On se souvient également, de cette sortie du maire de Yène, qui avait affirmé : “si on m’avait consulté, j’aurais suggéré une rotation”.
En démonstration de force dans son fief de Yène et devant des milliers de militants acquis à sa cause, le Pr Gorgui Ciss est revenu sur cette déclaration qui avait fait jaser à l’époque. En effet, selon lui, “au moment où la liste du gouvernement a été rendu publique, j’ai donné mon avis en disant que si on m’avais consulté, j’allais suggérer une rotation. Parce que nous avons des ressources humaines de qualité, nous avons également de jeunes cadres qui peuvent exercer n’importe quel portefeuille ministériel et surtout notre bureau politique souhaite les retrouvailles de la grande famille socialiste et le retour dans la maison mère de tous les socialistes. À ce moment là, je pense que nous avons raté un moment important de donner un signal fort pour l’attractivité de notre parti…”
Lettre ouverte au directeur de la DIC par Abdoul Mbaye
i GFM – (Dakar ) IGFM vous propose cette lettre ouverte de l’ancien Premier ministre, Abdoul Mbaye au directeur de la Dic, Ibrahima Diop, parvenue ce dimanche à notre rédaction.
« Dakar le 30 juin 2019
Ibrahima Diop,Commissaire de police ,Chef de la Division des Investigations Criminelles (DIC) ,Direction de la Police Judiciaire Palais de Justice,Dakar (Sénégal)
Objet : affaire Sall-Timis
Monsieur le Commissaire,
A ma demande, j’ai été entendu le 26 juin 2019 par vous-mêmes et vos enquêteurs sur l’affaire citée en objet.
Répondant à vos questions, j’ai également délivré un témoignage relatif au scandale Sall-Timis qui a fait l’objet d’un documentaire de la BBC diffusé le 3 juin 2019.
Dès le lendemain 27 juin, le journal L’observateur n° 4722, en ses pages une et trois, relatait une de mes réponses à une question posée par vos soins en l’isolant de son contexte, dans le but de nuire à la crédibilité de ma déposition. Il s’agit d’une violation manifeste des droits fondamentaux d’un citoyen sénégalais qui a eu à exercer de hautes responsabilités et qui par égard à l’institution que vous représentez est dans une démarche légaliste et républicaine. Le Code pénal et le Code de procédure pénale qui encadrent et limitent vos compétences, vous interdisent de divulguer les éléments d’un témoignage dans le cadre d’une procédure d’appel à témoin.
Je vous rappelle que l’Etat de droit a pour fin essentielle la garantie et la protection des droits fondamentaux de la personne, comme l’implique l’article 2 de la Déclaration de 1789 intégrée dans le Préambule de la Constitution du Sénégal du 22 janvier 2001 selon lequel : « Le but de toute association politique est la conservation des droits naturels et imprescriptibles de l’homme ». Les organes de l’Etat de droit, c’est-à-dire notamment la police, doivent donc eux aussi être ordonnés à cette fin. Par suite, dans un tel Etat, la police n’a aucune autre légitimité que celle-là. C’est exactement ce que précise l’article 12 de la Déclaration des droits de l’homme et du citoyen du 26 août 1789, acte fondateur de la police libérale, qui pose ce principe : « La garantie des droits de l’homme et du citoyen nécessite une force publique ; cette force est donc instituée pour l’avantage de tous, et non pour l’utilité particulière de ceux auxquels elle est confiée ».
Il découle de cette disposition fondamentale que la fonction de la police n’est pas d’abord de renseigner le gouvernement, de prévenir les troubles à l’ordre public ou de rechercher les auteurs d’infractions, mais bien de garantir les droits de l’homme et du citoyen, fonction qui implique de n’assurer les missions précitées que dans la seule perspective de l’objectif général énoncé par la Déclaration de 1789. La police, en effet, se renierait elle-même comme police de l’État de droit si elle entendait assurer ses missions en faisant abstraction de ces droits fondamentaux.
Le 28 juin, je vous ai donc adressé une lettre de protestation pour cette « fuite habile ». Vous avez refusé de la décharger.
Vous m’avez ainsi contraint à choisir la forme d’une lettre ouverte pour communiquer avec vous.
Les nombreuses questions que vous m’avez posées, ou fait poser par vos collègues, m’ont permis de vous éclairer sur mon cursus scolaire depuis l’école primaire.
Nous n’étions pas encore en Haute Cour de Justice, mais je me suis aussi, au nom de mon aide à la construction de la vérité, laissé porter au jeu de questions portant sur le rôle du Premier ministre et des Ministres dans un régime présidentiel (avec un exécutif bicéphale à prépondérance présidentielle) comme celui du Sénégal pendant l’exercice de mes fonctions. Je pense également vous avoir éclairé sur la nature juridique du contreseing apposé sous la signature du Président de la République ( titulaire exclusif du pouvoir de prendre des décrets) au bas du texte d’un décret présidentiel. De même, mes déclarations ont du mieux vous informer sur le sens et l’importance d’un rapport de présentation d’un décret présenté par un Ministre au Président de la République.
Vous avez également tenu à être édifié sur mes intérêts possibles au sein de sociétés pétrolières et sur mes relations « d’intermédiation » qui auraient pu exister entre ces sociétés et l’État du Sénégal.
J’ai par contre été particulièrement surpris qu’aucune de vos questions ne soit allée dans le sens du recouvrement possible des montants présentés comme perdus par le Sénégal puisque encaissés par un courtier à la réputation sulfureuse qui s’est retiré du « deal » après avoir perçu des sommes d’argent colossales en cédant des droits miniers acquis en violation de la loi (ce que vous savez au moins depuis ma déposition), et devant encaisser pendant quarante autres années des royalties suite aux révélations de la BBC confirmées par la société BP.
J’ai tenu par la présente à vous le faire savoir car tout laisse à penser que l’objectif principal de votre enquête, à moins de la réorienter, semble retenu pour trouver d’éventuels coupables ou complices (vrais ou accusés à tort) en omettant ce qui pour l’essentiel motive les lanceurs d’alerte, sans l’insistance desquels cette enquête n’aurait jamais vu le jour. Le principal doit rester la récupération totale ou partielle des avoirs perdus par la Nation sénégalaise, et surtout l’arrêt de l’hémorragie financière aux dépends de notre peuple par des royalties qui seront indument versés aux sociétés de Frank Timis.
Dans l’hypothèse où votre enquête viendrait à s’intéresser à la récupération de tout ou partie des sommes et biens dont le Sénégal a été spolié, je me permets de vous proposer la démarche ci-dessous. J’ai d’ailleurs toujours cru qu’une enquête ouverte pour cause de détournement de ressources et deniers publics portait en grande partie sur la recherche de récupération des sommes détournées.
Au nom de l’intérêt supérieur de la Nation, je vous propose d’obtenir de l’Exécutif incarné par le Président de la République puis du Parquet de :
1-Reconnaître de vous investir pour savoir enfin (car cela n’est pas encore le cas) que les décrets 2012-596 et 2012-597 relatifs aux permis Saint Louis Offshore profond et Cayar Offshore profond ont été corrompus par de fausses informations contenues dans leurs rapports de présentation ;
2-Retirer les deux décrets concernés du dispositif réglementaire du Sénégal, sachant d’ailleurs qu’ils ont été retirés du site informatique officiel du Journal Officiel du Sénégal par une main mystérieuse ce qui constitue un début d’illégalité de l’attribution des permis concernés et d’une entreprise de nettoyage des preuves existantes;
3-Aider la justice à permettre la manifestation de la vérité au nom de l’Etat de droit afin de réengager des négociations avec les sociétés ayant réellement investi (Kosmos Energy Sénégal et BP) dans les deux sites en impliquant leurs responsabilités respectives car elles ne pouvaient ignorer avoir acquis de la société Timis Corporation Limited des droits miniers obtenus par fraude à la loi et à la réglementation sénégalaises. Ces négociations porteront sur les Contrats CRPP et le règlement de toutes sommes dues ;
4-Œuvrer pour permettre au peuple sénégalais d’obtenir de ces deux sociétés le retour de tout montant indument versé à Frank Timis et à ses sociétés impliquées dans le courtage des droits miniers des deux sites ;
5-Œuvrer pour la manifestation de la vérité et la réparation du préjudice subi par le Peuple sénégalais afin de permettre d’associer à ces négociations la société civile, des experts tiers et l’opposition sénégalaise dans un contexte de transparence maximale.
Une telle démarche engagée avec l’appui de la justice, de cabinets d’avocats experts des questions d’hydrocarbures et de corruption devraient permettre une réparation exhaustive des torts causés à la Nation sénégalaise par cette sombre affaire.
Bien évidemment les enquêtes engagées devront être poursuivies pour permettre d’identifier toutes les responsabilités dans le scandale « Sall-Timis ».
Dans cette attente, je vous prie d’agréer, Monsieur le Commissaire, l’expression de ma considération distinguée et républicaine. » Abdoul Mbaye,Ancien Premier ministre
LES ACTEURS POLITIQUES APPELÉS À RÉTABLIR LES ÉQUILIBRES POUR “REVENIR À L’ESSENTIEL’’
Joal-Fadiouth (Mbour), 30 juin (APS) – L’universitaire et philosophe sénégalais Aloyse Raymond Ndiaye, appelle les acteurs politiques à travailler à “rétablir les équilibres et revenir à l’essentiel, à savoir le bon fonctionnement des institutions”.
“Il faut rétablir les équilibres et revenir à l’essentiel, à savoir le bon fonctionnement des institutions, ce qu’on appelle la bonne gouvernance. La bonne gouvernance, ça suppose que les gens qui sont aux affaires, aux responsabilités, y soient placés par leur mérite, par leurs compétences et qu’on ne le fasse pas pour des raisons ethniques, religieuses, etc.”, a-t-il dit.
M. Ndiaye s’exprimait samedi à Joal-Fadiouth (Mbour, ouest), à l’occasion de son intronisation comme quatrième “Salma”, à l’initiative du Cercle culturel Léopold Sédar Senghor (CCLSS), une distinction récompensant ses “qualités exceptionnelles d’enseignant émérite”, mais aussi “le rôle qu’il a eu à jouer dans la formation et l’encadrement des élites sénégalaises et d’ailleurs”.
“Il faut d’abord retenir que les temps ont changé, les acteurs politiques ne sont plus les mêmes. Si ceux qui sont là étaient déjà du temps de Senghor, ils ont pris de l’âge et s’ils sont encore aux affaires, ils n’ont plus les mêmes perceptions des choses”, a-t-il analysé, insistant sur le fait qu’il “mettre les gens qu’il faut là où il faut”.
Selon lui, le premier président sénégalais Léopold Sédar Senghor “avait un atout sur tous, parce que non seulement il avait de l’intuition, il avait aussi du flair et le sens du dialogue”.
“Il savait dialoguer et savait jusqu’à quel point il fallait dialoguer mais aussi quel moment il fallait arrêter. Et à partir de ce moment, c’est l’autorité qui doit intervenir. Si l’autorité n’intervient pas alors qu’elle doit le faire, c’est la dérive généralisée”, a souligné l’universitaire.
“Il faut que les autorités assument leurs responsabilités dans le domaine de l’éducation de la population. Il faut aussi que les gens respectent les lois, les règles, les procédures, que les autorités tirent les conséquences sur tout ce qui dérives et des sanctions soient prises, si c’est nécessaire, et que les rectifications soient également prises”, a suggéré le professeur Ndiaye.
Selon lui, la problématique du civisme relève toujours d’un “problème d’autorité, parce que le citoyen agit en fonction de ses intérêts. Ce qui est légitime, à son avis, mais il ne faut pas que le citoyen oublie qu’il doit à la société et que, par conséquent, il faut qu’il veille au bien commun”.
“Si le citoyen ne veille pas au bien commun, c’est peut-être parce qu’il n’a pas été formé. C’est peut-être aussi que, au niveau supérieur, l’exemple venant toujours d’en haut, il y a des défaillances à ce niveau-là”, a estimé le philosophe.
Il préconise que les équilibres soient rétablis, ajoutant qu’il faut aussi “former ceux qu’il faut former, sanctionner ceux qui méritent d’être sanctionnés et que la loi soit appliquée dans la justice et l’équité”.ADE/BK
LE SÉNÉGAL “SOUFFRE D’UN DÉFICIT ABYSSAL DE DIALOGUE” (UNIVERSITAIRE)
Joal-Fadiouth (Mbour), 30 juin (APS) – Le professeur Lamine Sambe, ancien conseiller technique du Premier ministre Mahammad Boun Abdallah Dionne en charge de la culture et des questions littéraires, juge que le Sénégal “souffre d’un déficit abyssal” de dialogue, une situation à laquelle le pays doit remédier en se fondant sur ses traditions, a-t-il laissé entendre.
“Notre pays souffre d’un déficit abyssal de dialogue et le président Senghor nous l’aurait reproché, lui qui avait fait du dialogue son cheval de bataille”, a-t-il déclaré.
Le professeur Sambe intervenait lors de la cérémonie d’intronisation du professeur Aloyse Raymond Ndiaye comme quatrième “Salma’’, à l’initiative du Cercle culturel Léopold Sédar Senghor (CCLSS).
“Le dialogue doit être permanent, à tout moment, en tous lieux, si nous aspirons à demeurer cette nation de paix, mieux, de culture de la paix”, a fait valoir le professeur Lamine Sambe, récompensé du troisième “Salma d’or”.
À travers le “Salma d’or”, le CCLSS veut donner en exemple les récipiendaires, la plupart du temps tous des personnes se réclamant du premier président sénégalais Léopold Sédar Senghor, du professeur feu Oumar Sankharé au poète Amadou Lamine Sall, en passant par le professeur Lamine Sambe jusqu’au professeur Aloyse Raymond Ndiaye.
Ils ont été honorés de cette distinction en reconnaissance de leurs qualités humaines, afin de faire profiter aux jeunes “le seul culte capable de les mettre à l’abri de l’obscurantisme”.
“Un homme politique, Senghor, à qui son opposition reprochait le tintamarre qu’il faisait sur la paix, dit ceci : +Vous dites que la paix ne se mange ? Ok ! Mais sachez-le, sans la paix, personne ne mange ! + Il mit fin ainsi à la véhémence surenchère politicienne et remporta les élections sur le leitmotiv +Sans la paix, personne ne mange !”, a rappelé professeur Lamine Sambe.
“Aux noms du professeur Amadou Lamine Sall et feu Oumar Sankharé et au nom de Léopold Sédar Senghor, voudrais-je demander, à genoux, s’il le fallait, à mes compatriotes, toutes affaires cessantes, que nous parlions, que nous parlâmes, que nous parlassions, dussé-je faire le tour de la conjugaison française, c’est là ma prière de paix, à l’instar de celle du poète”, a-t-il dit.
“En Senghor, poursuit le professeur Sambe, le Sénégal peut légitimement se targuer d’avoir un legs précieux unique, à nul autre pareil qu’il faut préserver, réécouter, relire, si nous ne voulons pas nous perdre”.ADE/BK
Centre des Grands Brûlés de Dakar – Cette promesse de 3 milliards de l’Etat qui plombe le projet
iGFM – (Dakar) Le centre des grands brûlés de Dakar, un projet initié par le Lions Club, tarde à voir le jour depuis 2015 pour la bonne et simple raison que l’Etat du Sénégal avait un engagement de contribuer à hauteur de 3 milliards sur les 4,2 nécessaires pour sa réalisation. Les responsables du Lions Club ont fait face à la presse, ce dimanche pour interpeller le ministre de la Santé sur ces engagements pris.
Selon Denis Ndiaye, secrétaire exécutif du Lion Club, le projet qui comporte plusieurs volets a été évalué à 4,2 milliards.
En plus du dossier médical, technique et financier du projet, le Lions Club à, pour sa part, également financé en partenariat avec MEDICO LIONS CLUB DE France, une campagne de communication internationale pour mobiliser des bailleurs pour fournir tout l’équipement et les formations nécessaires pour le fonctionnement du Centre de traitement des Brûlés. Sensibles au sujet, plusieurs fondations et mécènes de la place mais aussi à l’international ont manifesté leur volonté de participer à cette noble initiative mais aucune ne peut à elle seule prendre en charge un tel financement. Le projet est donc à un niveau très avancé, avec un dossier complet prêt à être financé.
C’est pourquoi, l’Etat du Sénégal, à travers le Ministère de la Santé et de l’Action Sociale, désireux d’apporter sa contribution, s’est engagé à financer la partie infrastructure qui est de 3 milliards, le Lions Club se chargeant de son coté du volet équipements et formation médicale pour un montant de 1,2 milliard.
Aujourd’hui, ce projet qui a reçu l’aval des plus hautes Autorités attend toujours d’être inscrit au Budget de l’État et que celui-ci donne la lettre de confort et les garanties financières des 3 milliards pour que les bailleurs qui se sont proposés de préfinancer, parmi lesquels la Caisse des Dépôts et de Consignation et une banque de la place, puissent débloquer le financement du centre.
En attendant les populations prennent leur mal en patience pour que ce projet voit le jour. M. Ndiaye est au micro d’IGM
*Descente des éléments de la DIC chez Jean Meissa Diop : Le journaliste prend acte des excuses présentées et promet de s’entretenir avec ses conseillers
https://www.leral.net Le journaliste Jean Meissa Diop dit prendre acte des excuses, présentées par la Division des Investigations criminelles, dont leurs éléments avaient fait irruption matinalement dans sa demeure. Regrettant l’acte et le comportement de ces agents de la Police judiciaire, il dit qu’il faut des sanctions dans ces cas de figure.
Mais, révèle-t-il, rien n’est encore décidé sur la suite à donner face aux comportements de ces agents.
Seulement, sur sa plainte annoncée, il promet de prendre langue avec ses conseillers, avant de décider de la suite à donner.
Affaire journaliste Justin Ndoye/flics de la Dic/Jean Meïssa Diop : révélations sur une géo-localisation
https://actusen.sn Du nouveau dans l’affaire relative à la descente de la Division des investigations criminelles (Dic) au domicile du journaliste Jean Meissa Diop. SourceA dans sa parution de ce lundi révèle que dans la nuit du vendredi, veille de leur descente au domicile du doyen de la presse, les flics avaient repéré, grâce à la géo-localisation, Justin Ndoye confrère du journal L’Exclusif qu’ils recherchaient, dans les parages du domicile de Jean Meïssa Diop.
Quelques heures auparavant, le canard indique que les éléments de la Dic étaient à deux doigts de le choper dans les locaux du Ministère des Finances et du Budget, où ils avaient, également, situé le journaliste Justin Ndoye. Ce dernier, faut-il le rappeler, a affirmé récemment que Farba Ngom, griot du président Macky Sall, se promenait, dans les Rédactions pour corrompre des directeurs de Publication, en leur remettant entre 15 et 20 millions F Cfa, par personne.
Pédophilie à Thiès : un bébé de 2 ans et 9 mois violé par un conducteur de Jakarta
https://actusen.sn Une rocambolesque affaire de viol pollue l’atmosphère à Thiès. D’après LeQuotidien, un bébé de 2 ans et 9 mois a été violé vendredi dernier au quartier Bayal Khoudia Badiane.
Un conducteur de jakarta est accusé d’avoir commis cet acte ignoble. «J’ai constaté l’absence de mon fils quand je suis rentré du boulot à 18 heures. J’ai demandé à une colocataire et elle m’a dit que S. Ndiaye se trouve dans la chambre de Kintou, un conducteur de moto. Je suis allé directement dans ladite chambre et j’ai frappé à la porte en lui demandant où se trouve mon fils. Mais il m’a répondu qu’il ne s’y trouvait pas. J’ai insisté. Et c’est quand j’ai tiré le rideau que j’ai vu Kintou en train de sodomiser mon enfant», a expliqué la mère de l’enfant.
Le présumé violeur peint par ses colocataires comme un coutumier des faits, a cependant pris la fuite et est activement recherché par la Police.
Insolite : la Résidence de l’Ambassadeur d’Iran à Dakar cambriolée
https://actusen.sn La Résidence de l’Ambassadeur de la République islamique d’Iran à Dakar, Son Excellence Einollah Ghashghavi, a été cambriolée dans la nuit du vendredi 28 juin dernier. Les voleurs ont emporté du matériel électronique dont la valeur n’a pas encore été estimée. Mais, grâce à la perspicacité des éléments de la Police du Plateau, l’un des cambrioleurs a très vite été alpagué.
Le site Dakarpresse.com repris par SourceA indique que l’individu en question, qui habite à Guédiawaye, aux Hamo plus précisément, a commencé par réfuter les faits, justifiant sa présence sur les lieux par la pratique du sport. Devant l’insistance des policiers, par avouer et dénoncer deux de ses complices. L’enquête suit son cours. Toutefois, il faut dire la sécurité autour de la résidence de l’Ambassadeur de la République d’Iran laisse à désirer. Contrairement aux autres résidences où le protocole et les mesures de sécurité sont très stricts, l’entrée y est gratuite ou presque, selon toujours Dakarpresse.com.
LES PIQUES DE L’AS DE CE LUNDI
SenePlus | Publication 01/07/2019
Recettes douanières excédentaires
On peut dire mission accomplie pour les soldats de l’économie. La Douane est allée au-delà des objectifs qui lui étaient fixés. En fait, l’on soutient que les signaux sont au vert pour les recettes douanières au premier trimestre 2019. Elles sont mêmes excédentaires, dans la mesure où 161,61 milliards Fcfa ont été collectés, sur un objectif initial de 139,21 milliards Fcfa, au 31 mars 2019. Soit une plusvalue de 22,40 milliards FCFA en valeur absolue (+16,09%) d’après un document consulté par «L’As».
Macky à Touba mercredi ou jeudi
Le chef de l’Etat rentre aujourd’hui d’un voyage qui l’a mené au Japon où il a pris part à la rencontre du G20. D’après nos informations, il ne restera que quelques deux jours à Dakar, le temps de remettre les choses en ordre, pour aller à l’intérieur du pays. Il est attendu à Touba mercredi ou jeudi. Nos sources ne savent pas avec exactitude les motifs de ce voyage éclair qui intervient dans un contexte politique tendu, mais elles affirment qu’il s’entretiendra en tête à tête avec le Khalife des mourides Serigne Sidy Mokhtar Mbacké.
Prix du carburant
Le Gouvernement assure qu’il n’a pas appliqué la vérité des prix malgré la hausse à la pompe qui fait que le litre du super coute 775 Fcfa et celui du gasoil 655 Fcfa. D’après les autorités, la hausse allait être plus importante si elles n’avaient pas supporté une bonne partie des charges. Elles estiment que la vérité des prix voudrait que le litre du super revienne à 825 Fcfa et le gasoil à 705 Fcfa. En outre, soutiennent-elles, les prix n’ont pas atteint ceux de 2012 quand le litre du super était de 800 Fcfa et celui du gasoil à 700 Fcfa.
Les femmes députées refusent la parole à Malick Guèye
Les femmes parlementaires, toutes obédiences confondues, ont refusé d’écouter l’intervention de leur collègue Malick Guèye du Grand Parti (GP). En effet, elles ont sommé le député de Manko Takhawou d’interrompre son intervention, car il a osé remettre en question la loi sur la parité. En effet, Malick Guèye a estimé que c’est la parité qui a fait baisser le niveau à l’Assemblée Nationale. Ce qui a provoqué la colère des femmes parlementaires. Moustapha Niasse, occupant du Perchoir, ne pouvait que constater les dégâts.
L’effondrement d’une dalle fait un mort et trois blessés
A Pikine Wakhinane, une dalle s’est effondrée et a tué une personne et blessé trois individus. Le drame s’est produit, tôt dans la matinée d’hier, dimanche 30 Juin 2019. Une fillette de six ans, A. Diallo a perdu la vie, son corps a été déposé à la morgue de l’Hôpital Général de Grand Yoff (Hoggy). Les blessés sont le père d’A Diallo, touché à l’épaule et deux autres enfants.
La douane a saisi 1036 kg de cocaïne en 72 h
Après la saisie historique de 238 kg de cocaïne au Port Autonome de Dakar (Pad) mercredi dernier, la douane sénégalaise a enregistré une autre saisie, plus importante, de 798 kg de cocaïne, au môle 1, dans la nuit de samedi à dimanche. Dans un communiqué, les soldats de l’économie annoncent qu’ils ont entamé un «travail de contrôle, de vérification et d’investigation pour recueillir toutes les informations utiles et nécessaires à l’enquête ». Dans le cadre des investigations, la Douane «a ouvert des passerelles d’échange et de collaboration avec l’ensemble des forces de défense et de sécurité», dans le but de conduire cette enquête «avec sérénité, professionnalisme et avec toute la rigueur requise dans des dossiers comme celui-ci ». La drogue saisie a été découverte sur 15 véhicules dans un lot de dizaines de Renault neufs (même type de véhicules que ceux qui avaient servi de cache aux 238 Kg de cocaïne saisis le 26 juin dernier), dit le communiqué. «La prise a été effectuée sur un bateau dénommée «Grande Nigéria» en provenance du Brésil, en présence du directeur de l’Office Central pour la Répression du Trafic Illicite des Stupéfiants (Ocrtis), renseigne le communiqué.
500 g de chanvre indien saisis à l’Ucad
Le trafic et l’usage de drogue sont devenus une réalité au Temple du Savoir. Suite à une dénonciation anonyme, le service de sécurité du Centre des œuvres universitaires de Dakar (Coud) a mis la main sur 500 g de chanvre indien à l’Université Cheikh Anta Diop de Dakar (Ucad). La drogue a été saisie à la chambre 39 du pavillon D de l’Ucad. Sept individus dont deux agents du Coud et quatre étudiants ont été conduits au Commissariat du Point E qui a ouvert une enquête.
Les prix des denrées maintenus
Contrairement à ce que semblent comprendre beaucoup de Sénégalais, les prix des denrées de première nécessité n’ont pas connu une hausse après la flambée du prix à la pompe du carburant. En effet, seuls le super (775) et le gasoil (655) augmentent mais n’atteint toujours pas ceux de 2012 (Super 800 et gasoil 700). Pourtant, la vérité des prix imposerait en 2019 pour le super 825 et pour le gasoil 705. Dire donc que L’Etat va encore supporter une bonne partie.
Aly Ngouille Ndiaye fixe la caution
Le ministre de l’Inférieur n’attend pas la fin du dialogue pour poursuivre son travail. Peut-être qu’il ne voudrait pas être pris de court. Ainsi il a convié aujourd’hui les partis politiques à une rencontre pour décider de la caution à fixer pour les locales. En effet la loi électorale impose qu’à 150 jours du scrutin que la caution soit fixée. Dire qu’il y a encore une révision des listes qui s’impose. Quoiqu’il en soit, le chef de l’Etat avait déjà dit qu’il attendait la fin du dialogue pour décider du report ou non des locales prévues le 1 er décembre prochain.
Plateforme «Aar li nu bokk»
Les irrédentistes de la plateforme «Aar li nu Bokk» qui avaient bravé l’arrêté préfectoral en marchant sur l’avenue Bourguiba sont libres. Ils n’avaient pas respecté le mot d’ordre des leaders de la plateforme préférant défier les forces de l’ordre qui les attendaient de pieds fermes. Ces manifestants contre l’affaire Petro-Tim étaient en garde-à-vue dans différents commissariats. Etaient détenus au commissariat du Point E, El hadji Mar Diagne dit Fallou, Elhadji Ousmane Fall, Fallou Mbengue, Édouard Babene , Abdou Karim Gueye (Xrum-Xàq), Fallou Seck, Bentaleb Sow et Thierno Sall. Au commissariat de police de Dieuppeul, il y avait la karimiste, Maïmouna Bousso, Malang Sonko et Bassirou Ndiaye. Ils sont félicités par les leaders de la plateforme pour le sacrifice au nom de la nation. Les initiateurs de «Aar li nu bokk» soulignent que la répression policière et les manœuvres des autorités pour empêcher leurs rassemblements ne font que renforcer leur ardeur et leur détermination à faire éclater la vérité.
Colonel Abdourahim Kébé
On en sait un peu plus sur les raisons du gel du colonel Abdourahim Kébé de ses activités au sein de Rewmi. Le désormais ex-responsable rewmiste à Saint-Louis ne partage pas la même démarche avec Idrissa Seck. En effet, lors de la marche du mouvement «Aar Li Nu Bokk» de Saint-Louis, l’officier à la retraite a décrié le fonctionnement de la formation orange qui se morfond actuellement dans une profonde léthargie dans la vieille ville. Le colonel Kébé n’y est pas allé avec le dos de la cuillère pour déverser son amertume. A l’en croire, un parti d’opposition doit s’opposer et ne pas rester à faire comme si rien n’était. Il veut un vrai parti d’opposition qui s’oppose, car l’opposition doit s’opposer et le gouvernement gouverner. «Mais, on ne peut pas être de l’opposition et rester là à faire comme si rien de n’était. C’est inadmissible et inexplicable», tranche-t-il en regrettant que des responsables du parti restent sans aucune information sur ce qui se passe. En tout cas, M. Kébé demeure toujours membre de l’opposition pour défendre les intérêts des populations. Il ne pense pas rejoindre un jour la mouvance présidentielle.
Eco, future monnaie de la CEDEAO
Les dirigeants de la Communauté économique des États de l’Afrique de l’Ouest (Cédéao) ont formellement adopté le nom d’»Eco» pour leur projet de monnaie unique dont ils souhaitent la création dès 2020. «Eco a été adopté comme le nom de la monnaie unique de la Cédéao », est-il écrit dans la déclaration finale de cette rencontre entre représentants des 15 pays membres de l’organisation. Ce nom avait déjà été évoqué à l’occasion d’une rencontre des ministres des Finances et des gouverneurs des banques centrales de la zone, mi-juin à Abidjan, en Côte d’Ivoire. Les ministres chargés des questions financières des pays membres de l’organisation avaient aussi, depuis Abidjan, rappelé la date de 2020 pour la mise en circulation de cette monnaie. Le taux de change de l’éco sera flexible. La monnaie évoluera en fonction d’un panier de devises. Y aura-t-il ou non des marges de fluctuation ? Pour l’instant ce n’est pas envisagé. Enfin, la future banque centrale sera fédérale, ce qui permettra à chaque pays d’y avoir voix au chapitre. Si le projet avance, les chefs d’États réunis à Abuja vont devoir convaincre qu’ils sont capables de prendre le problème de la convergence à bras le corps et d’agir rapidement. Pour l’instant, ce n’est pas encore le cas, la convergence patine, et le lancement de l’éco, prévu en 2020 apparaît à beaucoup comme trop optimiste. Le serpent doit encore faire sa mue.
Les conducteurs de motos veulent plus de considération
Les usagers de motos et de scooters sont très remontés. Pour beaucoup de Sénégalais, ils sont tous des voleurs à l’arrachée, des agresseurs. En guise de protestation, l’Association des Clubs de Scooters et de Motos du Sénégal a organisé dans l’après-midi d’hier une rencontre qui a vu la participation de tous les clubs de scooters de Dakar afin de montrer aux autorités que les vols et autres agressions ne sont pas commis par des membres de cette association. Selon le président de l’Association, Amadou Lamine Wagne, les usagers de ces engins sont des personnes responsables qui sont à la tête d’entreprises. M. Wagne s’est insurgé aussi contre le faible nombre d’usagers de scooters enregistrés au service des mines pour l’immatriculation.
Libération de 20 m de la bande de la mer de Saint- Louis
Dans le cadre du Projet de Relèvement d’Urgence et de Résilience à Saint-Louis (SERRP), le Préfet annonce la libération d’une bande de 20 mètres de large sur 3,5 kilomètres de long en front de mer au niveau de la Langue de Barbarie. D’ailleurs, selon toujours la même source, un recensement des personnes et de leurs biens implantés dans cette partie de la langue sera effectué durant la période du jeudi 04 juin au jeudi 18 juillet. Ainsi toutes les personnes détentrices de bien ou menant des activités dans ces emprises sont invitées à se présenter sur les lieux pour les besoins du recensement dont la date butoir est fixée au 18 juillet 2019.
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