Revue de Presse du Mardi 02 Juillet 2019

 

A la Une : Les Lions sauvent leur peau en battant le Kenya ; Implication de plusieurs nationalités dans le trafic de drogue au Sénégal : le ministre Abdoulaye Daouda Diallo demande l’instauration des visas d’entrée ; Grève du pain en vue : la fédération des boulangers compte observer 2 jours sans pain
1-Les Lions marchent sur les kenyans et se qualifient en huitièmes de finale : les poulains d’Aliou Cissé se sont révoltés hier en battant les kenyans par 3 à 0 avec un doublé de Sadio Mané après l’ouverture du score par Ismaila Sarr. Le Sénégal rencontre l’Ouganda en 8èmes
2-Trafic de drogue, menaces transfrontalières : le ministre des finances Abdoulaye Daouda Diallo préconise le rétablissement des visas d’entrée au Sénégal : La tonne de cocaïne d’une valeur de 50 milliards interceptée par les teigneux douaniers du Port de Dakar a incité au ministre Abdoulaye Daouda Diallo de proposer au ministre des affaires étrangères d’instaurer le visa d’entrée
3-Elections locales : Le ministre de l’Intérieur fixe la caution demain, le Pds pose conditions : le montant de la caution pour les locales sera connu mercredi avec la publication de l’arrêté du ministre Aly Ngouille Ndiaye. Le Pds se dit contre tout report des élections de décembre prochain
4-Drogue d’une valeur de 240 millions saisis par les douaniers de Kaolack : les trafiquants de drogue et de faux médicaments ne désarment pas. Après Dakar, les douaniers de Kaolack ont intercepté un véhicule transportant de la drogue et des faux médicaments
5-Tension et troubles sociaux autour du pétrole : le Khalife général des mourides Serigne Mountakha Mbacké appelle à la retenue et à la consolidation de la paix. Le saint homme a tenu ses propos lors d’une audience accordée à la délégation de la plateforme Samm sunu reew hier à Touba, selon la Rfm
6- La région de Kolda détient le taux le plus élevé de prévalence du Sida. Kolda est à 2,4% de taux d’infection alors que le taux national se situe en dessous de 1%
7-La fédération des boulangers rompt les négociations avec le ministère du commerce et projette une grève de 72 heures sans pain : En a croire Joseph Diab porte-parole des boulangers, la fédération va observer deux jours sans pain pour protester contre le blocage du ministère du commerce.Ma revue de presse
Sénégal-Mauritanie:Kosmos signale la découverte d’un nouveau réservoir de gaz dans le domaine de Tortue
http://www.seneweb.com  Lundi, l’américain Kosmos Energy a annoncé qu’il a mis la main sur un nouveau réservoir de gaz naturel dans la concession de Grand Tortue, qui chevauche la frontière maritime entre le Sénégal et la Mauritanie.
Le nouveau réservoir qui est logé dans le puits GTA-1, a été foré jusqu’à 4 884 m, dans une profondeur d’eau de 2 500 mètres. Les travaux ont été exécutés par la plateforme Ensco DS-12, engagée par BP. Le réservoir porteur du gaz est long d’environ 30 m et possède de bonnes qualités pétro-physiques, indique le rapport d’après-forage.
Cette découverte qui s’inscrit dans un nouveau programme de développement du site, conduira au forage du puits d’évaluation Yakaar-2 au Sénégal, dans deux semaines et du puits d’exploration Orca-1 en Mauritanie vers la fin du troisième trimestre.
Pour Andrew Inglis, PDG de Kosmos, cette découverte laisse entrevoir la possibilité de produire plus de gaz naturel liquéfié sur place. Il évoque une production possible de 10 millions de tonnes de GNL par an si les résultats sur les autres prospects sont positifs.
Le projet de GNL Grand Tortue Ahmeyim devrait livrer son premier gaz au cours du premier semestre de 2022
Classement de la Banque mondiale:Le Sénégal dans la catégorie des pays à revenu intermédiaire
https://www.ferloo.com  A la date du 1er juillet 2019, le Groupe de la Banque mondiale a publié sur son site la nouvelle classification des pays.
Il ressort de ce classement que le Sénégal ne fait pas partie des 34 pays à faible revenu, mais plutôt dans la catégorie des 47 pays à revenu intermédiaire de la tranche inférieure, c’est à dire ceux ayant un revenu national brut (RNB) par tête compris entre 1026 dollars US et 3995 dollars US. En effet, le RNB par habitant du Sénégal est estimé, selon le rapport, à 1410 dollars US au titre de l’année 2018.
Classement du Sénégal:La Banque mondiale réactualise ses données
https://www.lejecos.com  La Banque mondiale a publié un document consacrant la reclassification du Sénégal comme Pays à revenu intermédiaire. «En effet, la parution de l’édition juin 2019 des Perspectives économiques mondiales de la Banque mondiale avait suscité quelques réactions.
En fait, dans les rapports de la Banque mondiale, le Sénégal a perdu sa qualification de « Pays à revenu intermédiaire » (MIC – Middle income revenu) en 2016.
Depuis, le Sénégal était classifié comme Pays à faible revenu (LIC, Low Income country) », lit-on dans le document reçu au Journal de l’économie sénégalaise (Lejecos). Selon le document, grâce à la croissance récente et au changement de l’année de base des Comptes Nationaux pour le calcul de son PIB qui a été publié en 2018, le Sénégal devrait être reclassé à nouveau comme « Pays à revenu intermédiaire ».
Cependant, conformément à ses procédures, la Banque mondiale ne pouvait pas procéder à l’actualisation de la classification avant le 1e juillet 2019.  «Ainsi, depuis ce jour, la Banque mondiale a reflété l’augmentation du PIB (et du Revenu National Brut – RNB) au Sénégal », précise l’institution.Adou FAYE
Sommet du G20:La Banque mondiale et le Fmi soutiennent le Sénégal
http://lesoleil.sn/  En marge du sommet du groupe des vingt pays les plus riches de la planète (G20) qui se tient présentement à Osaka, au Japon, le Président de la République s’est entretenu avec les dirigeants de la Banque mondiale et du Fmi. Macky Sall a rencontré le président David Malpass et la directrice générale Christine Lagarde. Les institutions de Bretton Woods ont réitéré leur soutien à l’action du Sénégal en matière de finances publiques. Elles ont aussi salué les réformes fiscales et douanières ainsi que le financement du chemin de fer Dakar-Bamako. En outre, le Président a eu une rencontre parallèle avec des leaders sur l’autonomisation des femmes, souligne le service de la communication de la présidence de la République.Aly DIOUF
ABDOULAYE DAOUDA DIALLO:”NOUS SOMMES DANS UNE CROISSANCE CONTINUE’’ AU SÉNÉGAL
Dakar, 1er juil (APS) – Le Sénégal connaît croissance économique continue, dont le taux ne cesse d’augmenter, a déclaré le ministre des Finances et du Budget, Abdoulaye Daouda Diallo.
‘’Aujourd’hui, nous sommes dans une croissance continue. Notre taux de croissance augmente. On est passé de 1,8% à plus de 7%. Cela ne cesse d’augmenter’’, s’est-il félicité dimanche soir, devant les députés.
Abdoulaye Daouda Diallo défendait à l’Assembléenationale le projet de loi numéro 10/2019 portant Loi de finances rectificative (LFR) pour l’année 2019, adopté à la majorité par les députés.
Cette loi de finances rectificative est marquée par une baisse des ressources, qui passent de 4071, 77 milliards de francs CFA pour la Loi de finances initiale (LFI) à 3988,63 milliards, soit une baisse de 83,14 milliards en valeur absolue et 2 % en valeur relative.Selon le ministre des Finances et du Budget, la croissance de l’économie sénégalaise ‘’n’est pas conjoncturelle’’. ‘’Elle ne peut pas l’être. On ne peut pas avoir une croissance de 5 à 6 % par année consécutivement et qui tourne autour de 6% et plus et parler de conjoncture’’, a-t-il ajouté. Près de 86 députés ont pris la parole lors de cette séance plénière.SG/ASG
ABDOULAYE DAOUDA DIALLO RÉPOND À SONKO POINT PAR POINT
http://www.emedia.sn  La Loi de Finances rectificatives pour l’année 2019 est passée comme lettre à la poste. Elle a été adoptée, ce dimanche, par la majorité des députés. Mais auparavant le ministre des Finances et du Budget a expliqué dans les détails en apportant des précisions sur les points avancés par certains députés de l’opposition notamment Ousmane Sonko.
« Le premier baril d’essence va sortir de terre en 2022 »
« Le présent projet de loi répond à la rationalisation de nos dépenses. Nous allons vous proposer des décisions qui seront de nature à baisser davantage le fonctionnement de l’Etat de manière générale. La dimension sociale est totalement prise en compte. Le budget est sincère. Rien n’a été spolié. L’Assemblée nationale dispose de tous les pouvoirs pour contrôler l’action du gouvernement. Le premier baril d’essence va sortir de terre en 2022. Il ne faut pas parler de milliard qui a été distribué. »
« La croissance n’est pas conjoncturelle »
« S’agissant de l’affaire Pétro-Tim, le dossier est confié à la justice. Si vous avez
des éléments probants sur cette affaire, il faut aller les déposer auprès du procureur de la République. Mais, j’ai comme l’impression que vous êtes dubitatif. Les performances qui sont notées par l’administration fiscale méritent des félicitations. Il faut reconnaître le grand bond de nos services. La croissance n’est conjoncturelle et ne peut pas être conjoncturelle. La conjoncture c’est une croissance en dent de scies. Aujourd’hui, nous sommes dans une croissance continue ».
« A ce jour, on est à 7261 milliards de dettes »
« Le groupe consultatif nous avons eu non pas 7356 milliards mais 7700 milliards de francs CFA sur un besoin de 2850 milliards. Il y a eu un surplus de l’ordre de 250%. Ce qui dénote la confiance que les bailleurs ont du président Macky Sall. A ce jour, on est à 7261 milliards de dettes. Ce montant est le cumul des dettes des trois régimes qui se sont succédé au Sénégal en l’occurrence le Parti socialiste, le Parti démocratique sénégalais et le régime actuel. Sur les 7261 milliards de dettes les 1887 milliards ont été contractés sous le régime du Pds. On est obligé de payer ce montant parce que c’est la continuité de l’Etat »
« Il n’y a que le gasoil et le super qui sont concernés par la hausse »
« Entre 2006 et 2011, la dette a cru de 21%. En 2012, tous les prix (le riz, le gaz l’huile, le pain la tomate, l’essence) ont été tous réduits et jusqu’à présent nous n’avons pas encore le prix de ces chiffres-là malgré le taux d’inflation. Nous ne sommes pas encore sur la vérité des prix. Si on avait respecté la vérité des prix on serait à 825 francs CFA pour le prix du super et 785 francs sur le prix du gasoil. On est encore très loin du prix du marché. Il n’y a que le gasoil et le super qui sont concernés par la hausse du prix des carburants. Concernant l’affaire Arcelor Mittal, le régime d’Abdoulaye Wade a dépensé 102 milliards de francs CFA pour des actes, de frais et de contentieux. Et un seul franc CFA n’a été versé dans les caisses de l’Etat. Or, nous avons fait un recouvrement de 153 milliards de francs CFA sur quatre sociétés à savoir Arcelor Mitall, Dubai Port World, Sonacos, et Millicom ». Propos recueillis par Aliou Diouf
Endettement:Le Sénégal dans le cercle restreint des 5 pays africains à risque de surendettement faible
http://www.seneweb.com  Le Ministre des Finances et du Budget donne des chiffres précis sur l’endettement du Sénégal et démontre comment la gestion de la dette publique chevauche les régimes politiques.
Le MFB précise que l’encours de la dette est, à ce jour, de 7 261,76 milliards FCFA et est projeté à 7 364 milliards FCFA en fin décembre 2019. Il représente 51,5% du PIB, contre une norme communautaire fixée à 70%.
L’analyse de la composition de la dette montre que le Sénégal doit toujours rembourser :
158,1 milliards FCFA de prêts contractés avant 2000. Il a donné l’exemple des Barrages de Manantali et Diama signés en 1982 avec le Fonds Koweitien pour le Développement Economique Arabe et dont le dernier paiement est prévu en 2026 ;
1 887,8 milliards de FCFA, pour des prêts contractés entre 2000 et mars 2012.
Ce sont les prêts notamment pour (1) la Recapitalisation de la SENELEC financée par l’AFD en 2008 et dont le remboursement prend fin en 2033; (2) le Projet autoroute à péage Dakar-Diamniadio signé en 2009 avec l’AFD dont le dernier paiement intervient en 2034; (3) le Projet de construction et d’équipement de l’Hôpital Dalal Diam signé en 2006 avec la Banque Islamique de Développement dont les remboursements vont jusqu’à 2031.
En définitive, le MFB dira à quel point la gestion de la dette publique chevauche les régimes politiques, le principe de continuité de l’Etat imposant à un gouvernement de rembourser les emprunts de ses prédécesseurs, dont certains peuvent dater de 10, 20, voire 30 ans.
Il a été également révélé que sur les 55 pays membres de l’Union Africaine, le Sénégal se trouve dans le cercle restreint  des pays africains (5 pays) classés dans la catégorie de pays à risque de surendettement faible du fait que l’ensemble des indicateurs utilisés par les institutions internationales et les agences de notation comme Moody’s sont respectés par notre pays, à savoir les indicateurs de viabilité et de liquidité. Le Sénégal étant la quatrième économie de la Cedeao, est le seul pays de la région à risque de surendettement faible.
Les assurances de l’État sur le niveau d’endettement du Sénégal décrié par l’opposition.
https://www.dakaractu.com  Aux propos de certains acteurs politiques qui peignent un Sénégal pris au cou par un niveau d’endettement élevé faisant craindre le pire, l’État vient de porter la réplique pour rassurer les Sénégalais sur la santé financière du pays qui est loin de cette situation inquiétante. Abdoulaye Daouda Diallo, ministre des Finances et du Budget, dans une information parvenue à Dakaractu a précisé que ‘’l’encours de la dette est, à ce jour, de 7 261,76 milliards F Cfa, il est projeté à 7 364 milliards F Cfa, en fin décembre 2019 et représente 51,5% du Pib (Produit intérieur brut), contre une norme communautaire fixée à 70%’’.
Quant à l’analyse de la composition de la dette, selon la même source, ‘’elle montre que le Sénégal doit toujours rembourser : 158,1 milliards FCFA de prêts contractés avant 2000’’. Celle-ci en veut pour preuve quelques exemples donnés par le ministre Abdoulaye Diallo des Finances et du Budget. Il s’agit ‘’des Barrages de Manantali et Diama signés en 1982 avec le Fonds Koweitien pour le Développement Economique Arabe et dont le dernier paiement est prévu en 2026 ; des 1 887,8 milliards de F Cfa, pour des prêts contractés entre 2000 et mars 2012 (des prêts notamment pour la recapitalisation de la Sénélec financée par l’Agence française de développement (Afd) en 2008) et dont le remboursement prend fin en 2033 ; le Projet autoroute à péage Dakar-Diamniadio signé en 2009 avec l’Afd dont le dernier paiement intervient en 2034 ; le Projet de construction et d’équipement de l’Hôpital Dalal Diam signé en 2006 avec la Banque islamique de Développement (Bid) dont les remboursements vont jusqu’à 2031’’, entre autres.
En définitive, le ministre dira à quel point la gestion de la dette publique chevauche les régimes politiques, le principe de continuité de l’État imposant à un gouvernement de rembourser les emprunts de ses prédécesseurs, dont certains peuvent dater de 10, 20, voire 30 ans. Il a été également révélé que sur les 55 pays membres de l’Union Africaine, le Sénégal se trouve dans le cercle restreint des 5 pays africains classés dans la catégorie de pays à risque de surendettement faible du fait que l’ensemble des indicateurs utilisés par les institutions internationales et les agences de notation comme Moody’s sont respectés par le Sénégal, à savoir les indicateurs de viabilité et de liquidité. Le Sénégal étant la quatrième économie de la Cedeao est le seul pays de la région à risque de surendettement faible, a appris Dakaractu
Toutes choses qui ont fait dire au ministère des Finances et du Budget qu’Abdoulaye Daouda Diallo a donné des chiffres précis sur l’endettement du Sénégal et démontre comment la gestion de la dette publique chevauche les régimes politiques.
Dette publique:Thierno Alassane Sall «démaquille» Abdoulaye Daouda Diallo
https://www.dakaractu.com  Lors de la session d’hier à l’Assemblée nationale consacrée au projet de loi de finance rectificative, le ministre des Finances et du Budget Abdoulaye Daouda Diallo avait indiqué que la dette publique tournait autour de 7000 milliards et pourrait atteindre 7364 milliards en Décembre. Il avait écarté tout retour d’un ajustement structurel et indiqué que le Sénégal malgré cette économie morose était parmi les 5 pays de la zone UEMOA avec un risque d’endettement faible. Sauf que les chiffres donnés par Abdoulaye Daouda Diallo ne semblent pas refléter la réalité. C’est l’ancien ministre de l’énergie Thierno Alassane Sall, passé de l’autre côté qui a relevé le « maquillage des chiffres » document à l’appui.
En effet, sur la page du FMI, il est clairement indiqué que la dette brute des administrations publiques s’élevait à 8 milliards en 2018 et pourrait atteindre le montant de 9004 milliards. Suffisant pour TAS de narguer son ancien collègue du Gouvernement. « Encore des efforts ADD! Laborieusement ADD approche des vrais chiffres de la dette même si ses dernières “révélations” sont estampillées FAUX par le FMI. Comme ce n’est pas bien de cacher la vérité aux députés voici les chiffres du FMI » a-t-il tweeté.
Electricité:«possible hausse des prix»(Ministre du Pétrole et des Energies)
https://www.leral.net  Après le carburant, le prix de l’électricité pourrait également grimper dans les prochains jours. Invité de la RFM, ce lundi, Mohamadou Makhtar Cissé n’a pas écarté une telle éventualité.
« C’est possible. Aujourd’hui, il y a une réalité économique et l’Etat doit 100 milliards de francs CFA de compensation à la Senelec », a dit le ministre du Pétrole et des Energies. Selon Mohamadou Makhtar Cissé, « il peut y avoir un réajustement tarifaire, qui dépendra de la commission de régulation ».
Toutefois, souligne l’ancien DG de la Senelec, « l’Etat ne pourra pas répercuter aux populations l’intégralité du gap ».
Hausse du carburant:«Nous allons forcément hausser les tarifs de transport»
iGFM- Depuis ce samedi passé que le prix du carburant a été revu à la hausse. De 695 FCfa, le Supercarburant est passé à 775 FCfa, soit une hausse de 80 FCfa. Le Gasoil, lui, est passé de 595 FCfa a 655 FCfa, connaissant alors une hausse de 6o FCfa.
iGFM a cherché à avoir l’avis des chauffeurs de taxis, de bus, ou de clandos. Remontés contre cette augmentation subite des prix du carburant, ils promettent d’ores et déjà que ça se sentira bientôt dans les tarifs. « La répercussion ne devrait pas tarder, cela va de soi, » estiment-ils.
Hausse du prix de l’électricité et du carburant:UNCS outrée
https://xibaaru.sn Le président de l’Union nationale des consommateurs du Sénégal (Uncs) tacle sévèrement le régime en place. Pour Jean-Pierre Dieng, depuis l’avènement de Macky Sall, il n’y a pas eu de concertations avec les associations de consommateurs.
Une réaction qui fait suite à l’annonce d’une augmentation probable du prix de l’électricité, après celle sur le carburant. Une révision des tarifs est envisagée, à en croire le ministre du Pétrole et des Energies. Cependant, Mouhamadou Mactar Cissé ne veut pas s’avancer sur le montant, ni sur la date d’application.
‘’Avec l’avènement de Macky, c’est la mort des associations de consommateurs.
Nous sommes devant le fait accompli. On ne respecte plus les textes réglementaires en vigueur. Il  marche sur les institutions qu’il avait trouvées ici et qui avaient été utiles pour les consommateurs’’, fulmine, selon Seneweb, Jean-Pierre Dieng.
‘’Il faut que les populations disent halte à cela. Et aussi que les politiciens se prononcent pour aider les consommateurs, parce qu’un pays ne peut pas vivre tout simplement de débats politiciens. Quand on parle de ça, il faut s’attendre au gaz ; après, ça va être le pain. Et pendant ce temps, on est diverti par ce qui n’est pas l’essentiel pour les consommateurs. Il faut oser le dire, l’affaire Aliou Sall n’est pas une nécessité, à l’heure actuelle, pour les consommateurs. Ils embarquent tout le monde », a-t-il ajouté.
Les consommateurs veulent que les charges qui pèsent sur eux (location, santé, prix des denrées de première nécessité) soient réglées, selon M. Dieng.
Pour le consumériste, ‘’l’actuelle ministre du Commerce n’a pris exemple que sur  Macky Sall. C’est-à-dire, elle fait fi des partenaires sociaux. Elle n’a pas rencontré une seule association de consommateurs et on n’a même pas besoin de demande d’audience parce que c’est notre ministère de tutelle ».
Pib:Hausse de 0,4% au premier trimestre
https://www.lejecos.com  Au premier trimestre de l’année 2019, souligne l’Ansd, le Produit Intérieur Brut (PIB) en volume, corrigé des variations saisonnières (CVS), s’est accru de 0,4 % par rapport au trimestre précédent.
Ce résultat est imputable à la croissance modérée du secteur tertiaire (+1,5%) qui représente plus de 50% du PIB. La croissance économique a été également amoindrie par le repli du secteur secondaire (-1,4%). En outre, le secteur primaire a stagné au cours de la même période.
S’agissant des taxes nettes de subventions sur les produits, elles ont reculé de 0,3% sur la période sous-revue. Du côté de la demande, il est noté, en rythme trimestriel, une baisse de la consommation finale (-0,5%) et un repli de la formation brute de capitale fixe (-3,5%).
En revanche, les exportations nettes de biens et services ont progressé de 5,9%. L’activité économique, au premier trimestre de 2019, est ressortie en hausse de 5,7% par rapport au premier trimestre de l’année 2018.
Cette performance est liée à la bonne tenue des activités du primaire (+9,3%), secondaire (+5,3%) et tertiaire (+4,6%). Sous l’angle de la demande, il est enregistré une amélioration des exportations nettes de biens et services qui passent de -595,2 milliards à -353,2 milliards, en liaison avec une hausse des exportations (+29,5%) et une baisse des importations de biens et services (-4,0%).
Au titre du Produit Intérieur Brut en valeur, il est estimé à 3 256,0 milliards FCFA au premier trimestre de 2019.Pathé TOURE
Pib:Fléchissement su secteur secondaire au premier trimestre
https://www.lejecos.com  Selon l’Agence Nationale de la Statistique et de la Démographie, la valeur ajoutée du secteur secondaire a fléchi de 1,4% au premier trimestre de 2019, comparativement au trimestre précédent.
Cette contre-performance est essentiellement liée aux baisses d’activités enregistrées dans les sous-secteurs de la construction (-12,8%), de fabrication de produits agro-alimentaires (-1,7%) et des autres produits manufacturiers (-0,5%).
Cependant, il est noté une croissance de la valeur ajoutée des extractives (+7,3%) et de celle des activités chimiques (+2,5%).
En glissement annuel, l’activité du secteur secondaire s’est accrue de 5,3% en liaison notamment avec la bonne tenue de la production agro-alimentaire (+8,8%) et des autres produits manufacturiers (+3,8%). En revanche, la valeur ajoutée de la construction s’est repliée de 4,6%.Pathé TOURE
Pib:Stagnation du secteur primaire au premier trimestre
https://www.lejecos.com  Selon l’ANSD, par rapport au quatrième trimestre de 2018, l’activité du secteur primaire a connu une stagnation, la bonne orientation de la valeur ajoutée de l’élevage (+6,0%) étant compensée par les baisses des valeurs ajoutées de l’agriculture et de la pêche.
Comparée au premier trimestre de 2018, la valeur ajoutée du secteur primaire, en volume, a progressé de 9,3%. Ce résultat reflète la bonne tenue de l’activité de la totalité des sous-secteurs.

La performance de 15,4% notée dans l’activité de la pêche résulte de la forte progression des débarquements de la pêche industrielle (+14,6%) et celle artisanale (+17,3%).Pathé TOURE

Sénégal:poursuite de la hausse des prix de riz parfumé et ordinaire

APA-Dakar (Sénégal) Par Massamba Sall-La tendance haussière des prix respectifs du kg de riz parfumé et de celui du riz brisé ordinaire au Sénégal observée au mois d’avril 2019, s’est poursuivie au mois de mai 2019, selon les données de la Direction de la prévision et des études économiques (DPEE).

Sur le marché local, les prix respectifs de ces deux denrées alimentaires ont augmenté de 0,7% et 0,8%, en rythme mensuel, durant la période sous revue pour s’échanger à 428 FCFA et 300 FCFA (1 FCFA équivaut à 0,0017 dollar).

En avril 2019, les prix du kg de riz parfumé et celui du riz brisé ordinaire avaient également respectivement augmenté de 3,2% et 1,6%, s’échangeant à 425 FCFA et 298 FCFA.

Sur le marché international, les prix de riz des variétés indienne et thaïlandaise (25% brisure) ont connu des orientations différentes en mai 2019. En rythme mensuel, le riz indien s’est renchéri de 0,3% alors que le cours de la variété thaïlandaise a enregistré une baisse de 0,7%.

Sur les cinq premiers mois de 2019, les prix respectifs des riz indien et thaïlandais ont respectivement reculé de 6,4% et 5,5% par rapport à la même période de 2018.

Selon le Département américain de l’agriculture (USDA) l’offre mondiale de riz en juin 2019 se situerait à 667,8 millions de tonnes pour la campagne 2019-2020, soit un recul de 0,1% par rapport aux prévisions du mois précèdent et une augmentation de 1% comparativement aux estimations de la campagne 2018-2019.

Concernant les prévisions de juin 2019 de la demande mondiale de riz, elles sont établies à 496 millions de tonnes pour la campagne actuelle, en léger recul de 0,04% par rapport à celles de mai 2019. En comparaison aux estimations de 2018-2019, une hausse de 1% de la demande mondiale de riz est anticipée.MS/te/APA

Cices,Asepex,Anpej, Adepme,Anamo…en sursis

http://www.seneweb.com Après la fermeture programmée des consulats et Bureaux économiques du Sénégal à l’étranger, plusieurs agences et directions seront dissoutes.
Une décision du chef de l’État, Macky Sall, qui entre dans le cadre de la rationalisation des dépenses publiques, informe L’AS.
Le Cices et l’Agence sénégalaise de promotion des exportations (Asepex) seront regroupés en une seule entité. Idem pour l’Agence de régulation des marchés publics et la Direction du commerce extérieur.
L’Agence nationale pour la promotion de l’emploi des jeunes (Anpej) sera dissoute dans la Délégation à l’entrepreneuriat rapide (Der).
La fusion de l’Agence pour le développement des petites et moyennes entreprises (ADPME) et la Direction des Pme est en vue. Sans oublier la dissolution de l’Aeme et l’Anamo.
 PROJET DE LOI CONTRIBUTION ECONOMIQUE LOCALE :Plus de ressources et d’équité pour les collectivités territoriales 
http://www.enqueteplus.com  L’Assemblée nationale a voté, ce samedi 29 juin 2019, le projet de loi N°09/2019 modifiant et complétant la loi n°2013-10 du 23 décembre 2013 portant code général des collectivités territoriales. Avant la validation de ce projet qui offre plus de ressources aux collectivités territoriales, les députés ont soumis au ministre les difficultés dont souffrent ces localités.
Les collectivités territoriales vont bénéficier davantage de ressources financières, grâce à l’intégration de la Contribution Economique Locale (CEL) dans le code général des collectivités territoriales. En effet, avec l’entrée en vigueur de cette mesure, les communes vont bénéficier de plus de patentes, grâce au système de partage des taxes collectées dans les communes abritant de grandes infrastructures. Aussi, on ne parle plus de collectivité locale, mais de collectivité territoriale.
A titre illustratif, dans une commune abritant une infrastructure, la valeur locative de l’infrastructure va rester dans la commune, mais la valeur ajoutée fera l’objet de partage suivant trois guichets. Le premier est le guichet de l’allocation minimale qui est mis en place pour toutes les collectivités territoriales. Ainsi, quelle que soit sa taille, chaque commune va  recevoir au minimum 12 millions de franc CFA d’office. Le deuxième est le guichet de stabilisation qui règle le problème du manque à gagner de la patente pour les communes qui abritent l’infrastructure. Ce mécanisme permet de ne laisser aucune commune en rade. Le troisième est le guichet équité territoriale qui va tenir compte de la population de la commune et du niveau de pauvreté. Ces deux données seront fournies par l’Agence Nationale de la Statistique et de la Démographie (ANSD).
De ce fait, avec l’entrée en vigueur de la CEL, désormais chaque mairie recevra au minimum 12 millions de franc CFA. ‘’La Contribution Economie Locale’’ est venue régler un certain nombre d’anomalies qui faisaient que, dans une collectivité territoriale qui dispose d’une infrastructure, elle bénéficiait de l’ensemble de la patente issue de cette infrastructure qu’elle soit industrielle ou commerciale. La CEL qui vient d’être votée par l’Assemblée Nationale a un intérêt certain dans le sens où la CEL de la valeur ajoutée va être partagée avec l’ensemble des collectivités territoriales du Sénégal qui sont au nombre de 557. Partant de là, la répartition tiendra compte d’une contribution d’un guichet minimal qui fait que chaque collectivité recevra au minimum 12 millions ; d’une contribution avec un guichet stabilisation qui va régler le problème du différencier que recevaient les collectivités qui avaient les patentes et qui n’auront rien à perdre ; d’un troisième guichet équité territoriale qui tiendra compte de la population et de la pauvreté’’, a expliqué Oumar Gueye,  ministre des Collectivités Territoriales, du Développement et de l’Aménagement des territoires.
En outre, en recevant le ministre Oumar Guèye, les députés n’ont pas été avares en parole, avant de valider la loi sur la CEL. Ce, car la plupart des députés qui étaient présents à l’hémicycle, ce samedi, pour le vote sont aussi des élus locaux. Ils ont ainsi tenu à égrener, tour à tour, les doléances des collectivités territoriales, avant de valider la loi. Ainsi, des problèmes d’état civil, en passant par la formation des élus locaux jusqu’à l’indemnisation des conseils municipaux ou encore la fonction publique locale, ils ont exposé un à un les problèmes des collectivités territoriales.
Ces problèmes d’état civil sont indignes d’un Sénégal au 21éme siècle
Concernant les problèmes d’état civil que l’on note dans les mairies, les députés ont invité le ministre à adopter le mode ‘fast-track’ pour diligenter la situation. Soulignant qu’un grand nombre d’élèves ont passé, cette année, les examens d’entrée en sixième sous réserve, faute d’obtention de papier d’état civil, les parlementaires ont insisté sur l’urgence de régler ce problème qui, considèrent-ils, est indigne du Sénégal au 21éme siècle. Ils ont également interpelé le ministre sur les états civils des sénégalais nés à l’étranger qui, après un retour au pays, sont obligés quelques soient leur lieux d’habitation, de se rendre au ministère des Affaires Etrangers pour l’obtention de papier.  Beaucoup de Parlementaires ont demandé à ce que ces citoyens puissent être transcrits dans les lieux d’habitation de leurs parents.
Sur cette question, le ministre les a rassurés en annonçant un projet de modernisation de l’état civil. ‘’L’état civil est un problème très sérieux au Sénégal. Il y a 589 centres d’état civils dans le pays, mais la répartition n’est pas bonne. Par exemple, dans la région de Dakar, dans un rayon de l’ordre 2,6 km, on peut trouver un centre d’état civil. Pour la région de Matam, c’est dans un rayon de 31 km. Il faudra donc retravailler et augmenter le nombre de centres d’état civil. Nous y travaillons avec le ministère de l’Intérieur, le ministère des Affaires Etrangères pour arriver à dématérialiser les actes. Avec le numérique, nous voulons faire en sorte que, même quelqu’un qui est à Dakar et qui est né à Fongolémy puisse obtenir ses papiers là où il se trouve à Dakar. Nous travaillons à la base avec les officiers d’état civils pour y arriver’’, déclare Oumar Guèye.
Les cas Senelec, Sonatel, Css
Les entreprises installées dans les collectivités locales vont désormais contribuer davantage à l’économie locale, grâce à la mise en œuvre de la CEL. C’est le cas des grandes sociétés comme la Sonatel, la Senelec et la CSS. Donnant l’exemple de la présence de la compagnie sucrière sénégalaise dans la commune de Richard Toll, les députés ont déploré le fait que cette société très pollueuse ne contribue pas pour autant dans l’économie de cette localité. Dans son intervention, le ministre a tenu à les rassurer, en montrant qu’avec l’adoption de la CEL, plus aucune entreprise n’échappera à la taxe. Elles vont contribuer à la CEL, à travers le guichet de la valeur ajoutée. Et en dehors de ça, il appartient au maire de prendre leur responsabilité par rapport à la loi pour les délibérations, pour l’implantation des antennes dans le domaine national.
Que l’argent des mairies ne serve plus à acheter des billets pour la Mecque…
Les députés ont aussi interpelé le ministre sur la nécessité de la formation des élus locaux. En effet, pour les représentants du peuple, il est temps que les maires, les présidents de conseil département ou les conseils municipaux puissent être formés sur les fonctions qu’ils occupent pour pouvoir jouer pleinement leur rôle dans le développement local. Il est nécessaire, considèrent-ils, que les élus locaux comprennent et maitrisent les enjeux des postes qu’ils occupent. Et selon le député de la majorité, Ndongo Ndiaye, il est aujourd’hui inacceptable que les élus locaux continuent de croire que l’argent des fonds de dotation des mairies ne doive servir qu’à acheter des billets pour la Mecque ou des ordonnances pour des cas sociaux. A la place, il faut, considère-t-il, privilégier les investissements d’intérêt public comme les infrastructures. Il invite ainsi les élus locaux à un changement de comportement, en se souciant plus des intérêts de la population.
Quant à la députée Juliette Zinga, elle a insisté sur la nécessité d’instituer l’indemnisation des conseils municipaux pour éviter la corruption et l’achat des consciences. Il faut également revoir les contrats du personnel des collectivités territoriales et leur statut dans le contexte d’adoption de la fonction publique locale.ABBA BA
Club des investisseurs Sénégalais:Dr Abdourhamane Diouf prend fonction
https://www.pressafrik.com  Le Dr Abbourahmane Diouf a pris fonction ce lundi 1er juillet à la tête du Club des investisseurs Sénégalais (Cis), quelques mois après sa démission du parti de Idrissa Seck, Rewmi.
“J’ai pris fonction ce matin comme Directeur Exécutif du Club des investisseurs Sénégalais (CIS). Je remercie le Conseil d’administration et l’ensemble des membres du Club de m’avoir accordé leur confiance. La défense et la promotion du secteur privé national sont des défis qui m’enthousiasment”, a-t-il écrit sur sa page facebook.
“Je les considère comme les leviers indispensables à notre développement économique. Notre pays doit exalter l’entreprenanriat, l’encadrer et l’accompagner pour la création de richesses endogènes. C’est faire oeuvre de service public! J’aurais besoin de vos prières, conseils et suggestions pour réussir cette mission”, sollicite M. Diouf.Salif SAKHANOKHO
Cocaïne au Port: «L’enquête confiée à la Bip et à l’Umcc»
http://actunet.net/ L’enquête sur la drogue saisie au Port de Dakar est confiée à la Brigade d’intervention de la police (Bip) et à l’Umcc, une unité mixte composée d’éléments de la douane et des autres forces de défense et de sécurité.
C’est le colonel des douanes Apha Touré Diallo, chef du bureau des relations publiques et communication des douanes, qui donne l’information sur iRadio.
Entre mercredi et samedi, plus d’une tonne de cocaïne a été saisie par la douane. Une première opération, menée mercredi, a permis de mettre la main sur 238 kg de cette drogue dure. La deuxième, effectuée samedi, a débouché sur la saisie de 798 kg de cocaïne.
Il y a eu de nombreuses arrestations dont le commandant et les membres de l’équipe du navire sur lequel la deuxième saisie a été opérée.
Fatick:le ministre de l’’Enseignement supérieur accueilli par des brassards rouges
http://www.seneweb.com  Il a été accueilli par des brassards rouges ce matin à Fatick. Le ministre de l’Enseignement supérieur, Cheikh Oumar Hann y procédait à la pose de la première pierre de l’université du Sine-Saloum.
Le campus de Fatick sera construit sur 400 ha des terres cultivables. Impactés par ce projet, des Fatickois ont profité de cette visite pour  exprimer leur colère, informe la Rfm. Ils réclament leurs indemnisations. Leur porte-parole, Babacar Diouf explique :
« On avait un protocole d’accords déjà signé avec le gouvernement. Il consistait à indemniser les populations impactées par l’université. Ils nous avaient dit qu’il y avait 102 millions qui étaient disponibles pour l’indemnisation. On a déjà semé nos graines et sans nous informer, ils ont déterré nos graines. »
Le ministre a toutefois rassuré ces impactés du projet. « En ce qui concerne les impenses à payer, la décision a été prise, elle sera mise en œuvre », annonce-t-il avant de lancer les travaux.
L’université sera construite pour un montant total de 100 milliards de FCFA, renseigne le ministre selon qui le gouvernement y a mis en place un dispositif financier pour que l’université El Hadji Ibrahima Niass puisse fonctionner dans l’intégralité de ses structures académiques dans les locaux modernes.
Les travaux du campus de Fatick lancés ce lundi vont durer 18 mois. Dans cette université, la gestion des ressources halieutiques, l’hôtellerie, le tourisme et les langues seront les quatre filières enseignées.
Délai de dépôt de caution:«Le 3 juillet au plutard, mon arrêté sera numéroté. Je dois respecter l’esprit des 150 jours. Mais c’est encore possile de trouver des consensus» (Aly Ngouille Ndiaye).
https://www.dakaractu.com  Répondant aux différentes interventions au cours des débats aux concertations sur la fixation de la caution pour les locales, le ministre de l’Intérieur Aly Ngouille Ndiaye a rassuré en disant « que les décisions qui seront antérinées vont tenir compte du résultats des concertations car, favorisant le consensus ».
Il ajoute, par ailleurs, qu’ « étant régis par les exigences du code électoral, la date va être fixée au 3 juillet prochain pour respecter par conséquent, l’esprit des 150 jours avant le scrutin ».
Dans la dynamique toujours de trouver des points de convergence dans ce processus de concertation, le ministre de l’Intérieur rassure toutefois que malgré les exigences du code électoral, il est toujours possible d’aboutir à des concensus.
Caution pour les Locales:le montant sera connu ce 3 juillet
https://www.ferloo.com  Le montant de la caution pour les élections locales du 1er décembre prochain sera retenu le mercredi 3 juillet. C’est en tout cas ce qu’à fait savoir ce lundi le ministre de l’Intérieur, Aly Ngouille Ndiaye au cours d’une réunion avec les partis politiques.
“Nous avons pris note de toutes vos préoccupations faites au cours de la réunion. Mais, le 3 juillet, nous allons arrêter la proposition finale”, a-t-il déclaré.
Le ministre de l’Intérieur révèle :
“C’est parce que nous devons respecter le calendrier électoral que nous avons appelé à ces concertations, pour trouver une solution rapide. Nous avons actuellement 314 partis politiques officiellement reconnus”.
Aly Ngouille Ndiaye rappelle en effet qu’en 2014, on avait environ 240 partis et nous nous retrouvions avec 47 listes alors qu’à l’époque, seuls les partis étaient autorisés à y prendre part.
Il a par ailleurs salué la proposition de certains intervenants qui demandent à ce que ce sujet soit traité sur la table du dialogue politique.
“Beaucoup de partis veulent que ce sujet soit traité dans le cadre du dialogue national. Je peux vous dire que c’est encore possible de discuter car nous voulons avoir un large consensus”, a-t-il rassuré. (Avec Seneweb)
Fixation du montant de la caution:Le Pds pose deux conditions
http://www.seneweb.com  Le Parti démocratique sénégalais (Pds) a posé deux conditions pour la fixation de la caution pour les élections locales de décembre prochain.
“Si le calendrier électoral est respecté et que le parrainage soit maintenu, nous sommes favorables à la génération de la caution pour toutes les communes quel qu’en soit le montant, a dit Maguette Sy, secrétaire général adjoint chargé des élections au Parti démocratique sénégalais.
“C’est la première fois que je suis en phase avec le Pds”, a d’ailleurs ironisé le ministre de l’Intérieur Aly Ngouille Ndiaye.
Sy précise toutefois ne pas être d’accord que la question soit évacuée au cours du dialogue.
“Il y a des plénipotentiaires qui ont proposé à ce que ce sujet soit traité au niveau du dialogue national. Mais, nous ne participerons pas au dialogue et tout ce qu’ils diront dans ces concertations ne nous engage pas. C’est une façon de légitimer le dialogue”, a-t-il fait comprendre.
Le parti de Wade dénonce les récentes mesures d’augmentation dont celle du prix du carburant
https://www.pressafrik.com Le Parti Démocratique Sénégalais (Pds) de l’ancien président sénégalais; Abdoulaye Wade, a dénoncé lundi dans un communiqué, les récentes mesures d’augmentation des prix des produits pétroliers qui engendreront une cascade d’augmentations de ceux des denrées de premières nécessités, du transport et de l’électricité
Suite à ces mesures qui consacrent la faillite de la gestion de Macky Sall et qui vont plonger dans la pauvreté des millions de sénégalais, le PDS appelle tous ses militants et tous les sénégalais à s’organiser et à se mobiliser massivement derrière ses listes pour sanctionner l’incompétence de Macky Sall et les dérives mafieuses de son régime, la mal gouvernance chronique.
Concernant les élections locales, le parti exige du Gouvernement le respect de la nouvelle date du 1er décembre 2019 pour l’organisation des prochaines élections territoriales et s’oppose à toute forme de confiscation du suffrage des électeurs, même par le biais d’un nouveau report des élections ou par l’installation de délégations spéciales.
Me Wade et ses partisans disent prendre acte du maintien du système de parrainages pour les prochaines élections locales et exige du Gouvernement de prendre toutes les dispositions nécessaires pour que les partis puissent suivre et évaluer le processus de parrainages au niveau des préfectures et sous-préfectures, conformément aux dispositions pertinentes de la loi, en incluant les listes concernées dans l’ensemble du processus.  Salif SAKHANOKHO
Mme Amsetou Sow Sidibé :«On va vers des élections mal organisées…»
iGFM – (Dakar) Mme Amsetou Sow Sidibé est d’avis qu’on va vers des élections mal organisées parce que si les questions du parrainage et de la caution ne seront pas réglées, il n’y aura pas une bonne organisation des élections locales. Elle a pris part ce matin à la rencontre de concertation entre le ministre de l’Intérieur et les acteurs politiques.
Déthié Fall:“Les Sénégalais souffrent des errements de Macky Sall”
https://www.ferloo.com  Hier à l’Assemblée nationale, la prestation du député de Rewmi Déthié Fall a attiré l’attention de par sa pertinence.
« M. le président de l’Assemblée nationale, 2eme personnalité de l’Etat, M. le ministre des Finances 3eme personnalité du gouvernement, dites au président Macky Sall que les Sénégalais souffrent de ses errements. D’ailleurs, hier, vers 23h45mn j’ai reçu une note des sinistrés de l’incendie en 2015 au pavillon vert du Cices qui disent qu’ils n’ont jusqu’á présent pas été indemnisés. Me solidarisant à mon collègue Ousmane Sonko, je rappelle à mes collègues de BBY que Macky Sall est à la tête de ce pays depuis 7 ans et 04 mois soit 88 mois soit aussi 3 601 800 mn et pendant tout ce temps nous souffrons de ses contradictions et de ses errements, donc apprenez à souffrir des 5mn de temps de prise de parole de vos collègues députés de l’opposition. M. le président de l’Assemblée nationale, je vous rappelle que, depuis le mardi 27 mars 2018, j’ai introduit, sur instruction du président Idrissa Seck, une demande de mise en place d’une commission d’enquête parlementaire sur tous les contrats gaziers et pétroliers signés par Macky Sall de 2012 á 2017. Cette demande est sans suite. Alors qu’elle est antérieure à celle relative aux 94 milliards » s’est étonné le vice-président de Rewmi.
Parlant plus précisément de la Loi de Finances rectificative, Déthié Fall a soutenu qu’ « on note une baisse des ressources internes de 112 milliards dont 100 milliards de baisse de recettes fiscales. N’oublions pas que le président Macky Sall avait demandé à tous ses directeurs généraux et directeurs de service d’aller battre campagne désertant ainsi leurs postes ce qui a induit, en partie, cette contre-performance qui est en contradiction avec l’augmentation des taux de croissance, nous laissant penser aussi que la gestion des exonérations pose sérieusement problème. Nous notons aussi que le déficit primaire qui traduit la capacité de l’Etat á honorer ses obligations sans engager de nouvelles dettes a connu une évolution passant de – 107 milliards á – 285 milliards. Ce qui signifie que le président Macky Sall nous maintient dans un cycle d’endettement pour payer des dettes. Les dépenses de fonctionnement ont évolué de 1,7 % pour se stabiliser à 911 milliards. Cette augmentation s’explique par les dépenses engagées par le candidat Macky Sall et son gouvernement lors de la précampagne et la campagne électorale avec ses inaugurations tous azimuts. Aujourd’hui le président Macky Sall augmente les prix du gazoil et du super pour demander à Goorgorlu de payer à sa place la facture de ses errements et de sa campagne. Ce qui est inadmissible. Et pourtant, la dernière fois qu’il recevait les syndicats, il leur a fait savoir qu’il ne leur ferait aucune augmentation de salaire. Donc il secoue sciemment le pouvoir d’achat du Sénégalais ». (Leral)
AFFAIRE JEAN MEISSA DIOP «C’est Un Arbitraire Sans Nom», Selon Me Amadou Aly Kane
http://www.walf-groupe.com  Jean Meissa Diop a été victime d’un «arbitraire sans nom», selon Me Amadou Aly Kane pour qui «il n’existe aucun fait flagrant qu’on peut lui imputer».  Cet autre excès de zèle d’agents formellement identifiés (Diatta, Fall et Cie) doit-il rester impuni ?
Des éléments de la Division des investigations criminelles (Dic), démembrement de la Police  judiciaire, se sont rendus à son domicile par erreur et sans mandat du Procureur, en violation de toutes les règles qui gouvernent la procédure pénale. Ils ont confondu son adresse avec celle d’un journaliste recherché suite à un article de presse qui incrimine le chef de l’Etat. Quelques heures après, la Police sénégalaise s’est confondue en excuses, dans un communiqué laconique signé du Bureau des relations publiques (Brp), mais le mal est déjà fait. Elle précise sans convaincre que les flics en question n’ont pas violenté le couple Diop, alors que les intéressés disent le contraire. Pour Me Amadou Aly Kane, «le problème de droit qui se pose est qu’il n’existe aucun fait flagrant qu’on peut lui imputer. Dès lors, on peut en déduire qu’il a été victime d’un arbitraire sans nom». «En conséquence, Jean Meissa Diop est fondé à se plaindre auprès de la Chambre d’accusation qui est chargée de contrôler les actes des officiers de police judiciaire», analyse l’avocat à la cour.
Ce qui s’est passé samedi suscite l’indignation collective de toute la corporation. Dans un communiqué conjoint publié hier, des organisations de la presse, aussi bien  le Synpics, le Cored, le Cdeps, l’Appel, la Cjrs, l’Urac, condamnent cet acte. «L’acte est d’autant plus grave que ces agents de la Dic ont investi la maison de notre confrère aux alentours de six heures du matin et ont violé son intimité. Ils ont été jusque dans sa chambre à coucher et n’ont pas manqué de violenter son épouse. Et la terrifiante et humiliante scène s’est déroulée devant les deux filles de Jean Meissa Diop. Les organisations professionnelles des médias dénoncent cette provocation contre toute une profession, car la victime du jour est une des légendes vivantes de notre corporation. Elles condamnent fermement cet harcèlement et tiennent à faire savoir que la tentative d’intimidation ne passera pas. Les journalistes, techniciens et l’ensemble des acteurs des médias exigent des excuses publiques des autorités du ministère de l’Intérieur, la tutelle de la Dic. Surtout que certaines avec qui nous avons échangé ont reconnu avoir été induites en erreur. Ils espèrent, par ailleurs, que de telles pratiques viles et d’un autre âge ne vont plus se produire au risque de réveiller les vieux démons entre presse et pouvoir», lit-on dans le document.Emile DASYLVA
Jean Meïssa Diop maintient sa plainte contre la Dic
http://actunet.net/  Le journaliste Jean Meïssa Diop ne digère toujours pas la visite musclée de la Dic à son domicile. Malgré les excuses publiques de la police, l’ancien Dirpub de Walf Grand Place, qui dit vouloir donner une leçon à ses éléments qui se sont mal comportés, ne compte pas retirer sa plainte.
« Je maintiens de porter plainte contre la Dic. J’attends juste de terminer la concertation avec mes deux avocats On verra la suite. Mais, le principe est maintenu. Je vais porter plainte pour violation de domicile », a-t-il déclaré, dans L’Observateur.
MLD:«Je n’ai jamais exigé l’audition de Me Wade…»
http://www.seneweb.com Mamadou Lamine Diallo dit n’avoir jamais exigé que Me Wade soit auditionné. «Pourquoi pas. Je pense qu’il peut dire dans quelles conditions il a signé la convention avec Petrotim ? Qu’est-ce qu’on lui a présenté comme dossier ? Je suis sérieux. Je n’ai pas de problème avec ça, je peux même lui poser la question», dit-il avoir répondu lors du «Jury du dimanche». Il avait été interrogé sur l’utilité du témoignage de l’ancien chef de l’Etat pour la manifestation de la vérité, dit-il.
«Mon propos est constant. Le procureur de la République doit commencer par Aliou Sall et Franck Timis. J’ai indiqué les documents dont il a besoin pour la manifestation de la vérité : décrets, circularisations bancaires, etc. Dans cette affaire, la haute trahison est actée par une violation grave et délibérée de la loi pétrolière,  de la constitution, et un manquement à ses devoirs et obligations de la part du Président Macky Sall qui a signé les 18 et 19 juin 2012 les décrets octroyant les blocs de St Louis et Cayar à Petrotim.», a-t-il posté sur sa page Facebok.
AVIS D’INEXPERT PAR JEAN MEÏSSA DIOP :Grandes enquêtes du Cesti : une mine inexploitable ?
Que faire des grandes enquêtes présentées par les étudiants du Cesti pour l’obtention de leur diplôme de journalisme ? C’est la question que pose notre chroniqueur, en soulevant les obstacles juridique, éthique et pédagogique à leur diffusion grand public.
Des documentaires, de bonne à excellente facture, sur des sujets originaux, mais qu’aucune chaîne de radio ni de télévision ne diffuseront, peut-être, jamais. C’est le sort des enquêtes de fin d’études réalisées par les étudiants du Centre d’études des sciences et techniques de l’information (Cesti), l’école de journalisme de l’Université Cheikh Anta Diop de Dakar (Ucad). Un travail en vue d’obtenir leur Diplôme supérieur de journalisme, validant trois années d’études et de formation.
A la fin de la troisième année, chaque étudiant de chaque promotion réalise une grande enquête sur un sujet qu’il a lui-même choisi, sur un thème des plus originaux possibles et dans un des trois médias d’option, à savoir radio, télévision et presse écrite.
En général, les sujets traitent de réalités spécifiques au pays d’origine des étudiants. Et c’est ainsi, par exemple, qu’un diplômant gabonais a traité un sujet intitulé « Eboga ou bwiti fang », un rite de l’ethnie Fang au Gabon. Ou encore, cet étudiant sénégalais qui s’est « aventuré » hors des frontières du Sénégal pour réaliser « Entre narcotrafic et instabilité : la Guinée-Bissau une nation piégée ».
Ainsi, au fil de ses plus de cinquante ans d’existence, le CESTI dispose d’un inestimable fonds documentaire audiovisuel qu’alimente chaque étudiant de chaque promotion.
En presse écrite, en radio et en télévision, les grandes enquêtes des étudiants rivalisent à la mesure de l’émulation qu’a toujours cultivée cet institut.
Des travaux, tout de professionnalisme, que ne rechigneraient une chaîne de télévision ni de radio férues de documentaires de tous styles, de toutes origines… Et même à acheter à prix d’or, si les documents avaient été à vendre – dans le cadre de la disposition administrative en vigueur à l’université de Dakar et dénommée « fonction de service » ; laquelle autorise tout établissement rattaché à l’université de fournir des prestations rémunérées et encadrées par les textes.
Mais, il y a trois obstacles juridique, pédagogique et réglementaire devant cette solution qui, outre de valoir des rentrées d’argent au Cesti, aurait pu permettre une vulgarisation de ces documentaires qui ne sont visionnés et évalués que par un jury d’enseignants du Cesti et de journalistes professionnels, appelés par l’école à siéger en tant que jurés.
Obstacle juridique en ce qu’aucun auteur (étudiant) n’a donné, de manière formelle, l’autorisation de commercialiser son œuvre. Un problème de droit d’auteur donc. Même s’il est vrai que les documentaires restent la propriété du Cesti. Des offres d’acquérir le droit de diffuser ces œuvres se sont présentées, une des plus récentes provenant du groupe de presse sénégalais eMedia, mais aussi de Ucad Fm, une jeune radio de l’Ucad émettant en modulation de fréquence (94.5) des locaux du Cesti. La direction de cette station allègue des raisons de légitimité et de proximité pour avoir le droit de diffuser les documentaires radio du fonds audiovisuel du Cesti qui est d’ailleurs en train de se détériorer, à cause de la conservation inadéquate. Beaucoup de documents, surtout de télévision, sont perdus à jamais, selon le chef et conservateur de la Médiathèque, Moussa Cissé.
L’obstacle pédagogique et éthique tient au fait que, selon un ancien directeur des Etudes du Cesti, Dominique Mendy, pour permettre à des étudiants de gagner la confiance de certaines personnes-ressources, le Cesti a pris l’engagement moral de garantir la confidentialité des témoignages et de l’identité des sources qui en font la demande, voire posent l’exigence. En effet, des interlocuteurs, assurés que l’usage qui sera faite de leurs informations ne sera pas public, ont pu se confier avec plus d’aisance et plus de profondeur que si le documentaire allait être à grande diffusion.
Mais,  il y a eu, de temps à autre, de gros incidents comme cette enquête de presse écrite sur l’homosexualité féminine  à Dakar et qui a été publié par un journal dakarois, Le Quotidien, qui a disposé de la copie par l’auteur même du document, devenu employé du même organe de presse. Ni le Cesti, ni certaines personnes-ressources n’avaient approuvé l’initiative.
Il en a été de même quand d’anciens étudiants sont rentrés dans leurs pays respectifs avec sous lebras une copie de leur enquête qui sera diffusée sur la chaîne de télévision nationale. Et là, aussi, l’initiative déplut fort au Cesti, auquel l’autorisation préalable aurait dû être demandée. Au moins, le Cesti aurait dû être avisé, explique M. Mendy.
En raison de tout cela, des diplômés du Cesti et auteurs de documentaires posent la question de savoir si la finalité de travaux de telle qualité et à l’intérêt documentaire certain doit être strictement pédagogique.
Il est temps que le Cesti initie une réflexion pluridisciplinaire sur cette question : les documentaires ne pourraient-ils pas être autorisés à l’acquisition par des chaînes de radio et de télévision ainsi que des organes de presse écrite décidés d’y mettre le prix ?
Des juristes spécialistes de la propriété intellectuelle et du droit d’auteur, des anciens du Cesti auteurs de documents, des sommités de l’université Cheikh Anta Diop de Dakar et toute autre personne qualifiée pourraient participer à la réflexion collective. http://www.enqueteplus.com
TOUBA DANS L’ATTENTE :Une forte décision du Khalife en perspective… Des Khalifes de concession saisis pour la signature d’un document important.
https://www.dakaractu.com  Dakaractu a appris de sources sûres qu’une forte déclaration se prépare à Touba et devrait concerner divers points. Parmi ces points, celui qui devra le plus faire parler sera sans doute celui qui dénoncera le comportement parfois désobligeant de certains petits-fils de Serigne Touba.
Notre source nous confie que la signature des Khalifes des différentes grandes concessions sur un document écrit par le Khalife Général, a été requise. Cette manière de procéder n’est pas une première. Jadis Serigne Abdou Lahad Mbacké avait sollicité le paraphe de ses frères lorsqu’il interdisait l’utilisation des tam-tams, de la drogue et des cigarettes au sein du titre foncier de Touba…
Kaolack-Kaffrine :De la drogue et de faux médicaments d’une valeur de 240 millions CFA découverts par la Douane dans une berline de marque Peugeot 505.
Pendant que les Unités douanières du Port de Dakar affutent leur dispositif pour plus de surveillance et de sécurité de la chaîne logistique maritime internationale, lequel dispositif a permis de prendre en charge le Navire « Grande Nigéria » battant pavillon italien sous consignation Grimaldi Sénégal SA et sous manutention Dakar Terminal au Port de Dakar, la lutte contre le trafic de faux médicaments, une autre forme de criminalité transfrontalière, se poursuit partout sur le territoire douanier national.
Dans la Région douanière Centre, des éléments de la Subdivision des Douanes de Kaolack ont intercepté dans la nuit du samedi 29 au dimanche 30 juin, une Peugeot 505berline bourrée de faux médicaments et contenant de la drogue. La prise a été effectuée au cours d’une opération montée par le Chef de Subdivision Mame Assane Cissé et les agents des Douanes Mohamet Ndao et Mounirou Ndiaye.
Elle s’est déroulée entre 23 et 4 heures dans le rayon Gniby et Guiguinéoau nord, et Kaffrine et Ngandaau Sud.
Résultats de l’opération: 5Kg d’amphétamine, une drogue très prisée et conditionnée en comprimés ont été découverts cachés dans la cargaison de faux médicaments. Ces médicaments sont composés de flacons de paracétamol sirop, de boîtes de Diclofenac, de Diclopara forte, de paracétamol comprimés 500, de pearieactin, et d’aphrodisiaques (powerga 100, puregrey 100).
La valeur des médicaments est estimée à 11 millionset celle de l’amphétamine à 229 586 000 Francs CFA.
Certes, cette saisie est de loin incomparable à celle effectuée au Port de Dakar point de vue retentissement, mais elle a toute son importance dans le modus operandi de ce commerce de la mort. Un faux médicament utilisé est un poison potentiel avec son lot de souffrances, de morts et de détresse sociale.
Ces médicaments sont souvent vendus à des personnes vulnérables ou démunies par le système du commerce en détail autour des marchés hebdomadaires, des gares routières et des zones enclavées surtout pendant l’hivernage. L’instinct de survie, combiné à un manque de moyens conduit souvent à des attitudes tendant à orienter certaines personnes à acheter le comprimé sur le marché parallèle.
Les ressorts d’un commerce dangereux
La cible de ce commerce de produits dangereux est donc scientifiquement établie et les trafiquants tentent vaille que vaille à créer une proximité géographique avec elle. Elle est généralement composée de nos vaillants producteurs ruraux ou péri-urbains ou mêmes habitants des villes de l’intérieur qui sont en expansion. Si l’on considère le pourcentage de ruraux essentiellement tournés vers le secteur de l’agriculture et leur apport dans le Produit Intérieur Brut, on comprend aisément pourquoi cette couche doit être protégée contre les marchands de la mort.
Pis, ces produits sont consommés par ignorance ou mauvaise influence.
Pour donner l’exemple de pearieactin,  que certaines dames utilisent pour avoir une rondeur de forme, non seulement le produit coûte cher (18000 francs CFA, la boîte) mais il fait des ravages en terme de maladies cardiovasculaires et de dérèglement hormonal.
C’est tout le sens du combat ardu que les premières lignes de la Douane mènent contre ce fléau.
De la réorganisation des services douaniers
Les résultats qui se dessinent et se confirment au jour le jour, sont le fruit d’une réorganisation des services douaniers, du renforcement de la surveillance et du contrôle, d’une plus grande collaboration avec les autres Forces de Défense et de Sécurité ainsi que de l’engagement et l’abnégation de tous les agents de l’Administration des Douanes où qu’ils se trouvent sur le territoire national.Le Bureau des Relations publiques et de la Communication de la Douane
Can 2019:le Sénégal surclasse le Kenya (3-0) et file en huitièmes
APA-Dakar (Sénégal)- Par Ibrahima Dione-L’équipe nationale du Sénégal s’est qualifiée pour les huitièmes de finale de la Coupe d’Afrique des Nations après avoir étrillé le Kenya sur le score de trois buts à zéro, lundi soir au Caire (Egypte), en match comptant pour la troisième journée.
Un nul uniquement aurait permis aux deux sélections de composter leur ticket pour le second tour. Mais le Sénégal, défait par l’Algérie (1-0), ne l’entendait pas de cette oreille. Cités parmi les favoris de la compétition, les Lions étaient revanchards.
Dans les premiers moments de la partie, la crispation des protégés du coach Aliou Cissé est perceptible. Elle se matérialise par de multiples approximations dans les passes. L’axe central, composé de Kalidou Koulibaly et Cheikhou Kouyaté, saute maladroitement le milieu pour trouver les attaquants.
Sur un corner botté par Henri Saivet, Victor Wanyama stoppe le cuir de la main dans la surface de réparation. L’erreur manifeste du capitaine des Harambee Stars n’est pas sanctionnée par l’arbitre égyptien (19èmemn).
Pas en réussite depuis le début de la joute, Mbaye Niang enrhume des défenseurs adverses grâce à un double contact. L’avant-centre décoche une frappe du gauche enrayée par le gardien (23èmemn).
Les Lions sortent leurs griffes et acculent les Harambee Stars. Ismaïla Sarr déborde dans son couloir avant de centrer en retrait pour Idrissa Gana Guèye. Le milieu de terrain contrôle du gauche et prend sa chance du droit. Le portier kenyan sort pour réduire l’angle de tir et parvient à détourner la balle (27èmemn).
Dans un dépassement de fonction, le latéral gauche Saliou Ciss s’infiltre dans la surface et pousse à la faute Mayeko sur un crochet malicieux. L’arbitre désigne cette fois-ci le point de pénalty. Pour l’exécuter, Sadio Mané s’élance mais sa frappe molle au ras du sol est arrêtée par le dernier rempart du Kenya (28èmemn).
Loin d’être abattus par cet échec, les Lions se remobilisent. Sur une ouverture géniale d’Idrissa Gana Guèye, Ismaïla Sarr est proche de faire trembler les filets. La tête du sociétaire de Rennes (Ligue 1 française), déviée in extremis par le gardien, termine sa course sur la barre transversale (46èmemn).
En début de seconde période, les Lions ont plus de mal à se rapprocher de la cage kenyane. A l’aise balle au pied, Henri Saivet élimine deux adversaires au milieu et envoie une frappe de mule dont se saisit difficilement le portier (53èmemn).
A l’heure de jeu, Sadio Mané fait la différence sur le côté gauche. Son centre est repoussé par un défenseur. A l’affût, Mbaye Niang récupère le ballon et frappe fort dans l’axe du but. Le gardien kenyan est sur la trajectoire.
Le Kenya sort enfin la tête de l’eau. A la suite d’un corner mal renvoyé, le milieu Omino fouette le ballon, obligeant ainsi Alfred Gomis à se détendre pour repousser le danger (62èmemn).  Le Sénégal ne desserre pas l’étreinte. Les Lions sont finalement récompensés de leurs efforts.
Bien placé au second poteau, Ismaïla Sarr profite de la sortie aérienne manquée du gardien. Il contrôle le cuir de la poitrine puis enchaîne avec une volée du droit imparable (1-0, 64èmemn).
Sur un corner défensif, le latéral Lamine Gassama renvoie le ballon dans la moitié de terrain adverse. Esseulé, Sadio Mané va néanmoins au contact du défenseur kenyan qui n’apprécie pas convenablement la retombée du cuir. Grâce à un coup d’épaule, l’attaquant de Liverpool (Premier League anglaise) trompe sa vigilance pour se présenter face au gardien. Lucide, le maître à jouer des Lions glisse subtilement la balle au fond des filets (2-0, 71èmemn).
Ce break coule davantage les Harambee Stars. En retard sur un contrôle d’Ismaïla Sarr dans la surface de réparation, Otieno essuie ses crampons sur le tibia de l’ailier des Lions. L’arbitre égyptien siffle à nouveau un pénalty pour le Sénégal.
Malgré la tentative de dissuasion de son capitaine Cheikhou Kouyaté, Sadio Mané s’empare du ballon pour se racheter. Le numéro 10 des Lions ouvre son pied droit pour battre le portier kenyan (3-0, 75èmemn).
Les Harambee Stars auraient pu réduire l’écart si le longiligne Alfred Gomis ne s’était pas déployé pour détourner un tir flottant de l’avant-centre Olunga (84èmemn). Le Sénégal signe sa deuxième victoire de la Can 2019.
Avec 6 points (+4) au compteur, les Lions occupent la deuxième place de leur poule derrière l’Algérie (9 points, +6). Les Fennecs ont battu la Tanzanie sur le score de trois buts à zéro avec notamment un doublé du Napolitain Adam Ounas. En huitièmes de finale, le Sénégal fera face à l’Ouganda qui a terminé deuxième du groupe A.      ID/cd/APA

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