http://www.seneweb.com Après la fermeture programmée des consulats et Bureaux économiques du Sénégal à l’étranger, plusieurs agences et directions seront dissoutes.
Une décision du chef de l’État, Macky Sall, qui entre dans le cadre de la rationalisation des dépenses publiques, informe L’AS.
Le Cices et l’Agence sénégalaise de promotion des exportations (Asepex) seront regroupés en une seule entité. Idem pour l’Agence de régulation des marchés publics et la Direction du commerce extérieur.
L’Agence nationale pour la promotion de l’emploi des jeunes (Anpej) sera dissoute dans la Délégation à l’entrepreneuriat rapide (Der).
La fusion de l’Agence pour le développement des petites et moyennes entreprises (ADPME) et la Direction des Pme est en vue. Sans oublier la dissolution de l’Aeme et l’Anamo.
PROJET DE LOI CONTRIBUTION ECONOMIQUE LOCALE :Plus de ressources et d’équité pour les collectivités territoriales
http://www.enqueteplus.com L’Assemblée nationale a voté, ce samedi 29 juin 2019, le projet de loi N°09/2019 modifiant et complétant la loi n°2013-10 du 23 décembre 2013 portant code général des collectivités territoriales. Avant la validation de ce projet qui offre plus de ressources aux collectivités territoriales, les députés ont soumis au ministre les difficultés dont souffrent ces localités.
Les collectivités territoriales vont bénéficier davantage de ressources financières, grâce à l’intégration de la Contribution Economique Locale (CEL) dans le code général des collectivités territoriales. En effet, avec l’entrée en vigueur de cette mesure, les communes vont bénéficier de plus de patentes, grâce au système de partage des taxes collectées dans les communes abritant de grandes infrastructures. Aussi, on ne parle plus de collectivité locale, mais de collectivité territoriale.
A titre illustratif, dans une commune abritant une infrastructure, la valeur locative de l’infrastructure va rester dans la commune, mais la valeur ajoutée fera l’objet de partage suivant trois guichets. Le premier est le guichet de l’allocation minimale qui est mis en place pour toutes les collectivités territoriales. Ainsi, quelle que soit sa taille, chaque commune va recevoir au minimum 12 millions de franc CFA d’office. Le deuxième est le guichet de stabilisation qui règle le problème du manque à gagner de la patente pour les communes qui abritent l’infrastructure. Ce mécanisme permet de ne laisser aucune commune en rade. Le troisième est le guichet équité territoriale qui va tenir compte de la population de la commune et du niveau de pauvreté. Ces deux données seront fournies par l’Agence Nationale de la Statistique et de la Démographie (ANSD).
De ce fait, avec l’entrée en vigueur de la CEL, désormais chaque mairie recevra au minimum 12 millions de franc CFA. ‘’La Contribution Economie Locale’’ est venue régler un certain nombre d’anomalies qui faisaient que, dans une collectivité territoriale qui dispose d’une infrastructure, elle bénéficiait de l’ensemble de la patente issue de cette infrastructure qu’elle soit industrielle ou commerciale. La CEL qui vient d’être votée par l’Assemblée Nationale a un intérêt certain dans le sens où la CEL de la valeur ajoutée va être partagée avec l’ensemble des collectivités territoriales du Sénégal qui sont au nombre de 557. Partant de là, la répartition tiendra compte d’une contribution d’un guichet minimal qui fait que chaque collectivité recevra au minimum 12 millions ; d’une contribution avec un guichet stabilisation qui va régler le problème du différencier que recevaient les collectivités qui avaient les patentes et qui n’auront rien à perdre ; d’un troisième guichet équité territoriale qui tiendra compte de la population et de la pauvreté’’, a expliqué Oumar Gueye, ministre des Collectivités Territoriales, du Développement et de l’Aménagement des territoires.
En outre, en recevant le ministre Oumar Guèye, les députés n’ont pas été avares en parole, avant de valider la loi sur la CEL. Ce, car la plupart des députés qui étaient présents à l’hémicycle, ce samedi, pour le vote sont aussi des élus locaux. Ils ont ainsi tenu à égrener, tour à tour, les doléances des collectivités territoriales, avant de valider la loi. Ainsi, des problèmes d’état civil, en passant par la formation des élus locaux jusqu’à l’indemnisation des conseils municipaux ou encore la fonction publique locale, ils ont exposé un à un les problèmes des collectivités territoriales.
Ces problèmes d’état civil sont indignes d’un Sénégal au 21éme siècle
Concernant les problèmes d’état civil que l’on note dans les mairies, les députés ont invité le ministre à adopter le mode ‘fast-track’ pour diligenter la situation. Soulignant qu’un grand nombre d’élèves ont passé, cette année, les examens d’entrée en sixième sous réserve, faute d’obtention de papier d’état civil, les parlementaires ont insisté sur l’urgence de régler ce problème qui, considèrent-ils, est indigne du Sénégal au 21
éme siècle. Ils ont également interpelé le ministre sur les états civils des sénégalais nés à l’étranger qui, après un retour au pays, sont obligés quelques soient leur lieux d’habitation, de se rendre au ministère des Affaires Etrangers pour l’obtention de papier. Beaucoup de Parlementaires ont demandé à ce que ces citoyens puissent être transcrits dans les lieux d’habitation de leurs parents.
Sur cette question, le ministre les a rassurés en annonçant un projet de modernisation de l’état civil. ‘’L’état civil est un problème très sérieux au Sénégal. Il y a 589 centres d’état civils dans le pays, mais la répartition n’est pas bonne. Par exemple, dans la région de Dakar, dans un rayon de l’ordre 2,6 km, on peut trouver un centre d’état civil. Pour la région de Matam, c’est dans un rayon de 31 km. Il faudra donc retravailler et augmenter le nombre de centres d’état civil. Nous y travaillons avec le ministère de l’Intérieur, le ministère des Affaires Etrangères pour arriver à dématérialiser les actes. Avec le numérique, nous voulons faire en sorte que, même quelqu’un qui est à Dakar et qui est né à Fongolémy puisse obtenir ses papiers là où il se trouve à Dakar. Nous travaillons à la base avec les officiers d’état civils pour y arriver’’, déclare Oumar Guèye.
Les cas Senelec, Sonatel, Css
Les entreprises installées dans les collectivités locales vont désormais contribuer davantage à l’économie locale, grâce à la mise en œuvre de la CEL. C’est le cas des grandes sociétés comme la Sonatel, la Senelec et la CSS. Donnant l’exemple de la présence de la compagnie sucrière sénégalaise dans la commune de Richard Toll, les députés ont déploré le fait que cette société très pollueuse ne contribue pas pour autant dans l’économie de cette localité. Dans son intervention, le ministre a tenu à les rassurer, en montrant qu’avec l’adoption de la CEL, plus aucune entreprise n’échappera à la taxe. Elles vont contribuer à la CEL, à travers le guichet de la valeur ajoutée. Et en dehors de ça, il appartient au maire de prendre leur responsabilité par rapport à la loi pour les délibérations, pour l’implantation des antennes dans le domaine national.
Que l’argent des mairies ne serve plus à acheter des billets pour la Mecque…
Les députés ont aussi interpelé le ministre sur la nécessité de la formation des élus locaux. En effet, pour les représentants du peuple, il est temps que les maires, les présidents de conseil département ou les conseils municipaux puissent être formés sur les fonctions qu’ils occupent pour pouvoir jouer pleinement leur rôle dans le développement local. Il est nécessaire, considèrent-ils, que les élus locaux comprennent et maitrisent les enjeux des postes qu’ils occupent. Et selon le député de la majorité, Ndongo Ndiaye, il est aujourd’hui inacceptable que les élus locaux continuent de croire que l’argent des fonds de dotation des mairies ne doive servir qu’à acheter des billets pour la Mecque ou des ordonnances pour des cas sociaux. A la place, il faut, considère-t-il, privilégier les investissements d’intérêt public comme les infrastructures. Il invite ainsi les élus locaux à un changement de comportement, en se souciant plus des intérêts de la population.
Quant à la députée Juliette Zinga, elle a insisté sur la nécessité d’instituer l’indemnisation des conseils municipaux pour éviter la corruption et l’achat des consciences. Il faut également revoir les contrats du personnel des collectivités territoriales et leur statut dans le contexte d’adoption de la fonction publique locale.
ABBA BA
Club des investisseurs Sénégalais:Dr Abdourhamane Diouf prend fonction
https://www.pressafrik.com Le Dr Abbourahmane Diouf a pris fonction ce lundi 1er juillet à la tête du Club des investisseurs Sénégalais (Cis), quelques mois après sa démission du parti de Idrissa Seck, Rewmi.
“J’ai pris fonction ce matin comme Directeur Exécutif du Club des investisseurs Sénégalais (CIS). Je remercie le Conseil d’administration et l’ensemble des membres du Club de m’avoir accordé leur confiance. La défense et la promotion du secteur privé national sont des défis qui m’enthousiasment”, a-t-il écrit sur sa page facebook.
“Je les considère comme les leviers indispensables à notre développement économique. Notre pays doit exalter l’entreprenanriat, l’encadrer et l’accompagner pour la création de richesses endogènes. C’est faire oeuvre de service public! J’aurais besoin de vos prières, conseils et suggestions pour réussir cette mission”, sollicite M. Diouf.
Salif SAKHANOKHO
Cocaïne au Port: «L’enquête confiée à la Bip et à l’Umcc»
http://actunet.net/ L’enquête sur la drogue saisie au Port de Dakar est confiée à la Brigade d’intervention de la police (Bip) et à l’Umcc, une unité mixte composée d’éléments de la douane et des autres forces de défense et de sécurité.
C’est le colonel des douanes Apha Touré Diallo, chef du bureau des relations publiques et communication des douanes, qui donne l’information sur iRadio.
Entre mercredi et samedi, plus d’une tonne de cocaïne a été saisie par la douane. Une première opération, menée mercredi, a permis de mettre la main sur 238 kg de cette drogue dure. La deuxième, effectuée samedi, a débouché sur la saisie de 798 kg de cocaïne.
Il y a eu de nombreuses arrestations dont le commandant et les membres de l’équipe du navire sur lequel la deuxième saisie a été opérée.
Fatick:le ministre de l’’Enseignement supérieur accueilli par des brassards rouges
http://www.seneweb.com Il a été accueilli par des brassards rouges ce matin à Fatick. Le ministre de l’Enseignement supérieur, Cheikh Oumar Hann y procédait à la pose de la première pierre de l’université du Sine-Saloum.
Le campus de Fatick sera construit sur 400 ha des terres cultivables. Impactés par ce projet, des Fatickois ont profité de cette visite pour exprimer leur colère, informe la Rfm. Ils réclament leurs indemnisations. Leur porte-parole, Babacar Diouf explique :
« On avait un protocole d’accords déjà signé avec le gouvernement. Il consistait à indemniser les populations impactées par l’université. Ils nous avaient dit qu’il y avait 102 millions qui étaient disponibles pour l’indemnisation. On a déjà semé nos graines et sans nous informer, ils ont déterré nos graines. »
Le ministre a toutefois rassuré ces impactés du projet. « En ce qui concerne les impenses à payer, la décision a été prise, elle sera mise en œuvre », annonce-t-il avant de lancer les travaux.
L’université sera construite pour un montant total de 100 milliards de FCFA, renseigne le ministre selon qui le gouvernement y a mis en place un dispositif financier pour que l’université El Hadji Ibrahima Niass puisse fonctionner dans l’intégralité de ses structures académiques dans les locaux modernes.
Les travaux du campus de Fatick lancés ce lundi vont durer 18 mois. Dans cette université, la gestion des ressources halieutiques, l’hôtellerie, le tourisme et les langues seront les quatre filières enseignées.
Délai de dépôt de caution:«Le 3 juillet au plutard, mon arrêté sera numéroté. Je dois respecter l’esprit des 150 jours. Mais c’est encore possile de trouver des consensus» (Aly Ngouille Ndiaye).
https://www.dakaractu.com Répondant aux différentes interventions au cours des débats aux concertations sur la fixation de la caution pour les locales, le ministre de l’Intérieur Aly Ngouille Ndiaye a rassuré en disant « que les décisions qui seront antérinées vont tenir compte du résultats des concertations car, favorisant le consensus ».
Il ajoute, par ailleurs, qu’ « étant régis par les exigences du code électoral, la date va être fixée au 3 juillet prochain pour respecter par conséquent, l’esprit des 150 jours avant le scrutin ».
Dans la dynamique toujours de trouver des points de convergence dans ce processus de concertation, le ministre de l’Intérieur rassure toutefois que malgré les exigences du code électoral, il est toujours possible d’aboutir à des concensus.
Caution pour les Locales:le montant sera connu ce 3 juillet
https://www.ferloo.com Le montant de la caution pour les élections locales du 1er décembre prochain sera retenu le mercredi 3 juillet. C’est en tout cas ce qu’à fait savoir ce lundi le ministre de l’Intérieur, Aly Ngouille Ndiaye au cours d’une réunion avec les partis politiques.
“Nous avons pris note de toutes vos préoccupations faites au cours de la réunion. Mais, le 3 juillet, nous allons arrêter la proposition finale”, a-t-il déclaré.
Le ministre de l’Intérieur révèle :
“C’est parce que nous devons respecter le calendrier électoral que nous avons appelé à ces concertations, pour trouver une solution rapide. Nous avons actuellement 314 partis politiques officiellement reconnus”.
Aly Ngouille Ndiaye rappelle en effet qu’en 2014, on avait environ 240 partis et nous nous retrouvions avec 47 listes alors qu’à l’époque, seuls les partis étaient autorisés à y prendre part.
Il a par ailleurs salué la proposition de certains intervenants qui demandent à ce que ce sujet soit traité sur la table du dialogue politique.
“Beaucoup de partis veulent que ce sujet soit traité dans le cadre du dialogue national. Je peux vous dire que c’est encore possible de discuter car nous voulons avoir un large consensus”, a-t-il rassuré. (Avec Seneweb)
Fixation du montant de la caution:Le Pds pose deux conditions
http://www.seneweb.com Le Parti démocratique sénégalais (Pds) a posé deux conditions pour la fixation de la caution pour les élections locales de décembre prochain.
“Si le calendrier électoral est respecté et que le parrainage soit maintenu, nous sommes favorables à la génération de la caution pour toutes les communes quel qu’en soit le montant, a dit Maguette Sy, secrétaire général adjoint chargé des élections au Parti démocratique sénégalais.
“C’est la première fois que je suis en phase avec le Pds”, a d’ailleurs ironisé le ministre de l’Intérieur Aly Ngouille Ndiaye.
Sy précise toutefois ne pas être d’accord que la question soit évacuée au cours du dialogue.
“Il y a des plénipotentiaires qui ont proposé à ce que ce sujet soit traité au niveau du dialogue national. Mais, nous ne participerons pas au dialogue et tout ce qu’ils diront dans ces concertations ne nous engage pas. C’est une façon de légitimer le dialogue”, a-t-il fait comprendre.
Le parti de Wade dénonce les récentes mesures d’augmentation dont celle du prix du carburant
https://www.pressafrik.com Le Parti Démocratique Sénégalais (Pds) de l’ancien président sénégalais; Abdoulaye Wade, a dénoncé lundi dans un communiqué, les récentes mesures d’augmentation des prix des produits pétroliers qui engendreront une cascade d’augmentations de ceux des denrées de premières nécessités, du transport et de l’électricité
Suite à ces mesures qui consacrent la faillite de la gestion de Macky Sall et qui vont plonger dans la pauvreté des millions de sénégalais, le PDS appelle tous ses militants et tous les sénégalais à s’organiser et à se mobiliser massivement derrière ses listes pour sanctionner l’incompétence de Macky Sall et les dérives mafieuses de son régime, la mal gouvernance chronique.
Concernant les élections locales, le parti exige du Gouvernement le respect de la nouvelle date du 1er décembre 2019 pour l’organisation des prochaines élections territoriales et s’oppose à toute forme de confiscation du suffrage des électeurs, même par le biais d’un nouveau report des élections ou par l’installation de délégations spéciales.
Me Wade et ses partisans disent prendre acte du maintien du système de parrainages pour les prochaines élections locales et exige du Gouvernement de prendre toutes les dispositions nécessaires pour que les partis puissent suivre et évaluer le processus de parrainages au niveau des préfectures et sous-préfectures, conformément aux dispositions pertinentes de la loi, en incluant les listes concernées dans l’ensemble du processus.
Salif SAKHANOKHO
Mme Amsetou Sow Sidibé :«On va vers des élections mal organisées…»
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GFM – (
Dakar) Mme Amsetou Sow Sidibé est d’avis qu’on va vers des élections mal organisées parce que si les questions du parrainage et de la caution ne seront pas réglées, il n’y aura pas une bonne organisation des élections locales. Elle a pris part ce matin à la rencontre de concertation entre le ministre de l’Intérieur et les acteurs politiques.
Déthié Fall:“Les Sénégalais souffrent des errements de Macky Sall”
https://www.ferloo.com Hier à l’Assemblée nationale, la prestation du député de Rewmi Déthié Fall a attiré l’attention de par sa pertinence.
« M. le président de l’Assemblée nationale, 2eme personnalité de l’Etat, M. le ministre des Finances 3eme personnalité du gouvernement, dites au président Macky Sall que les Sénégalais souffrent de ses errements. D’ailleurs, hier, vers 23h45mn j’ai reçu une note des sinistrés de l’incendie en 2015 au pavillon vert du Cices qui disent qu’ils n’ont jusqu’á présent pas été indemnisés. Me solidarisant à mon collègue Ousmane Sonko, je rappelle à mes collègues de BBY que Macky Sall est à la tête de ce pays depuis 7 ans et 04 mois soit 88 mois soit aussi 3 601 800 mn et pendant tout ce temps nous souffrons de ses contradictions et de ses errements, donc apprenez à souffrir des 5mn de temps de prise de parole de vos collègues députés de l’opposition. M. le président de l’Assemblée nationale, je vous rappelle que, depuis le mardi 27 mars 2018, j’ai introduit, sur instruction du président Idrissa Seck, une demande de mise en place d’une commission d’enquête parlementaire sur tous les contrats gaziers et pétroliers signés par Macky Sall de 2012 á 2017. Cette demande est sans suite. Alors qu’elle est antérieure à celle relative aux 94 milliards » s’est étonné le vice-président de Rewmi.
Parlant plus précisément de la Loi de Finances rectificative, Déthié Fall a soutenu qu’ « on note une baisse des ressources internes de 112 milliards dont 100 milliards de baisse de recettes fiscales. N’oublions pas que le président Macky Sall avait demandé à tous ses directeurs généraux et directeurs de service d’aller battre campagne désertant ainsi leurs postes ce qui a induit, en partie, cette contre-performance qui est en contradiction avec l’augmentation des taux de croissance, nous laissant penser aussi que la gestion des exonérations pose sérieusement problème. Nous notons aussi que le déficit primaire qui traduit la capacité de l’Etat á honorer ses obligations sans engager de nouvelles dettes a connu une évolution passant de – 107 milliards á – 285 milliards. Ce qui signifie que le président Macky Sall nous maintient dans un cycle d’endettement pour payer des dettes. Les dépenses de fonctionnement ont évolué de 1,7 % pour se stabiliser à 911 milliards. Cette augmentation s’explique par les dépenses engagées par le candidat Macky Sall et son gouvernement lors de la précampagne et la campagne électorale avec ses inaugurations tous azimuts. Aujourd’hui le président Macky Sall augmente les prix du gazoil et du super pour demander à Goorgorlu de payer à sa place la facture de ses errements et de sa campagne. Ce qui est inadmissible. Et pourtant, la dernière fois qu’il recevait les syndicats, il leur a fait savoir qu’il ne leur ferait aucune augmentation de salaire. Donc il secoue sciemment le pouvoir d’achat du Sénégalais ». (Leral)
AFFAIRE JEAN MEISSA DIOP «C’est Un Arbitraire Sans Nom», Selon Me Amadou Aly Kane
http://www.walf-groupe.com Jean Meissa Diop a été victime d’un
«arbitraire sans nom», selon Me Amadou Aly Kane pour qui
«il n’existe aucun fait flagrant qu’on peut lui imputer». Cet autre excès de zèle d’agents formellement identifiés (Diatta, Fall et Cie) doit-il rester impuni ?
Des éléments de la Division des investigations criminelles (Dic), démembrement de la Police judiciaire, se sont rendus à son domicile par erreur et sans mandat du Procureur, en violation de toutes les règles qui gouvernent la procédure pénale. Ils ont confondu son adresse avec celle d’un journaliste recherché suite à un article de presse qui incrimine le chef de l’Etat. Quelques heures après, la Police sénégalaise s’est confondue en excuses, dans un communiqué laconique signé du Bureau des relations publiques (Brp), mais le mal est déjà fait. Elle précise sans convaincre que les flics en question n’ont pas violenté le couple Diop, alors que les intéressés disent le contraire. Pour Me Amadou Aly Kane,
«le problème de droit qui se pose est qu’il n’existe aucun fait flagrant qu’on peut lui imputer. Dès lors, on peut en déduire qu’il a été victime d’un arbitraire sans nom». «En conséquence, Jean Meissa Diop est fondé à se plaindre auprès de la Chambre d’accusation qui est chargée de contrôler les actes des officiers de police judiciaire», analyse l’avocat à la cour.
Ce qui s’est passé samedi suscite l’indignation collective de toute la corporation. Dans un communiqué conjoint publié hier, des organisations de la presse, aussi bien le Synpics, le Cored, le Cdeps, l’Appel, la Cjrs, l’Urac, condamnent cet acte.
«L’acte est d’autant plus grave que ces agents de la Dic ont investi la maison de notre confrère aux alentours de six heures du matin et ont violé son intimité. Ils ont été jusque dans sa chambre à coucher et n’ont pas manqué de violenter son épouse. Et la terrifiante et humiliante scène s’est déroulée devant les deux filles de Jean Meissa Diop. Les organisations professionnelles des médias dénoncent cette provocation contre toute une profession, car la victime du jour est une des légendes vivantes de notre corporation. Elles condamnent fermement cet harcèlement et tiennent à faire savoir que la tentative d’intimidation ne passera pas. Les journalistes, techniciens et l’ensemble des acteurs des médias exigent des excuses publiques des autorités du ministère de l’Intérieur, la tutelle de la Dic. Surtout que certaines avec qui nous avons échangé ont reconnu avoir été induites en erreur. Ils espèrent, par ailleurs, que de telles pratiques viles et d’un autre âge ne vont plus se produire au risque de réveiller les vieux démons entre presse et pouvoir», lit-on dans le document.
Emile DASYLVA
Jean Meïssa Diop maintient sa plainte contre la Dic
http://actunet.net/ Le journaliste Jean Meïssa Diop ne digère toujours pas la visite musclée de la Dic à son domicile. Malgré les excuses publiques de la police, l’ancien Dirpub de Walf Grand Place, qui dit vouloir donner une leçon à ses éléments qui se sont mal comportés, ne compte pas retirer sa plainte.
« Je maintiens de porter plainte contre la Dic. J’attends juste de terminer la concertation avec mes deux avocats On verra la suite. Mais, le principe est maintenu. Je vais porter plainte pour violation de domicile », a-t-il déclaré, dans L’Observateur.
MLD:«Je n’ai jamais exigé l’audition de Me Wade…»
http://www.seneweb.com Mamadou Lamine Diallo dit n’avoir jamais exigé que Me Wade soit auditionné. «Pourquoi pas. Je pense qu’il peut dire dans quelles conditions il a signé la convention avec Petrotim ? Qu’est-ce qu’on lui a présenté comme dossier ? Je suis sérieux. Je n’ai pas de problème avec ça, je peux même lui poser la question», dit-il avoir répondu lors du «Jury du dimanche». Il avait été interrogé sur l’utilité du témoignage de l’ancien chef de l’Etat pour la manifestation de la vérité, dit-il.
«Mon propos est constant. Le procureur de la République doit commencer par Aliou Sall et Franck Timis. J’ai indiqué les documents dont il a besoin pour la manifestation de la vérité : décrets, circularisations bancaires, etc. Dans cette affaire, la haute trahison est actée par une violation grave et délibérée de la loi pétrolière, de la constitution, et un manquement à ses devoirs et obligations de la part du Président Macky Sall qui a signé les 18 et 19 juin 2012 les décrets octroyant les blocs de St Louis et Cayar à Petrotim.», a-t-il posté sur sa page Facebok.
AVIS D’INEXPERT PAR JEAN MEÏSSA DIOP :Grandes enquêtes du Cesti : une mine inexploitable ?
Que faire des grandes enquêtes présentées par les étudiants du Cesti pour l’obtention de leur diplôme de journalisme ? C’est la question que pose notre chroniqueur, en soulevant les obstacles juridique, éthique et pédagogique à leur diffusion grand public.
Des documentaires, de bonne à excellente facture, sur des sujets originaux, mais qu’aucune chaîne de radio ni de télévision ne diffuseront, peut-être, jamais. C’est le sort des enquêtes de fin d’études réalisées par les étudiants du Centre d’études des sciences et techniques de l’information (Cesti), l’école de journalisme de l’Université Cheikh Anta Diop de Dakar (Ucad). Un travail en vue d’obtenir leur Diplôme supérieur de journalisme, validant trois années d’études et de formation.
A la fin de la troisième année, chaque étudiant de chaque promotion réalise une grande enquête sur un sujet qu’il a lui-même choisi, sur un thème des plus originaux possibles et dans un des trois médias d’option, à savoir radio, télévision et presse écrite.
En général, les sujets traitent de réalités spécifiques au pays d’origine des étudiants. Et c’est ainsi, par exemple, qu’un diplômant gabonais a traité un sujet intitulé
« Eboga ou bwiti fang », un rite de l’ethnie Fang au Gabon. Ou encore, cet étudiant sénégalais qui s’est « aventuré » hors des frontières du Sénégal pour réaliser
« Entre narcotrafic et instabilité : la Guinée-Bissau une nation piégée ».
Ainsi, au fil de ses plus de cinquante ans d’existence, le CESTI dispose d’un inestimable fonds documentaire audiovisuel qu’alimente chaque étudiant de chaque promotion.
En presse écrite, en radio et en télévision, les grandes enquêtes des étudiants rivalisent à la mesure de l’émulation qu’a toujours cultivée cet institut.
Des travaux, tout de professionnalisme, que ne rechigneraient une chaîne de télévision ni de radio férues de documentaires de tous styles, de toutes origines… Et même à acheter à prix d’or, si les documents avaient été à vendre – dans le cadre de la disposition administrative en vigueur à l’université de Dakar et dénommée « fonction de service » ; laquelle autorise tout établissement rattaché à l’université de fournir des prestations rémunérées et encadrées par les textes.
Mais, il y a trois obstacles juridique, pédagogique et réglementaire devant cette solution qui, outre de valoir des rentrées d’argent au Cesti, aurait pu permettre une vulgarisation de ces documentaires qui ne sont visionnés et évalués que par un jury d’enseignants du Cesti et de journalistes professionnels, appelés par l’école à siéger en tant que jurés.
Obstacle juridique en ce qu’aucun auteur (étudiant) n’a donné, de manière formelle, l’autorisation de commercialiser son œuvre. Un problème de droit d’auteur donc. Même s’il est vrai que les documentaires restent la propriété du Cesti. Des offres d’acquérir le droit de diffuser ces œuvres se sont présentées, une des plus récentes provenant du groupe de presse sénégalais eMedia, mais aussi de Ucad Fm, une jeune radio de l’Ucad émettant en modulation de fréquence (94.5) des locaux du Cesti. La direction de cette station allègue des raisons de légitimité et de proximité pour avoir le droit de diffuser les documentaires radio du fonds audiovisuel du Cesti qui est d’ailleurs en train de se détériorer, à cause de la conservation inadéquate. Beaucoup de documents, surtout de télévision, sont perdus à jamais, selon le chef et conservateur de la Médiathèque, Moussa Cissé.
L’obstacle pédagogique et éthique tient au fait que, selon un ancien directeur des Etudes du Cesti, Dominique Mendy, pour permettre à des étudiants de gagner la confiance de certaines personnes-ressources, le Cesti a pris l’engagement moral de garantir la confidentialité des témoignages et de l’identité des sources qui en font la demande, voire posent l’exigence. En effet, des interlocuteurs, assurés que l’usage qui sera faite de leurs informations ne sera pas public, ont pu se confier avec plus d’aisance et plus de profondeur que si le documentaire allait être à grande diffusion.
Mais, il y a eu, de temps à autre, de gros incidents comme cette enquête de presse écrite sur l’homosexualité féminine à Dakar et qui a été publié par un journal dakarois, Le Quotidien, qui a disposé de la copie par l’auteur même du document, devenu employé du même organe de presse. Ni le Cesti, ni certaines personnes-ressources n’avaient approuvé l’initiative.
Il en a été de même quand d’anciens étudiants sont rentrés dans leurs pays respectifs avec sous lebras une copie de leur enquête qui sera diffusée sur la chaîne de télévision nationale. Et là, aussi, l’initiative déplut fort au Cesti, auquel l’autorisation préalable aurait dû être demandée. Au moins, le Cesti aurait dû être avisé, explique M. Mendy.
En raison de tout cela, des diplômés du Cesti et auteurs de documentaires posent la question de savoir si la finalité de travaux de telle qualité et à l’intérêt documentaire certain doit être strictement pédagogique.
Il est temps que le Cesti initie une réflexion pluridisciplinaire sur cette question : les documentaires ne pourraient-ils pas être autorisés à l’acquisition par des chaînes de radio et de télévision ainsi que des organes de presse écrite décidés d’y mettre le prix ?
Des juristes spécialistes de la propriété intellectuelle et du droit d’auteur, des anciens du Cesti auteurs de documents, des sommités de l’université Cheikh Anta Diop de Dakar et toute autre personne qualifiée pourraient participer à la réflexion collective.
http://www.enqueteplus.com
TOUBA DANS L’ATTENTE :Une forte décision du Khalife en perspective… Des Khalifes de concession saisis pour la signature d’un document important.
https://www.dakaractu.com Dakaractu a appris de sources sûres qu’une forte déclaration se prépare à Touba et devrait concerner divers points. Parmi ces points, celui qui devra le plus faire parler sera sans doute celui qui dénoncera le comportement parfois désobligeant de certains petits-fils de Serigne Touba.
Notre source nous confie que la signature des Khalifes des différentes grandes concessions sur un document écrit par le Khalife Général, a été requise. Cette manière de procéder n’est pas une première. Jadis Serigne Abdou Lahad Mbacké avait sollicité le paraphe de ses frères lorsqu’il interdisait l’utilisation des tam-tams, de la drogue et des cigarettes au sein du titre foncier de Touba…
Kaolack-Kaffrine :De la drogue et de faux médicaments d’une valeur de 240 millions CFA découverts par la Douane dans une berline de marque Peugeot 505.
Pendant que les Unités douanières du Port de Dakar affutent leur dispositif pour plus de surveillance et de sécurité de la chaîne logistique maritime internationale, lequel dispositif a permis de prendre en charge le Navire «
Grande Nigéria » battant pavillon italien sous consignation Grimaldi Sénégal SA et sous manutention Dakar Terminal au Port de Dakar, la lutte contre le trafic de faux médicaments, une autre forme de criminalité transfrontalière, se poursuit partout sur le territoire douanier national.
Dans la Région douanière Centre, des éléments de la Subdivision des Douanes de Kaolack ont intercepté dans la nuit du samedi 29 au dimanche 30 juin, une
Peugeot 505berline bourrée de faux médicaments et contenant de la drogue. La prise a été effectuée au cours d’une opération montée par le Chef de Subdivision Mame Assane Cissé et les agents des Douanes Mohamet Ndao et Mounirou Ndiaye.
Elle s’est déroulée entre 23 et 4 heures dans le rayon
Gniby et Guiguinéoau nord, et
Kaffrine et Ngandaau Sud.
Résultats de l’opération: 5Kg d’amphétamine, une drogue très prisée et conditionnée en comprimés ont été découverts cachés dans la cargaison de faux médicaments. Ces médicaments sont composés de flacons de paracétamol sirop, de boîtes de Diclofenac, de Diclopara forte, de paracétamol comprimés 500, de pearieactin, et d’aphrodisiaques (powerga 100, puregrey 100).
La valeur des médicaments est estimée à
11 millionset celle de l’amphétamine à
229 586 000 Francs CFA.
Certes, cette saisie est de loin incomparable à celle effectuée au Port de Dakar point de vue retentissement, mais elle a toute son importance dans le modus operandi de ce commerce de la mort. Un faux médicament utilisé est un poison potentiel avec son lot de souffrances, de morts et de détresse sociale.
Ces médicaments sont souvent vendus à des personnes vulnérables ou démunies par le système du commerce en détail autour des marchés hebdomadaires, des gares routières et des zones enclavées surtout pendant l’hivernage. L’instinct de survie, combiné à un manque de moyens conduit souvent à des attitudes tendant à orienter certaines personnes à acheter le comprimé sur le marché parallèle.
Les ressorts d’un commerce dangereux
La cible de ce commerce de produits dangereux est donc scientifiquement établie et les trafiquants tentent vaille que vaille à créer une proximité géographique avec elle. Elle est généralement composée de nos vaillants producteurs ruraux ou péri-urbains ou mêmes habitants des villes de l’intérieur qui sont en expansion. Si l’on considère le pourcentage de ruraux essentiellement tournés vers le secteur de l’agriculture et leur apport dans le Produit Intérieur Brut, on comprend aisément pourquoi cette couche doit être protégée contre les marchands de la mort.
Pis, ces produits sont consommés par ignorance ou mauvaise influence.
Pour donner l’exemple de
pearieactin, que certaines dames utilisent pour avoir une rondeur de forme, non seulement le produit coûte cher (
18000 francs CFA, la boîte) mais il fait des ravages en terme de maladies cardiovasculaires et de dérèglement hormonal.
C’est tout le sens du combat ardu que les premières lignes de la Douane mènent contre ce fléau.
De la réorganisation des services douaniers
Les résultats qui se dessinent et se confirment au jour le jour, sont le fruit d’une réorganisation des services douaniers, du renforcement de la surveillance et du contrôle, d’une plus grande collaboration avec les autres Forces de Défense et de Sécurité ainsi que de l’engagement et l’abnégation de tous les agents de l’Administration des Douanes où qu’ils se trouvent sur le territoire national.
Le Bureau des Relations publiques et de la Communication de la Douane
Can 2019:le Sénégal surclasse le Kenya (3-0) et file en huitièmes
APA-Dakar (Sénégal)- Par Ibrahima Dione-
L’équipe nationale du Sénégal s’est qualifiée pour les huitièmes de finale de la Coupe d’Afrique des Nations après avoir étrillé le Kenya sur le score de trois buts à zéro, lundi soir au Caire (Egypte), en match comptant pour la troisième journée.
Un nul uniquement aurait permis aux deux sélections de composter leur ticket pour le second tour. Mais le Sénégal, défait par l’Algérie (1-0), ne l’entendait pas de cette oreille. Cités parmi les favoris de la compétition, les Lions étaient revanchards.
Dans les premiers moments de la partie, la crispation des protégés du coach Aliou Cissé est perceptible. Elle se matérialise par de multiples approximations dans les passes. L’axe central, composé de Kalidou Koulibaly et Cheikhou Kouyaté, saute maladroitement le milieu pour trouver les attaquants.
Sur un corner botté par Henri Saivet, Victor Wanyama stoppe le cuir de la main dans la surface de réparation. L’erreur manifeste du capitaine des Harambee Stars n’est pas sanctionnée par l’arbitre égyptien (19
èmemn).
Pas en réussite depuis le début de la joute, Mbaye Niang enrhume des défenseurs adverses grâce à un double contact. L’avant-centre décoche une frappe du gauche enrayée par le gardien (23
èmemn).
Les Lions sortent leurs griffes et acculent les Harambee Stars. Ismaïla Sarr déborde dans son couloir avant de centrer en retrait pour Idrissa Gana Guèye. Le milieu de terrain contrôle du gauche et prend sa chance du droit. Le portier kenyan sort pour réduire l’angle de tir et parvient à détourner la balle (27
èmemn).
Dans un dépassement de fonction, le latéral gauche Saliou Ciss s’infiltre dans la surface et pousse à la faute Mayeko sur un crochet malicieux. L’arbitre désigne cette fois-ci le point de pénalty. Pour l’exécuter, Sadio Mané s’élance mais sa frappe molle au ras du sol est arrêtée par le dernier rempart du Kenya (28
èmemn).
Loin d’être abattus par cet échec, les Lions se remobilisent. Sur une ouverture géniale d’Idrissa Gana Guèye, Ismaïla Sarr est proche de faire trembler les filets. La tête du sociétaire de Rennes (Ligue 1 française), déviée in extremis par le gardien, termine sa course sur la barre transversale (46
èmemn).
En début de seconde période, les Lions ont plus de mal à se rapprocher de la cage kenyane. A l’aise balle au pied, Henri Saivet élimine deux adversaires au milieu et envoie une frappe de mule dont se saisit difficilement le portier (53
èmemn).
A l’heure de jeu, Sadio Mané fait la différence sur le côté gauche. Son centre est repoussé par un défenseur. A l’affût, Mbaye Niang récupère le ballon et frappe fort dans l’axe du but. Le gardien kenyan est sur la trajectoire.
Le Kenya sort enfin la tête de l’eau. A la suite d’un corner mal renvoyé, le milieu Omino fouette le ballon, obligeant ainsi Alfred Gomis à se détendre pour repousser le danger (62
èmemn). Le Sénégal ne desserre pas l’étreinte. Les Lions sont finalement récompensés de leurs efforts.
Bien placé au second poteau, Ismaïla Sarr profite de la sortie aérienne manquée du gardien. Il contrôle le cuir de la poitrine puis enchaîne avec une volée du droit imparable (1-0, 64
èmemn).
Sur un corner défensif, le latéral Lamine Gassama renvoie le ballon dans la moitié de terrain adverse. Esseulé, Sadio Mané va néanmoins au contact du défenseur kenyan qui n’apprécie pas convenablement la retombée du cuir. Grâce à un coup d’épaule, l’attaquant de Liverpool (Premier League anglaise) trompe sa vigilance pour se présenter face au gardien. Lucide, le maître à jouer des Lions glisse subtilement la balle au fond des filets (2-0, 71
èmemn).
Ce break coule davantage les Harambee Stars. En retard sur un contrôle d’Ismaïla Sarr dans la surface de réparation, Otieno essuie ses crampons sur le tibia de l’ailier des Lions. L’arbitre égyptien siffle à nouveau un pénalty pour le Sénégal.
Malgré la tentative de dissuasion de son capitaine Cheikhou Kouyaté, Sadio Mané s’empare du ballon pour se racheter. Le numéro 10 des Lions ouvre son pied droit pour battre le portier kenyan (3-0, 75
èmemn).
Les Harambee Stars auraient pu réduire l’écart si le longiligne Alfred Gomis ne s’était pas déployé pour détourner un tir flottant de l’avant-centre Olunga (84
èmemn). Le Sénégal signe sa deuxième victoire de la Can 2019.
Avec 6 points (+4) au compteur, les Lions occupent la deuxième place de leur poule derrière l’Algérie (9 points, +6). Les Fennecs ont battu la Tanzanie sur le score de trois buts à zéro avec notamment un doublé du Napolitain Adam Ounas. En huitièmes de finale, le Sénégal fera face à l’Ouganda qui a terminé deuxième du groupe A. ID/cd/APA