Revue de presse du Mercredi 24 juillet 2019

 

COMMUNIQUE DU CONSEIL DES MINISTRES  24 JUILLET 2019
Le Président de la République, Son Excellence Monsieur Macky SALL, a présidé ce mercredi 24 juillet 2019, le Conseil des ministres.
A l’entame de sa communication, le Chef de l’Etat a adressé ses chaleureuses félicitations et encouragements aux Lions, Vice-champions d’Afrique de football, à leur encadrement technique et administratif, aux supporters et au « 12ème Gaïndé » pour leur participation remarquable et honorable à la 32ème édition de la Coupe d’Afrique des Nations en Egypte.
Le Président de la République a en outre invité les acteurs du football à faire l’évaluation exhaustive de la participation du Sénégal à cette compétition africaine majeure. Il a également demandé au Ministre des sports d’engager la mise en œuvre consensuelle d’un Plan stratégique de Développement du Football à l’échelle nationale dans le cadre du repositionnement de la discipline dans notre politique sportive.
Abordant la vulgarisation des publications sur l’Histoire générale du Sénégal, le Président de la République a informé le Conseil, de la réception, le 16 juillet 2019, des cinq (5) premiers volumes publiés par le Comité de pilotage du projet « Histoire générale du Sénégal ». Il a ainsi adressé ses chaleureuses félicitations aux membres dudit comité présidé par le Professeur Iba Der Thiam.
Le Chef de l’Etat a demandé au Gouvernement de rendre accessibles et de vulgariser les publications disponibles auprès des enseignants, chercheurs, étudiants et élèves tout en veillant à l’adaptation des programmes scolaires et universitaires aux réalités historiques et culturelles de notre pays.
Poursuivant sa communication, le Chef de l’Etat a rappelé la nécessité de promouvoir « Un Sénégal Propre » à travers la mise en œuvre rapide des programmes présidentiels « zéro déchet » et « zéro bidonville ». Il a invité le Gouvernement à assurer le financement urgent et adéquat de ces programmes majeurs en veillant à l’implication notable des collectivités territoriales, des autorités administratives déconcentrées, des organisations communautaires de base et des populations.
Par ailleurs, le Président de la République est, revenu sur l’importance primordiale qu’il accorde à la protection et à l’épanouissement socio-économique des personnes vivant avec un handicap. A ce sujet, il a insisté sur l’urgence d’accélérer l’entrée en vigueur intégrale des dispositifs d’application de la loi d’orientation sociale.
Evoquant la problématique de l’accompagnement des personnes du troisième âge et la modernisation du système de retraite, le Président de la République a demandé au Gouvernement d’organiser des concertations nationales sur le rôle et la place des personnes du 3ème âge dans le développement national. Il a notamment requis l’accélération du processus de modernisation du système de sécurité sociale des retraités et de réforme des institutions de prévoyance sociale.
Clôturant sa communication, le Président de la République a informé le conseil du suivi de la coopération et des partenariats, ainsi que de sa participation, le 27 juillet 2019 à Abuja, au Forum annuel de la Fondation Tony Elumelu sur l’entreprenariat.
Au titre des communications :
Le Ministre des Affaires étrangères et des Sénégalais de l’Extérieur a fait une communication sur la situation internationale, les préparatifs du pèlerinage à la Mecque et rendu compte de la mission qu’il a effectuée en Mauritanie.
Le Ministre de l’Agriculture et de l’Equipement rural a fait le point sur l’évolution de la pluviométrie et de la campagne agricole.
Le Ministre des Finances et du Budget a fait une communication sur le financement de la campagne agricole et rendu compte des résultats de la mission de la mission gambienne venue s’enquérir de l’expérience du Programme d’Urgence de Développement Communautaire (PUDC).
Le Ministre en charge du Suivi du PSE a fait le point sur l’état d’avancement des projets phares.
Le Ministre de l’Economie, du Plan et de la Coopération a fait le point sur les requêtes de financements.
Le Ministre de la Jeunesse a fait une communication sur le programme des vacances citoyennes, édition 2019.
Au titre des textes législatifs et réglementaires, le Conseil a adopté :
– le projet de décret, portant création et fonctionnement de l’Agence sénégalaise de Reforestation et de la Grande Muraille verte.
– le projet de décret portant fonctionnement du Conseil supérieur de la Magistrature (CSM).
Au titre des mesures individuelles le Président de la République a pris les décisions suivantes :
Monsieur Bassirou SENE, Conseiller des Affaires étrangères, matricule de solde n°384.106/H, précédemment Ambassadeur du Sénégal en France, est nommé Ambassadeur extraordinaire et plénipotentiaire de la République du Sénégal auprès de Son Excellence Monsieur Adama BARROW, Président de la République de Gambie, avec résidence à Banjul, en remplacement de Monsieur Saliou NDIAYE ;
Madame Codou Gueye MAR, Professeur d’Université est nommée, Recteur fr l’Université Amadou Mahtar MBOW ;
Monsieur El Hadji Ibrahima SALL, Economiste, est nommé Président de la Commission d’Evaluation et de Suivi des Politiques et Programmes publics.
Monsieur Haidar El Ali, est nommé Directeur général de l’Agence Sénégalaise, de la Reforestation, de la Grande Muraille verte(ASRGM)
Abdou Ndéné SALL, Ingénieur polytechnicien, est nommé, Directeur général de la Société nationale du TER (SN/TER).
Monsieur Bamba KA, Docteur en Economie, précédemment Conseiller technique au Cabinet du Ministre des Finances et du Budget, est nommé Directeur général du Secteur financier et de la Compétitivité au ministère des Finances et du Budget, poste vacant ;
Monsieur Abdoulaye SAMB, Inspecteur principal du Trésor, matricule de solde n°608 864/H, précédemment Coordonnateur de la Direction générale de la Comptabilité publique et du Trésor, est nommé Secrétaire général du ministère des Finances et du Budget, poste vacant ;
Monsieur Lamine LO, Expert en Développement et Financements d’Infrastructures, titulaire d’un Diplôme d’Ingénieur de l’Ecole Nationale des Ponts et Chaussées, spécialisation finance, est nommé Directeur des Financements et des Partenariats Public-Privés à la Direction Générale de la Coopération, des Financements Extérieurs et du Développement du Secteur Privé et des Partenariats du Ministère de l’Economie, du Plan et de la Coopération ;
Monsieur El hadji Ibrahima Boutouthe MANE, Ingénieur de Conception en Génie Civile, précédemment Directeur Général Adjoint de la société Aéroport International Blaise DIAGNE (AIBD SA), est nommé Directeur Général de la Coopération des Financements Extérieurs et du Développement du Secteur Privé et des Partenariats au Ministère de l’Economie, du Plan et de la Coopération ;
Monsieur Papa GUEYE, Commissaire de Police, titulaire d’un Doctorat en Droit privé et Sciences criminelles, est nommé Directeur général de l’Ecole nationale à Vocation régionale de Cybersécurité (ENVR). Fait à Dakar le 24 juillet 2019,Le Ministre Porte-Parole du Gouvernement,Ndèye Tické NDIAYE DIOP
Stratégie:les visées de l’Inde en Afrique de l’Ouest se précisent
https://www.lejecos.com L’Inde en veut vraisemblablement plus en Afrique de l’Ouest. Pour sa première mini-tournée sur le Continent, le président indien, Ram Nath Kovind, se déplacera à l’ouest-africain à compter du 28 juillet. Il se rendra précisément au Bénin, en Gambie et en Guinée Conakry. Au menu : plusieurs accords de partenariat.
Ram Nath Kovind sera en mini-tournée ouest-africaine à compter du 28 juillet. Une première pour le président indien en poste depuis juillet 2017. Il se rendra précisément au Bénin, en Gambie et en Guinée Conakry, pour des visites de travail. Au menu, plusieurs rencontres, notamment avec ses homologues Patrice Talon, Alpha Condé et Adama Barrow.
Kovind arrive également avec une délégation composée d’officiels, mais également d’hommes d’affaires en vue de nouer de nouveaux partenariats avec ces trois pays dans le but de renforcer notamment leur coopération économique.
Au Bénin, l’Inde est l’un des principaux partenaires économiques. Depuis 2009, New Delhi met également à disposition de ce pays d’Afrique de l’Ouest des lignes de crédit visant à répondre notamment aux défis de l’agriculture. Et selon un document du ministère béninois des Affaires étrangères, «près de 230 sociétés indiennes exercent des activités dans le pays, dont 165 dans la vente au détail de textile, de riz, de noix de cajou, de ferraille et de produits électroniques, ainsi que d’aliments et de produits courant dans des libre-services».
En Gambie, le commerce avec l’Inde avoisine les 190 millions de dollars. Mais ici, l’Inde a également beaucoup gagné en influence récemment, avec notamment l’octroi de lignes de crédit pour la réalisation d’importants projets structurels, mais aussi dans le cadre de la construction du complexe de l’Assemblée nationale pour lequel New Delhi a globalement déboursé près de 27 millions de dollars.
La Guinée Conakry fait quant à elle partie des pays 18 pays d’Afrique qui ont accueilli, l’année dernière, une ambassade indienne. En termes d’échanges commerciaux, ceux-ci ont considérablement augmenté ces dernières années, passant d’environ 398 millions de dollars en 2013 à environ 899 millions de dollars en 2018, selon les données du gouvernement indien.
L’encre indienne
Au-delà de l’Afrique qui, entièrement, représente un axe stratégique du développement de l’Inde à l’international, la sous-région ouest-africaine est regardée depuis New Delhi comme ayant un fort potentiel pour asseoir l’influence indienne sur le Continent. Et l’actuel gouvernement en a fait une de ses priorités. Récemment, c’est au Nigeria que l’Inde prêtait 100 millions de dollars pour l’extension du haut débit.
Un acte qui succédait la hausse de 26% à 12 milliards de dollars des échanges commerciaux bilatéraux entre avril 2017 et mars 2018. L’an dernier, le pays s’est ouvert à la Guinée Bissau, tout en avançant ses pions en Côte d’Ivoire pour un renforcement de la coopération bilatérale, notamment dans le secteur technologique et celui des services. C’est dire la volonté de Ram Nath Kovind d’affirmer la présence de l’Inde son influence économique sur le Continent. https://afrique.latribune.fr
BLANCHIMENT D’ARGENT ET FINANCEMENT DU TERRORISME:LA NOUVELLE LOI PRÉSENTÉE AUX ACTEURS
https://www.lejecos.com Des acteurs de la lutte contre le blanchiment de capitaux et le financement du terrorisme (LBC/FT) ont pris part à un atelier sur l’application de la nouvelle loi consacrée à cette forme de criminalité, a constaté l’APS, mardi, à Thiès (ouest).
Des magistrats, des policiers, des gendarmes, des banquiers et des responsables d’organisations de la société civile ont participé à cette rencontre organisée par la Cellule nationale de traitement des informations financières (CENTIF).
Les travaux portaient sur la place de la CENTIF dans le dispositif national de lutte contre le blanchiment de capitaux et le financement du terrorisme.
Les discussions tournaient également autour de la mise en œuvre des obligations des assujettis en matière de LBC/FT.
Le rôle du comité de coordination des actions menées contre le blanchiment de capitaux et le financement du terrorisme a été abordé
Des “cas pratiques” de blanchiment de capitaux et de financement du terrorisme ont été présentés par la CENTIF.
La Cellule nationale de traitement des informations financières tient des ateliers dans plusieurs villes du pays depuis mi-juin, dans le cadre d’une campagne nationale de sensibilisation sur la LBC/FT.
Le but de la CENTIF, selon sa présidente, Ramatoulaye Gadio Agne, est d’aider les assujettis à la loi sur le blanchiment de capitaux et le financement du terrorisme à “se mettre aux normes par rapport aux standards internationaux”.
Parmi ces assujettis figurent les banques, les sociétés boursières, les sociétés d’assurance et les cambistes.
En font également partie les professionnels du droit et du chiffre (avocats, notaires, experts comptables et fiscalistes), les sociétés immobilières, les acteurs du commerce d’œuvres d’art et les acteurs du monde sportif.
Selon Modou Fall Kane, analyste à la CENTIF, la nouvelle loi sénégalaise sur la LBC/FT, qui date de février 2018, a été élaborée sur la base d’une recommandation du Groupe d’action financière (GAFI), un organisme intergouvernemental consacré à cette question.
Elle octroie “un droit de communication étendu” à la CENTIF, dit-il. Autrement dit, cette loi élargit les prérogatives de la cellule étatique chargée des informations financières.
La loi prévoit “énormément” de possibilités pour la CENTIF de collaborer avec les autorités judiciaires, l’administration fiscale et douanière et d’autres secteurs d’activité, selon Ramatoulaye Gadio Agne.
“Cette collaboration est bien encadrée, pour être conforme à l’obligation de confidentialité et de divulgation” des informations financières, selon la cellule de lutte contre le blanchiment de capitaux et le financement du terrorisme.
Avant l’entrée en vigueur de la loi de février 2018 sur la LBC/FT, une catégorie “très limitée” d’acteurs avaient la possibilité de saisir la CENTIF. Maintenant, cette cellule peut être saisie par une panoplie d’acteurs, ont dit ses responsables lors de l’atelier de Thiès.
“Aujourd’hui, un gouverneur ou un préfet peut saisir la CENTIF” pour l’informer de faits présumés de blanchiment de capitaux ou de financement du terrorisme.
Cette nouvelle disposition de la loi “constitue source d’information” pour la CENTIF, selon le directeur des affaires juridiques de la cellule contre le blanchiment de capitaux, Mouhamadou Bamba Niang.
La CENTIF dispose d’un réseau de correspondants constitué de 12 structures étatiques dont la police, la gendarmerie, la douane, les impôts et domaines, le Trésor public et la direction chargée du partenariat avec les organisations non gouvernementales.
Le but de la nouvelle loi est de mettre en place des “filtres” capables de protéger le système financier de la criminalité.
La loi prend en compte les aspects prévention, détection et répression du blanchiment de capitaux et de financement du terrorisme.
Elle exhorte les assujettis à veiller à ce que des criminels ou des délinquants ne puissent s’abriter sous leurs activités – celles des assujettis – pour commettre des infractions relevant du blanchiment de capitaux ou du financement du terrorisme.
Les banques, elles, ont l’obligation de connaître leurs clients. La loi les oblige aussi à faire des déclarations d’opérations suspectes (DOS) ou des déclarations de soupçons auprès de la CENTIF lorsqu’elles “ont de bonnes raisons de soupçonner” des actes délictuels liés à certaines transactions.
De telles déclarations peuvent servir de base pour la CENTIF, pour l’ouverture d’une enquête.
La non-déclaration d’une opération suspecte est passible d’une peine de six mois à un an d’emprisonnement et d’une amende pouvant varier entre 100.000 et un million de francs CFA. La responsabilité de l’entreprise aussi est engagée.
Plusieurs indicateurs peuvent éveiller le soupçon, dont l’inadéquation entre le montant de l’opération et le profil du client.
Par exemple, lorsque le client d’une banque est identifié comme étant un étudiant et dépose 50 millions de francs CFA dans son compte, cela doit éveiller les soupçons, selon la CENTIF.
Il en va de même lorsqu’un fonctionnaire dépose 100 millions de francs CFA sur son compte, explique Mouhamadou Bamba Niang.
La CENTIF qui a bouclé fin juin l’élaboration de sa “stratégie nationale de lutte contre le blanchiment de capitaux et le financement du terrorisme” compte s’atteler à sa mise en œuvre avant 2024, selon ses responsables.APS
Finances publiques:Expansion de la masse monétaire en mai
https://www.lejecos.comA fin avril 2019, souligne la Direction de la prévision et des études économiques (Dpee), la situation estimée des institutions de dépôts, comparée à celle de la fin du mois précédent, fait ressortir une expansion de la masse monétaire.
En contrepartie, une augmentation des actifs extérieurs nets et un dégonflement de l’encours des créances intérieures sont notés.
La masse monétaire a progressé de 57,5 milliards, en variation mensuelle, pour atteindre 5261,5 milliards, à fin avril 2019. Cette évolution est principalement perceptible à travers les dépôts transférables qui ont augmenté de 42,3 milliards pour s’établir à 2382,3 milliards.
Pour sa part, la circulation fiduciaire (billets et pièces hors banques) a baissé de 1,4 milliard pour ressortir à 1249,9 milliards. S’agissant des autres dépôts inclus dans la masse monétaire (1629,3 milliards), ils ont augmenté de 16,6 milliards. Sur un an, la liquidité globale de l’économie est en expansion de 541,3 milliards, soit 11,5%, à fin avril 2019Pathe TOURE
Pse:La BAD alloue plus de 8 milliards au Sénégal
http://www.rewmi.com Le Conseil d’administration de la Banque africaine de développement a approuvé, mercredi 17 juillet, un prêt du Fonds africain de développement (FAD) de 13,2 millions d’euros, plus de 8 milliards de FCFA, au Gouvernement du Sénégal.
Ce prêt du Fonds africain de développement, selon la Banque africaine de développement, permet de soutenir la mise en œuvre du Projet d’appui à la mobilisation des ressources et l’attractivité des investissements (PAIMRAI). Ce projet vise à renforcer la mobilisation des ressources internes ainsi que l’attractivité des investissements dans les secteurs stratégiques du Plan Sénégal Émergent (PSE). « Sont ainsi attendues des améliorations, notamment la hausse de l’ordre de 10% du nombre de contribuables de la Direction générale des impôts et domaines (DGID) entre 2017 et 2022, et des progrès dans le classement du Sénégal en matière de transparence et d’échange de renseignements fiscaux », note un communique de la BAD. Pour atteindre cet objectif, le projet d’appui à la mobilisation des ressources et l’attractivité des investissements cible, d’une part, à améliorer la politique et l’administration fiscale afin d’élargir l’assiette fiscale, de réduire les coûts de transaction liés à l’impôt, et de développer des politiques fiscales plus appropriées aux objectifs de développement du pays. D’autre part, le projet soutiendra l’attractivité du Sénégal en tant que destination d’investissements, à travers l’amélioration du cadre réglementaire et le développement de projets structurants du PSE. D’après la source, la réalisation du projet, étalée sur quatre ans, prévoit également le renforcement du système d’information fiscale, la mise à niveau de l’administration des impôts en matière de fiscalité internationale, l’amélioration des politiques fiscales sectorielles (hydrocarbures, environnement, etc.) ainsi que la rénovation du Code des investissements. En effet, les prévisions misent sur une augmentation des investissements découlant de la mise en œuvre du PSE, à travers une hausse des investissements privés réalisés dans les zones économiques spéciales (ZES), passant de 57 millions d’euros en 2017 à 145 millions d’euros en 2022, et, plus globalement, des investissements directs étrangers, de 473 millions d’euros en 2017 à 890 millions d’euros en 2022. Pour rappel, le portefeuille actif de la Banque au Sénégal comprend 29 opérations, avec un engagement d’environ 1,3 milliard d’euros. Il est composé de projets du secteur public national, de projets régionaux et d’opérations financées sur le guichet secteur privé.Zachari BADJI
La Banque mondiale fouille les opérations de BP,Kosmos,Woodside et Cairn au Sénégal
https://www.pressafrik.com Peut–on s’attendre à plus de lumière dans les opérations des compagnies pétrolières et gazières au Sénégal ? L’espoir serait permis. La Banque mondiale a décidé de poser son œil sur les activités de BP, Kosmos, Woodside et Cairn au Sénégal.
“Africa Intelligence” informe qu’un cabinet d’audit va bientôt passer au peigne fin les opérations desdites sociétés au Sénégal. Et dans l’optique d’une meilleure gestion de ses ressources naturelles, la banque a offert au Sénégal une assistance technique et financière (crédit Ida de 29 millions de dollars), ajoute « Les Echos ».  Fana CiSSE
“Mauritus Leaks”:un scandale mondial parti de sociétés basées au Sénégal
https://www.pressafrik.com Après les “Panama papers” et les “Paradise papers”, voici les “Mauritius Leaks” constitués de plus de 200000 documents du cabinet d’avocats Conyers Dill & Pearman obtenus par le Consortium international des journalistes d’investigation (ICIJ). Selon Libération, ils dévoilent les dessous d’une gigantesque machine à optimisation fiscale dont les pays africains sont les premières victimes. Un système qui a profité à plusieurs orpailleurs basés au Sénégal avant la dénonciation de l’accord de non double imposition.
Les éléments (mails, documents internes et vidéos récupérés par l’ICIJ et publiés hier) démontrent que de grandes banques internationales (Goldman Sachs, Deutsche Bank, BNP Paribas…), des multinationales (Wal-Mart, Whirlpool, Total…), la Banque européenne d’investissement ou encore la Banque africaine de développement ont eu recours au service des avocats de Conyers Dill & Perman pour développer leurs activités sur place.
Maurice, qui sait comment attirer ces riches clients, propose une fiscalité très avantageuse aux entreprises qui décideraient d’y élire domicile. “Elle affiche un taux statutaire d’imposition sur les sociétés de 15 %, mais d’après nos calculs, le taux minimal dont les entreprises peuvent bénéficier est souvent de 0 %”, explique Maïmouna Diakité, chercheuse principale pour l’Afrique francophone au sein de l’Ong Tax Justice Network.
Il suffit de remplir quelques conditions, concernant par exemple la taille de l’entreprise (nombre de salariés) ou le secteur d’activité, pour avoir droit à des ristournes fiscales importantes. En outre, le secret bancaire mauricien n’a rien à envier à d’autres places financières opaques comme la Suisse, Panama ou les Îles Caïmans. Il est ainsi impossible pour les autorités fiscales d’un pays tiers de savoir qui sont les véritables bénéficiaires de la multitude de sociétés écran inscrites au registre de la république de Maurice. “C’est l’un des pays qui accueille le plus de sociétés-écrans au monde”, rappelle Maïmouna Diakité.
“Système tellement bien rodé qu’il est devenu un véritable cercle vicieux”
Mais, son principal attrait réside dans le vaste réseau de conventions relatives à la double imposition signées avec des pays africains. Maurice en a conclu une quinzaine qui permettent aux sociétés de toucher le jackpot fiscal. Ces traités -conçus à l’origine pour éviter qu’une personne, physique ou morale, ne paie le même impôt dans son pays de résidence et dans celui où elle a son activité- ont été dévoyés par des fiscalistes avertis et certains paradis fiscaux pour réduire au maximum la charge fiscale qui pèse sur les multinationales.
Ces conventions permettent aux entreprises domiciliées à Maurice de ne payer aux États africains signataires qu’un faible taux sur les profits tirés des activités réalisées dans ces pays, puis de régler le reste de l’ardoise fiscale au fisc mauricien qui ne leur demandera rien ou presque. Ensuite, grâce à “d’autres conventions fiscales avec des pays occidentaux, ces profits sont rapatriés vers les sièges sociaux et les actionnaires en minimisant les taxes à payer”, explique Johan Langerock, expert des questions de fiscalité pour l’Ong Oxfam.
Ce système coûte très cher à des pays africains qui auraient, souvent, besoin de ces revenus fiscaux pour réduire leur taux de pauvreté ou développer des infrastructures. “L’Île Maurice, juste derrière les Émirats arabes unis, est le pays le plus agressif pour obtenir des taux réduits sur le paiement des intérêts, dividendes auprès des États africains à travers ces traités”, résume Maïmouna Diakité. Le Zimbabwe, le Kenya, le Swaziland, le Sénégal ou encore le Rwanda ont ainsi perdu des millions au profit de multinationales fiscalement averties. “Le Sénégal a évalué à 150 milliards de Fcfa les pertes liées à la convention signée avec Maurice”, précise l’experte de Tax Justice Network. Le système est tellement bien rodé qu’il est “devenu un véritable cercle vicieux”, affirme Johan Langerock.
Mis en place il y a longtemps, il a fait ses preuves et les conseils juridiques et cabinets d’avocats le connaissent par cœur. Ce qui fait que “même lorsqu’une entreprise ou une institution ne veut pas forcément faire de l’optimisation fiscale, on lui conseille de passer par l’Île Maurice pour faire des affaires en Afrique car c’est le plus facile”, explique un expert. Car en plus d’être fiscalement très accueillante, “Maurice offre un cadre politique, économique et législatif très stable, ce qui la rend encore plus attractive”.Libération
Marché de 500 millions:L’Armp freine la Douane
http://www.rewmi.com La Direction des systèmes informatiques douaniers a été épinglée par l’Autorité de régulation des marchés publics (Armp). La sanction fait suite à un marché de clientèle relatif à la fourniture et à l’installation de logiciels IBM, en un lot unique, informe Les Echos. Selon le journal, entre la caducité des offres, au-delà de leur période de validé, le dépassement du délai imparti à l’autorité contractante et un écart énorme de plus de 300 millions entre le candidat retenu et celui recalé, l’ARMP a saisi et annulé le marché de la direction des systèmes informatiques de la douane.
Drogue saisie au Port de Dakar:La Douane réclame plus de 243 milliards à Grimaldi et Dakar Terminal
iGFM – (Dakar) – Leurs agents inculpés dans la double saisie de drogue dure au Port de Dakar (238 kilogrammes et 798 kilogrammes de cocaïne pure), l’armateur Grimaldi et Dakar Terminal sont tombés aussi sous le coup du redouté Code des douanes. Selon Libération, « non seulement ils vont casquer gros, pour éviter des saisies tous azimuts et fermer boutique, mais leurs directeurs généraux respectifs risquent la prison, car la Douane réclame à Grimaldi et Dakar Terminal pas moins de 243, 214 milliards de Fcfa en guise d’amendes. »
En effet, la valeur des 238 kilogrammes de drogue a été estimée à 19,040 milliards de Fcfa ; celle des véhicules ayant permis de masquer la fraude à 177, 249 millions de Fcfa et la valeur du navire qui transportait la marchandise à 80 milliards de Fcfa. Soit un montant global de 99, 217 milliards de Fcfa. Pour la Douane, « selon le Pv il ne fait aucun doute que la responsabilité des acteurs supposés ayant participé à cette chaîne de fraude est engagée selon les articles 369, 375, 376, 379, 381, 382, 393 et 396 ».
Siège de la DER:un ’’deal’’ à 10 milliards FCfa
https://www.leral.net Il est prévu la construction d’un immeuble intelligent sur 5000 mètres carré à Diamniadio, devant abriter le siège de la Délégation à l’entrepreneuriat rapide (DER), une école de «coding» et un espace de coworking. Le tout pour un coût de 20 millions de dollars soit plus de dix milliards Fcfa.
Un don du prince héritier de Abou-Dhabi pour booster la politique d’entrepreneuriat au Sénégal à travers le fonds Khalifa, qui fait l’objet de critiques dans les chaumières du pouvoir, les unes plus acerbes que les autres.
D’abord, parce que les intervenants soupçonnent un deal entre le patron de la Der, Pape Amadou Sarr et des responsables de l’opposition, notamment Moustapha Guirassy (directeur de l’Iam) et l’architecte Pierre Goudiaby Atepa. Ces derniers ont été montrés dans «le 20 heures» de la Rts dimanche dernier, faisant état du projet.
Dans les groupes WhatsApp de certaines structures de l’Apr, visités par «L’As», le débat est parfois houleux et passionné. Ensuite, les pourfendeurs de ce projet pensent qu’un siège n’est pas une priorité pour une structure appelée à disparaître à l’aube du départ de Macky Sall du pouvoir.
Enfin, pour eux, dans un contexte de conjoncture économique morose, les dix milliards FCfa auraient pu financer des projets de millier de jeunes désœuvrés. Quoi qu’il en soit, le chef de l’Etat devra bien faire avec cette réaction musclée de ses supporters, qui menacent de se faire entendre dans les jours à venir.
“GREEN CARD”:LES ÉTRANGERS DEVRONT PAYER PLUS CHER
NETTALI.COM – Les étrangers devront désormais payer plus cher pour obtenir un visa longue durée aux Etats-Unis en échange d’un investissement dans l’économie, un système décrié par une partie de la classe politique et dont la réforme doit être inscrite au Journal officiel ce mercredi.
Le visa longue durée américain coûtera désormais une somme plus conséquente qu’auparavant. Le programme EB-5 a été créé en 1990 par l’administration américaine pour stimuler l’économie du pays alors en crise, à travers la création d’emplois et l’investissement de capitaux étrangers. Il permet d’obtenir un permis de résident permanent – la fameuse “green card” – contre des investissements soit d’un million de dollars dans une entreprise devant également créer au moins dix emplois dans le pays, soit de 500.000 dollars dans une zone rurale ou sinistrées économiquement. L’investissement plancher a été relevé à 900.000 dollars dans les zones rurales ou avec un taux de chômage élevé, et à 1,8 million de dollars dans les zones de “fort emploi”, selon le texte présenté par le ministère de la Sécurité intérieure (DHS).
C’est le ministère, et non les Etats, qui désignera les différentes zones, précise le texte. La réforme doit entrer vigueur fin novembre. Le sénateur républicain Chuck Grassley, qui prônait la réforme, a salué mardi une mesure “qui va non seulement apporter plus d’intégrité à notre système d’immigration, mais aussi apporter de nouveaux emplois en Amérique”. Il reprochait au programme actuel de “siphonner les investissements hors des zones rurales et économiquement fragiles” et de présenter des risques pour la sécurité nationale.
Un projet d’appartements de luxe à Jersey City
En mai 2017, la soeur de Jared Kushner, gendre et conseiller du président Donald Trump, avait fait miroiter ce fameux visa à des investisseurs potentiels lors d’une présentation commerciale de l’entreprise immobilière familiale en Chine. Nicole Kushner Meyer avait mentionné le nom de son frère alors qu’elle sollicitait quelque 150 millions de dollars d’investissements pour un projet d’appartements de luxe à Jersey City, dans le New Jersey.
La mention de Jared Kushner avait soulevé des inquiétudes sur une possible entorse aux règles sur les conflits d’intérêts. La Kushner Companies avait ensuite présenté ses excuses. A l’époque, la sénatrice démocrate Dianne Feinstein avait dénoncé un programme avec lequel “le visa, et plus loin la citoyenneté, sont à vendre” et qui était “souvent exploité par les promoteurs immobiliers pour financer des projets dans les parties les plus riches du pays”.Source : latribune.fr
Symposium on “Africa in American World Literature”.
We’re sorry to announce that the US Ambassador won’t be attending.
AGENDA
09:30-10:00    Welcoming of the US Ambassador’s Delegate & other participants
10:00-10:05    Welcoming words from Pr Sène, WARC Director
10:05-10:15    Brief presentation of SASA by Pr Mendy
10:15-10:20    A word from the US Ambassador to open the symposium
10:20-10:40    Key note speech by Pr Mendy
10:40-11:00    Coffee break & departure of his Excellency
11:00-13:30    Panel 1 : HIGHLIGHLING AFRICA IN AMERICAN
LITERATURE AS A FOLD IN A PLANET-WIDE FABRIC
  1. Fatou Diop: Poetry in the Harlem Renaissance and  Movement.
   2. Dr. Pape Malick Ba: Africa in African American        Intellectual History: Uses, Mis-uses and Over-uses.
  1. Emmanuel Ndiaye: African Immigration in a Land of Opportunities in some American Works of Fiction.
13:30-15:00    Lunch break at WARC
15:00-16:15    Panel 2 : AFRICA IN ANOTHER FORM OF
AMERICAN                                  WORLD LITERATURE THROUGH ITS
NATIONAL                                             CONJOINING UNITS
1. Delivrance Nzale: Africa in American Media and    Culture.
2. Dr. Abdoulaye Ndiaye: Africa in America’s ”Planetary”   Power.
16:15-16:30    Closing remarks by Pr Sène & end of the mini-symposium
EVERYONE IS WELCOME
Thursday July 25th, 2019
at The West African Research Center (WARC)
(Rue E x Léon G. Damas, Fann Résidence, Face Agence Autonome des Transports Routiers, DHL, CSE)
L’INSTITUT PASTEUR DE DAKAR VA PRODUIRE 40 MILLIONS DE DOSES DE VACCIN PAR AN CONTRE LA FIÈVRE JAUNE (AMBASSADEUR)
Dakar, 23 juil (APS) – L’usine de la Fondation Institut Pasteur de Dakar, en construction à Diamniadio, va produire 40 millions de doses de vaccin contre la fièvre jaune par an, à partir de 2021, a annoncé mardi l’ambassadeur de la France au Sénégal, Christophe Bigot.
“La capacité annuelle de production sera, dès 2021, de 40 millions de doses, soit 20 fois plus que la production de l’unité actuelle”, a assuré M. Bigot lors d’une réunion du Rotary Club de Dakar sur le thème : “La coopération franco-sénégalaise en matière de santé durant ces trois dernières années”.
L’Institut Pasteur de Dakar, “seule unité de production de vaccins en Afrique subsaharienne”, va renforcer sa présence dans cette région “au bénéfice de toute l’Afrique où la fièvre jaune tue malheureusement encore”, a-t-il ajouté.
“Je suis fier, en tant qu’administrateur, d’avoir pu accompagner ce projet qui est cofinancé par l’AFD (Agence française de développement) et bénéficie de l’appui de l’Institut Pasteur de Paris et du gouvernement français”, a dit Christophe Bigot.
Il rappelle que la France et le Sénégal entretiennent une coopération en matière de recherche médicale, à travers l’Institut Pasteur de Dakar et l’Agence nationale de la recherche scientifique (ANRS), un organisme français qui prend part à la promotion d’un site de recherche clinique au sein du Centre hospitalier universitaire de Fann, à Dakar.
La coopération entre les deux pays, dans ce domaine, passe aussi par l’Institut de recherche et de développement (IRD) et l’Initiative 5 %, selon l’ambassadeur de la France.
L’Initiative 5% est la deuxième modalité de la contribution de la France au Fonds mondial de lutte contre le paludisme, la tuberculose et le Sida.
Elle appuie les pays, notamment francophones, dans la conception, la mise en œuvre et le suivi-évaluation des subventions allouées par le Fonds mondial.
“De très nombreuses recherches sont menées dans tous les domaines de la santé. Et il faut noter que toutes ces recherches sont conduites par des équipes mixtes franco-sénégalaises dont les résultats en matière de production scientifique mettent le Sénégal très en avant, sur la scène internationale”, a souligné l’ambassadeur de France, en fin de mission au Sénégal.SKS/ESF/B
Roche élargit son programme d’accès mondial au-delà de la lutte contre le VIH pour y intégrer des tests diagnostiques de la tuberculose, de l’hépatite et du papillomavirus humain
• L’accès à des solutions diagnostiques novatrices contribuera à la réalisation des objectifs d’éradication des maladies infectieuses définis par l’Organisation mondiale de la santé
• Améliorer l’accès à des diagnostics fiables pour faciliter la prise en charge des maladies dans les pays où la charge de morbidité est la plus lourde
• La détection précoce des maladies infectieuses grâce à des diagnostics aide les cliniciens à sauver des vies
Bâle, 23 juillet 2019 -/African Media Agency (AMA)/- Roche (SIX : RO, ROG ; OTCQX : RHHBY) a annoncé aujourd’hui que le Programme d’accès mondial s’étend au-delà de la lutte contre le VIH pour y intégrer le Mycobacterium tuberculosis (MTB ou bacille de Koch), les hépatites B et C (VHB et VHC) et le virus du papillome humain (VPH) dans les pays à revenu faible et moyen où le fardeau de la maladie est le plus lourd. L’expansion du Programme d’accès mondial souligne l’engagement de Roche en faveur de l’amélioration de l’accès à des ressources rentables, de la mise en œuvre de programmes à grande échelle et de
la contribution à l’éradication des maladies dans les régions qui en ont le plus besoin.
« Grâce à des options de traitement efficaces pour lutter contre ces agents infectieux et à un meilleur accès des patients au diagnostic, la détection précoce peut contribuer à sauver des vies et à soulager les souffrances », a déclaré Michael Heuer, PDG de Roche Diagnostics. « À titre de leader des tests diagnostiques des maladies infectieuses, Roche s’engage à apporter son soutien aux objectifs d’éradication des maladies à l’échelle mondiale. »
« L’accès à des résultats de tests diagnostiques de pointe implique qu’un plus grand nombre de patients reçoivent un diagnostic approprié et un traitement adéquat, ce qui permet de sauver des vies », a déclaré David Ripin, directeur scientifique de la CHAI (Clinton Health Access Initiative). « Nous saluons la décision de Roche d’élargir l’accès aux tests de dépistage de l’hépatite, de la tuberculose et du VPH (principale cause du cancer du col de l’utérus) à son programme d’accès mondial, en offrant aux systèmes de santé des prix transparents et uniformes pour ces tests importants, en plus de la charge virale du VIH et des diagnostics précoces chez le nourrisson déjà mis en œuvre dans le cadre de ce programme. L’initiative CHAI apprécie le partenariat continu de Roche en faveur des efforts déployés pour mettre les diagnostics à disposition en toute fluidité dans des systèmes de laboratoire de diagnostic au meilleur de leurs capacités dans le monde entier. »
« Des prix accessibles peuvent faire la différence entre un patient qui reçoit un diagnostic de qualité ou non », a déclaré Catharina Boehme, PDG de la Foundation for Innovative New Diagnostics (FIND), une organisation mondiale à but non lucratif qui se consacre à la mise au point et à la prestation de services de diagnostic de maladies, dont la tuberculose et le VHC. « Alors que la tuberculose tue désormais plus de personnes que le VIH , FIND est heureuse d’avoir épaulé Roche dans l’expansion du programme d’accès mondial pour combattre ces autres maladies mortelles. »
L’accès au dépistage, à la détection précoce et à la prévention de la transmission réduit la propagation de la maladie. La tuberculose est une crise sanitaire majeure et la principale cause de mortalité provoquée par les maladies infectieuses à l’échelle du globe. L’accès aux tests diagnostiques de l’hépatite causée par le VHB et le VHC améliorera les perspectives d’éradication de ces infections chroniques. Par ailleurs, le dépistage par test ADN du VPH permet d’identifier avec plus de précision les femmes qui risquent de développer un cancer du col de l’utérus que les autres méthodes de dépistage. Grâce à la vaccination et un dépistage adéquat, le cancer du col de l’utérus devient une maladie évitable. Il est important de noter que l’infection par le VPH augmente le risque de transmission du VIH tant chez les hommes que chez les femmes. De la même façon, les femmes vivant avec le VIH sont de quatre à dix fois plus susceptibles de développer un cancer du col de l’utérus. Le dépistage de l’infection conjointe (VIH + VPH) peut améliorer considérablement les décisions relatives à la prise en charge de la maladie et permettre de prodiguer des soins appropriés aux patients.
Dans son ensemble, le Programme d’accès mondial comprend désormais le diagnostic moléculaire de la charge virale du VIH-1, le diagnostic précoce du VIH-1 et du VIH-2 chez le nourrisson, la carte de séparation du plasma cobas®, un dispositif innovateur de collecte de plasma, le MTB (bacille de Koch) et le MTB – RIF/INH (bacille résistant à la rifampicine – RIF – et à l’isoniazide – INH), les hépatites B et C et le papillomavirus humain. Tous ces tests sont effectués sur les plateformes cobas® 4800/6800/8800 correspondant à différents besoins en termes de volume d’analyse, grâce à la carte de séparation du plasma cobas® qui véhicule les échantillons en provenance de régions reculées et de sites éloignés vers le laboratoire central où ils font l’objet d’un traitement approfondi.
À propos des objectifs d’éradication des maladies définis par l’Organisation mondiale de la santé
L’optimisation de l’utilisation des diagnostics va être essentielle pour atteindre les objectifs d’éradication. L’objectif « 90-90-90 » de l’ONUSIDA en matière de VIH à l’horizon 2020 vise à ce que d’ici à 2020, 90 % des personnes vivant avec le VIH connaissent leur statut sérologique, 90 % des personnes auxquelles on a diagnostiqué une infection par le VIH reçoivent un traitement antirétroviral durable et 90 % des personnes recevant un traitement antirétroviral aient une charge virale durablement supprimée.
Pour lutter contre l’hépatite, l’Organisation mondiale de la santé a défini des objectifs visant une réduction de 90 % des nouvelles infections chroniques et de 65 % de la mortalité à l’horizon 2030 par rapport à 2015.
Le cancer du col de l’utérus peut être évité grâce à la vaccination, au dépistage et au traitement si nécessaire. Les objectifs provisoires à l’horizon 2030 pour l’éradication du cancer du col de l’utérus comprennent un taux de vaccination de 90 % contre le VPH chez les jeunes filles âgées de 15 ans et plus, un dépistage de grande précision chez 70 % des femmes ayant entre 35 et 45 ans, s’accompagnant d’un suivi approprié et ils visent à ce que 90 % des femmes identifiées comme porteuses d’une maladie du col de l’utérus reçoivent un traitement et des soins.
L’OMS s’est fixé pour objectif de mettre fin à la bactérie Mycobacterium tuberculosis (bacille de Koch) à l’horizon 2035, ce qui se traduirait par une réduction de 95 % des décès, de 90 % de l’incidence et supprimerait les coûts catastrophiques que cela entraîne.
À propos du programme d’accès mondial de Roche
En 2014, Roche a annoncé la création du Programme d’accès mondial (Global Access Program) qui prône un meilleur accès au diagnostic du VIH. Roche a conclu des partenariats avec les gouvernements nationaux, les établissements de soins de santé locaux, les communautés et les organismes internationaux, notamment l’ONUSIDA, l’initiative CHAI, Unitaid, le Plan d’urgence du président américain pour la lutte contre le sida (PEPFAR), le Fonds mondial et le Centre pour le contrôle et la prévention des maladies (CDC). Cela a été fait pour mettre en place des programmes qui ne se limitent pas aux tests diagnostiques. Depuis sa création, le programme s’est considérablement élargi en termes d’options proposées et d’empreinte géographique afin d’offrir un meilleur accès à des diagnostics abordables aux organisations qualifiées dans les pays admissibles, où le fardeau de la maladie est le plus lourd. Plus récemment, le Programme d’accès mondial a intégré la carte innovatrice de séparation du plasma cobas® pour fournir le seul dispositif de prélèvement d’échantillons de plasma bénéficiant du marquage CE qui répond à la norme de sensibilité de l’Organisation mondiale de la santé, à savoir < 1 000 cp/mL.
Selon l’Organisation mondiale de la santé (OMS), plus de 36 millions de personnes vivent avec le VIH à l’échelle mondiale. Seulement 21,7 millions de personnes reçoivent un traitement antirétroviral et, parmi ces personnes, seulement 47 % ont une charge virale supprimée.
La tuberculose est un problème de santé mondial majeur et la principale cause de décès dus aux maladies infectieuses à l’échelle planétaire. L’Organisation mondiale de la santé (OMS) estime que près de 1,7 milliard de personnes sont infectées par le MTB (bacille de Koch) et qu’il y a eu près de 10 millions de nouveaux cas de tuberculose et plus de 1,6 million de décès provoqués par la maladie en 2017.
L’hépatite virale demeure un grand fardeau pour la santé publique. Elle tue plus de 1,34 million de personnes chaque année et entraîne une mortalité en hausse. On estime à 71 millions le nombre de personnes infectées par l’hépatite C , tandis que 257 millions de personnes seraient infectées par l’hépatite B. La plus grande partie de la charge de la maladie est supportée dans les pays à revenu faible ou intermédiaire.
Selon l’OMS, il y a environ 570 000 nouveaux cas de cancer du col de l’utérus et 311 000 décès pour cette cause dans le monde chaque année, dont près de 90 % des cas dans les pays à revenu faible ou intermédiaire. , Comme le virus du papillome humain (VPH) est la cause de pratiquement tous les cas, le dépistage de l’ADN du VPH permet d’identifier les femmes à risque. Une vaccination, un dépistage et un traitement adéquats permettent d’éliminer près de 100 % des cancers du col de l’utérus. Distribué par African Media Agency (AMA) pour Roche
À propos de Roche
Roche est une entreprise d’ampleur mondiale, pionnière en termes de produits pharmaceutiques et de diagnostics, et axée sur les progrès de la science afin d’améliorer la vie des personnes. L’alliance des atouts des produits pharmaceutiques et des diagnostics sous une même houlette a fait de Roche un leader des soins de santé personnalisés, une stratégie visant à administrer le meilleur traitement possible à chaque patient.
Plus grande société biotechnologique au monde, Roche propose des médicaments véritablement différenciées en matière d’oncologie, d’immunologie, de maladies infectieuses, d’ophtalmologie et de maladies affectant le système nerveux central. Roche est également le leader mondial des diagnostics in vitro et des diagnostics du cancer basés sur les tissus, ainsi qu’un acteur de premier plan en matière de prise en charge du diabète.
Fondée en 1896, Roche ne cesse de chercher les meilleures manières de prévenir, diagnostiquer et traiter les maladies, ainsi que d’apporter une contribution durable à la société. L’entreprise vise aussi à améliorer l’accès des patients aux innovations médicales et travaille pour cela avec tous les acteurs pertinents. Trente médicaments développés par Roche figurent sur la Liste modèle des médicaments essentiels de l’Organisation mondiale de la santé, parmi lesquels des antibiotiques, des médicaments contre le paludisme et des médicaments contre le cancer, qui permettent tous de sauver des vies. En outre, les indices de durabilité Dow Jones (DJSI) ont désigné pendant dix années consécutives la société Roche comme l’entreprise la plus respectueuse de la durabilité de l’industrie pharmaceutique.
Basé à Bâle, le groupe Roche est actif dans plus de 100 pays et employait quelque 94 000 personnes en 2018 à l’échelle mondiale. En 2018, Roche a investi 11 milliards de francs suisses dans la R & D et a généré un chiffre d’affaires de 56,8 milliards de francs suisses. Genetech, entité basée aux États-Unis, est membre en pleine propriété du groupe Roche. Roche est l’actionnaire majoritaire de Chugai Pharmaceutical, Japon. Pour en savoir plus, rendez-vous sur www.roche.com.
Références
  1. Rapport mondial sur la tuberculose 2018 de l’OMS
    2. https://www.who.int/reproductivehealth/call-to-action-elimination-cervical-cancer/en/
Extrait le 8 juillet 2019
3. https://www.who.int/reproductivehealth/call-to-action-elimination-cervical-cancer/en/ Extrait le 8 juillet 2019
4. http://www.unaids.org/en/cervical_cancer. Dernier accès le 1er novembre 2018
5. Stratégie mondiale provisoire de l’OMS pour éradiquer le cancer du col de l’utérus en tant que problème de santé publique https://www.who.int/docs/default-source/documents/cervical-cancer-elimination-draft-strategy.pdf. Dernier accès le 11 juin 2019.82
6. OMS. STRATÉGIE MONDIALE DU SECTEUR DE LA SANTÉ POUR LES HÉPATITES VIRALES 2016-2021. 2016
7. Source : Stratégie mondiale provisoire de l’OMS pour éradiquer le cancer du col de l’utérus en tant que problème de santé publique https://www.who.int/docs/default-source/documents/cervical-cancer-elimination-draft-strategy.pdf. Dernier accès le 11 juin 2019.82
8. http://www.who.int/tb/post2015_strategy/en/. Dernier accès le 1er novembre 2018
9. Éléments clés sur le VIH selon l’OMS. http://www.who.int/en/news-room/fact-sheets/detail/hiv-aids. Dernier accès le 15 octobre 2018.
10. Statistiques mondiales sur le VIH et le SIDA de l’ONUSIDA – Fiche d’informations 2018. Éléments clés sur le VIH selon l’OMS. http://www.who.int/en/news-room/fact-sheets/detail/hiv-aids. Dernier accès 18 octobre 2018.
11. Organisation mondiale de la santé. Rapport mondial sur la tuberculose 2018. Genève, Suisse ; OMS, 2018.
12.Rapport mondial sur l’hépatite 2017 – Organisation mondiale de la santé. Avril 2017
13. Collaborateurs sur le VHC du Polaris Observatory. Prévalence mondiale et répartition génotypique de l’infection par le virus de l’hépatite C en 2015 : une étude de modélisation. Lancet Gastroenterol Hepatol. 2 mars 2017 (3) :161-176.
14. Collaborateurs du Polaris Observatory. Prévalence mondiale, traitement et prévention de l’infection par le virus de l’hépatite B en 2016 : une étude de modélisation. Lancet Gastroenterol Hepatol. 2018.
15. Bray F, Ferlay J, Soerjomataram I, Dikshit R, et al. Statistiques mondiales sur le cancer en 2018 : Les estimations de GLOBOCAN sur l’incidence et la mortalité à l’échelle mondiale pour 36 cancers dans 185 pays. CA: A Cancer Journal for Clinicians ; 68(6) : 394-424
16. http://www.who.int/cancer/prevention/diagnosis-screening/cervical-cancer/en/.
Relations avec les médias au sein du groupe Roche
Krépin Diatta à Ziguinchor
L’international sénégalais Krépin Diatta aura droit à un second bain de foule après celui que les supporteurs de Dakar ont réservé aux «Lions» de retour d’Egypte. Le natif de Ziguinchor est attendu aujourd’hui dans sa ville. Les supporteurs des «Lions » et particulièrement ses fans s’activent pour lui réserver un accueil grandiose, digne du retour d’un enfant prodigue
BLOCAGE DES TRAVAUX DE L’INSTITUT POLYCLINIQUE UCAD :Les enseignants accusent le recteur  
http://www.enqueteplus.com/node Les travaux d’extension de l’Institut de prévoyance médico-social (Ipms) ont été bloqués, depuis presque trois mois. Le Syndicat unitaire et démocratique des enseignants du Sénégal/Enseignement supérieur et recherche, dénonce cette situation et accuse le recteur.  Il menace de bloquer les activités pédagogiques.
Le Syndicat unitaire et démocratique des enseignants du Sénégal/Enseignement supérieur et recherche (Sudes/Esr) attire l’attention des autorités sur la crise qui prévaut depuis bientôt trois mois à l’Institut de prévoyance médico-social (Ipms) et sur les graves menaces que cette dernière fait peser sur la santé des personnels de l’Ucad. Ces syndicalistes ne comprennent pas comment cet outil, qui a donné tant de satisfaction à l’écrasante majorité des travailleurs de l’Ucad, soit presque totalement mis à l’arrêt, depuis trois mois, et que les engagements pris par le recteur Ibrahima Thioub, le 3 juin 2019, devant une délégation du Sudes/Esr, pour un redémarrage imminent, ne soient toujours pas matérialisés.
En cas de non satisfaction des exigences minimales de redémarrage des services de la polyclinique, le Sudes/Esr se réserve le droit de bloquer les activités pédagogiques et scientifiques de l’Ucad.
Selon le secrétaire général du Sudes/Esr, Oumar Dia, ‘’derrière ce blocage criminel de la polyclinique de l’Ipms, se cache une mafia interne à l’Ucad et dont l’intérêt objectif est la disparition pure et simple de cet important outil qui a permis de faciliter l’accès aux soins aux enseignants et à leurs familles’’.
En ce moment, beaucoup peinent à être pris en charge. Déçus du fonctionnement de l’institut, les enseignants ne comptent pas se laisser faire. Le Sg, Oumar Dia, souligne ‘’qu’en début mai, il y avait des travaux d’extension à l’Ipms, pour stocker du matériel acquis, car l’Ipms n’avait pas assez d’espace. Il y a eu de gros bras qui sont venus sommer ceux qui faisaient les travaux d’extension d’arrêter. Le directeur de la polyclinique, Abdoul Kâne, a été appelé justement par ses collaborateurs. De retour, il a cherché à comprendre ceux qui sont à l’origine de cet ordre. Ces derniers ont dû répondre qu’ils sont de l’université. Ils n’étaient identifiables ni par la tenue ni par un quelconque badge. Ils ont dit que c’est leur hiérarchie universitaire qui les a envoyés. Le directeur leur a demandé leur hiérarchie. Ils répondent qu’ils ne sont pas tenus de dire leur hiérarchie, mais il faut que les travaux s’arrêtent’’, dit-il.
M. Dia de soutenir que ‘’la direction de l’Ipms avait suivi toutes les procédures aux normes indiquées au sein de l’Ucad pour entamer les travaux. Ainsi, par la suite, le directeur, Pr. Kane, a porté plainte au commissariat du Point E contre X et a écrit au recteur Ibrahima Thioub pour se plaindre de la situation’’. Le secrétaire général du Sudes souligne qu’ils ont cherché à comprendre le fond du problème, par des rencontres avec le recteur et son secrétaire général, parce que la communauté exige que les services redémarrent à la polyclinique. On leur a dit ‘’qu’il y a un malentendu entre le directeur de l’institut de la polyclinique, Pr. Kane, et le secrétaire général de l’université, Leroux Drame. C’est ce malentendu qui serait à l’origine de ce blocage’’, signale M. Dia.
Compte tenu de tout cela, les syndicalistes exigent le cantonnement de l’administration universitaire à un seul rôle de facilitateur des projets de l’université. ‘’Le secrétaire n’a pas à avoir de volonté. Il doit accompagner les projets de l’institution. Les prérogatives et les attributions du Sg sont de faciliter les projets, ce n’est pas de décider le projet qu’il faut porter. Le seul responsable, c’est le recteur’’, dit-il.AIDA DIENE
UCAD:Le SUDES Engage Le Combat Pour  La « Réouverture Immédiate De L’IPM »
http://www.walf-groupe.com  Le Sudes/Esp est préoccupé par la crise qui prévaut, depuis bientôt trois mois, à l’Institut de prévoyance médico-social (Ipms) et sur les graves menaces que cette dernière fait peser sur la santé des personnels de l’Ucad.  Ainsi, les enseignants de ce syndicat affirment que si les autorités universitaires ne sortent pas de leur mutisme, ils vont bloquer les activités pédagogiques.
Les enseignants affiliés au Syndicat unitaire et démocratique des enseignants du Sénégal (Sudes) Section /Enseignement supérieur et recherche ne sont pas contents de la situation qui prévaut depuis quelques mois à l’Institut de prévoyance médico-social (Ipms). En conférence de presse, hier, le secrétaire général de cette organisation syndicale, Oumar Dia affirme qu’ils ne comprennent pas «cet outil qui a donné tant de satisfaction à l’écrasante majorité des travailleurs de l’Ucad soit presque totalement à l’arrêt depuis 03 mois et que les engagements pris par le Recteur de l’Ucad lundi 03 juin 2019 devant une délégation du Sudes/esr pour un redémarrage imminent ne soient toujours pas matérialisés ?». Le syndicaliste souligne que l’immobilisme des autorités universitaires est inquiétant et frise même le mépris. C’est pourquoi, les enseignants du Sudes font dans la menace. «Face à cette situation intolérable, le Sudes/esr prend à témoin le gouvernement et l’opinion publique. Il exige la réouverture immédiate de l’Ipm, son autonomie de gestion et le cantonnement de l’administration universitaire à son seul rôle de facilitatrice des projets de l’Université. Notre syndicat demande aussi la fin des intimidations vis-à-vis des personnels de l’Ipms et de son Directeur. En cas de non satisfaction de ces exigences minimales, le Sudes/Esr se réserve le droit de bloquer les activités pédagogiques et scientifiques de l’Ucad», affirme Oumar Dia. Qui indique que son syndicat a tout fait pour qu’il n’arrive pas à ce point.
Il souligne que sa conférence de presse initialement prévue le mardi 09 juillet 2019, avait dû être reportée au dernier moment en raison de la présence à l’Ucad des évaluateurs externes chargés d’autoriser ou non l’habilitation institutionnelle de cet institut. D’après toujours Omar Dia, c’est pour ne pas influencer négativement l’avis que ces évaluateurs devaient rendre sur l’Ucad que son syndicat le Sudes/Esr avait tout simplement décidé de surseoir à sa  conférence de presse du 09 juillet.
Pourtant, le Syndicaliste affirme que le démarrage, en 2015, de la Polyclinique, de l’Ipms et son développement rapide pendant les années qui ont suivi  avaient suscité d’immenses espoirs au sein de la communauté universitaire. Et de leurs familles qui avaient été exposées, pendant des décennies, à une grave insécurité. Parce que ne bénéficiant pas d’une prise en charge médicale adéquate de la part de l’Université Cheikh Anta Diop.  Le Secrétaire général du Sudes/ Esr d’ajouter : «Vulnérables, chassés des hôpitaux publics et privés du pays à cause de dettes que leur institution ne finissait jamais de solder, les personnels de l’Ucad et leurs familles n’ont pu bénéficier d’une couverture maladie convenable qu’avec la polyclinique de l’Ipms»«Le fonctionnement normal et efficace de cet important outil de prise en charge médicale des personnels de l’Ucad a été unanimement salué par tous les membres de la communauté universitaire. Compte tenu du rôle essentiel qu’il joue depuis dans la prise en charge médicale des personnels et des économies qu’il fait faire à l’Ucad dans ses dépenses de santé, le Sudes/esr s’attendait à ce que tous, dans la communauté, travaillent à préserver et à développer cet outil. Malheureusement, tous les acteurs ne semblent pas, au sein de la communauté, avoir intérêt à un fonctionnement normal et régulier de la polyclinique de l’Ipms», se désolent les enseignants du Sudes. Ne s’arrêtant pas en si bon chemin, le Secrétaire général du Sudes, Oumar Dia, souligne que «derrière ce blocage criminel de la polyclinique de l’Ipms depuis début mai se cache une mafia, interne à l’Ucad et dont l’intérêt objectif est la disparition pure et simple de cet important outil qui a pourtant sorti les travailleurs de l’institution de l’insécurité sanitaire à laquelle ils étaient naguère condamnés».
Serekunda:Violentes manifestations de commerçants (dont des sénégalais) après le meurtre d’un des leurs par l’unité anti-crime
https://www.dakaractu.com Une supposée bavure policière est en train de mettre le feu en Gambie, plus précisément à Serekunda, la plus grande ville de Gambie, située dans le district de Kanifing, à environ 10 km au sud-ouest de la capitale, Banjul. En effet depuis ce début d’après-midi, les commerçants et vendeurs à la sauvette du « Black Market », d’origine sénégalaise pour la plupart, sont dans la rue pour manifester contre le meurtre d’un des leurs. Selon plusieurs sites et pages Facebook visitées par Dakaractu, des scènes de violences ont éclaté et des barricades en feu érigées dans les ruelles. Le jeune en question a été détenu pendant 9 jours dans les geôles de l’unité anti-crime. Une brigade réputée violente et souvent accusée de corruption. Ils l’auraient, selon les commerçants interrogés, battu à mort.
La maison d’un responsable de l’unité anti-crime aurait été incendiée. Aucun mort n’est à déplorer dans cet incendie criminel. Toutefois, la situation connaîtrait présentement une légère accalmie…
Suppression du poste de Pm:L’Administration note des lenteurs et des lourdeurs
http://www.seneweb.com Depuis que le poste de Premier ministre a été supprimé  pour un “Fast-track” dans le fonctionnement et le traitement des dossiers, le Syndicat des cadres et employés de l’Administration publique sénégalaise a noté des lenteurs et des lourdeurs dans le traitement des dossiers, par le président Macky Sall.
«Tout le monde s’est félicité de l’élan du ministre du Cadre de vie pour le désencombrement. Parce que Dakar étouffe. Imaginez, quelle que soit la motivation du ministre et son entourage, le fait est qu’ils sont au sein d’une structure publique. Il y a des procédures qui organisent les dépenses. Maintenant, vous verrez que si le ministère viol ces procédures,  ce sont les citoyens, après un audit de l’Armp, qui vont taper sur le ministère.  Alors que ce sont des procédures aujourd’hui qui constituent des goulots d’étranglement pour permettre à nos ministères d’atteindre les objectifs», a fait savoir le Sg dudit syndicat, Mokhtar Dabo.
Deux mois après la promulgation de la loi portant suppression du poste de Premier ministre, Mokhtar Dabo Sg demande la création d’un poste de vice-président pour alléger la charge présidentielle.
«Si le poste de Premier ministre ne peut pas être rétabli dans le court terme, il faut songer à mettre en place un poste de vice-président de la République, pour décharger le chef de l’Etat, dans le cadre de la gestion des affaires intérieures. Parce que le chef de l’Etat du Sénégal est sollicité au niveau international. Il a un agenda au niveau international qu’il doit respecter. Il a aussi des engagements au niveau national», a-t-il déclaré sur iRadio.
Le Sg des cadres et employés de l’Administration publique sénégalaise, Makhtar Dabo, informe que la lettre circulaire portant sur l’avance de la Tabaski a été signé par Macky Sall. Une affaire qui, selon lui, devrait concerner d’autres acteurs moins importants, en termes de charge de travail.
Quelle est cette maladie mystérieuse qui s’est emparé du Macky?
https://www.beut7.com Depuis la réélection de Macky SALL, plusieurs de ses proches sont frappés par la maladie. Au palais de Roume, certains parlent même de maladie mystérieuse. Mohamed Boune Abdallah Dione, Abdou Mbow, Mame mbaye Niang, Pape samba Diop et d’autres que nous pouvons citer sont tous terrassés par une maladie les éloignant depuis pour certains des chaumières du palais.
L’ex PM Plus malade que jamais.
Il y’a une semaine, la rumeur, vite démentie, de sa mort s’est répandue à travers le pays. La vérité est que Mohamed Dione est sérieusement affaibli par la maladie. Même si ses proches tentent depuis de rassurer sur son état de santé, l’ancien locataire de la maison militaire ne semble pas dans les dispositions de reprendre de sitôt le travail. Son ex Directeur de cabinet devenu son adjoint au secrétariat général de la Présidence de la République, Diatourou Ndiaye s’occupe pour l’instant des affaires courantes, mais pour combien de temps encore? Les semaines à venir nous edifieront.
Abdou Mbow omniprésent défenseur du Macky à terre.
Son silence de cathédrale dans un contexte aussi bouillant avec l’affaire Aliou Sall, est suscité la curiosité de beaucoup d’observateurs sur les raisons de son mutisme. Certains pensaient même à une possible bouderie née de frustrations comme il est de coutume dans le palais. Seulement, le vice-président de l’Assemblée nationale est alité et suivait depuis quelques temps des soins en France. Selon nos informations, sont état s’est considérablement amélioré même s’il faut encore attendre pour revoir le porte-parole adjoint de l’Apr reprendre du service.
Mame mbaye Niang, un chef éloigné de son cabinet
Fraîchement nommé ministre-chef de cabinet du Président Macky SALL, Mame mbaye Niang serait lui aussi atteint d’une maladie mystérieuse. L’ancien ministre du tourisme, selon plusieurs témoignages, est perturbé par de terribles maux de tête chaque fois qu’il franchit le seuil de son bureau au palais. D’ailleurs, il est rentré du Maroc il y’a moins d’une semaine pour des soins. Il est aussi rapporté qu’il n’est point content de sa situation actuelle même si on l’a aperçu dans l’avion présidentiel il y’a quelques semaines.
Pape Samba Diop
L’adjoint au ministre-chef de cabinet du Président SALL était lui aussi invisible au palais jusqu’à hier mardi ou il a repris service. Comme les autres, il a profité de quelques jours de soin à l’étranger avant de regagner son bureau.
A côté de ce beau monde, d’autres éléments clés du Macky ont dû profiter de quelques jours de congé pour aller se requinquer en France ou au Maroc.
Les vacances gouvernementales qui se profilent feront sans doute du bien à beaucoup de pontes du Macky.Beut7
DIALOGUE POLITIQUE:Consensus sur l’agenda
http://lesoleil.sn/ Lors de la réunion sur le dialogue politique, tenue hier, les différentes parties prenantes ont eu un consensus sur l’agenda des prochaines sessions, notamment pour l’évaluation du processus électoral et l’audit du fichier, entre autres. Les différents pôles veulent finir l’évaluation dans un délai de deux mois en vue de proposer une autre date pour les élections locales.
Un consensus s’est dégagé de la 11ème réunion du dialogue politique concernant l’agenda sur les objectifs spécifiques, notamment l’évaluation du processus électoral, l’audit du fichier électoral. Les différents pôles ont validé l’agenda de travail avant de se donner rendez-vous, demain jeudi. Après plusieurs heures de discussions, à l’abri des indiscrétions de la presse, Benoit Sambou, représentant la mouvance présidentielle, indique que deux points étaient inscrits à l’ordre du jour : la validation du compte rendu de la dernière réunion (numéro 10) et l’agenda de travail concernant les différents objectifs spécifiques fixés dans les Termes de référence (Tdr), notamment l’évaluation du processus électoral, l’audit du fichier. «Nous avons fini par accepter et valider que chaque groupe viendra avec des propositions claires dans la mise en œuvre de chaque objectif spécifique. Il s’agira de nous entendre sur chaque compréhension que les groupes ont du déroulé de l’objectif spécifique», a déclaré M. Sambou. Il souligne qu’il y a eu consensus entre les différents pôles en ce qui concerne l’agenda.
Parmi les principaux objectifs spécifiques, il précise qu’il a été retenu d’évaluer le processus électoral, d’auditer le fichier électoral, de travailler à la rationalisation de l’agenda républicain, notamment l’organisation des différentes élections. A la prochaine réunion, Benoit Sambou estime qu’il s’agira de s’entendre sur les termes de référence pour l’évaluation du processus électoral et l’audit du fichier.
Réfléchir sur une autre date pour les locales
Le coordonnateur du pôle des non-alignés, Dethié Faye, a confirmé les propos de Benoit Sambou. Il indique qu’ils ont échangé longuement sur la méthodologie à utiliser pour l’évaluation du processus électoral et l’audit du fichier. Sur ces deux questions, M. Faye précise que le pôle des non alignés considère qu’il faut en finir avec l’audit du fichier électoral et les termes de référence pour permettre aux autorités, en rapport avec ses partenaires financiers extérieurs, de pouvoir lancer l’appel d’offres international pour le choix des techniciens qui devront faire l’audit du fichier.
Concernant l’évaluation du processus électoral, il pense que la réflexion pour un choix d’un cabinet est posée. Déthié Faye de laisser entendre qu’ils comptent travailler pour déterminer dans un délai acceptable la période qui semble opportune pour l’organisation des élections locales. Sur ce point, les différents acteurs veulent épuiser ces questions dans un délai de deux mois pour fixer une date pour les prochaines élections territoriales. «Nous avons proposé le report des élections, mais il appartient au président de la République de prendre les dispositions qu’il faut pour rendre cette proposition légale. Nous devrons aussi faire une proposition sur une période pour tenir ces élections locales», a déclaré Dethié Faye.
Les différents pôles, du pouvoir aux non alignés en passant par l’opposition étaient représentés à la rencontre. En l’absence de Dethié Fall, empêché, c’est Saliou Sarr qui a représenté le Frn.
BENOIT SAMBOU SUR LE REPORT DES LOCALES : «Il y avait unanimité sur cette question lors de la dernière rencontre» 
Sur le report des élections locales, Benoit Sambou, le président de la Commission nationale du dialogue des territoires (Cndt) et plénipotentiaire de la majorité de «Benno Bokk Yaakar», rappelle qu’il y avait unanimité sur cette question lors de la dernière rencontre. C’est pour cela, dit-il, que les gens de l’opposition présents au dialogue ont regretté la sortie d’un membre de leur pôle (Pastef) dont le plénipotentiaire était présent et n’avait émis aucune réserve sur cette question. «Franchement cela a été une surprise de voir qu’un parti membre de la concertation puisse prendre le contre-pied d’un de ses plénipotentiaires», souligne Benoit Sambou. Même avis chez les non-alignés.Oumar KANDE
YAATAL LINU BOKK AU DELA DU PETROLE ET DU GAZ Par Alla KANE,Membre du SP de Yoonu Askan wi/Mouvement pour l’Autonomie populaire
L’article 251 de notre Constitution dispose clairement que : « Les ressources naturelles appartiennent au peuple. Elles sont utilisées pour l’amélioration de ses conditions de vie.
L’exploration et la gestion des ressources naturelles doivent se faire dans la transparence et de façon à générer une croissance économique ; à promouvoir le bien être de la population en général et écologiquement durable.
L’Etat et les collectivités territoriales ont l’obligation de veiller à la préservation du patrimoine foncier. »
Ces dispositions constitutionnelles suffisent-elles à elles seules pour garantir réellement leur respect scrupuleux par ceux qui ont la charge de leur mise en œuvre ?
L’article 8 de cette même Constitution ne proclame- t-il pas la garantie, par la République, à tous les citoyens, des libertés individuelles fondamentales, dont notamment la liberté de manifestation pourtant régulièrement interdite à ceux qui en font la demande par les autorités chargées de sa gestion.
Quelle est la réalité de la propriété du peuple sur les ressources naturelles ? En quoi leur utilisation réelle impacte t-elle l’amélioration de ses conditions de vie ?
Les ressources naturelles recouvrent entre autres, les deux grands secteurs que sont le secteur minier et celui des hydrocarbures.
Le premier secteur est composé des filières aurifère, phosphate, calcaire, du minerai de fer, du zircon et de l’ilménite. Le second est celui du pétrole et du gaz.
Pour répondre aux deux questions ci-dessus nous allons faire appel au rapport du Comité national de l’Initiative pour la Transparence dans les Industries Extractives (ITIE) publié le 26 novembre 2018 portant sur l’année fiscale 2017. Les auteurs du rapport informent , pour le faire , s’être appuyés sur un rapprochement des paiements déclarés versés à l’Etat par les redevables, et des paiements reçus par l’Etat de la part desdits redevables ; des redevables au nombre de vingt cinq (25) repartis entre dix huit (18) entreprises publiques et privées inscrites au cadastre minier pour l’année 2016 et sept (7)  entreprises publiques et privées inscrites au répertoire pétrolier pour l’exercice 2016 et du coté de l’Etat neuf (9) régies financières et entités publiques destinées à recevoir l’envoi des déclarations des recettes des sociétés extractives.
Le rapport révèle un montant de paiements, pour l’exercice 2017, d’une valeur de 126 milliards 700 millions de francs CFA représentant le revenu fiscal du secteur extractif pour l’année 2017 reparti entre le secteur minier pour 107 milliards 300 millions de francs CFA (84%) et le secteur des hydrocarbures pour 19 milliards 400 millions de francs CFA (16%)
Pour une contribution aux recettes budgétaires d’un montant de 107 milliards 300 millions de francs CFA, le secteur minier a généré une production annuelle d’une valeur de 404 milliards 674 millions 040 mille 0258 F CFA dont les 351 milliards 809 millions 195 mille 485 F CFA ont été exportés.
Soit une contribution du secteur extractif de 35,5% dans les exportations ; de 4,6% dans les recettes courantes ; de 1,9% dans le PIB et 0,3% dans la création d’emplois.
Incluant une production de 7,25 tonnes d’or d’une valeur de 170 milliards 175 millions 735 mille 962 F CFA ( dont 168 milliards 342 millions 880 mille 233 F CFA exportés) et de phosphates pour une valeur de 93 milliards 660 millions 091 mille 023 F CFA (20 milliards exportés).
Le Président de la Chambre des mines du Sénégal, Monsieur Abdou Aziz SY, ajoute en informant que: « Le Sénégal a produit rien qu’en 2017 : 7,25T d’or ; 663Kg d’argent ; 2.600.000T de ciment ; 2700T de rutile ; 72,45T de Leucoxem et 80.000T de zircon. Les 80.000T de zircon ont été vendues à 40 milliards soit 500.000F la tonne ».
Il précise en estimant que « le sous-sol sénégalais recèle plus de Un milliard de tonnes de phosphates, 850 milliards de tonnes de sable titanifère, 10 millions de tonnes de cuivre, 23,75 millions de tonnes de tourbe, 360 tonnes d’or et Un milliard de tonnes de fer. »
Pour les hydrocarbures – pétrole et gaz – les réserves sont estimées à 4,2 milliards de barils de pétrole et plus de 180 milliards de m3 de gaz naturel.
A qui profitent et vont profiter réellement ces richesses ; un don que la nature a généreusement offert à notre pays ? Notre peuple en est-il réellement le propriétaire comme il est dit sur le papier de la Constitution ? Ces richesses sont-elles réellement utilisées pour l’amélioration de ses conditions de vie ? Leur exploration et leur gestion se font-elles dans la transparence et de façon à générer la croissance ? Contribuent-elles à promouvoir le bien être de la population ?
Ce peuple dont les majorités que sont les femmes (52%), les jeunes de moins de 35 ans (73%), les paysans (55%) et les analphabètes (54,6%) continent d’être marginalisés et exclues de tout progrès économique et culturel.
Ce peuple dont 75% des jeunes de 15 à 35 ans veulent quitter le pays. Les derniers chiffres officiels sur l’émigration irrégulière donnent des arrivées de sénégalais en Italie au nombre de 5981 en 2015, 10.327 en 2016 et 6000en 2017 et la présence en Aout 2018 de 6533 sénégalais en Libye.
A qui appartiennent les 25 entreprises qui soumissionnent, investissent et opèrent dans le secteur qui génère toutes ces richesses ?
On sera peut-être édifié en 2020, date à laquelle l’ITIE demande à ses pays membres, d’une part, de rendre publique l’identité des propriétaires réels des entreprises extractives, et, d’autre part, de tenir un registre public où seront consignés lesdits propriétaires réels.
Les transactions des parts acquises de l’attribution des blocs pétroliers et gaziers et les scandales qui les accompagnent entre les sociétés détentrices que sont Cosmos energy, BP et Petro-Tim, avant même le démarrage de la production, sont révélatrices des véritables propriétaires de nos hydrocarbures.
S’y ajoutent les 250 entreprises françaises aux quelles l’ambassadeur Christophe Bigot a publiquement rendu hommage à l’occasion de son discours du 14 juillet.
Et toutes ces sociétés étrangères dites de droit sénégalais qui vont réduire à néant les objectifs de la loi relative au contenu local dans le secteur des hydrocarbures.
Le peuple n’est propriétaire de rien, si ce n’est sur le papier.
Une illustration parfaite en est donnée par l’arrêté interministériel du 20 décembre 2017 portant répartition de la dotation du fonds de péréquation et d’appui aux collectivités locales à partir des ressources minières au titre des années 2010 à 2015, soit 6 bonnes années. Les ressources annuelles tirées des opérations minières pour ces 6 années, suite à une régularisation opérée en fin d’année 2017 se sont élevées à la somme totale de 32.204.472.152 francs CFA. La quote-part des dites ressources qui a été versée au Fonds de péréquation et d’appui aux Collectivités locales (FPACI) s’est élevée à un montant de 7 milliards 640 millions 894 mille 432 francs CFA pour les 45 départements et 557 communes. Ce montant a été reparti entre une dotation de péréquation pour 3 milliards 056 millions 357 mille 774 francs (40%) et une dotation d’appui à l’équipement pour 4 milliards 584 millions 936 mille 658 francs (60%) des Collectivités territoriales des régions abritant des opérations minières. Divisez ces sommes par 6 pour se rendre compte de la modicité des dotations annuelles affectées à nos 45 départements et 557 communes pour leur équipement.
C’est pourquoi il faut saluer la naissance de la plateforme Aar Linu Bokk-Sunu Pétrole. Mieux, il faut adhérer et participe activement à son déploiement.
Au delà du pétrole et du gaz, il faut élargir LINU BOKK en l’étendant à Mboolem Alalu Askan wi en y ajoutant le Foncier, les ressources halieutiques, les ressources budgétaires, les ressources hydrauliques, l’administration publique dont tous les directeurs généraux et directeurs, sans exception, sont des responsables du parti au pouvoir qui est une association privée. Alors que les Assises nationales avaient recommandé « la neutralité des hauts fonctionnaires nommés à des fonctions nationales et l’interdiction d’utiliser les moyens de l’Etat au service d’un parti politique ou d’une coalition des partis ou d’intérêts communautaires »
Aar Li NU BOKK : Mboolem ALAL U Askan wi, doit être le cri de ralliement de tous les fils de notre pays. Car le vrai problème est de nous mobiliser massivement pour devenir enfin les véritables maîtres de notre économie.Dakar le 24 Juillet 2019
Ousmane SONKO :«Dans Quelques Jours, Le Procureur Convoquera Une Conférence De Presse Pour » Classer Le Dossier Petro Tim
http://www.walf-groupe.com  « Guy Marius SAGNA et beaucoup d’autres comme lui perturbent le sommeil des injustes. Ils les privent surtout d’une tranquille digestion des fruits de leurs rapines du bien collectif ».
C’est ce motif qui justifie l’incarcération du responsable du mouvement FRAPP/ France Dégage, selon Ousmane SONKO. Sur sa page facebook, ce dernier s’insurge contre cette arrestation et estime qu’on «  est passé de l’absurde au ridicule ». Pour le leader de PASTEF, qui rappelle que Guy Marius SAGNA est aussi politique pour avoir été chargé de l’organisation du directoire de campagne de la coalition SONKO-Président et directeur de campagne de la coalition « Ndawi Askan Wi », ceux qui devraient être arrêtés sont aussi libres que l’air.
Mais, assure SONKO, « ils ne seront pas inquiétés, mieux, le procureur leur invente même des procédures spéciales (appel à témoins), dont l’aboutissement est connu : dans quelques jours, le procureur convoquera une conférence de presse pour dire que les informations recueillies ne suffisent pas pour justifier l’ouverture d’une procédure judiciaire à l’encontre des concernés, pris en flagrant délit d’enrichissement sur nos ressources et poursuivis depuis lors par la clameur publique ».
Selon le leader de PASTEF, « Ils ne seront pas inquiétés parce qu’étant président, frère du président, ami du président, membre du parti du président, … ».
« Guy Marius SAGNA n’est rien de tout ça, mais il est beaucoup mieux : un homme honnête, patriote et de conviction », écrit Ousmane SONKO.
Scandale Petro Tim : Franck Vasile TIMIS, Wong Joon KWANG Et Aliou SALL Traînés En Justice
http://www.walf-groupe.com La Conférence des Leaders du Congrès de la Renaissance Démocratique (CRD) joint l’acte à la parole. Après avoir menacé de porter l’affaire Petro Tim devant les juridictions sénégalaises, Mamadou Lamine DIALLO, Abdoul MBAYE et Cie sont passés à l’offensive ce lundi, en portant plainte contre Franck Vasile TIMIS, Wong Joon KWANG et Aliou SALL.
Dûment mandatés par le Congrès de la Renaissance Démocratique (CRD), soucieux de défendre les intérêts du peuple sénégalais, souverain sur ses ressources naturelles ;
M Mamadou Lamine Diallo, agissant en qualité de député représentant de la Nation sénégalaise, et dans l’exercice des droits constitutionnels reconnus à tous citoyens et surtout au peuple sénégalais à qui appartiennent les ressources naturelles du pays ;
M Abdoul Mbaye, agissant en qualité de partie civile dans la mesure où le faux rapport de présentation des décrets d’approbation a été fabriqué dans le but d’obtenir son contreseing en sa qualité de Premier ministre d’alors ;
Après avoir constitué Maître Ibrahima Diawara, Avocat à la Cour, régulièrement inscrit au barreau de Dakar ;
Ont, ce lundi 22 juillet 2019, déposé une plainte avec constitution de partie civile auprès du Premier Cabinet d’Instruction près le Tribunal de Grande Instance de Dakar pour :
– Faux et usage de faux en écriture publique contre X,
– Faux et usage de faux contre Franck Vasile TIMIS, Wong Joon KWANG, Aliou SALL
– Détournement de deniers publics contre Franck Vasile TIMIS, Wong Joon KWANG;
– Pour complicité de détournement contre Aliou SALL et contre toutes personnes que l’information révèlera comme ayant commis les infractions sus – visées, conformément aux dispositions de l’article 76 du CPP ;
Portant sur un montant de 6.000 milliards de FCFA, dont le peuple Sénégalais a été spolié ; plus grave encore, au préjudice des générations futures.
Pour une bonne manifestation de la vérité et pour la réparation de tous préjudices, de plus amples informations sur les motifs de la présente procédure seront ultérieurement communiquées, au fur et à mesure de l’évolution de cette affaire, tant au plan national qu’international.
En déclenchant cette procédure,  Abdoul MBAYE et Cie montrent également qu’ils ne font aucunement confiance à celle lancée par le procureur de la République.
Activisme à outrance :Mille raisons de détester Guy Marius Sagna
http://actunet.net/ Il est connu pour son activisme à outrance. Ses sorties répétitives pour prendre position contre des entités. Il est aussi connu pour être au cœur de manifestations à floraison sans compter ses arrestations multiples. Il ne recule jamais, crie, dénonce. Lui, c’est Guy Marius Sagna, récemment placé sous mandat de dépôt pour «fausse alerte». En ce qui le concerne, son nom est partout et d’aucuns éprouvent mille raisons de ne pas l’aimer. Mais, sait-on pour avoir chercher, à connaitre ce monsieur «guerrier», aux muscles d’un bodybuilder dont la langue des idées sait soulever le poids de la parole de conviction. Loin de vivre dans un ponce pilatisme qui voudrait accepter tous les caprices d’un césarisme caduque, ou de se laisser séduire pour le charme dilapidateur des Cléopâtre de la scène politique sénégalaise, Guy Marius Sagna n’est pas monté sur la scène des revendications par pur hasard, par pur accident d’une histoire récente ou par effraction.  À vrai dire, il reste et demeure une énigme perceptive pour ceux qui ne le connaissent pas. Allaité au bon lait de la chose politique, couvé et bien formé à l’école des pensées, des idées et des actions de la Res publica, Marius Sagna est ce «Gouye» aux cornes de taureau qui fonce toujours droit en direction de ce drapeau rouge, symbole de domination et de soumission. Ayant tout le temps mangé sur la table des ‘’mets’’ politiques de la révolution ‘’rouge’’ de Lénine, de Mao, il a aussi appris la montée en puissance d’hommes qui ont marqué l’histoire de leurs pays et du monde. Trotski, Brejnev, Confucius, Tito, Gandhi, Nehru, Majmouth Diop, Cheikh Anta Diop, Seydou Cissokho. Mais aussi, Birane Sarr, Oumar Blondin Diop, Mamadou Dia, Sémou Pathé Guèye, Charles Guèye…
Milles et une preuve qui prouvent qu’il connait ce qu’est l’école des partis pour n’avoir fréquenté que celles de la Gauche. Très jeune – alors bon élève au lycée Lamine Guèye, Guy Marius Sagna, homme de culture, gourmand de la lecture, consommateur de recherches, a été quasiment formaté dans un positivisme des combats à mener contre l’impérialisme politico-économique. Homme de lettres – après le baccalauréat, il rejoint l’Université Cheikh Anta Diop de Dakar (Ucad). Orienté à la Facultés de droit et des sciences juridiques, il loge avec beaucoup d’autres amis qui viennent aussi du même lycée au Pavillon A. Sa chambre, était le coin que tout le monde aimait fréquenter. C’était l’Agora où la concurrence des idées atteignait le sommet des réflexions d’engagement. Tout au tour de la petite chambre, des posters de Lénine, de Karl Marx. Des messages bien peints où l’on pouvait lire des verlans qui ont fait le tour du monde : Prolétaires de tous les pays, unissez-vous ! Lorsqu’une loi est injuste, c’est un devoir de désobéir ! Octobre rouge, octobre de révolution ! Manifeste du Parti communiste !…
Affable et doux, partisan au premier degré de la non-violence, adepte de la bonne parole, véridique et loin du mensonge, Guy Marius Sagna diplômé par la suite de l’École Nationale de Développement Sanitaire et Social (Endss) était pourtant de tous les combats pour toutes les bonnes causes. D’ailleurs, ce n’était pas pour rien qu’il ait été l’homme des hommes des plus hauts responsables du Rassemblement des travailleurs africains/Sénégal (Rta-S) dont il incarna l’aile de la jeunesse la plus engagée. Très jeune, il écrivait des articles de haute facture sur et pour le Sénégal, sur et pour l’Afrique, du tiers-monde en général, dans un journal de la Gauche. Il en était rédacteur d’articles, il en était aussi vendeur, qui faisait avec d’autres camarades jeunes, le tour des usines, des sociétés pour aussi parler aux travailleurs de leurs droits. Dormant peu, travaillant beaucoup, le 1er mai de chaque année, il était devant la Bourse du travail pour vendre (avec d’autres jeunes) des Pin’s où il était mentionné ceci : Fmi et Banque mondiale, hors d’Afrique !
En 2000, dans le cadre de la coalition dénommée Front pour l’alternative populaire (Frap) regroupant le Rta/S et le candidat Mademba Sock, il a battu campagne pour essayer de convaincre. (…) Après une scission consommée avec le Rta/S, lui et d’autres responsables comme Fodé Rolland Diagne, mirent sur pied Ferñent Mpt-S. S’il est avéré que l’œuvre humaine n’est jamais parfaite – il est clair que mille reproches peuvent concerner Guy Marius. Mais, il y a aussi mille raisons d’avoir de la sympathie pour sa conviction dans les idées, loin des compromissions, des prébendes et des sinécures. Refusant la balkanisation des idées, l’endoctrinement de la parole, Marius Sagna s’est tout le temps donner la chance de rester un «Gouye» des convictions. Aimé ou pas aimé, il est tout simplement ce qu’il est : boxeur dans l’arène de la lutte des classes avec comme promoteur Marx, concepteur de la dialectique de l’histoire. Par Abdoulaye Mbow.Par Abdoulaye MBOW
Barthélémy Dias:«Personne ne peut écrire l’héritage de Senghor sans nous»
http://www.seneweb.com Le maire de Mermoz-Sacré-Cœur, Barthélémy Dias, a précisé ce mercredi être parmi les « héritiers légitimes » du fondateur du socialisme au Sénégal.  Livrant son témoignage dans le livre de condoléances du défunt secrétaire général national du Ps, Ousmane Tanor Dieng, il déclare : « L’héritage de Senghor, personne ne peut l’écrire sans nous, parce que nous y avons grandement contribué ».
Il ajoute : « Nous connaissons ce parti pour avoir contribué à l’écriture de ses textes fondamentaux. Nous allons rencontrer Aminata Mbengue Ndiaye et les autres sages pour échanger avec eux sur ce qu’ils pensent devoir être l’avenir du parti. Aujourd’hui, il n’est pas question de se chamailler ».
Dias-fils dit également retenir d’Ousmane Tanor Dieng le souvenir d’un « grand homme d’Etat », mais aussi d’«un père qui a beaucoup contribué à (sa) carrière politique».
« Au-delà des vastitudes de la vie politique, nous avons respecté son choix même si nous n’étions pas d’accord sur certains points de vue », a-t-il notamment rappelé.
Interpelé sur une éventuelle candidature de Khalifa Sall pour la succession d’Ousmane Tanor Dieng, il précise que l’ancien maire de Dakar, «dès sa sortie de prison, dira si oui ou non il sera candidat au poste de secrétariat général du Ps ».
Par ailleurs, le maire de Mermoz-Sacré-Coeur, qui dément avoir été exclu du Ps, est d’accord pour la concrétisation du dernier vœu d’Ousmane Tanor Dieng à savoir les retrouvailles de la famille socialiste.
Toutefois, a-t-il souligné, «il s’agit de discuter et non de se disputer, car nous ne sommes pas obnubilés par des postes. Le parti n’a pas été créé pour se métamorphoser en mouvement de soutien, son ambition c’est de revenir au pouvoir ».
Succession de Tanor Dieng:Me Moussa Bocar Thiam parle de ‘’vide juridique’’
http://www.seneweb.com La succession du secrétaire général du Parti socialiste, Ousmane Tanor Dieng, décédé le 15 juillet dernier, continue de faire débat au sein de sa formation politique et même au-delà.
L’ancien porte-parole adjoint  du Ps, Me Moussa Bocar Thiam, évoque ‘’un vide juridique’’ sur la succession de Tanor. Ce cas de figure n’est pas prévu par les textes du parti, de l’avis de Me Moussa Bocar Thiam qui s’interroge aussi sur la durée de l’intérim.
‘’Connaissant bien les textes du parti, il est vrai que le mot décès ne figure pas dans le règlement intérieur du parti. Il est prévu, en cas d’empêchement, que le secrétaire général puisse être remplacé, suppléé par un de ses adjoints. La différence qu’il y a entre empêchement et décès, c’est que le décès implique un intérim qui a un délai bien fixé en droit, qui peut être de 3 ou de 6 mois’’, a déclaré Me Moussa Bocar Thiam sur la Rfm.
‘’Selon les textes, c’est par un de ses adjoints (qui assure l’intérim). Ce n’est pas forcément Aminata Mbengue Ndiaye. Mais étant la plus dynamique parmi les adjoints,
il est tout à fait raisonnable qu’elle assure cet intérim. Il n’y a pas de polémique de ce point de vue-là. Mais le problème majeur, c’est jusqu’à quand elle va assurer l’intérim ? Vu le fonctionnement du Parti socialiste, je sais qu’elle est là pour au moins 3, 4 ans avant que le renouvellement du secrétaire général se fasse’’, a-t-il précisé
Parti socialiste:les sages invoquent les textes et placent Aminata Mbengue Ndiaye comme successeur de Tanor
https://www.pressafrik.com Le débat sur la succession de Ousmane Tanor Dieng à la tête du Parti socialiste interpelle les sages de cette formation qui rappelle que l’application des textes ferait d’Aminata Mbengue Ndiaye le Secrétaire par intérim jusqu’au prochain congrès.
“Mettre en place tout un ensemble d’organisation de dispositif. Le Congrès, comme dans les textes, mené par le Secrétaire général a fait une proposition au bureau politique qui l’a soumis au bureau sanctuaire. Et on a mis en place un bureau avec des adjoints au Secrétaire général etc. Donc, dans cette formulation là, Aminata Mbengue Ndiaye est la première pour succéder à Ousmane Tanor Dieng, selon les dispositions qui sont prévues par les textes”, renseigne Assane Massow Diop, un des sage du Ps
Conscient que cette application des textes déclenchera de vives réactions,  le sage du Parti socialiste invite les uns et les autres à savoir raison garder.
“Dans ce ce contexte actuel il est important de se retrouver les valeurs qui ont fondé le Parti socialiste. Même s’il y a des divergences, ce n’est pas fondamental”, a-t-il lâché au micro de i-Radio. Fana CiSSE
Situation au Ps:L’Avis d’un constitutionnaliste
http://www.seneweb.com La succession du défunt secrétaire général du Parti socialiste, Ousmane Tanor Dieng, à la tête des socialistes, ne sera pas de tout repos. En effet, d’après le constitutionnaliste Ngouda Mboup, il y a un vide juridique autour des textes du Ps. Sur la Rfm, l’expert estime que cette succession doit être faite de façon collégiale. ‘’Les textes du parti ne parlent pas d’intérim, mais de suppléance.
L’intérim et la suppléance ne permettent pas de déterminer qui doit le remplacer. En réalité, les textes du Ps ne sont pas clairs’’, précise le Pr. Mboup. A en croire ce dernier, les secrétaire généraux adjoints assistent le secrétaire général du parti dans ses fonctions et le suppléent, en cas d’absence ou d’empêchement. ‘’En réalité, il y a une situation qui n’est pas prévue : c’est la notion de vacance, et c’est cette situation qui existe.
C’est la démission ou le décès ou toute autre cause ? On peut le mettre dans le cadre de l’empêchement définitif. Mais, pour autant, pour ce qui concerne son remplacement ou sa suppléance, les textes précisent que c’est une suppléance collégiale, dans la mesure où ce sont les textes du parti qui disent que les fonctions exercées par les secrétaires ne sont pas hiérarchisées’’.
Ce qui fait d’ailleurs dire à Ngouda Mboup que personne ne peut dire qui doit être à la place du Sg. Il recommande alors une gestion concertée de ses membres car, dit-il, pour le moment, personne n’est désigné et personne n’est habilité à le remplacer.
Voici les peureux de l’APR…ils n’osent pas affronter Macky
EXCLUSIVITÉShttps://xibaaru.snLES PEUREUX DE L’APRQui donc osera s’affirmer à l’APR et annoncer crânement qu’il est ne serait –ce que candidat à la candidature pour la succession d’un Macky Sall à l’entame de son dernier mandat ?
La question mérite d’être posée, car les leaders de ce parti dont les ambitions sont affichées par leurs soutiens divers sont connus pour la plupart, quoiqu’aucun d’entre eux n’ose l’assumer publiquement.
Mais cette fuite en avant est un piège dans lequel ils s’enferment, à leurs risques et périls.
L’exemple de Macky Sall pourrait pourtant leur servir de leçon. Macky Sall s’est rebiffé et a refusé toute tentative d’intimidation que Me Wade avait voulu lui imposer en son temps. Non content d’aller au clash avec le vieux président, il avait osé démissionner du PDS, de tous ses mandats électifs pour aller à la conquête du pouvoir. Son histoire devrait enseigner à ses lieutenants que le pouvoir ne se donne pas, il s’arrache.
Pendant qu’ils sont en train de ronger leur frein, Macky Sall déroule son agenda. Le seul clan qui ose afficher ses ambitions est celui de sa belle-famille, qui profite de leurs drôles d’attentisme pour avancer ses pions, et tenter d’imposer à Macky Sall un successeur qui semble prendre chaque jour de l’épaisseur, et de l’avance.
Pourtant tous ces ambitieux qui ont radicalement peur de revendiquer leur désir de conquérir le pouvoir doivent constater chaque jour combien ils perdent de leur prestige, et laissent une partie de leur honneur, de leur dignité et de leur crédibilité sur la route de leur compagnonnagede plus en plus compliqué avec Macky Sall.
Amadou Ba est exilé aux Affaires étrangères. Abdoulaye Daouda Diallo qui a hérité d’une partie de son ex ministère est en train d’en expulser tous ses fidèles lieutenants et soutiens. Il accepte son destin et courbe l’échine. Mahammed Boun Abdallah Dionne, l’un des premiers ministres dont la longévité constitue un record au Sénégal s’est tellement rabaissé devant son ex patron qu’il aura cherché à plaire par tous les moyens qu’il en a perdu toute considération à ses yeux. Malgré son statut de tête de liste aux dernières législatives, et de coordonnateur de la campagne de la dernière présidentielle, Macky Sall n’a pas hésité une seconde à supprimer la Primature et à le ravaler au rang de simple collaborateur sans épaisseur. L’homme est aussi victime de sa fragilité politique : originaire de Gossas, il n’y a jamais occupé un quelconque poste électif et malgré son riche parcours étatique, il est pieds et poings liés, dépendant du bon vouloir d’un Macky Sall qui n’a que dépit pour tous ses subalternes aux comportements de courtisans obséquieux.
Abdoulaye Diouf Sarr n’ose même pas penser une seconde à une potentielle candidature.
Chacun des caciques de l’APR attend que Macky Sall le désigne comme dauphin, et lui offre le pouvoir sur un plateau d’argent.
Ils se trompent lourdement sur l’homme. Rien ne lui a été offert. Il s’est battu pour accéder au pouvoir. Cela a été dur. Cela a été long. Cela a été difficile. Il ne facilitera la tâche à aucun de ces comparses qui n’osent pas prendre leurs responsabilités.
Khalifa Sall qui nourrit une ambition présidentielle est en train d’en payer le prix. Il se construit tout autant un destin de présidentiable. Il est courageux et déterminé. Il a dit non à Macky Sall, non à Ousmane Tanor Dieng, non enfin à Abdou Diouf.
Ses lieutenants qui partagent son ambition en ont payé le prix.
Ils savent que l’élection présidentielle est un rendez-vous entre un homme et son peuple. Et qu’il ne s’agit nullement d’une combine au sommet à faire valider par le peuple sénégalais.
Que les leaders à l’APR qui se voient présidentiables prennent leurs responsabilités. Et abattent leurs masques. Le temps joue contre eux.Macky Sall aussi.Mame Penda Sow
Arrestation de Guy Marius Sagna:Ousmane Sonko affirme que le régime est passé de l’absurde au ridicule
https://www.pressafrik.com Ousmane Sonko a réagi à l’arrestation et au placement sous mandat de dépôt de l’activiste Guy Marius Sagna. Ce mercredi 24 juillet 2019, avant de rencontrer le Collectif citoyen pour la libération de Khalifa Sall, le leader de Pastef les Patriotes a publié une déclaration sur sa page Facebook dans laquelle, il rappelle tous les principes et valeurs qu’il partage avec monsieur Sagna. Selon Sonko, ce dernier “perturbe le sommeil des injustes et les privent surtout d’une tranquille digestion des fruits de leurs rapines du bien collectif”.
Ousmane Sonko pense que l’objectif des autorités est de retenir Guy Marius Sagna “le plus longtemps possible en détention en arguant du « déroulement de l’instruction ». C’est leur seul objectif caché”. Lisez sa déclaration !
Guy Marius Sagna est un homme libre jusqu’aux entrailles, un combattant infatigable et intrépide pour la démocratie, la justice et, surtout, la bonne gouvernance.
Il est à la fois activiste et acteur politique, car pour lui, les deux ne sont pas incompatibles. Et ses compagnons de lutte de part et d’autre, connaissant la sincérité et l’intégrité de l’homme, le lui concèdent bien.
Lors des élections législatives de 2017, Guy a été le directeur de campagne de la coalition politique dont j’étais la tête de liste,.
Lors de l’élection présidentielle de février 2019, il a été chargé de l’organisation du directoire de campagne de la coalition SONKO PRÉSIDENT, dont j’étais le candidat. .
Ceci est symbolique de la nature très profonde des rapports que nous entretenons, basés sur une parfaite convergence d’idées, de vision et d’actions sur les questions majeures.
Guy est aujourd’hui détenu et il leur a fallu 72 heures pour concocter une charge contre lui.
D’abord les limiers chargés de l’interrogatoire lui ont reproché deux posts sur sa page Facebook.
Ensuite, comprenant la légèreté de telles accusations, ils se sont rabattus sur un supposé « délit de fausse alerte ». En quoi faisant, on est passé de l’absurde au ridicule.
Guy Marius Sagna serait donc un terroriste en puissance. De qui se moque-t-on?
En vérité, Guy est aujourd’hui détenu pour avoir exprimé ses opinions tirées de constats factuels : la propension de nos élites politiques au pouvoir à se livrer au tourisme médical ou à se faire soigner en Occident ou en Afrique du nord, alors que nos hôpitaux publics, dont ils ont la charge, sont devenus des mouroirs.
Certes le contexte peut sembler inopportun pour certains, et même être exploité par d’autres contre Guy, dans un pays ou l’émotion l’emporte si souvent sur la raison.
Mais que lui reproche-t-on ?, D’avoir donné son point de vue ? Le délit d’opinion vient d’être acté de nouveau au Sénégal, sous Macky Sall, et dans une forme pire même que sous la colonisation.
Mais au-delà, ce que le procureur de Macky Sall ne dit pas dans cette affaire, c’est que Guy Marius Sagna est aussi victime du délit de faciès : il s’agit de museler une figure incorruptible de la contestation contre tous les abus, dérives et magouilles d’un régime corrompu. Comment autrement comprendre qu’il soit le seul à être interpellé pour des propos tenus en conférence publique par le collectif « FRANCE DÉGAGE », dont il n’est ni le Coordonnateur, ni un responsable à quelque niveau que ce soit ?
Ceux qui méritent de séjourner à Reubeus sont légion, détournant nos deniers publics, dealant sur nos ressources naturelles, surfacturant nos marchés publics, …
Mais ils ne seront pas inquiétés, mieux, le procureur leur invente même des procédures spéciales (appel à témoins), dont l’aboutissement est connu : dans quelques jours, le procureur convoquera une conférence de presse pour dire que les informations recueillies ne suffisent pas pour justifier l’ouverture d’une procédure judiciaire à l’encontre des concernés, pris en flagrant délit d’enrichissement sur nos ressources et poursuivis depuis lors par la clameur publique.
Ils ne seront pas inquiétés parce qu’étant président, frère du président, ami du président, membre du parti du président, …
Guy Marius Sagna n’est rien de tout ça, mais il est beaucoup mieux : un homme honnête, patriote et de conviction. 
Alors oui, je partage entièrement les opinions qu’il a exprimées et les fais miennes dans le fond.  N’ai-je pas plusieurs fois suggéré qu’il soit fait obligation aux détenteurs du pouvoir public de se soigner dans nos hôpitaux publics et d’inscrire leurs enfants dans nos écoles publiques, pour partager avec les classes modestes les difficiles conditions qu’ils leur font subir par leur incompétence et leur manque de patriotisme ?.
Guy Marius Sagna et beaucoup d’autres comme lui perturbent le sommeil des injustes. Ils les privent surtout d’une tranquille digestion des fruits de leurs rapines du bien collectif.
Le grief retenu leur permettra de le retenir le plus longtemps possible en détention en arguant du « déroulement de l’instruction ». C’est leur seul objectif caché.
Nous ne devons pas, le peuple sénégalais ne doit pas assister impassible à sa mise à mort programmée. Ce peuple doit comprendre une chose : à force de manifester son indifférence face à l’utilisation des moyens de l’Etat pour brimer toute voix discordante, il finira par se retrouver seul face au monstre, qui n’aura alors plus de scrupule dans son œuvre d’exploitation du grand nombre au profit d’une infime minorité.
Guy Marius Sagna a tout sacrifié depuis des années pour consacrer sa vie à la défense exclusive des intérêts de 15 millions de Sénégalais. Espérons qu’il s’en trouvera quelques milliers pour s’en souvenir. MÊME SANS ESPOIR, LA LUTTE EST ENCORE UN ESPOIR!
#FreeGuy
#LiberezGuy Ousmane Sonko, leader Pastef
Le garde du corps du milliardaire Cheikh Amar dans de sales draps:il est convoqué à la gendarmerie pour une plainte pour agression et cbv(Documents)
https://sanslimitesn.com De son vrai nom Semou Diogaye Faye, le garde du corps de Cheikh Amar fera face demain aux gendarmes de la brigade  pour répondre à la plainte déposée sur le table du procureur avec comme pièce à conviction un certificat médical et une radiographie des membres endommagés par Cheikh Mbacke Gadiaga, Un des hommes de main de Cheikh Amar.Des documents auxquels Sanslimitesn.com a pu constater, Celui qui assure les arrières de Kader Ndiaye semble très embourbé dans les histoires de violence et d’agressions physiques sur des soit disant proches de Cheikh Amar. En effet c’est la énièmes fois que des proches de Cheikh Amar se sont plaints des agissements de cet homme ce qui n’arrange pas les choses pour son patron identifié comme une des caciques de ce pays qui tiendrait dans sa course une « no man’s land » ou le maître mot reste la violence.Le sieur Bamba qui est considéré comme la tête de cet escadron risque de payer cher ses agissements. L’ancien garde du corps du guide des thiantacounes est aujourd’hui devenu un cas inquiétant pour cet avocat proche de l’homme d’affaires mouride car il est connu pour être un homme très violent qui se substitue toujours aux forces de l’ordre.Un mode vie qui pourrait un jour lui apporter des ennuis à lui et à son patron Cheikh Amar
Comment un véhicule, presque neuf,peut-il prendre feu?Par Mamadou Ndongo FAYE,Ingénieur Moteur chez Renault,Diplômé de l’IFP School de Paris,mamadou.faye@fayauto.sn
En marge des cérémonies d’hommage à Ousmane Tanor Dieng, le secrétaire général du Parti socialiste, décédé lundi 15 juin 2019, la limousine présidentielle a pris feu. Selon les médias sénégalais, un choc sur un dos d’âne serait être à l’origine de l’incident. Certains iront chercher des preuves mystiques alors que la science permet d’expliquer facilement cela. Nous espérons que ce qui suit, contribuera à l’établissement de la vérité et à la mise en place de solutions adéquates.
Est-ce que le véhicule à été adapter pour rouler au Sénégal ?
En effet, pour adapter un véhicule aux conditions de roulage du Sénégal (ce que l’on appelle par tropicaliser un véhicule), les constructeurs automobiles renforcent les suspensions, relèvent la garde au sol et mettent une plaque de protection sous le carter moteur pour prendre en compte l’état des routes. Ce qui vraisemblablement n’a pas été fait sur la voiture du président. Sur les images vidéo, nous voyons une trace d’huile sur la route, après le dos d’âne, ce qui prouve que le carter moteur a dû heurter le sol de plein fouet (la puissance de l’impact est en fonction de la vitesse). Le dos d’âne a dû percer le carter (non protégé) et laisser couler l’huile moteur. La température et les frottements font le reste.
Pourquoi devez vous tropicaliser votre véhicule ?
Cet incident explique en lui-même l’importance de penser à tropicaliser sa voiture avant son utilisation au Sénégal. Les voitures européennes ne sont faites pour fonctionner dans les conditions du Sénégal. Au Sénégal, les routes sont parfois dégradées, il y a beaucoup de poussières, l’humidité et les températures sont élevées, sans oublier les fortes pluies et la qualité du carburant.
Une voiture qui roule en forte humidité, équivaut à envoyer de l’eau dans le moteur. Or le moteur a besoin d’air et non d’eau. En effet, l’humidité réduit le taux d’oxygène disponible dans l’air, le moteur sera donc moins performant. Les fortes températures entrainent un risque de surchauffe du moteur (donc une destruction des composants du moteur). Le système de refroidissement du moteur est dimensionné pour des températures européennes.
Pour l’adapter aux conditions du Sénégal, il faut mettre un radiateur de plus gros diamètre avec un ou deux ventilateurs. Pour la poussière, il faut augmenter la taille des filtres car la poussière n’est pas bonne pour le moteur. Il faut également augmenter la fréquence de remplacement des filtres pour éviter toute obstruction de l’arrivée d’air, qui limiterait les performances du moteur. L’essence contient beaucoup de plomb, ce qui empoisonne directement votre pot catalytique. Le diesel contient beaucoup de soufre, ce qui obstrue votre filtre à particules (FAP).
Tous ces problèmes viennent créer une perte de charge sur votre ligne d’échappement, ce qui réduit considérablement les performances du moteur (une perte de puissance, une consommation élevée, jusqu’à l’arrêt du moteur …). En résumé, si vous achetez un véhicule en France. Ce véhicule est conçu pour une norme de pollution Euro5, Euro6, Euro7 ….
Pour respecter cette norme, les constructeurs équipent le moteur d’un catalyseur, d’un piège à NOX et d’un FAP. Le prix de ces systèmes augmente drastiquement le prix du véhicule alors que pour le moment ces systèmes ne servent à rien au Sénégal. Donc vous achetez votre voiture plus chère que sa valeur au Sénégal. Nous vous conseillons de passer de préférence par les concessionnaires qui pratiquent la tropicalisation pour acheter votre voiture. Si néanmoins vous importez votre véhicule, pensez à le tropicaliser avant son utilisation au Sénégal.Mamadou Ndongo FAYE,Ingénieur Moteur chez Renault,Diplômé de l’IFP School de Paris,mamadou.faye@fayauto.sn
Genre-Sexe Homosexualité au SénégalPar Abdoulaye CISSE,Psychosociologue,Doctorant-chercheur à l’UPEC –Paris.abdoulayecissesam@gmail.com                 
« Être scientifique, c’est aussi avoir la capacité de la distanciation nécessaire par rapport à l’objet de recherche pour appréhender le réel »
Le débat sur la problématique genre occupe ces derniers temps l’espace public sénégalais qui ne cesse d’ailleurs de se rempiler quotidiennement d’évènements nouveaux. En ce qui concerne la question inhérente au « Genre », chacun y va de sa propre compréhension, de son appréhension subjective voire de son interprétation personnelle comme si le « genre » est une notion accessible à tous dépourvue de toute valeur scientifique. Ce qui n’est absolument pas le cas ! Les sociologues accordent une importance capitale aux « concepts » voire à la conceptualisation dans la démarche scientifique et, sans nul doute c’est l’une des raisons pour lesquelles l’un des pères fondateurs de cette discipline en l’occurrence, Emile Durkheim (1858 – 1917), recommande dans son ouvrage phare les règles de la méthode sociologique (1895) auxchercheurs de définir en amont ce dont il traite afin que nul n’en ignore le sens et la portée. « La première démarche du sociologue doit donc être de définir ce dont il traite, afin que l’on sache et qu’il sache bien de quoi il est question ».
Qu’est-ce que le Genre ?
Partant de cette recommandation durkheimienne, il importe dès l’entame de cette contribution de préciser, comme doivent le savoir tous les spécialistes de l’approche « Genre », que ce concept ne signifie vigoureusement pas le sexe comme l’explique merveilleusement bien le Pr. Fatou Sow Sarr, directrice du Laboratoire genre et recherche scientifique de l’IFAN, dans son article intitulé Le Genre dans la recherche scientifique. Elle y démontre de manière claire et nette que le sexe renvoie à un déterminisme biologique (physique ou physionomique, chromosomique X ou Y selon que l’on soit un homme ou une femme, organes génitaux masculins ou féminins). Cela veut tout simplement dire que le sexe est biologiquement déterminé alors que le genre lui est « une construction sociale qui renvoie à une société et à une culture »dès lors qu’il s’avère fondé que c’est le processus de socialisation des hommes et des femmes qui leur assigne des rôles différents, au niveau de la reproduction, de la production et de la distribution des responsabilités. En tant que « concept », le genre relève de la science avec son objet, sa méthode et ses outils d’analyse (OMO).
Pour faire office de science en effet, il faut répondre à un ensemble de critères unanimement définis par la communauté scientifique internationale. Il faut d’abord avoir un (i) objet d’étude spécifique (les relations hommes-femmes) ; ensuite (ii) une méthode tangible décrivant la démarche méthodologique (cadre théorique et conceptuel découlant du paradigme de l’égalité des sexes) ; (iii) des outils d’appréhension du réel voire de la réalité (les outils d’analyse genre sont très nombreux) et enfin (iv) l’universalisme des résultats (qui ne s’applique pas souvent dans les sciences sociales et humaines du fait de son objet et des réalités empiriques sous-jacentes). Voilà les critères immuables de scientificité qui font d’une discipline une science/ Popper va plus loin en inscrivant la « réfutabilité » comme critère déterminant de scientificité pour éviter effectivement que la science ne soit un dogme. Il préconise toutefois que « pour réfuter une théorie, il faut établir qu’elle produit deux propositions contradictoires ou une prédiction contredite par un phénomène reproductible (…) et s’assurer qu’elle ne peut jamais produire deux assertions contradictoires, ni jamais être contredite par l’occurrence d’un phénomène reproductible qu’elle prédisait impossible ».
Par ailleurs, le genre en tant que « approche » a fait un long chemin avant de s’imposer comme « outil d’analyse » devant permettre d’apprécier les disparités hommes – femmes dans les politiques en termes notamment prenant ses racines dans un cadre théorique reconnu. L’objet du genre en tant que concept scientifique est de démontrer le « caractère social » des représentations du masculin et du féminin ainsi que les rapports de pouvoir qui produisent des inégalités. En tant qu’approche, il a été précédé par deux autres approches à savoir l’insertion des femmes au développement communément appelé « approche IFD » qui avait prévalu dans les années 1950 – 1960 et l’approche femme et développement plus connu sous l’appellation « FED » au cours des années 1970 – 1980.
Du chemin parcouru par le genre
Pour rappel, la théorie de l’IFD est la première à émerger sur la scène internationale pour rendre compte la situation de vulnérabilité socioéconomique dans laquelle les femmes se trouvent majoritairement dans le monde. Son objectif final était alors de promouvoir le « bien-être » des femmes en allégeant leurs conditions de travail par la mise en place de programmes d’assistance. Pour cette approche, la conception selon laquelle le déterminisme biologique est à l’origine des disparités entre les sexes n’est d’autre qu’un prétexte fallacieux et non fondé, d’où l’urgence de repenser les rapports hommes-femmes au sein de la société notamment en ce qui concerne les politiques de développement socio-économique des pays et l’accès aux opportunités offertes par le marché. Elle met de ce fait en exergue, la ténacité des pesanteurs socioculturelles et la perception trop empreinte de préjugées du rôle et de la place de la femme au sein de la société. Partant de ces considérations, elle prône une participation effective des femmes dans toutes les initiatives de développement notamment dans les pays du Tiers Monde, où elles sont généralement confinées dans des rôles secondaires. La finalité de l’IFD était d’améliorer les conditions de vie des femmes en leur assurant une assistance sociale et en travaillant à la réduction de leurs charges de travail domestique.
Après près de vingt ans d’application, elle s’est révélée inefficace du fait qu’elle s’attardait trop sur des préoccupations secondaires et s’inscrivait dans une logique« assistantielle » qui confinerait éternellement les femmes dans une position attentiste et non dans une dynamique proactive en tant qu’actrices à part entière de développement. C’est pour pallier à cette conception isolée de la femme que va naitre l’approche FED au cours des années 1970.
Cette approche nouvellement instituée insiste sur le fait que les secteurs considérés « productifs » sont du domaine exclusif des hommes alors que les femmes sont cantonnées dans les travaux domestiques non productifs du point de vue de la comptabilité voire de l’économie de marchande. Elle appelle ainsi à une prise en considération du travail non rémunéré effectué par les femmes dans les sphères domestiques et qui permet cependant de garantir l’équilibre social et la reproduction biologique. La troisième conférence internationale de la femme convoquée à Nairobi en 1975 a été une occasion pour la communauté internationale de se pencher sur l’opérationnalité de l’approche FED. Au terme des débats, il lui a été objecté d’ignorer l’apport des femmes et leur contribution à la production de biens et de services dans leur communauté. Qu’il s’agisse de l’IFD ou de FED, il s’est posé un problème d’opérationnalisation du moment où les décideurs ne visaient que l’amélioration des conditions de vie des femmes et non la transformation des rapports de pouvoir qui confinent les femmes au bas de l’échelle dans l’accès et le contrôle des ressources.
C’est à la suite de ces critiques que l’approche genre et développement (GED) vit jour au cours des années 1990 et fut officiellement adoptée comme approche transversale pour analyser les disparités inhérentes au statut social de l’homme et de la femme, à leurs accès et contrôle des ressources, à l’accès au pouvoir ou aux instances de prise de décision, et surtout, dans son opérationnalisation, à l’identification de leurs besoins spécifiques conformément à leur statut social. L’approche part du principe que la pauvreté n’atteint pas de la même manière homme et femme selon les contextes et les réalités spécifiques à chaque terroir. Elle vise ainsi à lutter contre les disparités dont peuvent être victimes aussi bien les hommes que les femmes. Elle n’est pas de ce fait une approche résolument orientée vers la satisfaction particulière des besoins de la femme. Non ! Elle prend aussi en considération les préoccupations des hommes en matière de développement. Voilà ce qui fait qu’elle soit une approche transversale qui touche véritablement tous les domaines de la vie économique. Elle a cette particularité de toujours interroger le « milieu social » en termes de disparités quant à l’accès aux opportunités de développement et de veiller à ce que cela soit équilibré entre les deux composantes essentielles qui constituent la société à savoir l’homme et la femme. Son objectif est de corriger les disparités socioéconomiques défavorables à l’homme ou à la femme. Toute autre utilisation de ce concept en dehors de ces sphères relève de l’idéologie et comme le disait l’autre « quand l’idéologie entre le laboratoire, la science en sort et l’obscurantisme s’installe ».
Utilisation obscurantiste d’un concept scientifique
Le genre est utilisé majoritairement au Sénégal comme un concept « fourre-tout » dans lequel l’on ingère du tout et du n’importe quoi y compris de l’homosexualité. Tant que le genre est conçu comme tel (un concept fourre-tout), alors l’on peut se permettre toutes les aberrations puisque c’est aussi au Sénégal où l’on trouve des « experts » qui assimilent le genre à la femme. Une autre aberration car, comme le note le Pr. Fatou Sarr, « le genre n’est pas la femme et utiliser les deux termes de manière interchangeable est conceptuellement erroné. » Cependant, quand un ministre de la république qui est censé connaitre tonne haut et fort que genre signifie sexe et que ceux qui ne le savent pas restent très en retard de l’évolution des concepts et du monde, il peut alors être permis que des « profanes » de l’assimiler à l’homosexualité. Ce discours gagne de plus en plus du terrain, aussi bien en Europe que partout dans le monde, du fait qu’il est parfois porté par de vaillants et opiniâtres idéologues y compris des scientifiques de renom. Il est dès lors de notre ressort, nous autres scientifiques et chercheurs africains, de leur barrer la route parce qu’ils savent mieux que nous-mêmes que le genre n’a absolument rien à voir avec les LGBTI ou encore l’homosexualité.
Si par ailleurs des « chasseurs de primes » et autres « capteurs de fonds » courbent l’échine sous la pression financière d’organisations occultes dont la mission principale est de passer par l’ambiguïté de ce concept et les confusions engendrées jusque-là par celui-ci pour dérouler leurs agendas non avoués de promouvoir l’homosexualité au Sénégal, et plus largement dans les pays africains, il revient à la communauté scientifique nationale de leur opposer des arguments tangibles en vue de démontrer que tout cela n’est soutenu que par une idéologie fallacieuse. Tout autre démarche de la part de la communauté scientifique nationale voire locale revient tout simplement à accepter, de fait, que l’instance de validation scientifique se trouve ailleurs et que la science devienne « normative » pour reprendre aussi les propos de Pr. Cheikh Anta Diop selon lesquels « les africains sont persuadés que pour qu’une vérité soit valable et objective, il faut qu’elle sonne blanche » avant d’ajouter, « et ça, c’est un repli de notre âme qui doit disparaitre ».
Le Genre, et il faut le savoir et le retenir une bonne fois pour tout, est un concept scientifique opératoire, un outil d’analyse comme tous les autres et enfin un enjeu de développement visant à lutter contre les disparités dont peuvent être victimes hommes et femmes. Mettre « genre » à la place de « sexe » dans n’importe quel document et par qui que ce soit, est scientifiquement erroné ! Le sexe est biologique alors que le genre est un construit socioculturel qui étudie justement les rapports sociaux de sexe pour asseoir les bases d’une société marchant sur ses deux pieds. Abdoulaye CISSE,Psychosociologue,Doctorant-chercheur à l’UPEC – Paris.abdoulayecissesam@gmail.com
Ousmane Tanor DIENG ! Tu préfères nous parler de la vie. Par Serigne Mbaye Thiam, secrétaire national aux élections du Parti Socialiste
Cher camarade, cher grand-frère,
Au moment de t’accompagner une nouvelle fois, une dernière fois, la mort nous rappelle ce qu’elle a d’indicible parce qu’innommable : ce qui se ressent sans pouvoir se dire, ces sentiments qui s’entremêlent en nous sans que jamais nous ne puissions y mettre des mots, pas même un seul mot.
Cette dernière fois est en même temps première fois parce que la mort m’oblige à un monologue, à te parler sans attendre de réponse de ta part, me privant ainsi de l’occasion de dialoguer une nouvelle fois avec toi, le dialogue qui t’était si cher.
Sans doute, te connaissant, j’imagine ta préférence pour le silence, en ces moments où l’on ne peut dialoguer.
Ton aversion du brouhaha, de la parole inaudible, t’aurait poussé à nous conseiller le silence, pour que chacun écoute, s’écoute. Je le comprends parce que, diplomate chevronné, tu avais naturellement le sens de l’écoute et du dialogue.
Alors je m’écoute. Je m’écoute, et nulle envie ne me prend d’entendre parler de la mort. Et pourtant, il faut en parler et y penser ! Nul besoin, après tout, de parler d’une chose dont on sait si peu. Et pourtant, le Saint Coran, les Hadiths et les autres textes sacrés nous en disent beaucoup !
De toutes façons, jamais tu n’as aimé parler de ce que tu ne connaissais pas. Sans doute en raison de la prudence que Dieu commande au croyant que tu étais, mais aussi parce que géomètre, avant d’avoir été diplomate, ton art de la précision s’accommodait mal avec les approximations de la parole ignorant ce qu’elle exprime.
Alors ne parlons pas de la mort. Que nous reste-t-il ? Parler du mort, de toi ?
Tant l’ont fait depuis que la nouvelle de ton décès est parvenue au monde. Mais au fond, j’imagine ta gêne profonde devant tant de mots à ta personne consacrés. Je sais. Tant de mots importunent ta légendaire discrétion, celle encore du diplomate doublé de l’homme d’Etat que d’aucuns ont comparé à une tombe d’où rien ne filtrait.
Et pourtant les mots tu aimais, au point que Senghor, le si exigeant Senghor, l’amoureux intransigeant des lettres, acceptât que tu fusses sa plume.
Je m’écoute. Je m’écoute et mon cœur me commande, malgré tout, de t’écouter nous parler de là où tu es.
Quitte à écouter un monologue, autant qu’il soit de toi. Au moins, m’éviterais-je de parler vainement de la mort, et une millième fois du mort dont la discrétion était, de son vivant, devenue le nom.
Dans ce monologue, permets-moi, à ton corps défendant certes, de dire, quelques fois, à ta place, ce que, par pudeur, tu te gênerais à dire.
Cher camarade, cher grand-frère,
Plutôt que de toi, tu préfères nous parler de la vie ; de ce combat acharné qu’elle est, mais aussi des horizons infinis qu’elle ouvre à des milliers d’enfants, comme toi de Nguéniène où tu vis le jour en 1947, qui peuvent incarner leur terroir tout en se hissant au service de la République malgré les obstacles qui se dressent sur leur parcours.
Tu peux me le faire dire sans gêne, cher camarade et grand frère : qui aurait connu Nguéniène si ce n’était toi, Ousmane Tanor Dieng ? De Nguéniène aussi, tu étais le nom, car fier de tes origines et de ton terroir, au point d’en faire ta demeure, ta terre éternelle.
Cher camarade, cher grand-frère,
Je t’entends à nouveau me dire que la vie est encore plus un combat acharné lorsque, par devoir envers sa patrie, on a choisi de servir la collectivité à travers ce qui l’incarne par excellence : l’Etat.
Oui ! Servir l’Etat, c’est en subir jour et nuit les sujétions ; s’oublier pour servir ; sacrifier souvent une partie de soi ; accepter des concessions ; construire des compromis ; recevoir des coups ; vivre des ruptures douloureuses ; endurer des trahisons.
Oui ! Servir l’Etat, c’est aussi parfois prendre des décisions cornéliennes que l’humain n’aurait pas pu prendre mais que l’Etat a le devoir de prendre et d’assumer, décisions très souvent incomprises.
Au nom de quoi ? Au nom exclusif de l’intérêt général, du sens de l’Etat, comme tu l’as si bien appris de tant d’années passées aux côtés du président Abdou Diouf dont tu as été si proche.
Et je peux me permettre de le dire à ta place, cher camarade et grand frère : tout le monde reconnaît ton courage et ta dignité parce que, depuis plus de 40 ans, tu avais mille raisons de te plaindre publiquement, d’abandonner et de te suffire d’une belle carrière de diplomate ; mais jamais tu n’as gémi ; jamais tu n’as jeté l’opprobre ni dit du mal de qui que ce soit.
Au contraire, tu me fais dire à tes compatriotes, tous tes compatriotes, que la vie est respect de l’autre, modération dans tout, civilité et urbanité en toutes circonstances ; elle est élégance, même dans le port, même dans l’adversité.
Cher camarade, cher grand-frère,
Tes compatriotes présents à tes funérailles, parents, amis, camarades de parti, autorités, hommes politiques de tous bords,  anonymes ou connus, t’entendent dire que la vie est faite de convictions, de fidélité dans l’engagement.
Je les entends acquiescer en se rappelant que socialiste tu as été toute ta vie, sans dévier, en étant ouvert mais intransigeant sur les valeurs et principes que les pères fondateurs ont légués au parti que tu as dirigé.
Ceux qui t’ont vu à l’œuvre dans l’opposition en témoignent, attestant de ta courtoisie mais aussi de ton endurance ; de ta fermeté, mais de cette fermeté qui ne ferme pas ; de ton autorité, mais de cette autorité qui autorise.
Le président Abdoulaye Wade, allié par moments, opposant redoutable le plus souvent et chef d’Etat politiquement engagé, sait si bien le dire.
Ceux qui, depuis 2012, ont vécu ton compagnonnage loyal avec le président Macky Sall, savent que tu as le courage de tes idées, celles qui fondent tes choix politiques et ceux de ton parti.
Cher camarade, cher grand-frère,
Jusqu’ici j’ai parlé de la mort et du mort. Autant pour moi ou au temps pour moi, si tu préfères, car « les grands Hommes ne meurent pas ; ils disparaissent ».
Cher camarade, cher grand-frère,
Je sais, tu n’as jamais été prolixe ou bavard, par pudeur, par timidité non feinte. Je dois donc te laisser reposer, près de ton papa Birane, à la terre de Nguéniène que tu aimais tant, ta terre. Je sais que tu n’as jamais été seul et tu ne seras jamais seul.
Qu’Allah, dans Sa miséricorde infinie, te rétribue de tes immenses bonnes œuvres, t’accorde Son pardon, t’accueille en Son Paradis et te remplace auprès de ta famille.
Allahouma Amiiine.
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