Revue de Presse Du Lundi 14 Octobre 2019

 

Campagne agricole:Moussa Baldé affirme que la situation est globalement satisfaisante
https://www.lejecos.com/Dans un entretien accordé au quotidien national Le Soleil, le ministre de l’Agriculture et de l’Equipement rural a fait le point sur la situation de la campagne agricole.
Sur ce point, il rappelle avoir tenu le  mardi 24 septembre, une réunion de coordination qui a regroupé tous les directeurs régionaux de développement rural des 14 régions du Sénégal, les directeurs généraux de sociétés et les responsables de projets et programmes sous la tutelle technique du ministère de l’Agriculture et de l’Equipement rural.
«A l’heure actuelle, on peut dire que la situation est globalement satisfaisante sur l’ensemble du territoire national toutes spéculations confondues.
Moi-même, j’ai effectué des tournées qui m’ont conduit en Casamance, dans la vallée du Fleuve Sénégal et dans le Bassin arachidier. Je peux donc répondre de manière précise à votre question en vous disant que oui, les perspectives sont très bonnes », a confié M. Baldé.Adou FAYE
Arachide:Le prix sera connu au plus tard fin octobre, assure le ministre de l’Agriculture
https://www.lejecos.com/Au plus tard fin octobre, les producteurs seront édifiés sur le prix du kilogramme d’arachide. L’annonce est de Moussa Baldé, ministre de l’Agriculture et de l’Equipement rural dans un entretien avec le quotidien national Le Soleil.
Selon M. Baldé, avec la perspective d’une bonne production arachidière, le président de la République lui a demandé, en collaboration avec le ministre des Finances et du Budget, de prendre toutes les dispositions pour assurer une bonne campagne de commercialisation.
«A cet effet, j’ai rencontré le Comité national interprofessionnel de l’arachide (Cnia) afin de définir le dispositif opérationnel à mettre en place. Il a été retenu de former un comité de suivi hebdomadaire dont la première réunion s’est tenue le mardi 1er octobre 2019. Il faut donc, à ce sujet, comprendre que les concertations avec les différents acteurs à savoir les producteurs, les transporteurs et les huiliers sont en cours sous l’égide du Cnia afin d’arriver à la détermination d’un prix consensuel au producteur. Nous pensons que ce prix sera connu au plus tard fin octobre après validation par le président de la République », a-t-il dit au quotidien national.
«Enfin, il faut préciser que le protocole que nous avons signé avec le gouvernement chinois pour les exportations de l’arachide vers la Chine vient d’être prolongé de 5 ans, c’est à dire jusqu’en 2024 », lit-on dans l’interview.Adou FAYE
PAPA DEMBA THIAM,ÉCONOMISTE INTERNATIONAL SUR LES INSTITUTIONS DE BRETTON WOODS:«LES FAMEUX CLASSEMENTS DU DOING BUSINESS SONT LA PIRE ESCROQUERIE DES INSTITUTIONS»
http://www.sudonline.sn/Invité samedi dernier a examiné les recommandations du Fonds monétaire international (Fmi), lors de sa dernière mission au Sénégal dans le cadre des activités mensuelles de l’Africaine de recherche et coopération pour l’appui au développement endogène (Arcade) en partenariat avec la Fondation Rosa Luxembourg, Papa Demba Thiam, économiste et ancien fonctionnaire de la Banque Mondiale invite les décideurs politiques à prendre de la hauteur par rapport aux orientations des institutions de Bretton Woods pour sortir leur pays de la dèche
L’ancien fonctionnaire de la Banque mondiale, Papa Demba Thiam, devenu entrepreneur-conseil en développement industriel intégré par les chaines de valeurs, portant un regard sur les dernières recommandations du Fonds monétaire international (Fmi), lors de sa dernière mission au Sénégal se dit «outré» par celui-ci, dans sa façon d’orienter les pays membres. A cette analyse, il dira: «Les fameux classements du Doing Business sont tout simplement la pire escroquerie des institutions, où l’on vous demande de réformer et puis après, on vous classe meilleur élève, moyen, mauvais sur la base des critères subjectifs».
Parlant de prescription qu’il trouve abyssale, ce fin observateur des économies africaines dans leur fonctionnement et leurs rapports avec les institutions financières internationales, s’interroge sur les raisons qui font que l’Afrique ne décolle toujours pas. D’où la question: «Prescription à qui?»
Poursuivant son raisonnement, il avance : «La vérité des prix de manière universelle n’existe pas, pas même aux Etats-Unis, parce qu’elle est relative. Et elle dépend des objectifs poursuivis». Mieux encore, «même dans du marché, la vérité des prix des entreprises est tributaire des objectifs que l’entreprise poursuit». Et même dans le cas précis, tient-il à faire savoir : «La vérité des prix n’est pas appliquée à tous les produits. Parce que certains d’entre eux rapportent beaucoup plus d’argent à l’entreprise. Ces dits produits sont des vaches à lait, qui rapportent de l’argent à l’entreprise avec un minimum d’efforts pour soutenir des produits vedettes. Donc, ces produits-là, doivent bénéficier d’une subvention. Ce qui, incontestablement permet à celle-ci (entreprise) de se développer, en constituant la locomotive de l’entreprise», fait-il savoir.
A suivre l’ancien coordonnateur puis directeur de projets pour le développement du  secteur privé et du commerce dans les pays Afrique caraïbes pacifique (ACP) en liaison avec l’Union européenne, consultant international auprès de l’Organisation des nations unies pour le développement  industriel (ONUDI) et auprès de la Commission européenne, fonctionnaire à l’Organisation de coopération et  développement économique (OCDE) et économiste principal au Club du Sahel et de l’Afrique de l’Ouest : «Il y a des secteurs d’activités qui sont porteurs sur le plan potentiel qui ont un avantage comparatif et que des politiques économiques et des stratégies doivent être transformées en avantage comparatif. Et c’est ça, le rôle d’un Etat. Car, un Etat doit être capable de flairer les opportunités sans perdre de vue l’objectif qui lui assigné. Et c’est comme ça que marche l’économie!».
«EVITER DE SUIVRE AVEUGLEMENT LES INSTITUTIONS DE BRETTON WOODS SERAIT BENEFIQUE POUR NOTRE ENVOL ECONOMIQUE»
Aussi, le fonctionnaire de la Banque mondiale qui a pris sa retraite anticipée demande aux décideurs politiques d’être vigilant par rapport aux recommandations des institutions de Bretton Woods. A ce propos, il confie : «Le grand problème de l’Afrique et du Sénégal en particulier, c’est qu’en réalité, nous n’avions pas bâti notre économie sur nos propres forces, mais ce sont les autres qui gèrent nos faiblesses parce que nous nous sommes donnés pieds et mains liés à eux alors qu’on bâtit une économie sur ses propres forces».
Certes, «le partenariat avec la FMI et la Banque mondiale est une bonne chose», dira le consultant international au service des gouvernements Suisse et Allemand mais, «le Sénégal doit fonctionner à partir de sa propre vision du développement déclinée en stratégies de développement en programmes, projets par des actions qui sont pensées par des Sénégalais pour le Sénégal. C’est de cette manière qu’on peut désigner aux institutions internationales quel est leur concours par rapport à notre projet et non le contraire ; au motif que nous avons besoin de 100 ou 200 millions qu’on doit les laisser bouleverser notre stratégie de développement économique comme nous l’avions fait dans le passé». Il ajoute: «Dès que l’on nous parle de croissance avec un taux élevé ou faible nous semblons perdre notre raison. Alors que ces chiffres ne signifient rien s’ils sont déconnectés de la réalité de leur histoire. Ils sont une photographie d’une situation à un instant donné.
Et tant que vous ne remontez pas la chaine de maitrise des occurrences qui ont amenés ces chiffres là, vous ne comprenez rien à ça. Je suis toujours étonné d’entendre dire : «pour se développer, il faut un taux de croissance élevé». Ceci est aberrant  ! Lorsque la croissance n’est pas inclusive avec un maximum de personnes aux activités économiques, et sociales auxquelles elles attachent la valeur, elle n’a aucune signification…». Etonné de voir revenir de manière récurrente la question de la soutenabilité de la dette pour le Sénégal par le FMI, Adama Wade, directeur du magazine économique et financier «Financial Afrik», capitaine au long cours de la marine marchande et co-débatteur du jour, emboitant le pas, s’interroge sur le degré d’indépendance de nos politiques économiques et financières, le coût de l’orthodoxie néolibérale sur nos économies et le coût du bon élève dont nous faisons souvent montre…
Réciprocité des visas:Les précisions d’Alioune Sarr
https://www.seneweb.com/Le ministre de l’Intérieur, Aly Ngouille Ndiaye, révélait, jeudi dernier, le retour de la réciprocité des visas aux ressortissants des États qui en demandent aux Sénégalais, contredisant le ministre du Tourisme et des Transports aériens qui avait démenti cette information.
Dans un entretien accordé à L’Observateur, Alioune Sarr apporte des précisions en justifiant la suppression de cette mesure en 2015 en raison du mécontentement des acteurs de la filière touristique.
“Le Sénégal a perdu 5% des parts de marché ces dix dernières années”, a déclaré le ministre, soutenant que la question des visas était un problème plus qu’handicapant.
“Nous avons constaté une baisse drastique du nombre de touristes qui venaient au Sénégal et le président de la République a répondu à cette question, en supprimant les visas”, a-t-il indiqué.
Alioune Sarr, ministre sénégalais du Tourisme, relance à Paris la “Destination Sénégal”, pays de la légendaire Téranga
https://www.seneweb.com/Nouveau ministre du Tourisme et des Transports aériens depuis avril dernier – après avoir été depuis 2013 ministre du Commerce et des PME –, Alioune Sarr vient de passer une semaine à Paris à l’occasion du Salon IFTM Top Resa. Pour relancer la “Destination Sénégal”, pays de la légendaire Téranga (hospitalité) et faire de nombreuses annonces, notamment relatives à AirSénégal. Entretien exclusif.
africapresse.paris – Quels sont les grands projets touristiques de votre pays ?
Alioune Sarr – Conformément aux orientations définies par le Président Macky Sall, au travers du Plan Sénégal Emergent (PSE), le Sénégal s’est résolument engagé dans la redynamisation du tourisme et des transports aériens en mettant en place des actions hardies de promotion. D’où ma présence, cette année à Paris, au Salon IFTM Top Resa, à la tête d’une importante délégation comprenant notamment le nouveau DG d’Air Sénégal, M. Ibrahima Kane, le Président de la Fédération sénégalaise de Football, M. Augustin Senghor, ou le coach des “Lions du Sénégal”, sélectionneur de notre équipe nationale, Aliou Cissé, désormais élevé au rang d’Ambassadeur de la Destination Sénégal.
Leur présence à mes côtés, au-delà du symbole, traduit la volonté des autorités sénégalaises de sceller un partenariat dynamique entre notre compagnie nationale Air Sénégal et notre équipe nationale de football, pour en faire dorénavant le transporteur officiel des Lions de la Téranga.
Que recouvre cette nouvelle offre appelée “Destination Sénégal” ?
Cette nouvelle offre, c’est la preuve que notre pays reste toujours attractif et qu’avec les investissements prévus dans le secteur du tourisme et les ajustements nécessaires que nous ferons en accord avec les acteurs du tourisme et du secteur privé, nous pourrons atteindre l’objectif de 5 millions de touristes par an en 2023. Un objectif que nous atteindrons, j’en suis convaincu, avec l’implication de tous.
Et avec un slogan bien trouvé : “Le Sénégal, que du bonheur !”
Nous allons dans un premier temps consolider nos acquis grâce à notre offre balnéaire qui reste la plus connue avec 700 kms de côtes et rénover par exemple des stations comme Saly, sur la Petite Côte. Avec la SAPCO (Société d’Aménagement et de Promotion des Côtes et Zones Touristiques du Sénégal), les projets de nouvelles stations touristiques sont nombreux. Puis nous allons développer le tourisme d’affaires. Mais le Sénégal a aussi un patrimoine historique avec les îles de Gorée et de Saint-Louis.
Où en sont précisément les efforts pour sauver Saint-Louis, victime du réchauffement climatique ?
Cette ville attire toujours beaucoup de touristes et il nous faut donc remettre Saint-Louis du Sénégal à l’honneur. Classée au patrimoine mondial de l’Unesco, Saint-Louis qui fut autrefois la capitale de l’AOF (Afrique occidentale française) de 1895 à 1902, puis celle du Sénégal jusqu’en 1957, est en effet victime du réchauffement climatique. Le président Macky Sall y avait accueilli le président français Emmanuel Macron en février 2018 et ce dernier avait promis de mobiliser 40 millions d’euros pour sauver le patrimoine historique de la ville et la célèbre Langue de Barbarie, attaquée par la montée des eaux. Des travaux sont en cours.
Que pèse aujourd’hui ce secteur du tourisme ?
Je vais vous donner des chiffres qui parlent d’eux-mêmes. En 2018, le Sénégal a enregistré 1,610 million de touristes contre 1, 365 million en 2017, soit une hausse de 17,9 %. Et les recettes touristiques sont évaluées à 620 milliards de Francs CFA en 2018, contre 485 milliards de Francs CFA en 2017, ce qui représente une contribution directe et indirecte de 6,8 % à notre PIB. C’est donc un secteur clé.
Dans le même temps, le nombre de passagers enregistrés au nouvel Aéroport International Blaise Diagne, officiellement inauguré le 7 décembre 2017 à proximité de la ville nouvelle de Diamniadio, s’est élevé à 2,379 555 millions passagers, soit une croissance de 9,77 % par rapport à l’ancien aéroport international Léopold Sédar Senghor de Dakar.
Au total, ce sont 150 000 Sénégalais qui vivent du tourisme et j’espère que leur nombre sera un jour multiplié par quatre. Cela représente déjà un milliard d’euros.
Et le Sénégal a désormais sa place au bureau de l’OMT…
Ce dynamisme de notre secteur touristique a en effet été gratifié par l’entrée du Sénégal au Conseil exécutif et au bureau de l’Organisation Mondiale du Tourisme (OMT) lors de l’Assemblée générale de l’OMT qui s’est tenue le 10 septembre dernier à Saint Petersburg, en Russie.
Je saisis d’ailleurs l’opportunité de ce rendez-vous important à Paris pour vous annoncer notre ferme volonté d’organiser en 2020 le Salon International du Tourisme et des Transports Aériens (SATTA) au Sénégal.
Avec la mise en service d’un aéroport international moderne, répondant aux meilleurs standards d’accueil et de sécurité, et la mise en place d’Air Sénégal, notre pavillon national, ce Salon sera l’occasion d’affirmer le rôle de leader du Sénégal en Afrique de l’Ouest et de repositionner la Destination Sénégal sur l’échiquier du tourisme mondial.
Peut-on faire un point sur l’envolée d’Air Sénégal, qui va ouvrir prochainement de nouvelles lignes ?
Air Sénégal est une compagnie qui fait la fierté non seulement des Sénégalais, mais des Africains et qui, en moins d’un an et demi d’existence, est devenue le leader sur le tronçon Dakar-Paris.
Bien consciente qu’il n’est pas possible pour une compagnie nationale d’être rentable sur le seul transport national ou régional, Air Sénégal a placé dès le début les vols long-courrier au cœur de sa stratégie de développement. C’est dans ce but que la compagnie a investi massivement dans des appareils neufs et acquis deux Airbus A330 Neo, dont le second devrait nous être livré à la mi-octobre. Et elle affiche aujourd’hui treize destinations, dont la ligne Dakar-Paris ouverte en février dernier.
Le taux de remplissage des vols d’Air Sénégal atteint chaque jour 99 %, ce qui montre que les clients sont satisfaits du service à bord et de la grille tarifaire. Cela démontre que le marché et la clientèle ont validé l’offre d’Air Sénégal, même si la compagnie va continuer à faire encore des efforts et ouvrir de nouvelles lignes.
Après Ouagadougou (Burkina Faso) et Niamey (Niger), deux nouvelles destinations ouvertes en juillet dernier dans la sous-région, Air Sénégal devrait desservir d’ici à la fin de 2019 Marseille et Barcelone, puis l’an prochain New York, et un jour Washington…
Pour conclure, quels sont les prochains grands rendez-vous internationaux du Sénégal ?
Cette montée en puissance du Sénégal va nous permettre en effet d’organiser et d’accueillir de grands rendez-vous internationaux qui auront de nombreuses retombées économiques fort utiles pour notre pays.
En mars 2021, Dakar accueillera ainsi la IXe édition du Forum mondial de l’Eau, organisé par le Conseil mondial de l’Eau, et qui se déroulera pour la première fois en Afrique subsaharienne. Avec pour thème : “Sécurité de l’Eau pour la Paix et le Développement”.
En 2021, nous organiserons également le prochain Sommet Chine-Afrique, comme le Président Macky Sall l’a lui-même annoncé lors du dernier Forum pour la Coopération entre l’Afrique et la Chine (FOCAC) qui s’est tenu en septembre 2018 à Pékin.
Et le Sénégal a été choisi pour organiser en 2022 – après Buenos Aires (Argentine) en 2018 – les prochains Jeux olympiques de la Jeunesse (JOJ). Réservés aux athlètes talentueux âgés de 15 ans à 18 ans, ils se dérouleront sur trois sites principaux : Dakar, Diamniadio et Saly. Ce sera une grande fête de la jeunesse au Sénégal et une grande première pour l’Afrique.
Mais d’ici là, un événement est également prévu dans un mois : le Grand Carnaval de Dakar. C’est une excellente initiative de Mme Fatou Kassé-Sarr, que nos services appuient. Cela se fera du 8 au 10 novembre prochain et ce sera – là encore – une grande première pour le Sénégal et l’Afrique.
Tourisme:Pourquoi le Sénégal ne fait plus rêver !
IGFM – Jeudi 10 octobre 2010, les professionnels du tourisme se sont réveillés douchés par une annonce du ministre de l’Intérieur, Aly Ngouille Ndiaye : «Nous travaillons au retour du visa d’entrée pour les étrangers.» Un projet qui vient anéantir tous les efforts déployés par le ministère du Tourisme et les acteurs du secteur au Salon international du Tourisme, Top Resa 2019, qui s’est tenu du 1er au 4 octobre 2019 à Paris. Une rencontre au cours de laquelle les professionnels ont cherché à trouver des solutions aux maux qui plombent la Destination Sénégal.
Ici, tout est faux ! Le décor impeccable tire sur du virtuel. Un toit de case en paille est caressé par les fleurs d’un baobab géant. En face, deux femmes en tenue traditionnelle sénégalaise tiennent le bar et servent des jus de fruits locaux : bissap, pain de singe, tamarin… Elles sont assistées par des «signares» superbement habillées par la styliste Oumou Sy. Sur les murs du stand décoré aux couleurs du Sénégal, sont accrochées des télévisions qui font défiler les images des plus belles plages du pays, ses baobabs, ses mangroves, sa vie rustique… Cette belle représentation de l’image du Sénégal au stand du Top Resa 2019 qui s’est tenu du 1er au 4 octobre 2019 au Parc des expositions de Versailles, à Paris, contraste avec la réalité du terrain. Les clichés et les slogans «vendus» aux visiteurs de l’imposant stand, cachent bien les mille et un maux qui freinent l’envol de la destination Sénégal. Le ministère du Tourisme et des Transports aériens a déployé les gros moyens pour convaincre les touristes de la nécessité de visiter le Sénégal et ses merveilles. Mais les efforts des autorités sont annihilés par un environnement parfois pollué et des choix hasardeux. Cette situation qui plombe les ailes de la politique touristique est vécue au quotidien par les acteurs du secteur.
Un pays sale
Atta Diouf Dièye se souvient encore des mots «choquants» qu’un riche homme d’affaires européen et touriste lui a balancés au cours d’une discussion : «J’aime bien le Sénégal, mais votre pays n’est pas propre.» La responsable comptable de Kiks Travel Tour raconte cette anecdote avec un brin d’humour, mais elle traduit un sentiment de désolation face à cette «vérité» débitée par son client. Elle rappelle que les premiers critères des touristes pour visiter un pays, ce sont la propreté et la sécurité. Or, fait-elle remarquer, «le Sénégal renvoie l’image d’un pays en proie à la saleté. L’insalubrité et la sécurité sont très liées».
Ce constat général réduit à néant les efforts pour vendre la destination Sénégal. Et le mauvais souvenir de Guillaume sur le Sénégal confirme les dires de Atta Diouf Dièye. Ce Français féru de découvertes, s’est détourné du Sénégal depuis sa première visite en 2016. Il se rappelle encore l’accueil qui lui a été réservé à sa sortie de l’aéroport de Dakar. «A la descente de l’avion, j’ai demandé à aller aux toilettes, mais je n’ai pas pu y accéder à cause de la mauvaise odeur. Pis, au dehors, ce sont des personnes agressives qui se sont ruées sur nous pour nous proposer des services. C’est en toute vitesse qu’on a embarqué pour l’hôtel. Même si le séjour a été plaisant à divers endroits, les gens devraient travailler pour rendre les villes plus propres et plus accueillantes», conseille ce quinquagénaire.
L’insalubrité qui caractérise le Sénégal engendre l’insécurité. Et cela déteint négativement sur l’image du pays, affectant du coup le secteur. Le constat est fait par Awa Guèye Sow, membre du Syndicat national des agences de voyage du Sénégal. «La Teranga sénégalaise est loin de la réalité et devient un simple slogan», résume-t-elle. Pis, cette professionnelle du tourisme regrette que les rapports entre les touristes et les autochtones soient maintenant des rapports d’intérêts. Une situation qui influe négativement sur la perception que les touristes ont du pays.
Les inquiétudes de Awa Guèye Sow sont partagées par Moustapha Kane. Le Secrétaire permanent du Syndicat patronal de l’industrie hôtelière au Sénégal (Spihs) relève comme contrainte au développement de la destination Sénégal, la saleté. Il explique qu’il y a un effort à faire, d’abord au niveau de Dakar et ensuite dans les régions. «Il faudra que l’on prenne ce problème (la saleté : Ndlr) à bras le corps. Le président de la République a d’ailleurs bien dit que l’Etat va prendre toutes les dispositions, avec les services concernés, pour rendre le pays propre. Et c’est notre vœu le plus cher, parce qu’il y va de l’image du Sénégal», se rassure-t-il.
Une destination très chère
Le Sénégal a une carte à jouer dans le tourisme. Cette forte conviction de Awa Guèye Sow est mise en cause par la cherté de la destination. «Aller au Sénégal coûte très cher, comparativement à d’autres pays», appuie sa collègue, Aïssatou Diallo Lô, chef d’agence de Africa for tourism Sénégal. Elle cite l’exemple du Maroc, qui offre un séjour aux touristes venus d’Europe avec seulement 500 euros (325 000 FCfa) environ. Si la destination Sénégal n’attire pas, c’est parce qu’elle grève les budgets des touristes. Les gérants d’agence de voyage pointent du doigt les énormes taxes appliquées sur les billets d’avion. Aïssatou Diallo s’étonne que les taxes puissent aller jusqu’à 5 fois le prix du billet. Dans les détails, ce sont les taxes aéroportuaires qui gonflent les prix des billets. Une situation qui décourage les touristes, obligés de se tourner vers le Maghreb, avec l’avantage de la proximité avec l’Europe, à moindre coût. D’après Atta Diouf Dièye, sur le terrain de la concurrence, le Sénégal est largué par des pays comme le Maroc, qui propose les mêmes produits. Elle rappelle que le Sénégal vend son «soleil» et ses plages, mais il ne fait pas mieux que le Maroc, qui a les mêmes atouts. Seulement, le royaume chérifien aligne des avantages liés à ses belles plages aménagées, aux commodités et un niveau de service aux normes de l’Europe. Pourtant, les offres financières sont moins importantes. D’après les simulations faites par la responsable commerciale de Kiks Travel Tour, là où les hôtels sénégalaises proposent des tarifs entre 59 000 et 69 900 FCfa en All inclusive (cela signifie que tous les frais sont déjà inclus dans le prix de la chambre (nourriture, boissons et une sélection plus ou moins importante d’activités annexes : Wikipédia), le Maroc fait une offre de 39 000 FCfa en All inclusive pour un service parfois meilleur. Sur ce point, la différence est énorme et le choix du touriste est vite fait.
Une offre touristique limitée
En sus de la cherté de la destination, le Sénégal est désavantagé par son offre touristique très limitée. Son principal atout, qui est le balnéaire, a souffert de la «disparition» d’une partie de ses plages qui attiraient les touristes. Cheikh Gaye, patron du syndicat national des agences de voyage du Sénégal, se rappelle le temps où le Sénégal était une destination phare sur le plan balnéaire. Mais, fait-il constater, «en raison du phénomène naturel de l’érosion côtière et de l’influence humaine, on n’a pas pu utiliser à bon escient nos plages. Il s’y est ajouté qu’avec le réchauffement climatique, l’eau a envahi les plages. Sur la plage de Saly, par exemple, il y avait des brèches qui y étaient creusées et cela a entrainé le glissement de la plage».
L’argumentaire de Cheikh gaye est complété par Moustapha Kane de la Spihs, qui relève que «l’une des contraintes majeures qu’on avait en termes de développement de produits de loisirs, c’était celle de la plage». Seulement, cette limite est en train d’être dépassée, avec le projet financé par le Banque mondiale pour la réhabilitation des plages. «Les gens sont en train de restaurer les plages de Saly, et je pense que d’ici à 8 mois, toutes les plages seront réceptionnées», annonce le secrétaire permanent du Spihs et membre du Haut conseil du dialogue social (Hcds).
Dans le lot de difficultés rencontrées par le tourisme sénégalais, il y a la focalisation sur le marché français, qui représente près de 50% du marché touristique sénégalais, alors que les retombées ne suivent pas. «On met beaucoup de moyens sur la France, alors que le marché s’essouffle», fait constater Awa Sow. Aïssatou Diallo Lô va plus loin. Elle est d’avis que la destination est plombée par le manque de communication et le défaut de promotion. «Les salons ne suffisent pas. Comme la France est le premier pays émetteur de touristes au Sénégal, les autorités doivent aller vers les villes, signer des conventions avec les maires, faire de la pub dans les espaces publics à travers le branding et les affiches», propose-t-elle.
La gérante de Africa for tourism Sénégal regrette que les atouts du Sénégal ne soient pas mis en valeur et proposés aux touristes à travers des canaux de communication appropriés. A cette dernière question, Cheikh Gaye apporte une réponse : «Le ministère est en train de mettre en œuvre un plan de promotion et de communication envers les marchés émetteurs et cette campagne porte ses fruits. Moustapha Kane semble dire la même chose. «C’est l’occasion de féliciter le ministre du Tourisme car c’est la première fois que nous avons un stand de cette dimension et où toutes les régions ont été présentées avec leurs atouts. Maintenant, ce qui reste c’est la mise en forme, avec un accompagnement en termes de communication et de stratégie qui va concerner tout le monde. Nous devons montrer que le Sénégal est et restera une destination accessible, disponible, avec des valeurs d’accueil très fortes».
Des réceptifs hôteliers vétustes
Ces valeurs d’accueil très fortes énoncées par Moustapha Kane, semblent faire défaut, avec une insuffisance notoire d’infrastructures hôtelières qui répondent aux normes. Les différents acteurs s’accordent à reconnaître la vétusté des réceptifs hôteliers du Sénégal. Si la maintenance ne fait pas défaut, c’est le maintien du standing qui ne réussit pas aux hôteliers. Les résultats de l’étude menée par la Commission nationale d’agrément et de classement des établissements touristiques dans les régions de Thiès et de Dakar, entre le13 mai et le 28 juin 2019, renseignent sur le niveau relativement bas de l’offre touristique. Aussi, dessinent-ils les limites de l’alignement de toutes les prestations de services aux standards internationaux. D’après les chiffres communiqués par le Directeur de la Réglementation touristique, Ismaïla Dione, sur un total de 70 établissements touristiques classables, la région de Dakar compte seulement 5 établissements touristiques à 5 étoiles, 4 établissements à 4 étoiles, 15 établissements à 3 étoiles, 20 établissements à 2 étoiles et 15 établissements à 1 étoile. «Une catastrophe, au regard du rôle que le Sénégal veut jouer dans le domaine du tourisme.
Mais l’Etat s’est engagé à assister les hôteliers, d’où la mise en place du financement du crédit hôtelier. Ce crédit devrait tendre, rappelle le secrétaire permanent du Syndicat patronal de l’industrie hôtelière du Sénégal, Moustapha Kane, «à mettre à niveau l’ensemble du parc hôtelier du Sénégal». Mais il y a un bémol : «L’Etat avait mis 5 milliards FCfa, mais il faut aller au-delà. Nous avons un parc de plus 800 hôtels répartis dans le pays, le financement hôtelier est très lourd et n’est rentable que sur le long terme. C’est pourquoi nous avions demandé 50 milliards FCfa pour nous positionner par rapport à l’offre d’hébergement et de loisirs avec les Iles du Cap Vert. Je pense qu’il est inévitable aujourd’hui de travailler à la mise en place d’un fonds qui soit aux normes hôtelières dans le monde.» Une condition pour «favoriser l’arrivée massive de touristes, mais aussi un bon de retour pour capitaliser avec le tourisme domestique et intra africain. Cela va donner beaucoup plus d’élan à la destination». Pour le grand bond en avant !NDIAGA NDIAYE
La Banque mondiale s’en prend aux «mesures d’assainissement budgétaire» du Président Macky Sall !Par Ibrahima SENE
Selon la 20e édition d’Africa’s Pulse, le rapport semestriel de la Banque mondiale consacré à la conjoncture économique africaine, la Banque mondiale soutient que :
« Le rythme moyen des pays pauvres en ressources devrait se tasser, conséquence des cyclones tropicaux ayant frappé le Mozambique et le Zimbabwe, de l’incertitude politique au Soudan, du recul des exportations agricoles au Kenya et des mesures d’assainissement budgétaire au Sénégal » !
Ainsi, la Banque mondiale étale au grand jour, la nature sociale de ses recommandations pourtant maintes fois ré- étirées, de la nécessité d’assainissement des finances publiques du Sénégal, pour une meilleure maîtrise de son déficit budgétaire.
Ce faisant, elle indexait le poids des subventions de l’électricité, du blocage des prix des hydrocarbures et du gaz, et les subventions agricoles, au nom de la « vérité des prix » !
Mais, dans ce rapport, elle fait semblant de ne pas reconnaître, que c’est pourtant ces subventions qu’elle veut supprimer, qui ont permis la réduction du coût de l’électricité, du transport, et des facteurs techniques de production agricole.
C’est cela qui a rendu notre système de production plus performant, illustré par une forte croissance moyenne de plus de 6% de façon stable et durable, et qui a engendré des ressources budgétaires qui ont permis une augmentation substantielle de la masse salariale de la Fonction publique, de préserver le pouvoir d’achat des ménages par une maîtrise remarquable du taux d’inflation et du déficit budgétaire.
Et ces performances ont été possibles sans l’aggravation de la fiscalité sur les entreprises et les ménages, mais grâce à une politique de réduction appropriée du « train de vie de l’Etat », en diminuant progressivement, de manière significative, les dépenses matérielles de fonctionnement de l’Etat.
La Banque mondiale, en incriminant de la sorte cette politique d’assainissement budgétaire par la réduction du « train de vie de l’Etat » en l’accusant de bloquer la croissance économique du pays, plaide en fait, la défense des intérêts des grandes entreprises importatrices ou productrices des biens et services au Sénégal, qui contribuent à augmenter, d’années en années, le « train de vie de l’Etat ».
En effet, la réduction du parc automobile de l’Etat, la fin des logements conventionnés, la réduction des coûts de téléphone supportés par l’Etat, entre autres, réduisent la demande en ces produits, et par conséquent, leur marché au Sénégal !
La Banque mondiale préfère donc, à la place de cette politique, la réduction de nos capacités productives et celle de la demande des ménages, par la suppression des subventions et le blocage de la masse salariale de la Fonction publique, en perpétuant la dépendance du pays à l’égard des importations, qui doit être renforcée par une pression pour la réduction de nos tarifs douaniers !
Ainsi, saute aux yeux, la nature idéologique néolibérale de ces propositions de la Banque mondiale, au profit des grandes entreprises, qui sont le plus souvent sous le contrôle du Capital étranger, même si elles ont, souvent, le statut d’entreprise Sénégalaise !
Les Républicains et Démocrates du Sénégal, soucieux de justice sociale et d’indépendance économique, devraient se lever ensemble pour barrer la route à cette nouvelle offensive de la Banque mondiale qui entrave l’évolution de notre pays vers l’émergence.
Tous ensemble pour soutenir le Président Macky Sall, dans son option d’assainissement des finances publiques par une politique résolue de « réduction du train de vie de l’Etat », sans compromettre pour autant, le fonctionnement approprié de ses services stratégiques, que sont l’Education nationale, la Santé publique, le Transport public des passagers, et nos Forces de Défense et de Sécurité.Ibrahima SENE
Réunion des ministres de la Zone franc: «L’Uemoa est prête à passer à l’Eco en 2020 », assure Romuald Wadagni
https://www.lejecos.com/En sa qualité de Président du Conseil des ministres statutaire de l’Union économique et monétaire ouest africaine (Uemoa), Romuald Wadagni a animé une conférence de presse de clôture de la Réunion des ministres des finances de la zone franc tenue à Paris le 11 octobre 2019 aux côtés de son homologue françai
A cette occasion, il a été invité à se prononcer sur l’opportunité de la future monnaie de l’Afrique de l’Ouest, l’Eco. Il ressort de ses explications que le régime de change de l’Eco sera flexible avec un ciblage de l’inflation.
Toutefois, l’adoption de cette monnaie par tous les pays de la Communauté économique des États de l’Afrique de l’ouest (Cedeao) requiert des progrès sur le respect des critères de convergence. « Dans la zone Uemoa, l’ensemble des pays devraient respecter tous les critères de convergence du premier rang en 2020 (…) L’Uemoa est donc prête à passer à l’Eco », a souligné Romuald Wadagni. Cependant, en attendant l’adoption de cette unique monnaie par les autres pays membres de la Cedeao, les paramètres actuels de la monnaie resteront inchangés. Par ailleurs, le Ministre de l’économie et des finances, Romuald Wadagni a présenté en session ministérielle, l’initiative du Chef de l’État Patrice Talon sur le financement de la sécurité. En citant le Président Talon, Romuald Wadagni a martelé que « pas d’économie stable et forte sans sécurité ».
Pour lui, il est important de prendre en compte l’impact négatif des financements étrangers pour la sécurité des pays menacés par le terrorisme. Ces appuis qui vont avec le blanchiment de capitaux ont un effet nocif sur la croissance du Produit intérieur brut (PIB) des pays qui les reçoivent, selon les explications du Ministre. C’est pourquoi l’Afrique de l’Ouest a décidé de prendre en charge son destin en dégageant d’importantes ressources pour combattre le terrorisme et garantir sa sécurité.http://levenementprecis.com
L’Ansd relève plus d’entrée que de sorties du territoire national
https://www.lejecos.com/Dans son « Bulletin semestriel N°1 », l’Agence nationale de la statistique et de la démographie (Ansd) précise que sur les entrées et sorties du territoire national, les données sur les flux
d’entrées et de sorties du territoire nationale sont fournies par la Direction de la Police de l’air et des frontières (Dpaf)
«Dans l’ensemble, il y a eu plus d’entrées que de sorties du territoire nationale avec un solde migratoire global de 102.472 personnes. Les individus ayant la nationalité sénégalaise sont ceux qui font le plus d’entrées (452.135) et de sorties (465.520) dans le pays. Les Africains hors Cedeao font le moins d’entrées (47.239) et de sorties (42.691) », renseigne l’Ansd
Elle ajoute que le solde migratoire (différence entre les entrées et les sorties du territoire national) positif montre qu’il y a eu beaucoup plus d’entrées que de sorties du territoire national. Le solde le plus élevé est celui de la zone Cedeao y compris la Mauritanie mais sans le Sénégal (99.140), il est suivi de  ceux de l’Europe (12.941) et de l’Afrique hors CEDEAO (4.548).
Les soldes migratoires négatifs du Sénégal et du Reste du Monde (hors Afrique et Europe) respectivement de -13.385 et de -772 montrent qu’il y a plus de sorties de Sénégalais et de ressortissants du « Reste du monde » vers l’étranger que d’entrées.Adou FAYE
DE LA REFORME FONCIERE : IL NE RESTE QU’A CODIFIER POUR BOUCLER LA BOUCLE Par Alla KANE,Inspecteur des Impôts et Domaines à  la retraite
Depuis 1964, plus précisément depuis l’entrée en vigueur de la « loi 64-46 du 17 Juin 1964 relative au domaine nationale », les terres sénégalaises sont soumises, quant à leur appropriation, à deux régimes juridiques totalement distincts, voire diamétralement opposés : les terres soumises au régime de l’immatriculation et celles dépendantes du domaine national.
Les terres soumises au régime de l’immatriculation sont des terres dites terres immatriculées et constituent aujourd’hui des patrimoines privés appartenant en pleine propriété à des personnes publiques ou privées.
Elles sont rigoureusement gérées et administrées et leurs propriétaires jouissent pleinement des dispositions de l’article 15 de la Constitution qui garantissent le droit de propriété. Dés qu’une terre est immatriculée au nom d’une personne, son droit de propriété est consacré de façon définitive et inattaquable. Et comme le dit l’article 15 de la Constitution « il ne peut y être porté atteinte que dans le cas de nécessité publique légalement constatée, sous réserve d’une juste et préalable indemnité ».
Le régime de l’immatriculation a été implanté par le pouvoir colonial depuis 1906. Il a fait l’objet d’une réglementation qui s’est appuyée d’abord sur le décret du 24 Juillet 1906 portant organisation de la propriété foncière en AOF et puis sur le décret du 26 Juillet 1932 portant sur l’organisation de la propriété foncière en AOF qui est resté en vigueur jusqu’en 2011.
Les terres relevant du domaine national sont des terres non immatriculées (TNI). Elles occupent aujourd’hui 80 à 90% des terres. Leur superficie est en général neuf fois plus étendue que celle des terres immatriculées. Elles recouvrent majoritairement les terres rurales quand le régime de l’immatriculation s’applique fondamentalement aux terres des villes.
Le régime de l’immatriculation reconnait le droit de propriété pleine et entière sur la terre alors que celui du domaine national l’exclut formellement. Et quand le régime de l’immatriculation est régi par l’organisation, la transparence, la publicité et la garantie des droits acquis sur les terres, celui du domaine national se caractérise par l’opacité et le chaos qui sont à l’origine des 99% des litiges fonciers qui envahissent notre quotidien. Le régime du domaine national ne réserve aux paysans que la seule affectation, doublée d’une interdiction absolue de transaction, les excluant ainsi de l’accès à la propriété terrienne. Il constitue ainsi un frein réel au développement  et à la modernisation  de la campagne, le principal obstacle aux changements souhaités et attendus en milieu rural.
Il est à la base de tous nos « maux » fonciers.
Il s’y ajoute le fait majeur que les terres rurales dépendantes du domaine national, héritières des terres du régime coutumier ancestral, continuent de subir les méfaits des deux tares congénitales fondamentales de ces derrières que sont, d’une part, l’absence de délimitation physique sur le terrain, et, d’autre part, l’inexistence de transcription écrite pouvant garantir un suivi adéquat de la transmission des droits aux ayants droits.
Des tentatives n’ont guère manqué de la part des autorités compétentes pour lever les goulots d’étranglement nés de la cohabitation des deux régimes d’appropriation des terres en vigueur depuis 1964. Toutes tentatives visant à réaliser une reforme foncière digne de ce nom.
En 1996, un Plan d’action foncier a été émis à la demande du Ministre de l’agriculture, et, soumis en 1999 pour avis, au secteur privé, aux élus locaux et aux producteurs ruraux.
En 2004, la loi d’orientation agro-sylvo-pastorale revient à la charge en déclarant dans son article 23 qu’ « une nouvelle politique foncière sera définie et une loi de reforme sera soumise à l’Assemblée nationale dans un délai de deux ans à compter de la promulgation de la présente » Pour ce, un groupe de travail sur la thématique foncière a été mis en place par le Ministre de l’agriculture.
Une Commission chargée de la Reforme du droit de la terre fut constituée sous la présidence du Professeur Serigne DIOP, alors médiateur de la République. Le Document n°3 – une partie de la synthèse de ses travaux – est intitulé : « quelques propositions de Réforme sur la gestion foncière en milieu rural. »
En 2013, une Commission nationale chargée de la reforme foncière a été créee par le président Macky SALL et placée sous la présidence d’abord de Me Doudou NDOYE, puis, du Professeur Moustapha SOURANG.
Cette dernière a remis les conclusions de ses travaux au Président de la République.
Depuis lors, la marche vers la reforme foncière semble bloquée suite à la réaction publique du Président de la République qui dit ne pas être prêt à mettre en application les conclusions du rapport de la commission.
Il nous semble être en présence d’une méprise, d’une incompréhension, d’une confusion entre la propriété elle-même et les modalités de l’usage qu’on en fait, d’une confusion entre le régime foncier lui-même et l’ensemble des règles législatives et réglementaires à édicter pour son application concrète
La reforme foncière comprend deux phases bien distinctes et étroitement liées permettant d’atteindre les objectifs qui lui sont fixés.
La première phase a pour objectif la solution à appliquer à la coexistence des deux régimes juridiques qui régissent l’appropriation des terres : l’immatriculation et le domaine national. Ce fut la mission confiée à la Commission du Professeur SOURANG dont les conclusions sont largement favorables à l’immatriculation – position  à laquelle nous adhérons pleinement. En militant pour l’unification des deux régimes en vigueur ces conclusions vont dans le sens de l’histoire et garantissent une parfaite égalité des sénégalais – hommes et femmes, jeunes et adultes ; à l’accès à la propriété foncière.
L’immatriculation est un régime juridique qui a largement et positivement fait ses preuves.
Ne confondant pas l’immatriculation des terres à leur privatisation massive, ni à leur accaparement, cette immatriculation devrait intervenir au profit des communes telles que définies par les dispositions de la loi n°2013-10 du 28 décembre 2013 portant Code général des collectivités locales.
Toutes les terres relevant du domaine national telles que définies par l’article premier de la loi n°64-46 du 17 Juin 1964 relative au domaine national doivent passer à l’immatriculation au nom des communes.
Les zones urbaines au nom des communes urbaines et les zones des terroirs et les zones pionnières au nom des communes rurales telles que définies par les articles 5 et 7 de ladite loi.
Ces terres deviendront ainsi un vrai domaine national parce que leur propriété reviendrait à leurs vrais exploitants par le biais des institutions animées par ceux qu’ils auront démocratiquement élus. Ce sera un lamanat du 21e siècle dans un Sénégal indépendant et maître de ses ressources naturelles engagées dans la voie d’un véritable développement économique et social durable. Leur propriété revenant ainsi aux populations qui les détenaient traditionnellement depuis des temps immémoriaux, cette reforme contribuerait ainsi à l’apaisement généralisé de leurs relations avec la terre contrairement aux relations heurtées auxquelles nous a habitués le domaine national.
Ce retour de la propriété de la terre à qui de droit pourrait bien contribuer au retour définitif de la paix en Casamance.
Cela donnerait à l’Etat et aux collectivités territoriales les moyens réels d’assumer « l’obligation de veiller à la préservation du patrimoine foncier » tel qu’édicté par l’alinéa 3 de l’article 25-1 de la Constitution.
L’objectif principal de cette première phase est, d’une part, d’immatriculer les terres du domaine national au non des communes, et, d’autre part, de les lotir, morceler, délimiter et attribuer aux paysans qui les occupent, par voie de bail ordinaire pouvant évoluer vers l’attribution définitive suite à une mise en valeur suffisante, pour les zones à usage d’habitation et par voie de bail emphytéotique, pour les zones de culture et les zones pionnières.
La seconde phase de la reforme foncière est celle qui devrait régler toutes les fausses inquiétudes souvent soulevées par les partisans du statu quo de même que les objectifs assignés à cette reforme par certains « modernistes » qui ne s’arrêtent qu’aux aspects post reforme tels que, entre autres ; « la facilité d’accès au crédit » ; « la sécurisation des investissements » ; « la dotation à l’Etat et aux collectivités locales des ressources financières suffisantes » ; « la protection des droits d’exploitation des acteurs ruraux » « la cessibilité encadrée de la terre » ;« la transmissibilité successorale » « l’utilisation de la terre comme garantie pour l’obtention du crédits ». Ces objectifs largement mis en avant par différents intervenants ne pourront être atteints qu’à la suite de la réalisation de la reforme foncière, objectif de la première phase.
Mais l’immatriculation à elle seule n’est guère suffisante, il faut la compléter en passant à la seconde phase qui tient en un seul mot : CODIFIER. Il faut faire intervenir une loi et ses décrets d’application pour baliser la voie de la gestion vertueuse des terres enfin immatriculées et confiées à l’administration des communes
Une loi portant Code général du domaine privé immobilier  des Communes à l’instar de celle portant code du domaine de l’Etat et de ses décrets d’application.
Ce sont cette codification et cette réglementation qui permettront d’en définir la composition, la constitution, les caractères de ces terres, de même que leur gestion, affectation, désaffectation et leurs modes d’administration et les modalités de leur mise en valeur en y insérant toutes les formes de dispositions légales et réglementaires pouvant garantir une gestion des plus rigoureuses..
En complétant le tout par le dressage et la tenue à jour d’un tableau général des propriétés immobilières pour chaque collectivité : Etat et Communes, pour un suivi rigoureux et fructueux de leur patrimoine on aura enfin placé la politique foncière de l’Etat sur la voie devant mener vers un horizon dégagé des litiges  fonciers auxquels nous a habitués la gestion informelle des terres du domaine national instituée depuis 1964. C’est tout l’intérêt que revêt la reforme foncière qui ne devrait plus souffrir de retard quant à sa mise en œuvre.Dakar le 17 Janvier 2018 Alla KANE,Inspecteur des Impôts et Domaines à  la retraite
Notation financière:Wara attribue à Sonatel la note « AA- »
https://www.lejecos.com/West Africa rating agency (Wara) annonce la publication de la première notation de Sonatel. Sur son échelle régionale, Wara assigne à Sonatel la notation de long terme de « AA- », en grade d’investissement, tandis que sa notation de court terme est « w-2 ». «La perspective attachée à ces notations est stable
Simultanément, sur son échelle internationale, Wara assigne à Sonatel les notations et perspective suivantes : iBB/Stable/iw-5 », renseigne un communiqué reçu au Journal de l’économie sénégalaise (Lejecos).
La Société nationale des télécommunications du Sénégal (Sonatel) a été créée le 23 juillet 1985, avant de devenir le leader du secteur des télécommunications en Afrique de l’Ouest, grâce à l’entrée à son capital d’Orange, qui en est aujourd’hui le principal actionnaire, avec 42% du capital.
«La notation du Groupe Sonatel reflète sa position majeure dans le secteur des télécommunications de la sous-région : Sonatel est leader dans 4 des 5 pays où le Groupe est présent. Le Groupe peut en outre s’appuyer sur une marque de renommée mondiale, Orange, une gamme de solutions exhaustives, et un réseau de distribution efficient. Sa diversification géographique est une réussite rare dans la sous-région », explique-t-on.
Selon la même source, le Groupe dispose d’une forte capacité d’anticipation, d’innovation et d’investissement, grâce à laquelle Sonatel a su faire évoluer son modèle d’affaires et trouver de nouveaux relais de croissance pour compenser la baisse des segments traditionnels. Le niveau et la qualité de ses infrastructures réseau sont exemplaires. Sa gouvernance est saine et ses ressources humaines de très grande qualité. Enfin, sa situation financière est très robuste.
Une amélioration de la notation de Sonatel est tributaire de l’intensification de sa stratégie de diversification géographique et par métiers, tantôt par croissance externe, tantôt par expansion organique; de la réduction incrémentale du risque pays, qui serait la conséquence d’une amélioration du contexte macroéconomique de l’un ou plusieurs de ses marchés domestiques; de la capacité du Groupe à compenser par davantage de volumes la compression tendancielle des rendements marginaux, conséquence de l’intensité compétitive; et  des possibilités qu’offre la technologie pour évoluer vers davantage d’activités connexes, tout en réussissant leur intégration aux métiers-cœurs du Groupe.
Une détérioration de la notation de Sonatel serait la conséquence de la dégradation prolongée du risque-pays sur plusieurs de ses marchés domestiques ; d’une compression des marges à même d’affaiblir la capacité d’autofinancement et donc la propension du Groupe à déployer les investissements nécessaires au maintien de sa position concurrentielle en taille et en qualité ;  de l’affaiblissement de ses liens capitalistiques et/ou opérationnels avec le Groupe Orange ; d’une politique d’endettement que Wara jugerait excessive au regard d’une notation dans la catégorie AA.
A titre de référence, Wara estime que la probabilité d’occurrence des scénarios favorables est égale à celle des scénarios défavorables à moyen terme, ce qui signifie en d’autres termes que la notation actuelle de Sonatel contient autant de possibilités de rehaussement que de risques d’abaissement.
Enfin, Wara précise que la notation de Sonatel est sollicitée et participative, c’est-à-dire qu’elle fait suite à une requête en notation de la part de Sonatel, et que l’équipe dirigeante du Groupe a pris part active aux échanges avec les équipes analytiques de Wara. La note de Sonatel de « AA- » est donc six crans au-dessus de la note acceptée par le CREPMF pour émettre des titres obligataires sans garantie.Amadou Idrissa Dia
Sde:Les travailleurs entament leur mouvement de grève ce lundi
https://www.pressafrik.com/Les travailleurs de la Société sénégalaise des eaux ( Sde ) ont mis leur menace en exécution. Ils ont entamé leur grève de trois (3) jours, ce lundi 14 octobre, par le port des brassards rouge. Ils demandent 15% dans la future société (Suez, une société française) et une meilleure prise en charge. Ils dénoncent par ailleurs, le mutisme des ministres de l’Eau et du Travail.
« Les travailleurs de la Sde aujourd’hui, tout en rouge. Les syndicats ont décrété un mort d’ordre de port de brassard rouge sur l’ensemble du territoire et dans tous les services de la Sde »,  déclare le Secrétaire général du syndicat de la Sde .
« Et ceci, a précisé Elimane Diouf, c’est un premier mot d’ordre par rapport au préavis de grève à la notification du conflit collectif qui était e au niveau de la Direction de travail qui est sans réponse. Et ceci pour dire à la population du Sénégal que les travailleurs de Sde depuis la signature de protocole avec le ministère de l’Eau et de l’Assainissement le 1er mai 2018, attendent de concrétiser la participation des travailleurs dans le cadre de la nouvelle société ».
À l’en croire, l’Etat leur avait attribué 5%, et eux, ils avaient réclamé 15%. Et, dans le protocole d’accord de 2018, il était retenu que juste après l’attribution définitive du contrat à une des sociétés, les discussions vont se terminer parce que l’Etat dira à quelle hauteur, il peut augmenter la part des travailleurs.
Ces travailleurs informent qu’ils sont en désaccord avec leur ministre de tutelle. « Aujourd’hui, nous sommes en désaccord avec le ministère sur la proposition actuelle du gouvernement et nous sommes au regret de constater que dans le processus de mise en place de la nouvelle société, il y a beaucoup de non-dits et il n’y a pas une réunion régulière du Comité que nous avons mis en place », annoncent-ils.
Ces travailleurs, qui avaient annoncé ce mouvement d’humeur lors de leur conférence de presse le 25 septembre dernier, précisent que c’est le port des brassards rouge ce lundi, mais qu’un ordre mot d’ordre va arriver et risque de passer à une grève totale.  Aminata Diouf
Touba : Plusieurs quartiers frappés par une grave pénurie d’eau avant le Magal
iGFM-(Dakar) La colère et l’inquiétude des populations montent dans la capitale du mouridisme à quelques jours de la célébration du Grand Magal. Plusieurs localités de la cité religieuse sont plongées dans une pénurie d’eau sans précédent. La responsabilité de l’Etat et des autorités locales est pointée du doigt par la population qui considèr   qu’ils sont incapables de régler cette crise de l’eau enregistrée à la veille de chaque Magal.Elhadji Birame Ndour, Khady Faye, Bathie GNING, Cheikh SARR, Pape LAM (Envoyés spéciaux)
ABDOULAYE NDOYE (SECRÉTAIRE GÉNÉRAL DU CUSEMS)-“SI LE GOUVERNEMENT NE SATISFAIT PAS NOS REVENDICATIONS…’’
NETTALI.COM – Le secrétaire général du Cadre unitaire syndical des enseignants du moyen secondaire (Cusems) Abdoulaye Ndoye, explique, dans cet entretien, l’impératif, pour le gouvernement, de s’engager par rapport aux vieilles revendications qu’il a formulées et sur la signature du protocole d’accord du 30 avril 2018. Faute de quoi, un préavis de grève sera déposé.
Comment appréciez-vous la rentrée scolaire 2019-2020 ?
Le Cadre unitaire syndical des enseignants du moyen secondaire a toujours tiré la sonnette d’alarme. Nous avons toujours alerté les autorités, leur disant que nous sortons d’une année scolaire sans perturbation majeure, mais que c’est une accalmie très précaire. Les enseignants ont fait preuve de patriotisme, il n’y a pas eu de perturbations. Maintenant, en ce qui concerne les revendications, on a noté un faible niveau de matérialisation du protocole d’accord en date du 30 avril 2018. Si nous prenons la question du système de rémunération des agents de l’Etat, l’étude a été réalisée par un cabinet qui a montré qu’il y a des disparités dans le traitement salarial des agents de l’Etat. Et qu’il y a un système indemnitaire inadéquat et inéquitable. Cela date de 2004, parce qu’à partir de 2004, on a constaté une déliquescence du système de rémunération. L’étude a proposé un système de rémunération équitable, rénovée, juste. On a partagé l’étude, il y a eu des séminaires qui se sont tenus et le président Macky Sall avait dit lui-même qu’en plus de ces études, il allait commanditer une autre étude qui sera réalisée par l’Inspection générale d’Etat afin de corriger les disparités et les iniquités révélées par l’étude. Or, cette revendication est centrale et essentielle pour le Cusems et les enseignants. Et on a dit que le Sénégal ne peut pas faire moins que le Burkina Faso en la matière, pays qui, dans les mêmes conditions, a organisé une conférence sur la question et des recommandations ont été faites par le président de la République de ce pays qui s’est engagé à les appliquer. Aujourd’hui, c’est une question qui concerne tous les agents de la Fonction publique. Trois cent sept milliards de francs Cfa pour l’achat de véhicules, 18 milliards pour le téléphone, cela veut dire qu’il n’y a pas une rationalisation de nos maigres ressources. Cela pose aussi la question du financement de l’école qui doit être un financement endogène, du fait que l’école est un domaine de souveraineté nationale. Aujourd’hui, on ne parle plus d’école, on parle d’industrie du capital humain.
A quels niveaux les lenteurs sont-elles notées ?
Les lenteurs sont surtout administratives.  Il y a au moins 4 000 dossiers qui ont été repris, quand on a changé la dénomination du ministère de la Fonction Publique qui s’appelait ministère de la Fonction Publique, de la Rationalisation des effectifs et du Renouveau du service public. Ils ont enlevé la rationalisation. Ce qui fait que tous les actes qui portent la mention “Rationalisation’’ ont été repris et sont au nombre de 4 000. Il y a 7 000 dossiers en instance pour la validation. Sans compter les autres lenteurs dans les actes de radiation et des avancements. Les lenteurs persistent et plombent la carrière des enseignants, entrainant la démotivation et la démoralisation. Malgré le lancement du processus de dématérialisation, il est toujours timide. Nous pensons qu’aujourd’hui, la solution de dématérialisation est au niveau le plus bas pour régler définitivement la question. Ils avaient dit, en septembre 2018, que toute convention serait payée. Cet engagement n’a pas été respecté. Plusieurs décisions et décrets devaient être paraphés. Jusqu’à présent, rien. Il y a aussi la question des parcelles non viabilisées ; le délai c’était la fin du mois de juin 2018. C’est un accord de 2011 avec le Cusems repris en 2018, mais le gouvernement s’était engagé, au plus tard en fin juin 2018, pour octroyer ces parcelles. Ce n’est pas fait. Pour la viabilisation des parcelles et de lac Rose, le gouvernement nous avait dit avoir sécurisé 3 milliards 500 F Cfa. Aujourd’hui, on nous dit que ce financement n’est pas disponible, etc., etc. L’un dans l’autre, nous pensons que le niveau de matérialisation est nul. Il s’y ajoute les conditions de travail des enseignants, les classes pléthoriques, le déficit d’enseignants, notamment en mathématiques et en philosophie, les abris provisoires. Si l’Etat veut un enseignement de qualité, un système éducatif performant, la stabilité, il faut d’abord la matérialisation des accords, le respect des engagements.
On risque donc, à vous entendre, d’avoir une année scolaire mouvementée…
Cela dépend du gouvernement. Nous avons déjà fait preuve de patience et de bonne volonté, parce qu’on ne peut pas toujours revenir discuter. Aujourd’hui, il se pose un problème de confiance. Et s’il n’y a pas de confiance, rien ne marche. Cela dit, nous attendons le gouvernement sur la question du système de rémunération.
Récemment, le ministre en charge du Suivi du monitoring, Cheikh Kanté, a convoqué une réunion avec les syndicats d’enseignants et promis de rencontrer les concernés sur certaines questions
On a eu trois rencontres avec le ministre Cheikh Kanté, mais ce qui est important se sont des actes. Il faut que le gouvernement pose des actes forts. Pour nous, les réunions n’ont même plus de sens. Ce qui donne un sens aux réunions, c’est la matérialisation des accords. Si on se réunit pour après ne rien faire ou prendre des engagements qu’on ne respecte pas, ça pose problème. Il faut que l’on respecte les accords dont le paiement des rappels. L’enveloppe pour le paiement des rappels, on ne peut pas l’épuiser. Le restant va tomber en fonds libre ; c’est le système de rémunération, les mises en solde. Cette année, on avait prévu 10 000 mises en solde. Au moment où je parle, il est à 3 400. Cela veut dire qu’il y a un gap de 6 600. C’est un manque à gagner pour les enseignants. Sur la question des prêts Dmc, le gouvernement dit : je prends 12 milliards de F Cfa pour apurer tous les stocks.  Sur cette somme, on a apuré 5 milliards. Les représentants du ministère des Finances ont confirmé cela.
Quelle décision allez-vous prendre, le cas échéant ?
Le Cusems va déposer, sous peu, un préavis de grève. Nous avons suffisamment alerté et ça suffit. Le gouvernement doit faire en sorte que toutes les revendications soient satisfaites. Aujourd’hui, nous sommes sur des questions de lenteurs administratives, de paiement de rappels… Si ces questions sont réglées, on pourra réfléchir sur le reste, dans le sens d’un système performant.Entretien réalisé par EnQuête
Ucad:Décès du professeur Boubacar Ly
Le professeur Boubakar Ly est décédé, ce lundi. Surnommé le père de la sociologie de l’Université Cheikh Anta Diop de Dakar (ucad), le doyen de la Faculté, était un des pionniers de la sociologie au Sénégal. Il sera inhumé, ce lundi après midi, au cimetière musulman de Yoff.
DÉPIGMENTATION AU SÉNÉGAL:STATISTIQUES ET COUT D’UN PHENOMENE DEVASTATEUR
http://www.sudonline.sn/La dépigmentation est un véritable problème de société et de santé publique. Face au ravage et au coût important en termes d’économie de la santé et du budget des familles qu’elle crève, l’Association internationale d’information sur la dépigmentation artificielle (Aiida) a tenu, le samedi 12 octobre, un forum avec les associations féminines et la société civile afin de sensibiliser sur les conséquences de la dépigmentation
62%, 58% et 71%, c’est le taux de prévalence de la dépigmentation respectivement à Kaffrine, aux Parcelles Assainies et à Pikine. C’est le Dr Fatimata Ly, la présidente de l’Association internationale d’information sur la dépigmentation artificielle (Aiida), qui a dévoilé ainsi le résultat d’études sur le phénomène. C’était avanthier, samedi 12 octobre, lors d’un forum que l’Aiida a tenu avec les associations féminines et la société civile afin de sensibiliser sur les conséquences de la dépigmentation. «Sur le plan national, au Sénégal, des études récentes menées à Kaffrine, aux Parcelles assainies et à Pikine  ont retrouvé en population générale des prévalences de 62%, 58% et 71% respectivement», a-t-elle relevé. Et de rappeler que depuis 1950, date de son apparition, la dépigmentation cosmétique volontaire (DCV) s’est considérablement développée, pour se retrouver pratiquement sur tous les continents avec des fréquences variables. Elle affecte une partie importante de la population féminine de tous les âges (éduqués, analphabètes, mariés et célibataires). A en croire le Dr Fatimata Ly, dermatologue, la dépigmentation artificielle, aussi DCV, est une pratique qui consiste à obtenir un éclaircissement de la peau par l’utilisation de produits topiques (application locale) ou injectables. Mais la plupart des produits dépigmentants (PD) sont des médicaments détournés de leur usage.
DIABETE, HYPERTENSION, OBESITE ET CANCERS EN SUSPENS…
Suffisant pour qu’elle alerte par rapport aux problèmes de santé causés par l’usage de produits dépigmentants (PD), notamment des maladies telles que le diabète, l’hypertension, l’obésité et même les cancers.   La dépigmentation peut être aussi à l’origine de la maladie des reins, le vieillissement de la peau et la présence des acnés. Pis, ces complications dermatologiques en zones tropicales sont dominées par les infections fongiques (mycoses superficielles), parasitaires (gale), bactériennes en particulier les dermohypodermites bactériennes (DHB) des membres inferieures pour lesquelles une étude de cas témoins multicentrique menée en Afrique subsaharienne a clairement établi la DCV comme facteur de risque, ajoute Dr Ly. En outre, la dépigmentation a un impact sur la santé de la reproduction, avec une fréquence élevée des infections génitales chez la femme. De plus, une accentuation de la pratique est rapportée chez les femmes enceintes et les retards de cicatrisation des plaies opératoires des césariennes et les infections des sites opératoires sont bien connues du personnel médical.
…UN FAIBLE POIDS DE NAISSANCE DES NOUVEAUNES, UN PLACENTA PLUS PETIT
D’ailleurs, selon Dr Ly, le coût économique, la morbidité et la mortalité qu’elle engendre contribuent à son importance sur le plan épidémiologique. Ainsi, les complications de cette pratique intéressent pratiquement toutes les spécialités médicales et chirurgicales, sans compter l’addiction et le retentissement sur le plan sociologique et sociétal. Selon Dr Ly, dans une étude menée à Dakar, une fréquence de plus de 60% de la DCV a été rapportée chez les femmes enceintes. En outre, les auteurs avaient trouvé un lien entre un faible poids de naissance des nouveau-nés, un placenta plus petit et l’utilisation des PD. Tous ces paramètres constituent des marqueurs de susceptibilité aux infections chez le nouveau-né.
IMPACTS ENVIRONNEMENTAUX
Dr Fatmata Ly n’a pas manqué de relever le caractère nocif de la dépigmentation à l’environnement. L’usage de savon à base de mercure par les pratiquants de la dépigmentation a des impacts environnementaux, explique-t-elle. Face à ce problème de santé publique que constitue la dépigmentation, elle a insisté sur la nécessité de combattre les produits dont se servent les adeptes de la dépigmentation. Le docteur Fatmata Ly déplore notamment la vente des produits périmés et très chimiques. Pire, elle s’offusque aussi du fait que des commerces se donnent le droit de «spécialiser» à la dermatologie alors qu’ils n’en n’ont pas les compétences. La vente des produits chimiques mélangés par des non non-initiés à la dermatologie est aussi une pratique à combattre, soutient la présidente de l’Aiida. En vue donc de venir à bout du fléau de la dépigmentation, Aiida compte sur l’implication de plusieurs acteurs comme le ministère de la Communication. Mieux la participation des sociologues et des psychologues est aussi souhaitée car certains usagers de la dépigmentation ont une image péjorative du noir les obligeant à vouloir s’éclaircir la peau, à tout prix.
UN COUT IMPORTANT EN TERMES D’ECONOMIE DE LA SANTE
Et pour un pays à faible revenu comme le Sénégal, toutes ces complications inhérentes à l’usage de produit dépigmentant ont un coût important en termes d’économie de la santé. C’est ainsi qu’une étude réalisée en 2013, dans un service de Dermatologie à Dakar révélait qu’environ 19% du revenu des ménages était consacré à l’achat de ces produits et à la prise en charge des complications dermatologiques liées à cette pratique. Ce coût n’avait pas pris en compte les nouveaux produits comme le glutathion beaucoup plus onéreux puisque la somme totale dépensée pour obtenir l’éclaircissement souhaité varie de 250 mille à 450 mille F CFA
Kaffrine:plus de 200 cas de cancer du col de l’utérus décelés
https://www.pressafrik.com/Sur 6 000 femmes consultées entre 2016 et 2018, plus de 200 cas de cancer du col de l’utérus ont été décelés, dans la région de Kaffrine. Ces chiffres ont été avancés lors de la journée de dépistages gratuits organisée par la mairie de Koungheul.
« De 2016 à 2018, nous avons dépisté près de 6000 femmes dont près de 200 ont été effectivement porteuses de lésion précancéreuse et prises en charge », a déclaré le Docteur Moustapha Diop, médecin chef de la région.
Profitant de cette journée de dépistage qui leur est offerte par la mairie de la localité en ce mois d’octobre rose, Dr Diop de lancer un vibrant appel aux autorités à suivre cette démarche. Le Sénégal a enregistré 1500 nouveaux de cancer du sein et 1000 cas celui de l’utérus chaque année selon la ligue sénégalaise de lutte contre le cancer (Lisca). Aminata Diouf
Ziguinchor : 9 cas de viol enregistrés en l’espace de trois mois
https://www.pressafrik.com/Neuf (9) cas de viol ont été enregistrés en l’espace de trois mois à Ziguinchor, dans le sud du Sénégal. Un chiffre qui choque la Coordinatrice de la boutique de Droit de l’association des Juristes du Sénégal qui indexe la négligence des parents.
« Ces cas de viol sont très récurants dans la région, notamment à Ziguinchor. Pas plus tard que le trimestre dernier, on a reçu 9 cas de viol qui portent sur des mineurs. Des enfants qui sont âgés pratiquement de 9 à 17 ans. Et que ces cas ont été traduits en justice. Le Tribunal des Grandes Instances de Ziguinchor a eu à statuer sur ces cas », a dit Ndeye Astou Goudiaby.
Mieux, ajoute Mme Goudiaby, « pour les 9 cas, sur lesquels le tribunal a eu à saisir, on a obtenu 6 cas favorables et 2 relax. Les causes sont souvent la promiscuité, pour certain, c’est la pauvreté. Mais moi, je ne suis pas d’avis. On peut être pauvre et vivre dignement dans sa pauvreté. Les enfants qui sont souvent victimes, se sont les enfants qui sont ambulants, qui vendent et qui partent de quartier en quartier pour vendre à la place des parents », rapporte Walf radio. Ibrahima Mansaly
MAKHILY GASSAMA, ANCIEN MINISTRE DE LA CULTURE : «IL EST TEMPS QUE LES INTELLECTUELS S’IMPLIQUENT DANS LA GOUVERNANCE DE NOS ETATS»
http://www.sudonline.sn/Alors que la Côte d’Ivoire peine encore à se relever de la crise pré et postélectorale de 2010-2011, le climat politique est préoccupant à l’approche de l’élection présidentielle de 2020, «au point de menacer gravement et durablement la cohésion sociale». Pour susciter des propositions constructives pour une sortie de crise, la romancière ivoirienne Véronique Tadjo et un groupe d’Intellectuels africains, dont l’ancien ministre et homme de culture sénégalais, Makhily Gassama, ont initié un Concours littéraire intitulé : «Penser la Côte d’Ivoire en 2020»*. Dans cet entretien accordé à Sud Quotidien, M. Gassama revient sur ce qui a motivé une telle implication et la possibilité de dupliquer cette initiative dans d’autres pays en Afrique, notamment ceux qui vont organiser une élection présidentielle en 2020. Pour l’ancien ministre de la Cilture, «il est temps que dans toute l’Afrique les intellectuels s’impliquent dans la gouvernance de nos Etats »
Ancien ministre et homme de culture sénégalais, vous faites partie des initiateurs, à l’approche de l’élection présidentielle ivoirienne et en raison du climat politique délétère, d’un concours littéraire : «Penser la Côte d’Ivoire en 2020». Qu’est-ce qui motive une telle implication ?
Je fais partie d’une génération dont les géniteurs n’avaient jamais toléré l’existence des frontières économiques entre nos pays ou plus exactement entre nos territoires. Leurs familles étaient éclatées de part et d’autre des frontières. Nous nous délections des innombrables récits de scènes de cruautés que nos braves dioulas, commerçants intrépides, infligeaient aux douaniers tout au long des frontières. Le douanier, que nous appelons aujourd’hui le «soldat de l’économie», était incontestablement l’agent de l’Etat le plus honni des populations : à leurs yeux, il était proprement anti-panafricaniste avant la lettre. Une anecdote était racontée dans nos pays sur le métier de ce «soldat de l’économie» : sur les liasses de billets de sa paye mensuelle, le «Grand Blanc», à l’époque coloniale, déposait inlassablement, paraît-il, une boîte d’allumettes pour lui faire entrevoir les flammes de l’Enfer. Symbole cruel dans les mains de l’employeur sadique ! Nulle part, en Afrique, un serviteur de l’Etat n’a été l’objet d’une littérature aussi féroce. Que peut-on arguer de cet état permanent de conflits ouverts entre le citoyen et le «soldat de l’économie» ? C’est que l’Africain, qui a des parents proches dans les différents pays qui partagent naturellement le même espace géographique que son pays, est né panafricaniste. C’est notre élite politique qui s’entête, dans tous les domaines du développement humain, à perpétuer les pratiques colonialistes, à raffiner le complexe d’infériorité, chez ses concitoyens en perpétuelle situation de dépendance, ce qui fait de nos pays des vassaux des anciens pays colonisateurs et de leurs citoyens des rebuts des sociétés dites modernes. Et – comble de malheur ! – ni nos politologues, ni nos sociologues, ni nos universités, pourtant aussi compétents que ceux de l’Occident, ne semblent s’intéresser à ces questions qui déterminent indubitablement les conditions de développement de nos pays. L’OUA, aujourd’hui UA, n’a jamais véritablement associé politiquement nos populations à ses prétendues préoccupations d’union des pays africains : si elle avait osé, le paysage politique de l’Afrique aurait radicalement changé ! Le peuple de Côte d’Ivoire et son élite politique d’alors ont compris, dès l’apparition du «soleil des Indépendances», que leur pays devrait s’ouvrir à tous les pays africains d’autant plus que cet espace qu’il occupe constitue une des parties de l’Afrique les plus riches économiquement. La Côte d’Ivoire est l’un des pays les plus accueillants et les plus tolérants de notre continent. La migration y a prospéré mieux qu’ailleurs en Afrique. Si ce pays a mal, c’est toute l’Afrique qui a mal, c’est tous les Africains sans exception qui doivent se sentir concernés. Surtout les intellectuels dont le principal devoir – et ce devoir est sacré ! – est de traquer le mal où il se trouve dans le continent et de lutter sans retenue, toujours avec lucidité, pour le bien-être de nos populations. Voilà pourquoi j’étais aux côtés de mon amie, la talentueuse romancière, Véronique Tadjo, depuis les premières crises qui avaient meurtri le pays ; voilà pourquoi je suis encore à ses côtés avec d’autres intellectuels en renom pour appeler l’élite politique à une élection apaisée, civilisée, dans notre pays commun : la Côte d’Ivoire. La responsabilité de l’élite politique ivoirienne est énorme dans les crises qui secouent ce pays qu’on croyait naturellement paisible. Il ne faut pas que la fascination du pouvoir politique fasse oublier à cette élite les verdicts implacables de l’Histoire.
Quel impact une telle approche peut elle avoir auprès des populations et des hommes et responsables politiques ?
En Afrique, les principaux acteurs de déstabilisation de nos pays et de son arriération ne sont pas les populations, mais nos élites, particulièrement l’élite politique. Ce sont paradoxalement ceux et celles dont la formation, dans les écoles occidentales, a été lourdement supportée par des ressources péniblement acquises par nos populations, qui, une fois formés, constituent les vraies sources de leurs misères. Ces élites politique, économique, intellectuelle (les journalistes appartiennent à celle-là), ont réussi à dresser les ethnies ou des communautés religieuses ou autres, les unes contre les autres, à créer des foyers de tension dans tout le continent et à ainsi allumer le feu partout. Les jugements de l’Histoire seront sans appel. A l’approche de l’élection présidentielle, c’est donc, en vérité, moins la population ivoirienne qui nous fait peur, que l’élite politique. C’est surtout à elle qu’il faut s’adresser. C’est elle la tête pensante et le bras armé de cette élection, comme toutes les élections en Afrique. Je pense qu’elle sera sensible à cet appel des intellectuels et fera siennes les œuvres qui seront primées à l’issue de ce concours.
Peut-on s’attendre à ce que pareille initiative soit expérimentée ailleurs si l’on sait que, dans nombre de pays africains, l’élection présidentielle fait craindre des troubles politiques pouvant menacer gravement et durablement la cohésion sociale au lieu d’être perçue comme un formidable moment qui rythme la vie démocratique ?
L’image est belle, juste, voire envoutante ; vous dites que l’élection présidentielle aurait dû être «un formidable moment qui rythme la vie démocratique». Oui, ça aurait pu être une belle fête, la fête de la démocratie, celle de l’équilibre, de la justice. Elle ne l’est pas et le sera difficilement à cause d’une infime minorité : les prétendues élites. L’élite intellectuelle aurait dû assumer pleinement ses responsabilités quelles que soient les circonstances, surtout quand ces circonstances ne sont pas favorables à un développement harmonieux de nos pays. J’ai l’habitude de dire et d’écrire que l’intellectuel est le seul citoyen, aux yeux de ses compatriotes, qui doit non seulement s’acquitter honorablement de ses tâches professionnelles, mais en sus de cela, de son devoir d’éclaireur dans la société, un devoir qu’il s’est imposé et que le peuple reconnaît et finit par exiger. La romancière Véronique Tadjo a bien assimilé cette leçon. Nos intellectuels, s’ils doivent inspirer et éclairer l’action des politiques, doivent renoncer à toutes compromissions, à tout «griotisme» ; il y va de la santé physique et morale de nos pays. Leurs aînés, en plein régime colonial, avait refusé de se taire : ils avaient osé parler avec clarté pour fustiger le mal. Gloire à eux, gloire aux irréductibles défenseurs de notre dignité ! Comment ceux des «Indépendances» peuvent-ils s’accommoder à la gestion calamiteuse de nos biens communs non pas par des étrangers, mais par les propres fils de nos pays ? Nos intellectuels se taisent souvent devant le mal comme s’étaient tus les penseurs allemands devant la naissance et la poussée fulgurante du nazisme. S’ils avaient pris la parole à temps, le nazisme n’aurait pas existé nous dit le philosophe allemand Karl Raimund Popper. De grands signes annonciateurs du renouveau convergent et se bousculent pour nous révéler que notre monde est à un tournant décisif ou plutôt à un de ces grands détours qui l’ont profondément changé à travers l’Histoire. Il a bien l’air d’être en gésine. Il est temps que dans toute l’Afrique les intellectuels s’impliquent dans la gouvernance de nos Etats avec les moyens qui sont les leurs, mènent des actions collectives au grand jour, surtout dans la tenue de l’élection présidentielle. Ils ne seront pas aimés des politiques  ; peu importe car il s’agit de s’imposer à eux pour servir l’Afrique. Il devient dangereux de laisser la gestion de la chose publique aux seuls politiques. Chacun doit jouer sa partition : le groupe de Véronique Tadjo est en train de jouer la sienne pour l’élection présidentielle de 2020 de son pays. Qu’il en soit désormais ainsi dans tous nos pays !
Mimi Toure
http://www.enqueteplus.com/Avec la montée des droites en Europe et les actes xénophobes en Afrique du Sud, la présidente du Conseil économique, social et environnemental du Sénégal (Cese), Aminata Touré, a souligné la nécessité de modérer les termes du débat sur les migrations. ‘‘Les Africains migrent pour l’essentiel à l’intérieur du continent.
Il faut dépassionner le débat, amener les chiffres et se dire que c’est un phénomène naturel’’, a expliqué Mimi Touré, en marge de l’ouverture, samedi, à Marrakech, de la 12e édition de la World Policy Conference (Wpc 2019). ‘’Depuis l’existence de l’humanité, les peuples ont migré. L’Afrique étant le berceau.
C’est d’ici que les peuples sont partis pour aller ailleurs’’, a-t-elle déclaré en précisant que la migration et les menaces terroristes sont deux défis qui doivent être traités ensemble. ‘’Les Africains sont ceux qui migrent le moins en Europe’’, selon la présidente du Cese.  ‘’Il faut dépassionner cette question de la migration et restituer les chiffres’’, a demandé Aminata Touré.
Aminata Touré appelle à placer la femme au cœur du processus de développement
iGFM – (Dakar) – Aminata Touré, présidente du Conseil économique social et environnemental du Sénégal, a appelé samedi à Marrakech, les dirigeant africains à placer la femme au cœur du processus de développement du continent.
Intervenant en marge de la 12ème édition de la conférence politique mondiale (World policy conference, WPC), elle a insisté sur le fait que les femmes peuvent apporter beaucoup de dynamisme au continent.
‘’Les femmes doivent être au centre de ce qui se fait. Elles ne sont pas invitées, elles s’y imposent. Je pense que le développement du continent se fera avec les femmes et les jeunes’’ a-t-elle soutenu.
‘’Aujourd’hui, un pays comme le Sénégal affiche un taux de croissance de 6,%. Les femmes y jouent un rôle très important à travers l’agriculture et dans les domaines pointus’’, a-t-elle argumenté.
Pour la présidente du CESE, les femmes jouent un rôle d’avant-gardiste et ont besoin d’être davantage soutenues dans leurs efforts afin qu’elles puissent accéder aux marchés du travail.
L’ancien Premier ministre du Sénégal a ajouté : ‘’Les femmes doivent aussi avoir accès au crédit d’autant plus qu’elles ont des PME, évoluent dans l’industrie de transformation’’.
Abordant la question relative à la scolarisation universelle des filles, ‘’quasiment acquise’’ au Sénégal, Mme Touré a invité tous les Etats à aller dans ce sens.
‘’Ce pari doit être tiré avec les femmes qui, de plus en plus s’imposent, à l’image du Sénégal où 70 % de la population a moins de 40 ans et un peu plus de la moitié sont des femmes’’ a-t-elle fait observer.Auteur : Aps
L’ÉDITO DE MAHMOUDOU WANE :Miel ou fiel !
Impressionnante, la vitesse à laquelle le curseur sait passer dans ce pays, de l’extrême négatif au tout positif. Les rideaux n’ont pas encore fini de tomber sur Massaalikoul Jinaan que la partie se prolonge au Palais présidentiel, entre le ‘’père spirituel’’ et son ‘’fils banni’’. Tout y est, depuis le blanc éclatant des tenues arborées – symbole de paix retrouvée – en passant par l’accueil sur le perron du Palais présidentiel et la cordialité qui transparaissait dans les gestuelles. Il ne manque, sans doute, que les doux encens locaux, comme les Sénégalaises savent bien en préparer, pour que la lune de miel soit parfaite. Romantique !
Effacé, au moins provisoirement, comme sur un coup de baguette magique, le tableau sombre des heures de grandes empoignades. Que n’ont-elles pas entendues, nos bien pauvres oreilles, sur les mille et un péchés de l’un ou l’autre. Une petite revue de presse de ces sept dernières années aurait contrarié tout esprit rationnel, sur la facilité avec laquelle nos deux stars du moment savent passer d’une rive à l’autre.
Mais passons ! Il ne sert à rien de troubler la bonne conscience d’un couple en noces, surtout qu’‘’une parole agréable et un pardon valent mieux qu’une aumône suivie d’un tort’’ (Coran – Al Baqarah-263).
Et puis quoi ? Les effets ne sont-ils pas immédiatement visibles ? La tension politique a bien baissé de plusieurs crans ; ‘’miracle’’ bien perceptible, depuis le 27 septembre 2019, sous les projecteurs du monde entier. Les crispations identitaires au Sénégal, qui avaient commencé par épouser des contours bien haineux, exposés à souhait dans les réseaux sociaux, se font moins prégnantes. Et la bonne parole a largement supplanté la bave dégoulinante des méchantes bouches.
Que d’enseignements et de leçons de vie pour la jeune génération. Les hommes politiques, au Sénégal, réussissent plus aisément à dépasser leurs contradictions que le peuple ne sait le faire. Et preuve ne saurait être plus évidente, à la lumière des derniers évènements, qu’à la racine des problèmes, on trouve bien l’ombre malveillante d’un politique. Ce constat appelle à la fois à la responsabilité de nos leaders qui doivent bien peser le poids des mots qui sortent de leur bouche et devrait inviter le peuple à faire preuve de plus de maturité et de retenue pour éviter d’être continuellement manipulé par des politiques inspirés généralement par l’instinct de survie.
Que nous réserve l’avenir ? La question est à la fois ouverte et difficile. L’on a presque envie de dire que la suite du mariage (ou re-mariage) dépend des termes du protocole de Colobane. Or, personne ne sait encore réellement ce que les deux hommes se sont soufflés à l’oreille, loin des caméras. Mais l’indice que l’accord ne saurait pas être banal est livré par le rétropédalage magistral de Maître sur la question de la gestion du pétrole et du gaz.
Or, début juin 2019, Wade et ses alliés du Front de résistance nationale (Frn) se fendait d’un communiqué, à la suite de l’enquête de la Bbc, pour dénoncer ‘’une corruption d’Etat, symbole du discrédit qui frappe les institutions de la République transformées en un grand banquet de familles où se retrouvent parents et alliés du premier au dernier degré’’. Quel élément nouveau, dans ce dossier, pour justifier ces hectolitres d’eau dans le ‘’bissap’’ ? La réponse à cette question ne devrait sans doute pas être recherchée dans l’affaire en elle-même, mais dans autre chose de plus important aux yeux de Wade que le pétrole et le gaz. Ce ‘’quelque chose’’ peut se nommer : Karim Wade.
C’est le fil d’Ariane qui a structuré l’action de Me Wade alors qu’il était au pouvoir, qui motive encore toutes ses démarches – y compris à l’intérieur du Pds et qui, à notre avis, continuera à guider le ‘’Prophète du Sopi’’. En vérité, il sera prêt à toutes les fiançailles possibles qui lui permettent de sauver le cœur qui bat dans sa poitrine. Nous avons encore nommé Karim Wade.
C’est comme qui convoquerait l’impact politique du fameux nez de Cléopâtre. C’est là où gît le problème.
Questions : Jusqu’où ira donc le président Macky Sall dans la volonté qu’on lui prête de réussir (à vérifier) une belle sortie ? Comment réussira-t-on à laver Karim Wade à grande vaisselle, après tout le tintamarre des premières années du règne de Sall ? Quelle crédibilité pour la Commission de répression de l’enrichissement illicite (Crei) ? Quels seraient les effets politiques collatéraux ? Et puis, question majeure : qu’y gagne le pays ?
C’est dire que le chemin qui reste à faire sera, dans tous les cas de figure, plus long, plus sinueux et surtout… plus glissant. Après les chaleureuses bises de lendemains de retrouvailles, il va bien falloir poser des actes qui peuvent être en décalage avec les intérêts du peuple souverain. Le problème ne se poserait sans doute pas, si notre démocratie disposait d’une société civile active au mirador pour agir comme sentinelle. Or, la société civile sénégalaise est encore inféodée aux forces religieuses qui, pour utiles qu’elles soient, obéissent à des logiques complexes de la perpétuation de leurs intérêts de clans. Le territoire de l’opinion publique est ainsi comme une sorte d’appendice dans l’espace public.
Et l’opposition dans tout ça ? Elle voit le fil de l’initiative lui passer entre les doigts, sans rien comprendre de ce qui se trame réellement. La voilà obligée de subir les effets d’une recomposition qu’elle n’a pas choisie. Leçons hivernales pour les ‘’jeunes loups’’, ils vont bien devoir retourner à l’école de… Dansokho. Et apprendre. Car la politique, ce sont d’abord les rapports de force à construire, organiser et dynamiser. Patience dans l’effort ! Il aura fallu Benno Siggil Senegaal pour réellement faire le poids face à Wade. Ce qui peut faire bouger un régime, surtout lorsqu’il est solidement assis, ne saurait être banal.Le buzz ne fait donc pas la révolution !
Politisation de l’administration:La solution radicale de Moustapha Diakhaté
https://www.seneweb.com/“On aime bien Moustapha Diakhaté loin du système qui corrompt absolument les beaux esprits et les belles âmes. L’ancien député et président du groupe parlementaire Bby passe désormais son temps à sortir des idées assez intéressantes qui méritent qu’on s’y attarde tout de même”, écrit L’As.
“À l’instar des magistrats, douaniers et inspecteurs généraux d’État, le Sénégal doit interdire l’engagement politique aux fonctionnaires des administrations fiscales, domaniales, du trésor public, des administrateurs civils et diplomates de carrière”, écrit Moustapha Diakhaté sur son compte Facebook.
D’après lui, les fonctionnaires doivent se mettre exclusivement au service des populations ou quitter la fonction publique et ne plus y revenir. “Tout fonctionnaire qui décide de s’engager en politique doit démissionner ou être radié dès lors qu’il fait acte de militantisme”, souligne-t-il.
Affaire 94 milliards : Mamour Diallo dépose sa plainte, ce mardi
http://dakarmatin.com/Du nouveau dans l’affaire des 94 milliards F Cfa qui oppose le leader de Pastef, Ousmane Sonko à l’ex-directeur des Domaines Mamour Diallo. En effet, selon la Rfm, les avocats de Mamour Diallo, qui a été blanchi par le Rapport de la Commission d’enquête parlementaire, vont déposer une plainte pour diffamation et autres griefs contre Ousmane Sonko, ce mardi. C’est dire que Mamadou Mamour Diallo, qui a été accusé d’avoir détourné quatre vingt quatorze (94) milliards F Cfa par le chef de file du parti Pastef, compte laver son honneur
Nguéniène : « Ousmane Tanor Dieng est le parrain à vie de ce tournoi et nous ses héritiers politiques, nous y veillerons! » (Gorgui Ciss, PS)
https://www.dakaractu.com/Venu avec une forte délégation de sa commune et des membres du bureau national du parti socialiste, le maire de la Commune de Yène, le Pr. Gorgui Ciss, par ailleurs, vice-président du Conseil départemental de Rufisque, a tenu à présider la grande finale des navétanes de la commune de Nguéniène comme le faisait l’ancien secrétaire général du parti socialiste Ousmane Tanor Dieng de son vivant.  « Je suis là en tant que socialiste et ami de toujours d’un natif de ce village, Ousmane Tanor Dieng. À l’édition de 2018 il était là et j’ai tenu à être là pour lui et ces jeunes qui ont beaucoup partagé avec lui. Il fallait sauvegarder les actions de Tanor comme nous l’appelions affectueusement », déclare-t-il entouré d’un neveu du défunt, responsable de la jeunesse socialiste de Nguéniène, Pape Massamba Thiaw et du maire de Latmingué Macoumba Diouf.
Une occasion pour le Pr. Gorgui Ciss d’organiser d’abord une cérémonie de récital de coran chez feu Ousmane Tanor Dieng, en la mémoire du défunt secrétaire général du Parti socialiste, avant d’aller se recueillir sur sa tombe située à proximité de sa demeure.
Le Pr. Gorgui Ciss a eu droit à tous les honneurs de la part de la famille de feu Ousmane T. Dieng et de toute la population de Nguéniène…
Audience-farce entre deux grands champions de la mal gouvernance Par Mody Niang
Le vieux président-politicien et son successeur et sosie sont au cœur de l’actualité depuis l’inauguration de la Grande Mosquée Massalikul Jinaan. Ce jour-là, le Khalife général des Mourides, s’acquittant de son devoir de chef religieux, de régulateur social, les a convaincus à se donner la main, à se ‘’réconcilier’’. Une quinzaine de jours après, cette ‘’réconciliation’’ continue de faire l’objet de commentaires les plus divers, et nos deux acolytes se retrouvent en audience-farce à la Présidence de la République le samedi 12 octobre 2019. La comédie se termine par une déclaration qui en dit vraiment long sur l’hypocrisie de nos gouvernants. Je ne m’attarderai pas sur cette déclaration. Le Sénégal est vraiment le pays de tous les possibles et mon père a eu très tôt raison, lui qui ne cessait de nous dire que nous perdions notre temps, que le Sénégal était le pays le plus facile à gouverner. Je retiens encore la phrase qu’il nous lançait toujours « Mii rèew, X sax man na koo jiite. » X était un clown du village qui allait de maison en maison pour faire rire les gens. Mon père avait vraiment raison : nous sommes faciles, très faciles à gouverner et les quinze derniers jours en sont une parfaite illustration.
Nous oublions facilement qui est Abdoulaye Wade et les crimes qu’il a commis au cours de sa gouvernance de douze longues années. Á 93-94 ans, peut-être plus, il continue de peser sur la vie politique de notre pays. Moi en tout cas, je ne peux pas oublier. De juin-juillet 2000 au 25 mars 2012, j’ai dénoncé ses crimes du mieux que j’ai pu. Je les ai consignés dans trois livres et un nombre indéterminé de contributions. Je suis même allé jusqu’à envisager de porter plainte contre lui et contre l’Etat qu’il avait domestiqué. Je m’en suis ouvert ainsi à un avocat de talent pour avoir son avis. Je ne résiste pas à la tentation de proposer le message aux lecteurs.
Le voici :« Bonsoir Me . . . . . ! Comment-allez-vous ? Je suis hanté par une idée qui ne doit pas être réaliste, qui est peut-être même saugrenue. Mais, je n’y peux rien, je vis avec. Vous savez, je crois, que j’ai beaucoup écrit sur le politicien Wade et sur sa gouvernance hideuse. Dans mes écrits, j’ai dénoncé vigoureusement les mille forfaits qui ont jalonné ses douze longues années de règne sans partage. Je me suis surtout indigné de sa ”générosité” déferlante et surtout sélective.
Malgré les fautes qu’ils ont dû commettre pendant leur long règne, les Socialistes nous ont laissé des réserves foncières importantes. Dès le lendemain de son accession à la Magistrature suprême, le vieux président prédateur s’est employé sans état d’âme à distribuer les terres desdites réserves. Ainsi, celles du CICES, de l’Aéroport international Léopold-Sèdar-Senghor, de la Zone de captage, de la Bande verte longeant la VDN, celles devant le Stade Léopold-Sédar-Senghor, du Domaine maritime, etc. Toutes ces terres sont tombées sous la trappe du vieux président-politicien et de son acolyte Taïbou Ndiaye. Toutes ces terres   appartenaient à la collectivité nationale. Elles devaient donc recevoir des infrastructures administratives,  scolaires, sanitaires, sportives, des logements sociaux, des places publiques, etc. Comme s’il tenait à rattraper un long temps perdu dans l’opposition, le vieux prédateur distribua tout, vraiment tout. On serait peut-être moins indigné s’il avait distribué  les terrains à des Sénégalais moyens. Les heureux bénéficiaires furent, au contraire, des gens fort nantis et déjà repus : officiers supérieurs et généraux  des Forces de Sécurité, magistrats, ministres, députés, chefs religieux et notables, inspecteurs des impôts et leurs collègues du Trésor, membres de la famille présidentielle et du parti gouvernemental, etc.
Aujourd’hui, de jeunes couples vivant à Dakar n’ont aucune chance d’y avoir une maison, deux compatriotes bien connus et autres anciens calots bleus vendant les parcelles de terrain à 200 000-250 000 francs l’unité, parfois bien plus. Pendant ce temps, le patrimoine foncier (bâti et non bâti) d’un Taïbou Ndiaye était estimé à 60 000 m2 par la Cour de répression de l’Enrichissement illicite (CRÉI). Un autre des acolytes du vieux président prédateur, un nommé Aïdara Sylla, a reçu de lui 17 837 m2 du Domaine maritime, au prix étudié de 2355 francs le m2. Quelque temps après, l’heureux bénéficiaire a vendu les 7000 m2 à trois milliards de francs CFA (information donnée par l’architecte Atépa Goudiaby).
Maître, cette ”générosité” est injuste et insoutenable. Le Président de la République peut-il disposer ainsi à sa guise du bien collectif qu’étaient nos pauvres réserves foncières ?
La ”générosité” très sélective du vieux président-politicien se déployait dans d’autres domaines. Ainsi, il a acheté pour ses premiers députés et avec l’argent du contribuable, des véhicules 4×4 rutilants. Ce qui est plus inacceptable encore c’est que, à la fin de la législature, il leur ”a donné” les véhicules. A quel titre ? Ces véhicules ne sont-ils pas le patrimoine de l’Assemblée nationale, un pouvoir théoriquement indépendant de l’Exécutif ? De nombreux autres véhicules de luxe appartenant à l’Administration, donc à la collectivité nationale, sont donnés à des chefs religieux et à des notables. Cette pratique continue avec son digne successeur, le président-politicien Jr.
Maître, je peux encore donner nombre d’exemples de la manifestation de sa ”générosité” foncièrement injuste et donnant lieu à des frustrations flagrantes et insupportables.
Maître, ce vieux briscard, c’est nous qui l’avons porté au pouvoir le 19 mars 2000, pour qu’il apportât au pays les changements dont il avait alors besoin. Nous ne lui avions pas donné le pays, nous lui en avions confié la gouvernance. Pouvait-il donc se comporter comme il l’a fait pendant douze trop longues années ? 
Un citoyen n’a-t-il pas le droit de porter plainte contre lui ? Ou contre l’Etat si une certaine immunité s’y oppose ?
Maître, c’est l’idée qui me hante depuis le départ du pouvoir du vieux président prédateur. Si c’était possible, je serais prêt à me lancer dans l’aventure, sans trop d’illusion d’ailleurs. Il me suffirait de me trouver devant un tribunal pour développer mon argumentaire contre le vieux prédateur ou contre l’Etat, ou contre les deux à la fois.  Me faire écouter me suffirait déjà.
Si c’était possible, je prendrais en charge les frais du procès qui ne devraient pas être très élevés, surtout avec la compréhension d’avocats patriotes qui ne manquent pas dans ce pays. 
Ce que j’attends de vous Maître, c’est que vous me disiez si mon idée est réalisable. Si oui, vous me mettez en rapport avec un jeune avocat compétent et patriote.
Maître, voilà la folle idée que je me permets de soumettre à votre appréciation pour avis. Mille fois merci !
De la part de Mody Niang, inspecteur de l’Enseignement à la retraite »
Voilà le message que j’ai envoyé à mon ami avocat. Il me reçut gentiment et me fit comprendre qu’un citoyen ne pouvait pas porter plainte contre un ancien président ou contre l’État. Il le pourrait cependant, dans le cadre d’une association. C’est ainsi que j’ai pensé à celle-ci :
« Association sénégalaise pour la Récupération des Biens spoliés par le Régime libéral ».
Les premières démarches que j’ai faites dans cette perspective me firent descendre de mon nuage : une telle aventure n’avait aucune chance de succès dans l’état actuel du Sénégal.
Le vieux président-politicien et son successeur et sosie ont donc tout le loisir de continuer leur comédie. Pourtant, le premier devait être traduit en justice et le second sanctionné pour reniement de tous ses engagements le 25 mars 2012.
L’ancien président brésilien Luiz Inacio Lula Da Sylva croupit en prison pour neuf longues années. Celle qui lui a succédé, Dilma Roussef, a été destituée. Le président Chirac a été condamné à deux ans de prison avec sursis, le tribunal ayant tenu compte de son âge et surtout de son état de santé. Son successeur Nicolas Sarkozy est renvoyé devant le tribunal correctionnel.
En Afrique du Sud, la justice a ordonné que Jacob Zuma soit jugé pour corruption. Les fautes qui sont reprochées à ces anciens présidents, sont des peccadilles par rapport aux crimes commis par le vieux président-politicien.
Je le répète et l’assume ici : dans tous autres pays vraiment démocratiques, avec des populations conscientes de leurs responsabilités citoyennes et des institutions solides, le vieux président-politicien irait en prison. Peut-être, sûrement même, il n’aurait pas le temps de commettre les crimes qui ont jalonné sa longue gouvernance. Il serait destitué entre-temps.
Je ne peux pas aller plus loin, ce texte étant déjà très long. Je renvoie dos à dos ce vieux prédateur et son successeur qui a simplement prolongé sa nauséabonde gouvernance. On dit ça et là que c’est Serigne Touba qui les a élus, et qui élira tout prochain président de la République.
Dans une lettre adressée à Khaali Madiakhaté Kala, le saint homme a clairement défini sa posture vis-à-vis des princes, des pouvoirs temporels. Si c’est vraiment lui qui devait choisir des présidents pour le Sénégal, il ne porterait jamais son choix sur le vieux président prédateur et son successeur. Ces gens-là sont loin, très loin des valeurs que le saint homme incarnait et prônait pendant toute sa vie exemplaire de 73 ans. Soixante-treize ans au cours desquels il a affirmé n’avoir commis aucun péché. Ce saint homme n’a rien à voir, vraiment rien à voir avec nos deux comédiens.Dakar, le 13 octobre 2019.Mody Niang
Plainte contre Mamour Diallo devant le
https://www.ferloo.com/L’affaire des 94 milliards continue de cristalliser les attentions. SourceA qui évoque le sujet dans sa livraison de ce samedi, estime que si la Commission d’enquête parlementaire n’avait pas pris ce dossier en main, il y avait de fortes chances que le procureur de la République ne puisse pas donner une suite favorable à la plainte contre Mamadou Mamour Diallo déposée sur sa table par Ousmane Sonko.
En effet, selon con confrères, non seulement, dans sa plainte datée du 4 Mai 2018, le leader du ‘’Pastef’’, qui n’a jamais visé nommément l’ancien directeur national des Domaines, encore moins X, parle de présumé détournement.
Mais aussi, l’inspecteur des Impôts et Domaines radié n’a, nullement, mentionné le fameux Titre foncier 1451/R. Aussi, indique le canard, ce serait la même peine que se serait heurté le Vérificateur général de l’Inspection générale d’Etat, saisi, le 08 Mai 2019, d’une Lettre de dénonciation par le parlementaire. (Actusen)
Le Président Macky Sall à l’opposition : « Ces temps-ci, je ne veux pas être agressif »
https://www.dakaractu.com/Le président Macky Sall ne semble pas être ébranlé par les sorties récentes de l’opposition. La preuve, il se montre indifférent face aux attaques adverses de celle-ci qui, selon lui, s’inscrivent dans la divulgation de fausses nouvelles. ‘’Ces temps-ci, je ne veux pas être combatif pour ne pas dire agressif face à une certaine opposition qui passe tout son temps à dénaturer la réalité et à fabriquer des fake news’’, a-t-il soutenu devant ses alliés de la coalition présidentielle qui depuis 2 jours, animaient un séminaire sur la communication politique de la coalition Benno Bokk Yaakar. Venu procéder à la clôture de la rencontre, le président Macky Sall a minimisé les attaques de ses adversaires politiques, mieux encore, il a appelé, les acteurs de la majorité à ne pas s’inquiéter des fausses nouvelles, d’autant qu’elles ont une durée de vie éphémère. Il confie attendre de ses alliés une posture offensive et non agressive. Il invite, à cet effet, à adopter une position percutante et non violente pour riposter dans le débat politique. Le leader de la coalition BBY a surtout insisté sur le caractère pédagogique dans lequel devraient s’inscrire ses soutiens pour porter le message du gouvernement. Il demande à ses alliés de la coalition de tenir un langage simple et accessible aux populations pour leur permettre de s’approprier de la politique de l’État.
Macky Sall appelle les membres de la majorité à éviter les dépenses inutiles
https://www.pressafrik.com/Le chef de l’Etat, Macky Sall tient à sa politique de restriction des dépenses budgétaires. Pour preuve, il a appelé les membres de la majorité à éviter les dépenses inutiles, invitant également les Sénégalais à s’engager pour rendre les villes propres.
«  Nous sommes responsables de notre politique budgétaire. Et cela requiert de la rigueur dans la façon de gérer par rapport à nous même et essayer de maintenir ces filets sociaux signifie dépenser utilement et ne pas dépenser de l’argent dans des futilités », a dit Macky Sall.
Pour un changement de comportement et un Sénégal propre, le président Sall a proposé des journées de nettoyages. « C’est aussi rendre propre notre pays en commençant chacun dans sa maison, dans son foyer, devant son lieu de travail. Je vais lancer prochainement ce programme que devons tous accompagner. Tous les premiers samedis de chaque mois, nous devons porter nos blousons et jeans pour nettoyer ce pays », annonce-t-il.Salif SAKHANOKHO
« Rien ne sera fait qui sera contraire aux intérêts vitaux de la Nation »
IGFM Profitant de la clôture du séminaire du gouvernement qui s’est tenu ce dimanche 13 octobre au King Fahd Palace, le président de la République, Macky Sall, a expliqué que son rapprochement avec Me Abdoulaye Wade ne signifie pas vendanger les intérêts du Sénégal.
«Je voulais rassurer les militants sur l’apaisement du climat. Cet apaisement je l’ai voulu au lendemain de ma réélection. J’ai tout de suite lancé un dialogue. Et c’était au lendemain d’une grande victoire que nous avons estimé qu’il était temps d’impulser une nouvelle trajectoire de dialogue, de concertation qui doit avoir comme finalité un apaisement du champ social, économique, politique afin de permettre au pays de se concentrer sur les vrais combats», dit-il.
« Plus nous élargirons le cercle, mieux le Sénégal se portera. Donc cette ouverture n’est faite contre personne. Le seul enjeu de cette ouverture, c’est l’enjeu de la paix civile, la paix sociale et aussi l’enjeu de la stabilisation dans un contexte sous régional extrêmement fragile marqué par l’insécurité et les risques de déstabilisation de beaucoup de pays qui nous entourent. Rien ne sera fait qui sera contraire aux intérêts vitaux de la nation. »
Aide de la Fondation “Servir le Sénégal” à Karim X’rum Xax / Guy Marius Sagna précise: ” Oui, il y a eu des autorités qui ont offert leur concours, mais…”
https://www.dakaractu.com/Au cours du point de presse de “Nittu Deugg” et Frapp, qui ont tenu à remercier cet acte citoyen de soutien à leur camarade et frère Abdou Karim Guèye, il a été question d’apporter des précisions sur les modalités de son évacuation. Ainsi Guy Marius Sagna de préciser : “C’est Abdou Karim Guèye qui a, de manière souveraine, décidé de ne pas accepter certaines offres. Voulant être en adéquation avec ses principes, il a tout bonnement décidé de ne pas accepter le soutien venant de certaines autorités par respect à sa logique de combat.”
Ousmane Sonko défend les responsables et militants de Pastef de commenter les retrouvailles Wade-Macky
https://www.pressafrik.com/Le leader de Pastef a mis un peu d’eau dans son vin ce dimanche 13 octobre, après avoir fait montre d’une virulence sans précédent lors de sa tournée à Ziguinchor.
En effet, après avoir adressé des remerciements aux députés de l’opposition qui ont pris sa défense lors de la session plénière de vendredi pendant laquelle le rapport de la Commission d’enquête parlementaire sur l’affaire des 94 milliards a été débattu, Ousmane Sonko a appelé ses militants et autres collaborateurs d’éviter de parler de l’actualité politique phare de ces derniers jours, à savoir les retrouvailles entre le Président Macky Sall et son prédécesseur.
« Je lance également un appel aux militantes –  militants, sympathisantes –  sympathisants de PASTEF, à s’abstenir de toutes conjectures, commentaires ou jugements portant sur la situation politique actuelle et singulièrement les retrouvailles des uns et des autres », a-t-il écrit sur sa page Facebook.
Selon le candidat malheureux à la dernière Présidentielle, « En plus de perdre énormément de temps à parler de questions dont on ignore encore les tenants et aboutissants, de telles attitudes sont anti-démocratiques en ce qu’elles dénient à chaque citoyen ou groupe de citoyens la liberté et le droit de s’associer selon ses convenances ».
En d’autres termes, il serait contraire aux règles démocratiques que de dénigrer les retrouvailles entre Wade et Macky.AYOBA FAYE
Les membres des mouvements Nitou Deug et Frapp/France Dégage annoncent une marche devant le ministère de la Santé
https://www.pressafrik.com/Les membres des mouvements Nitou Deug et Frapp/France Dégage ont déclaré qu’ils comptent manifester dans les jours à venir devant le ministère de la Santé. Ce, pour dénoncer certaines pratiques injustes qui sévissent dans le secteur de la Santé au Sénégal. Ils l’ont fait s’avoir, ce lundi lors de leur conférence de presse sur la situation de l’activiste Abdou Karim Gueye alias Xrum Xax évacué en Allemagne.
« Nous, membres des mouvements Nitou Deug et Frapp/France Dégage, allons organiser une marche devant le ministère de la Santé pour dénoncer certaines pratiques injustes qui sévissent dans le secteur de la Santé au Sénégal. Le jour et l’heure seront communiqués prochainement », a indiqué Guy Marius Sagna.
Selon lui, « cette maladie du frère et camarade Abdoul Karim Gueye pose la question du système de santé de notre pays. Parce que pour la petite histoire, notre frère est allé dans deux structures de santé avant d’être accepté au niveau de l’hôpital principal de Dakar. C’est lui-même compte tenu des souffrances qu’il éprouvait, qui a exigé de sortir de cette structure de santé »
Guy Marius Sagna précise, « nous disons que le système de santé sénégalais est système moribond, malade. Nous ne pouvons pas continuer dans ce pays là, à voir des quêtes à voir des mobilisations pour rassembler de l’argent pour des citoyens qui sont malades. Alors que nous sommes un pays riche en ressources naturelles, riche en ressources humaines ».
Massaly Annonce Un Comité De Recouvrement Des 138 Milliards Fcfa Pour…Karim Wade
https://www.xibaaru.sn/Mamadou Lamine Massaly est amer après les retrouvailles entre Wade et Macky. Soupçonnant un deal entre les deux hommes, l’ex-jeune libéral dit s’opposer foncièrement à une amnistie pour Wade-fils. Mieux, le responsable politique de la coalition Madické 2019 annonce, rapporte le quotidien Les Échos, la mise en place d’un comité de recouvrement pour le remboursement de la dette de Karim Wade après sa condamnation par la Cour de répression de l’enrichissement illicite (Crei).
« Quels que soient les deals, les complots, il y a une jeunesse consciente qui a décidé de mettre sur pied un comité pour le recouvrement des 138 milliards de Fcfa », informe-t-il.
Pour lui, il est hors de question que les deux hommes sacrifient les intérêts du pays pour régler leur différend. « Personne n’acceptera ce complot sur le dos des Sénégalais. Si on doit amnistier Karim Wade, qu’on ouvre toutes les prisons et que tous les prisonniers rentrent chez eux. Karim n’est pas plus méritant que les autres Sénégalais détenus. Il n’y a pas un Sénégal des voleurs de milliards et un Sénégal des voleurs de poulets ou de moutons » martèle-t-il.
Affaire 94 milliards :Mamour Diallo décide de porter plainte…
XALIMANEWS : Annoncé depuis longtemps, les avocats de l’ex Directeur des domaines Mamour Diallo, vont enfin déposer une plainte pour diffamation contre Ousmane, ce mardi.
Blanchi par la commission d’enquête parlementaire mise en place suite aux accusations du député Ousmane Sonko sur l’affaire dite des 94 milliards, l’ex-Directeur des Domaines, Mamour Diallo, à en croire ses avocats, attendait les conclusions de la commission d’enquête parlementaire pour saisir la justice
« Karim est libre d’aller et venir, mais Macky ne pense pas à une amnistie en sa faveur… »
XALIMANEWS : Si les observateurs pensent que la suite de la rencontre entre les présidents Abdoulaye Wade et Macky Sall, va se diriger directement vers une amnistie de « Wade fils », ils risquent de se tromper. A en croire une source proche du Président Sall, interrogée par le quotidien Les Echos, le chef de l’Etat n’est pas prêt à accorder l’amnistie totale à Karim Wade.
« Karim est libre d’aller et venir, mais le chef de l’État ne pense pas à une amnistie en sa faveur. Toutefois, Macky Sall pourrait lever l’épée de la contrainte par corps suspendue sur la tête de Wade-fils », confie la source du journal.
Thierno Alassane Sall sur la rencontre Wade/Macky : « Les deux acteurs principaux des contrats illégaux de pétrole ont parlé de pétrole ! « 
XALIMANEWS : Le patron de la République des valeurs s’est prononcé sur les retrouvailles entre Abdoulaye Wade et Macky Sall. Sur Twitter, Thierno Alassane Sall affirment que les deux hommes ont parlé du pétrole.
« Dallas au palais. Les deux acteurs principaux des contrats illégaux de pétrole ont parlé de pétrole ! Non pas pour s’amender et aider à récupérer les deniers publics, mais sûrement pour effacer les traces de leur forfait. Et nous on nous demande de saluer ces retrouvailles ! », a dit l’ancien ministre.
LE PS BÉNIT LES RETROUVAILLES WADE-MACKY
NETTALI.COM – Personne morale du Parti socialiste, Aminata Mbengue Ndiaye bénit les retrouvailles entre Me Wade et Macky Sall.
«Ce qui a été initié par le khalife général des mourides, Serigne Mountakha Mbacké, a été salué par toute la population sénégalaise. Ce sont des retrouvailles et je pense que l’Islam nous recommande à chaque fois qu’il y a des gens qui sont égarés ou ne s’entendent pas, qu’on fasse tout pour les remettre ensemble, particulièrement si ce sont des gens qui ont eu à vivre ensemble, à faire énormément de choses pour notre pays», justifie-t-elle.
Selon elle, ce dégel dans les relations entre les deux hommes permettra à Macky Sall d’avoir la possibilité de travailler dans la sérénité, le calme. «Je pense que c’est une excellente chose», dit-elle.
Aminata Mbengue «NOUS TENDONS LA MAIN À TOUS CEUX QUI ÉTAIENT ÉGARÉS»
NETTALI.COM – Porté à la tête du Parti socialiste (Ps) pour succéder à Ousmane Tanor Dieng, Aminata Mbengue tend la main à Khalifa Sall, Barthélémy Dias, Bamba Fall… qu’elle appelle «ceux qui étaient égarés». Il les appelle à rejoindre les rangs et à travailler pour le rayonnement du parti.
Aminata Mbengue Ndiaye veut inscrire son magistère sous le sceau de l’ouverture.  «Nous tendons la main à tout le monde. Ceux qui étaient égarés et veulent revenir, on peut discuter, mais nous maintenons également notre ancrage dans Benno bokk yaakaar (Bby)»,  précise-t-elle, au sortir d’une visite chez le khalife général des mourides, Serigne Mountakha Mbacké.
Selon elle, sa démarche s’inscrit en droite ligne de la volonté d’Ousmane Tanor Dieng qui «lui-même avait initié des rencontres pour que nous puissions discuter pour les retrouvailles de la grande famille socialiste ». « Nous allons rester sur cette ligne et voir comment les choses vont se passer dans le cadre de Bby», fait-elle savoir.
OUSMANE SONKO MENACE: «Nous ne serons pas des agneaux que Macky Sall va sacrifier. S’ils veulent brûler ce pays, ils n’ont qu’à essayer»
https://www.jotaay.net/Ousmane Sonko a déchiré en mille morceaux le rapport d’enquête de la commission parlementaire. Il a mis le doigt sur ce qu’il appelle «les incohérences du rapport». Il a, dans la foulée, mis en garde contre toute tentative d’emprisonnement. S’ils veulent brûler ce pays, ils n’ont qu’à essayer», lâche-t-il.
La chronologie de l’affaire des 94 milliards
«Nous  avons tous assisté à une mascarade, un enfantillage organisé au sein de l’hémicycle par des bandits d’Etat… Mamour Diallo, Directeur des Domaines, Seydou Sarr dit Tahirou Sarr, sur deux de ses sociétés Cfu et Sofico, et accessoirement Meïssa Ndiaye, chef du bureau des Domaines de Ngor Almadies de l’époque. En date du 4 mai 2018, j’ai écrit à l’Ofnac et à l’Ige pour faire une dénonciation. Ensuite, le 8 mai, j’ai saisi le procureur de la République d’une plainte. Malheureusement, il n’a jamais réagi à ma plainte. Serigne Bassirou Guèye, je le cite nommément pour leur montrer que se cacher derrière l’appareil d’Etat pour essayer d’intimider les gens, ça ne passera pas avec moi Ousmane Sonko. Personne ne peut m’intimider. Il n’y a que l’Ofnac qui m’a convoqué le 27 septembre 2018 pour m’entendre. Depuis lors, je n’ai pas de nouvelles de l’instruction de ce dossier».
Les incohérences du rapport
«Dans le rapport, pour un dossier foncier, ils n’ont pas convoqué le ministre des Finances, ils n’ont pas entendu le ministre du Budget, ils n’ont pas entendu le gouverneur de Dakar. Tous des éléments fondamentaux du dossier. L’Assemblée nationale a reconnu un acte d’acquiescement. Mamour Diallo a établi l’acte d’acquiescement. La commission a menti aux Sénégalais quand elle a dit que Mamour Diallo n’a aucune responsabilité. La première responsabilité de Mamour Diallo, c’est d’avoir établi l’acte d’acquiescement sur la base de faux. Toutes les mentions qui sont dans l’acte d’acquiescement sont fausses. Il a cité un décret d’expropriation qui n’a jamais exproprié la famille Ndoye et donc qui ne peut pas profiter à Tahirou Sarr. Ces députés méritent d’être poursuivis en justice pour blanchiment d’escroquerie sur 94 milliards et emprisonnés. Sofico représentée par Seydou Sarr s’est prévalue d’une session de créance. Il a dit que la famille Ndoye lui a vendu sa créance. Elle n’existe pas. La famille Ndoye n’a pas été expropriée. Vous ne pouvez pas indemniser une créance qui n’existe pas. Donc la famille Ndoye ne peut pas vendre une créance qui n’existe pas. Quand vous achetez une créance, vous devrez aller au tribunal pour qu’il homologue l’acte de session de créance. Quand Seydou Sarr est allé au tribunal avec ses deux sociétés, le tribunal a refusé d’homologuer. Donc la créance qu’on a voulu payer à 94 milliards n’existe pas. C’est une créance fictive. Pire, ils ont mis une indemnisation sur l’intégralité, c’est-à-dire sur les 256 ha. Or, la famille Ndoye n’est propriétaire que de 121 ha. C’est extrêmement grave. Le montant de l’indemnisation est un autre scandale. Ils ont pris 37.000 F au mètre carré, là où le barème dit que dans la zone, si le terrain n’est pas viabilisé, c’est 15.000 F et si c’est viabilisé, c’est 25.000 F. Ça ne peut pas aller au-delà. Ils ont pris 37.000 francs. A propos des paiements effectués. L’Assemblée nationale dit que seuls trois milliards ont été payés. Même si c’était 50 francs, c’est grave.
Cette somme payée sur la base de faux et d’usage de faux, c’est grave. A fortiori trois milliards.»
Les mises en garde de Ousmane Sonko
«Ils veulent aussi me salir après avoir tenté de blanchir Mamour Diallo. Il n’y a rien qui me lie à la famille Ndoye qu’on peut sortir juridiquement pour dire voilà ce qui lie Ousmane Sonko à la famille Ndoye. Rien. Ils l’ont essayé avec l’enregistrement de la réunion avec la famille Ndoye, malheureusement, ça s’est retourné contre eux. Cette tentative de salir Ousmane Sonko ne passera pas. Depuis quatre ans, ils ont utilisé les renseignements généraux, fouillé ma vie professionnelle, ils n’ont rien trouvé. Mon éducation et mes convictions ne me permettent pas de mentir ou de voler».
Si vous cherchez des corrompus, des vendus, des escrocs, allez chez Macky Sall et son groupe
«Mamour Diallo dit qu’il va porter plainte. Tout le Sénégal attendait ce moment. Mais attention, nous n’accepterons pas de supercherie. Demain il (Mamour Diallo, Ndlr) porte plainte pour diffusion de fausses nouvelles et diffamation. Le procureur, au lieu d’examiner le dossier, va prendre le rapport de la commission parlementaire qui ne peut pas être une instruction au procureur de la République pour dire que le rapport a dit que Mamour est blanc comme neige, Sonko a raconté des histoires. Je vais prendre Sonko. Ça, nous ne l’accepterons pas. S’ils veulent brûler ce pays, ils n’ont qu’à essayer. Parce que Macky Sall pense que ce pays lui appartient et qu’il peut faire ce qu’il veut et quand il veut. Je les mets en garde. Quand je parle, on dit qu’il menace, il appelle à l’insurrection. Nous ne serons pas des agneaux que Macky Sall va sacrifier. Le jour où ils me prendront sur quelque chose, je serai le premier à me livrer à la justice. Mais on ne m’enfermera pas sur la base de roublardise. Qu’ils se le tiennent pour dit.  Si vous cherchez des corrompus, des vendus, des escrocs, allez chez Macky Sall et son groupe. Ce qui peut le prouver, si aujourd’hui il perdait le pouvoir, je crois qu’on n’aurait pas suffisamment de tribunaux pour les juger parce qu’ils ont tellement fait…»Baye Modou SARR
Mafia à l’Aibd : Le cerveau propose 2 millions au patron de la Section de Recherches
http://actunet.net/Ce 30 septembre 2019, après 24 heures de garde à vue dans la chambre de sûreté de la Section de recherches (Sr), Thakshan Ganesanathan sait que tout est fini. Face aux gendarmes, il était passé d’ailleurs aux aveux, sachant que rien ne servait plus de mentir : ils savent déjà tout.
Pourtant, ce Franco sri-lankais âgé d’une trentaine d’années, patron à Dakar de l’entreprise « Thakshan Import-export », joue une dernière carte. Il demande à voir Abdou Mbengue, le très rigoureux commandant de la Section de recherches.
Une fois dans le bureau de ce dernier, il lui propose, séance tenante, la rondelette somme de 2 millions de Fcfa pour éviter d’être déféré  devant le parquet. Le patron de la Sr joue le jeu. Lorsque l’argent lui parvient, le commandant Abdou Mbengue le met sous scellé et colle une autre infraction à Ganesanathan : corruption passive.
Un des délits retenus par le Procureur qui a ouvert une information judiciaire pour association de malfaiteurs, blanchiment de capitaux, corruption passive, corruption de fonctionnaire, faux et usage de faux, trafic de migrants, contrefaçon de visas… contre Gaesanathan qui a été placé sous mandat de dépôt vendredi dernier.
Ce, en même temps que Xavier Bonyaka Wa Koki chargé de confectionner les faux documents de voyage et Youssoupha Fall qui facilitait les formalités à l’aéroport. Un deuxième lot, composé d’agents de contrôle à l’Aibd (Assane Ka, Samba Mboup et Abdou Khadre Sow) a été déféré ultérieurement.
À vrai dire, les gendarmes ont frappé au cœur d’une organisation criminelle chargée de convoyer, depuis Dakar, des migrants sur la base de faux en complicité avec des agents de contrôle qui fermaient les yeux sur ce scandale. Selon les informations de Libération, les faux visas étaient fabriqués en Inde avant d’être convoyés à Dakar.
Pour mettre le visa sur le passeport, Gaesanathan payait 100 000 Fcfa par document à Xavier Bonyaka Wa Koki qui y mettait en même temps de faux cachets des ambassades. Un vrai travail d’orfèvre. Les gendarmes ont dû s’appuyer sur la Plateforme numérique de lutte contre la cybercriminalité (Pnlc) pour établir la fausseté des documents.
Le business rapportait gros à Gaesanathan : chaque client lui versait 4,5 millions de Fcfa. Sur ce montant, il reversait, pour chaque voyage, un million de Fcfa aux agents de contrôle Assane Ka, Samba Mboup et Abdou Khadre Sow. La perquisition effectuée chez Youssoupha Fall a permis aux gendarmes de saisir plusieurs passeports avec de faux visas et des cachets « entrée » et « sortie ».
SÉNÉGAL VERS UN AJUSTEMENT STRUCTUREL:La réponse de Macky à Thierno Alassane Sall
https://www.seneweb.com/Thierno Alassane Sall déclarait, en juin dernier, que le Sénégal va vers un ajustement structurel. Mais, le président de la République a tenu à le démentir. «Quand j’entends que le Sénégal est en train d’aller vers des ajustements je me demande de quel pays on parle. Un pays qui fait des gratuités de soins pour les enfants de zéro à cinq ans, pour les plus de soixante ans, qui vient de décréter la gratuité de la prise en charge de la chimiothérapie des cancers féminins. Qui a développé tant de politiques sociales. Qui donne 30 milliards de bourses aux familles les plus démunies, 30 milliards à la Der. Des choses que d’autres pays sont en  train de copier», a martelé le Président Macky Sall lors de la rencontre avec les cadres de la majorité.
Il assure que l’Etat du Sénégal est encore responsable de sa politique budgétaire. Mais, cela requiert de la rigueur dans la façon de gérer, débourser utilement et ne pas dépenser de l’argent dans des futilités. «Parce que si vous le faites-vous allez complètement changer de cadrage. Et si vous le fassiez, c’est terminé vous vous dégradez, vous allez emprunter plus cher, les gens vous feront moins confiance et vous serez tellement endettés qu’on va vous imposer des remèdes extrêmement difficiles qui pourront casser la stabilité sociale», ajoute-t-il.
Communication de la majorité présidentielle: Macky Sall veut une nouvelle dynamique
http://www.lactuacho.com/Le chef de l’Etat Macky Sall, président de la coalition Bennoo Bokk Yaakaar (BBY, majorité), appelle les membres de cette alliance regroupant le parti au pouvoir et ses alliés à travailler à la création d’une « nouvelle dynamique de communication »
« J’insiste sur la nécessité pour notre coalition, la majorité présidentielle, de créer une dynamique de communication », a-t-il-dit dimanche, lors de la clôture d’un séminaire sur « la communication politique de la majorité ».
Selon l’APS, pour Macky Sall, avec ce séminaire, la mouvance présidentielle est armée pour « franchir un étape dans la communication ».
« Nous devons réussir à imposer un paradigme dans le partage et la restitution du bilan face à nos compatriotes, nos mandants bénéficiaires des politiques publiques », a dit Macky Sall, leader de l’Alliance pour la République (APR), le parti présidentiel.
Il a invité les communicants de la majorité à rendre compte de son bilan « au quotidien avec fidélité et transparence’’.
« Il faut qu’on soit pédagogique. Il faut être simple », a souligné le président de BBY, avant de souhaiter « la multiplication » de séminaires du genre sur le Plan Sénégal émergent (PSE) notamment et la portée politique de ses projets en général.
Sur un autre plan, toujours selon l’APS, concernant les fakenews, le président Sall a demandé aux militants de la majorité d’insister sur ses actions pour contrer ce phénomène.
« Nous devons être offensifs et non agressifs. L’agressivité n’est pas le fort du pouvoir. Il faut être calme, serein. Nous devons être percutants et non violents. Notre riposte ne peut faire l’économie d’une bonne argumentation », a relevé le président de la coalition BBY.
Macky Sall a par ailleurs a plaidé pour que l’action du gouvernement soit défendu en priorité dans les débats publics.
Affaire des 94 milliards FCFA : les avocats de Mamour Diallo déposent une plainte contre Sonko mardi
https://www.pressafrik.com/Annoncée plusieurs fois, ce sera peut-être la bonne demain mardi. Les avocats de Mamour Diallo vont déposer à partir de 11 heures une plainte contre l’opposant Ousmane Sonko qui accuse  leur client d’avoir détourné 94 milliards FCFA.
Sonko sera poursuivi pour diffusion de fausses nouvelles. Un des avocats confie à la Rfm qu’il attendait la fin des travaux de la commission d’enquête parlementaire de la l’Assemblée nationale pour déposer leur plainte. Ladite commission a blanchi l’ancien directeur des Domaines, Mamour Diallo, concluant qu’il n’y a pas eu de détournement.
Éventuel 3e mandat de Macky Sall : « le doute est renouvelé », selon Abdourahmane Sow
https://www.leral.net/Le débat sur l’éventuel 3e mandat du Président Macky Sall a été relancé, hier, par le député socialiste Cheikh Seck. Invité de l’émission “Grand Jury” de la RFM, hier, le maire de Ndindy a laissé entendre que « l’opposition a validé le 3e mandat de l’actuel chef de l’Etat, en refusant de voter pour le référendum limitant le nombre de mandats à 2 ». Suffisant pour relancer le débat sur la question.
Réagissant à ce sujet sur la RFM, Abdourahmane Sow de Cos M23, a déclaré que « le doute est renouvelé » avec cette sortie, qui, a-t-il ajouté, « ne vient pas de n’importe qui ».
Et d’avertir, « il est temps que le Président soit clair et précis sur ce dossier une bonne fois ».
Pour sa part, le conseiller politique du président de la République, Luc Sarr, a indiqué que ce débat n’est nullement d’actualité. « La préoccupation exclusive du chef de l’Etat est de réussir son quinquennat et de créer les conditions d’une société apaisée à travers le dialogue national », a-t-il déclaré sur la même chaîne.
Jean Marie François Biagui, ancien secrétaire général du MFDC: “je suis casamançais et Mamour Diallo”
D’emblée, et sans faux-fuyant, j’adjure : ‘Moi qui suis la victime-absolue de mensonges et autres affabulations des plus ineptes, de calomnies, d’opprobres, de la part d’ennemis autoproclamés comme tels avec une candeur diabolique ; Avec comme objectif, généralement inavoué, quelquefois avoué avec bagou (c’est plus courageux), de me faire tuer par le Maquis casamançais, sans aucune autre forme de procès, sous prétexte que j’aurais vendu la Casamance au Sénégal, au mieux, ou, au pire, à la France ;
Et qu’à ce titre je serais un homme bougrement corrompu ;
Sachant, au demeurant, évidemment devrais-je dire, que cette forme de condamnation à mort purement gratuite, sauvage qui plus est, est avant tout un blanc-seing pour toutes sortes de règlements de comptes ;
Alors que, au même moment, il est de bon rendement politique du point de vue de l’Etat que l’alors Secrétaire à l’Aile Extérieure (avec résidence en France) puis Secrétaire Général du MFDC, que je suis, soit dans une si mauvaise posture ;
Moi qui suis cette victime-là, je ne peux ni ne veux, sous aucun prétexte, me résoudre à l’idée que même un ennemi irréductible, si tant est que j’en aie objectivement, puisse vivre un tant soit peu une expérience comme celle-là. Non ! je ne le peux pas aussi bien que je ne le veux pas.
De toute façon je ne sais guère manger de ce pain.’
Or, Monsieur Mamour Diallo ne saurait être un ennemi pour moi, si l’on sait que je ne le connais ni d’Adam ni d’Eve.
Cité, ou livré, d’abord de manière sauvage, puis en y mettant laborieusement quelque forme, comme pour se souvenir que nous sommes en République et dans un Etat de droit, Monsieur Mamour Diallo est présenté au public comme le principal accusé dans l’affaire dite des 94 milliards. Mais tout le monde aura constaté que, dans cet exercice à l’issue incertaine pour son auteur, tel que cela se passe généralement en pareille circonstance, l’agitation est avec l’accusateur ce que la sérénité est avec l’accusé.
Où l’on va découvrir un accusé constamment stoïque, malgré les effets dévastateurs de la Toile et des réseaux sociaux. Comment dès lors ne pas être Monsieur Mamour Diallo ?
Pour autant que je sache, et en attendant que la Justice lui donne et un contenant et un contenu judiciaires rationnels, l’« affaire des 94 milliards » est, par essence, du « système » ; auquel appartiennent, soit dit en passant, tous les protagonistes de ladite affaire, sans aucune exclusive ; mais auquel n’appartient aucunement, mais alors aucunement, le Mouvement des Forces Démocratiques de la Casamance (MFDC), en tant qu’il est ontologiquement « hors-système ».
Oui ! c’est désormais connu de tous : au Sénégal, seul le MFDC avec ses sympathisants est « hors-système ».
Or, l’« affaire des 94 milliards » est une affaire non-casamançaise.
Pour cela, en ce qui me concerne, je ne saurais accepter, ni même simplement tolérer, au regard notamment de ma responsabilité historique et bien assumée dans ce qui oppose l’Etat et le MFDC depuis 1982, que le « spectre du MFDC » soit agité pour une affaire non-casamançaise, en l’occurrence l’« affaire des 94 milliards ».
Sous ce rapport, donc, une fois de plus, je veux être clair : les appels du pied à l’intention du MFDC ne passeront pas. La Cause que défend le MFDC ne saurait être réduite à un jeu de grands enfants.
Par ailleurs, peu m’importe que, dans ladite affaire, Monsieur Mamour Diallo soit reconnu coupable ou non. Peu m’importe, aussi, à plus forte raison, que son accusateur soit Casamançais.
Cependant, ceux qui voient les choses autrement devront souffrir que le Casamançais doublé de Diola-Baïnouk que je suis, ne serait-ce que pour la salubrité de mon éthique personnelle, soit aussi en l’espèce Monsieur Mamour Diallo.
Car, par principe, et pour le principe, je suis pour la justice. Mais guère pour l’injustice, ni pour l’arbitraire sociologique.
Et la Justice étant sur le point de se saisir de cette « affaire des 94 milliards », il est heureux de concevoir, d’espérer même, que cela va permettre, soit à l’accusé de laver son honneur, soit à l’accusateur de s’honorer en apportant les preuves de son accusation.Dakar, le 13 octobre 2019.,Jean-Marie François BIAGUI,Président du Parti Social-Fédéraliste (PSF,Ancien Secrétaire Général du MFDC
94 milliards: « C’est une affaire non-casamançaise « , dit M. Diakhaté
https://senego.com/Ousmane Sonko ne manque jamais l’occasion de manipuler l’opinion, tout en continuant paradoxalement, de bénéficier de la complicité honteuse d’irresponsables juristes, selon le ministre-conseiller, Moustapha Diakhaté.
Tentative…
« La machination subversive ourdie par Ousmane Sonko a atteint son paroxysme, avec sa tentative malsaine de casamanciser, après avoir politisé, l’affaire du détournement allégué de 94 milliards francs de CFA « , déclare Moustapha Diakhaté.
Piège…
Selon lui, le leader de Pastef a voulu tendre à la Casamance le même piège dans lequel il a fait tomber le Parti pastef et ses affidés. Pour le ministre-conseiller, si Sonko avait réussi à empocher la rondelette commission de plus de 11 milliards francs CFA, aucun Sénégalais, y compris certainement les militants de Pastef, ne saurait jamais que notre pays a été spolié de 94 milliards de deniers publics.
Scandale…
« Son scandaleux appel à la Casamance participe d’une funeste tentative d’identification héroïsante à l’irrédentisme du Mfdc. Occasion pour lui de se présenter comme la victime d’un complot de Sénégalais d’autres régions du Pays « , confie-t-il.
Affaire…
Poursuivant ses propos, l’ancien président du groupe parlementaire Benoo bokk yakaar (Bby) soutient que la terre sénégalaise de la Casamance peut compter sur des hommes courageux comme Jean-Marie François Biagui, pour rappeler à Ousmane Sonko que « l’affaire des 94 milliards francs de CFA est une affaire non-casamançaise ».
LES PIQUES DE L’AS DE CE LUNDI
SenePlus  |   Publication 14/10/2019

Appui aux sinistrés de Sinthiou Bamambé
Le ministre de l’Éducation nationale s’est rendu ce week-end à Sinthiou Bamambé dans le département de Kanel, région de Matam. A la tête d’une forte délégation composée des membres de son cabinet, du Préfet de Kanel, du maire de Sinthiou Bamambé, des autorités religieuses et coutumières et de quelques élus locaux, Mamadou Talla a, tour à tour, visité des concessions impactées par la furie des eaux pour réconforter les familles sinistrées et leur apporter le message du Président Macky Sall. D’après le communiqué reçu de son service de presse, le ministre de l’Education Nationale s’est rendu à l’école 2 de la commune pour constater l’ampleur des dégâts et surtout se féliciter des efforts fournis pour évacuer les eaux afin de permettre une bonne reprise des cours.
Du riz et de l’argent aux sinistrés …
Restons avec le ministre de l’Education Nationale pour souligner qu’il a personnellement mis la main à la poche pour soulager les populations de son village natal. Remerciant les populations de la qualité de l’accueil, Mamadou Talla également remis, au nom du président de la République, un don de 5 tonnes de riz aux sinistrés et 3 millions Fcfa pour régler les urgences. Pour rappel, le département de Kanel, à l’instar de plusieurs localités du pays, a enregistré des pluies diluviennes ces derniers jours, causant ainsi beaucoup de dégâts.
Saër Kébé décroche son bac
Saër Kébé, l’élève arrêté dans le cadre de la traque aux terroristes et envoyé à la Maison d’Arrêt et de Correction de Rebeuss, a décroché, avant-hier, son baccalauréat avec mention assez bien. Après 4 années passées à la citadelle du silence, l’ancien élève du lycée Demba Diop de Mbour qui s’est présenté à la session d’octobre a obtenu son ticket d’entrée à l’université. C’est dire que Saër Kébé a pris sa revanche sur les plus sceptiques qui lui prédisaient un échec, du fait de son long séjour carcéral pour apologie du terrorisme.
Free connecte les marabouts de Touba
En perspective du grand Magal, une forte délégation de Free conduite par son Directeur Général, Mamadou Mbengue, s’est rendue à Touba auprès du khalife général des Mourides Serigne Mountakha Mbacké et des différentes autorités religieuses, afin de renouveler le soutien et la solidarité de Free à la communauté mouride. D’après un communiqué de Free, le Dg a offert des dotations de bœufs, des tonnes de riz, des centaines de litres d’huile, plus de 90 000 bouteilles d’eau, des milliers de nattes de prières ainsi que des téléphones portables au khalife général des mourides Serigne Mountakha Mbacké, au khalife général des Baye Fall Serigne Cheikh Dieumbe Fall, à Serigne Bassirou Abou Khadre Mbacké, président du comité d’organisation du grand Magal de Touba, à Serigne Abdou Karim Fallilou Mbacké ainsi qu’aux familles religieuses. Free a aussi apporté un important soutien à des Daaras de la capitale du mouridisme en leur fournissant du riz, du sucre et du lait. Aussi, pour confirmer sa place de leader à Touba, Free a déployé une artillerie technique avec près de 300 sites, toutes technologies confondues, afin de faire vivre le meilleur des offres mobile et de la 4G+ aux millions de pèlerins.
Le cas Tahirou Sarr
Seydou Sarr dit Tahirou doit avoir un bon marabout au point d’échapper aux sévères diatribes de Ousmane Sonko qui semble véritablement cibler Mamour Diallo. Mais à y voir de près, quoi que l’acte de Tahirou Sarr dans cette affaire soit légal, mais il reste abominable, au plan moral. Racheter des créances à vil prix (3 milliards Fcfa) des mains d’une famille divisée et financièrement dans le besoin pour les revendre à 94 milliards, il faut vraiment avoir une pierre à la place du cœur.
Moustapha Diakhaté
On aime bien Moustapha Diakhaté loin du système qui corrompt absolument les beaux esprits et les belles âmes. L’ancien député et président du groupe parlementaire Bby passe désormais son temps à sortir des idées assez intéressantes qui méritent qu’on s’y attarde tout de même. «A l’instar des Magistrats, Douaniers et Inspecteurs généraux d’Etat, le Sénégal doit interdire l’engagement politique aux Fonctionnaires des administrations fiscales, domaniales, du Trésor public, des administrateurs civils et diplomates de carrière», écrit Moustapha Diakhaté sur son compte Facebook. D’après lui, les fonctionnaires doivent se mettre exclusivement au service des populations ou quitter la fonction publique et ne plus y revenir. «Tout fonctionnaire qui décide de s’engager en politique doit démissionner ou être radié dès lors qu’il fait acte de militantisme», souligne-t-il.
Dissensions au sein de la Cojer de Mbour
Les membres de la Convention des Jeunes Républicains (Cojer) de Mbour ne parlent plus le même langage depuis quelques temps. Après la sortie de la Cojer départementale et des jeunes de Bby de la commune de Mbour fustigeant le chômage et l’inertie des responsables, une tendance favorable au ministre Oumar Youm est montée au créneau pour tirer à boulets rouges sur le premier camp. Pour ces jeunes républicains, le rôle du ministre et du président de la République n’est pas de trouver de l’emploi aux jeunes. «Des attaques sont portées contre notre responsable politique et coordonnateur départemental Oumar Youm, mais nous répondrons avec beaucoup de sérénité et calme à l’image de notre responsable Oumar Youm. On ne peut pas accéder récemment au pouvoir où on vient de nommer des autorités qui n’ont même pas encore le temps de dérouler et de prendre connaissance des dossiers que des gens viennent leur imposer quelque chose», affirme Hyacinthe Sène, coordonnateur de la Cojer de la commune de Sindia. Il accuse des responsables tapis dans l’ombre de tenter de discréditer Me Oumar Youm en utilisant les jeunes comme boucliers.
Abdoul Mbaye et Lamine Diallo à Touba
A quelques jours du Grand Magal, c’est le ballet des personnalités à Touba. Hier, une délégation du Congrès de la Renaissance Démocratique (Crd) s’est rendue à Touba et a été reçue par le khalife général des mourides, Serigne Mountakha Bassirou Mbacké. C’est au nom des leaders du Crd que Mamadou Lamine Diallo et Abdoul Mbaye ont présenté au marabout leurs vœux de réussite pour le Magal de Touba, lui adressant par ailleurs de vives félicitations pour ses œuvres au service du développement de la foi dont Massalikoul Jinann, la paix et la mise en œuvre d’une bonne justice au Sénégal. en retour, ils ont reçu les bénédictions du Khalife et ses prières pour le succès de leurs projets au service du Sénégal.
L’Act a une nouvelle voix
Le parti de Abdoul Mbaye se structure. L’Alliance pour la Citoyenneté et le Travail (Act) se réorganise. D’après des sources de «L’As», le Conseil National du parti a eu un nouveau souffle avec la nomination de plusieurs jeunes. Dans cette même lancée, la direction exécutive et le porte-parole du parti ont connu des changements. Professeur Assane Fall, Universitaire, sportif, ancien secrétaire national chargé de l’écoute citoyenne, coordonnateur national lors du parrainage est nommé Directeur Exécutif et premier porte-parole du parti.
La réponse du CRD aux partisans de Ousmane Sonko
Les leaders du Congrès pour la Renaissance Démocratique (CRD) n’ont pas tardé à réagir face aux accusations de partisans de Ousmane Sonko. En effet, ces derniers accusent l’opposition d’avoir lâché Ousmane Sonko au sujet de l’affaire dite des 94 milliards. Mamadou Lamine Diallo et Cie précisent que l’opposition regroupée au sein de Crd lutte pour le renforcement de la démocratie et de la justice sur la base du patriotisme économique. Répliquant aux partisans de Sonko, ils indiquant que l’opposition a refusé de participer à la Commission d’enquête parlementaire au motif qu’il y a d’autres faits sur lesquels il y a lieu d’enquêter notamment l’affaire Petrotim, Arcelor Mittal etc.. avec l’accord de Ousmane Sonko. Mieux, elle a saisi le député Sonko ainsi que ses collègues non inscrits pour voir la stratégie à retenir à la plénière de vendredi dernier, sans suite. Lors de la plénière, le député Mamadou Lamine Diallo avait soutenu que l’ouverture d’une information judiciaire rendait caduque la séance. Aussi, après la lecture du rapport, l’opposition a refusé de le voter.
Macky Sall chamboule le programme
Hier lors du séminaire sur la communication gouvernementale, les organisateurs ne voulaient donner la parole qu’à des responsables de l’Alliance pour la République (Apr). Mais, ce programme a été chamboulé par Macky Sall qui présidait la rencontre. En effet, après l’intervention de parole de Mor Ngom, Macky Sall a coupé le Maître de Cérémonie (MC) en la personne du député Abdou Mbow pour exiger la diversité dans les communications. Ce qui lui a valu un standing ovation de la part de l’assistance. C’est ainsi que le coordonnateur de la Cellule de communication de Bby Mahawa Diouf a été invité à laisser Me Ousmane Sèye intervenir. A la suite de l’avocat, c’est Momar Samb (du Rta/S) qui a lu la motion politique en Wolof.
Macky Sall et les chiffres 5-3-5
Pour bien maîtriser tout son programme y compris le Plan Sénégal Emergent (PSE), le Président Macky Sall a demandé aux militants de Benno Bokk Yakaar (Bby) de se référer au 5.3.5. Ce chiffre veut dire 5 initiatives, 3 programmes et 5 accès universels. Si le militant notamment le communicant ou le débatteur arrive à mémoriser ces trois chiffres, affirme le chef de l’Etat, il n’aura aucun problème face à un adversaire lors d’un débat. En marge de la rencontre, il a demandé aux Sénégalais de changer de méthode de travail et d’appliquer le mode fast track s’ils veulent aller vers l’émergence.
Khalifa Sall à Idy: « La Présidentielle 2019 a été volée »
http://dakarmatin.com/Khalifa Sall qui a rendu visite hier à Idrissa Seck s’est prononcé sur l’élection présidentielle du 24 février dernier. L’ex maire de Dakar est catégorique. Il a confié au président de Rewmi que la Présidentielle de 2019 et la victoire d’Idy ont été volées, rapporte L’AS

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