Examens du BFEM et du baccalauréat : le CUSEMS exige “le paiement de toutes les indemnités” avant le 30 novembre

 

Le Cadre unitaire syndical des enseignants du moyen et du secondaire (CUSEMS) exige du gouvernement “le paiement de toutes les indemnités [des examens] du BFEM et du baccalauréat avant la date butoir du 30 novembre 2019” et rappelle avoir déposé un préavis de grève arrivé à expiration le 6 novembre dernier.
Le CUSEMS réclame au gouvernement “un système de rémunération juste et équitable, le paiement de toutes les indemnités [des examens] du BFEM et du baccalauréat avant la date butoir du 30 novembre 2019”, selon un communiqué de son directoire national.
Il affirme qu’une “lettre d’alerte” a été adressée par la direction du syndicat au président de la République, le 22 octobre dernier, l’informant d’un préavis de grève devant expirer le 6 novembre dernier.
Les militants du CUSEMS exigent aussi des autorités gouvernementales “le reversement de la deuxième et de la troisième tranche des prêts DMC (prêts sans intérêt obtenus auprès de la Direction de la monnaie et du crédit), l’application des points d’accord relatifs à la mise en position de stage et aux passerelles professionnelles”.
Le syndicat d’enseignants veut aussi que le gouvernement s’attèle au “reversement des maîtres d’éducation physique et sportive dans le corps des professeurs de collège d’enseignement moyen” et au “recrutement des sortants des écoles de formation”.
Ses militants dénoncent “vigoureusement la persistance des lenteurs administratives, la surimposition des rappels” qui leur sont payés.
Ils protestent également contre “la généralisation des appels à candidatures aux postes de responsabilité vacants dans les établissements d’enseignement technique et professionnel, en violation des principes de la gestion démocratique”.
Le CUSEMS “exige un retour rapide à l’orthodoxie et une matérialisation dans les plus brefs délais de l’accord relatif à la création du corps des administrateurs scolaires”.
Selon le communiqué, il “s’offusque de l’écrémage d’établissements mal lotis en infrastructures, en matériel didactique et en personnel enseignant au profit d’écoles souvent bien mieux loties à tous égards”.
“Les établissements victimes sont délestés à la fois de leurs meilleurs élèves et de professeurs dont l’expérience et l’expertise profiteraient davantage aux pensionnaires desdits établissements ne disposant souvent pas du génie de leur pair des écoles d’excellence, ni de l’environnement scolaire meilleur offert par ces dernières”, ajoute le communiqué.
Selon le texte, les militants du CUSEMS déplorent “les nombreux dysfonctionnements (…) notés lors des commissions administratives paritaires d’avancement [des enseignants] à mi-parcours”.
“Nombre d’agents dont les fiches d’évaluation ont doublement été déposées par leur administration et par nos soins n’ont pu bénéficier d’avancements auxquels ils avaient droit, faute d’un classement desdits documents dans leur dossier par des agents de la fonction publique”, explique le directoire national du syndicat.

MK/ESF/BK