Revue de Presse Du Vendredi 27 Decembre 2019

 

 

Performance économique du Sénégal:6,7% de croissance en 2018
https://www.lejecos.com/–Une présentation faite à l’occasion de la douzième édition de la diffusion des comptes extérieurs du Sénégal montre que l’activité économique s’est consolidée au Sénégal en 2018. La croissance économique est ressortie à 6,7% en 2018.
Faut-il le noter, le ralentissement de l’inflation ressorti à 0,5% contre 1,3% malgré la hausse des prix du pétrole. Il est également relevé la dégradation du déficit budgétaire rapporté au PIB (3,7% contre 3,0%) et celui du compte courant rapporté au PIB de 2,1 points à 9,4%. Au titre de l’année 2018, la direction nationale de la Banque centrale des États de l’Afrique de l’Ouest fait savoir qu’il est observé un accroissement des financements nets mobilisés ressortis à 1.508,1 milliards contre 775,9 milliards un an plus tôt.
Le compte des biens a enregistré un déficit en net progression par rapport à l’année 2017 lié à la forte évolution des importations des produits pétroliers.
Les exportations qui sont ressorties à +12,6% ont été dynamiques en 2018 et étaient soutenues principalement par l’or non monétaire avec +46,3% soit 350,8 milliards contre 246,5 milliards en 2017. Il est remarqué aussi la contribution du zircon et titane avec +20,8% soit 99,7 milliards contre 82,5 milliards de francs Cfa un an plus tôt. Selon les données présentées par la Bceao, l’acide phosphorique, les produits arachidiers qui ont connu un léger repli, sont ressortis respectivement à +60,0% soit 194,6 milliards contre 121,6 milliards et à -2,7% soit 63,7 milliards contre 65,4 milliards.
Pour ce qui est des importations (+16,0%), les produits pétroliers prédominent avec +46,5% soit 1.254 milliards contre 856,1 milliards de francs Cfa. Ils sont suivis des produits alimentaires (riz +6,9%, blé -0,8% lait +2,3% et sucre -58,1%) avec +2,5% soit 788,1 contre 767,7 milliards. Les biens et équipements sont ressortis quant à eux à -1,3% soit 961.0 milliards contre 974,3 milliards.Bassirou MBAYE
BOND DE 4 % DU PIB AU TROISIÈME TRIMESTRE (ANSD)
Dakar, 28 déc (APS) – Le produit intérieur brut en volume corrigé des variations saisonnières a enregistré au troisième trimestre de l’année 2019 une hausse de 4 % comparativement à son niveau du trimestre précédent, a annoncé l’Agence nationale de la statistique et de la démographie (ANSD).
Le Produit intérieur brut en valeur au troisième trimestre 2019 est notamment ressorti à 3 344, 3 milliards de francs Cfa, a ainsi relevé la structure dans sa note dédiée à l’évolution du PIB trimestriel.
Ce résultat est imputable à la croissance du secteur primaire (+5,3%), du secondaire (+5,3%) ainsi que du secteur tertiaire (+3,1%), alors que les taxes nettes de subventions sur les produits ont crû de 3, 6 % sur la même période, a ainsi indiqué la structure dans son rapport rendu public jeudi.
Le document consulté à l’APS fait, par ailleurs, état d’une hausse de 10, 4 % des exportations de biens et services et de 2, 9 % de la consommation finale, bien qu’une baisse de 2, 4 % de la formation brute de capitale fixe soit notée sur la même période.
Dans le même temps, l’activité économique est ressortie en hausse de 6, 3 % par rapport au même trimestre de l’année 2018, a souligné l’ANSD non sans lier cette performance à la bonne tenue des activités primaires (+9,7 %), du tertiaire (+6, 4 %) et du secondaire (+ 4 %).
Sous l’angle de la demande en glissement annuel, il a été enregistré une détérioration des exportations nettes de biens et services (en volume) qui passent de – 498,8 milliards à – 506,2 milliards, en liaison avec la forte hausse des importations de biens et services en volume (+15, 5%), a relevé la même source.AKS/ASB
Commerce intra Uemoa:les exportations du Sénégal sont estimées à 29,6 milliards au mois d’octobre
https://www.lejecos.com/-Vers les pays de l’UEMOA, les exportations du Sénégal sont estimées à 29,6 milliards au mois d’octobre 2019 contre 29,0 milliards au mois précédent, indique la Direction de la prévision et des études économiques (Dpee).
Selon la même source, elles ont représenté 17,3% des exportations totales du Sénégal. La part du Mali est passée de 59,9% à 59,6% sur la période. Le ciment reste le principal produit exporté vers ce pays partenaire avec une part de 41,1% contre 35,3% en septembre 2019.Oumar Nourou
Commerce intra Uemoa:les exportations du Sénégal sont estimées à 29,6 milliards au mois d’octobre
https://www.lejecos.com/–Vers les pays de l’UEMOA, les exportations du Sénégal sont estimées à 29,6 milliards au mois d’octobre 2019 contre 29,0 milliards au mois précédent, indique la Direction de la prévision et des études économiques (Dpee).
Selon la même source, elles ont représenté 17,3% des exportations totales du Sénégal. La part du Mali est passée de 59,9% à 59,6% sur la période. Le ciment reste le principal produit exporté vers ce pays partenaire avec une part de 41,1% contre 35,3% en septembre 2019.Oumar Nourou
L’ANSD RELÈVE UNE DÉTÉRIORATION DU DÉFICIT DE LA BALANCE EXTÉRIEURE DES BIENS ET SERVICES
Dakar, 27 déc (APS) – L’Agence nationale de la statistique et de la démographie (ANSD) fait état, au troisième trimestre de 2019, d’une détérioration du déficit de la balance extérieure des biens et services, consécutif notamment à une hausse de 12, 8 % des importations.
Comparées au deuxième trimestre, les importations de biens et services, en volume, ont augmenté de 12, 8 %, résultant d’une hausse de 12, 8 % des achats de biens ainsi que d’un relèvement de 12, 9% de ceux des services, souligne l’ANSD dans un rapport consacré aux comptes nationaux trimestriel.
En glissement annuel, les importations de biens et services, en volume, ont augmenté de 15, 5 %, résultant d’une hausse de 17, 7 % des achats à l’extérieur de biens, rapporte le document rendu public jeudi.
Au troisième trimestre de 2019, les exportations de biens et services, en volume, ont crû de 10, 4% par rapport au trimestre précédent, tandis qu’en glissement annuel, elles ont augmenté de 25, 8 %, fait savoir la même source.
L’ANSD lie cette évolution à une bonne orientation des exportations des biens en hausse de 30, 9 % au troisième trimestre de l’année en cours.AKS/OID
Diffusion des comptes extérieurs du Sénégal:La Bceao relève un déficit commercial élevé
https://www.lejecos.com/–Il est observé en 2018 une dégradation du compte des services de 34,3 milliards de francs Cfa avec une hausse du déficit au titre des services de transports sous l’effet du fret (42,2 milliards). Dans la même année, la Bceao note une réduction de l’excédent des autres services (21,8 milliards) sous l’effet des services de télécommunications et des services aux entreprises.
Quid du compte de revenu primaire ? L’année 2018 a été marquée par une atténuation du déficit du compte de revenu primaire de 7,2 milliards avec les revenus nets des investissements ressortis à +3,9 milliards et une légère progression des revenus du travail (+0,8 milliard).
Pour ce qui est du compte de revenu secondaire, il est noté une amélioration avec +1,3 milliard portée par la baisse des transferts courants au profit des administrations publiques et par la progression des transferts reçus des migrants qui sont ressortis à +8,7 milliards. La Bceao souligne également l’augmentation des transferts des migrants reçus de 97,5 milliards en 2014 à 1.271,6 en 2018 milliards destinés principalement aux dépenses courantes.
Le compte de Capital a enregistré, selon la Bceao, une amélioration (244,7 milliards contre 223,6 milliards), reflétant ainsi une hausse des transferts en capital au profit de l’Etat (237,0 Mds contre 223,6 milliards).
La position globale extérieure est caractérisée d’après les statistiques de la Bceao par une dégradation (6.643,0 milliards soit 50,9% du PIB contre 46,9% en 2017). Cela est dû à l’accroissement des engagements nets au titre des IDE et des autres investissements mais également à l’augmentation du passif net au titre des investissements de portefeuille, en relation avec l’émission de titres publics.
En termes de perspectives, la Bceao indique une légère baisse des cours du pétrole, un ralentissement de la croissance économique mondiale avec 3,3% contre 3,6%, une maîtrise de l’inflation avec 0,5% en 2018 contre 0,9% en 2019, et une amélioration du déficit du compte courant rapporté au PIB avec 9,4% en 2018 contre 8.7% en 2019.
Elle recommande enfin de poursuivre la levée des contraintes pour améliorer l’offre productive, d’accompagner le secteur touristique, de privilégier le financement des projets structurants pour renforcer le rôle de l’investissement comme levier de croissance et enfin de renforcer les synergies sous régionales pour développer l’offre de biens et services intra-Uemoa.Bassirou MBAYE
Uemoa:Hausse de 86,1 milliards de la trésorerie bancaire au troisième trimestre 2019
https://www.lejecos.com/–La trésorerie bancaire, mesurée à travers les soldes des comptes ordinaires et de règlement dans les livres de la Bceao, a augmenté de 86,1 milliards au troisième trimestre, en se situant à 1.686,0 milliards à fin septembre 2019 contre 1.599,9 milliards à fin juin 2019.
L’information est donnée par la Bceao dans son « Rapport sur la Politique monétaire dans l’Umoa – Décembre 2019 ». Selon le document consulté par le Journal de l’économie sénégalaise (Lejecos), cette évolution résulte de la hausse de l’encours des refinancements accordés par la BCEAO sur la période (+268,5 milliards), atténuée par l’incidence négative des facteurs autonomes (-182,4 milliards).
La variation négative de l’offre autonome de liquidité des banques, explique-t-on,  a été essentiellement induite par les transferts nets initiés par les banques (-939,5 milliards). Cette évolution a été amoindrie par le solde des opérations avec les Trésors et les autres facteurs nets (+621,1 milliards) ainsi que le retour de billets aux guichets des banques (+136,0 milliards).
Les réserves requises des banques sur la période de constitution allant du 16 août au 15 septembre 2019 sont estimées à 730,6 milliards. Sur cette même période, les réserves constituées par les banques sont ressorties, en moyenne, à 1.711,8 milliards, excédant de 981,2 milliards le niveau réglementaire minimal exigé.
«Par rapport à la situation de la période de constitution allant du 16 mai au 15 juin 2019, les réserves excédentaires ont augmenté de 29,4 milliards. Elles représentent 134,3% des réserves requises contre 139,2% le trimestre précédent. Le nombre de banques en déficit de constitution des réserves obligatoires est passé de six à quatre », renseigne la Bceao.
Elle souligne que l’analyse des conditions de refinancement sur les guichets des appels d’offres de la Bceao au cours du troisième trimestre 2019 fait apparaître une légère hausse des taux du marché monétaire.
En effet, le taux moyen pondéré des opérations hebdomadaires d’injection de liquidités s’est établi à 3,15% au troisième trimestre 2019 contre 3,10% au trimestre précédent et 2,77%un an plus tôt. Sur la maturité à un mois, le taux moyen pondéré est ressorti à 3,48% contre 3,15% au deuxième trimestre 2019. A la même période de l’année 2018, ce taux était de 2,94%. Pour sa part, le taux moyen trimestriel du marché monétaire est ressorti quasi stable d’un trimestre à l’autre, en se situant à 2,70%. Un an auparavant, il s’établissait à 2,50%.Adou FAYE
Uemoa:Le déficit budgétaire est ressorti à 1.503,2 milliards à fin septembre 2019
https://www.lejecos.com/Les Etats de l’Uemoa ont poursuivi leurs actions de consolidation budgétaire en vue d’assurer le respect de la norme de convergence relative au solde budgétaire à fin 2019, dans un contexte marqué par la mise en œuvre satisfaisante des programmes appuyés par le Fmi.
Selon la Bceao qui donne l’information, l’exécution budgétaire s’est traduite, au cours des neuf premiers mois de l’année 2019, par une atténuation du déficit budgétaire par rapport à la même période de l’année 2018 en raison d’un accroissement des recettes et dons plus important que celui des dépenses publiques. Le déficit global, base engagements, dons compris, est ressorti à 1.503,2 milliards ou 2,7% du Pib à fin septembre 2019 contre 1.830,1 milliards ou 3,3% du PIB un an auparavant.
«Les recettes budgétaires et dons sont ressortis à 11.348,2 milliards au cours des trois premiers trimestres de l’année 2019, en hausse de 1.757,7 milliards (ou +18,3%) par rapport à la même période de l’année précédente. Cette progression est essentiellement imputable à la hausse de 1.309,0 milliards (+16,7%) des recettes fiscales. Elle provient essentiellement des performances des régies financières en matière de collecte de ressources fiscales, en lien avec les projets de modernisation de l’Administration et de renforcement de la gestion des finances publiques en cours dans les pays membres », informe la Bceao dans son «Rapport sur la Politique monétaire dans l’Umoa » de décembre 2019.
L’institut d’émission signale que l’augmentation des recettes fiscales a été notée dans tous les Etats membres de l’Union. Les hausses les plus importantes ont été enregistrées au Mali (+35,9%), au Togo (+22,4%) et au Sénégal (+22,4%). Pour le Mali spécifiquement, la hausse des recettes fiscales s’inscrit dans la dynamique du retour à la normale, après les contre-performances enregistrées en 2018 au niveau de plusieurs Services d’assiette et de recouvrement suite aux troubles sécuritaires dans le pays.
Par rapport aux prévisions pour l’année 2019, le taux de mobilisation des recettes fiscales sur les neuf premiers mois est ressorti à 74,4% contre 74,3% à la même période de l’année précédente. En dépit de la bonne mobilisation des recettes, le taux de pression fiscale demeure toujours faible, inférieur à la norme communautaire de 20% à l’horizon 2019. Il s’établit à 15,8% à fin septembre 2019 contre un niveau de 14,2% un an plus tôt.
Les dépenses et prêts nets, évalués à 12.851,4 milliards à fin septembre 2019, ont affiché une augmentation de 12,5%, en glissement annuel. Cette situation s’explique par l’augmentation combinée des dépenses en capital et des dépenses courantes.
L’accroissement de 10,2% des dépenses courantes, estimées à 8.570,0 milliards, est tiré notamment par l’évolution des dépenses de personnel (+11,3%), des transferts et subventions (+10,3%) et des paiements d’intérêts sur la dette (+14,8%). Les intérêts payés sur la dette ont représenté 10,4% des recettes fiscales sur les neuf premiers mois de 2019 contre 10,6% sur la même période de 2018.
Les dépenses en capital ont augmenté de 13,4%, passant de 3.458,7 milliards à fin septembre 2018 à 3.923,6 milliards à fin septembre 2019, en liaison avec la poursuite de l’exécution des investissements publics, notamment dans le domaine des infrastructures.Adou FAYE
le Pool d’Assurance des Risques Pétroliers et Gaziers du Sénégal décroche avec brio Woodside
https://www.financialafrik.com/Grande victoire du contenu local au Sénégal. Selon nos sources, Le Président du Pool d’Assurance des Risques Pétroliers et Gaziers du Sénégal, Majdi Yassine, a informé ce jour le marché sénégalais de l’assurance et de la réassurance que le Pool à travers la Sonam, soumissionnaire pour le compte du Pool, a été notifiée adjudicataire de la couverture assurantielle des installations de Woodside au Sénégal.
Le budget est évalué selon nos sources à environ 13 millions de US Dollars, c’est l’une des plus grosses affaires du secteur. A noter qu’il s’agit de la troisième affaire remportée par le Pool, après deux deals conduits successivement par la Prévoyance Assurance et AXA Assurances Sénégal. Cette troisième affaire, de loin la plus importante, signe la victoire de la stratégie nationale du contenu local dans le domaine pétro-gazier au niveau du secteur des assurances, qui montre bien que la voie unitaire est cruciale pour le développement de nos économies.
Selon nos informations, la coassurance sera égalitaire, et la réassurance sera soignée par le réassureur national, la SEN RE, en collaboration avec le Pool et les partenaires internationaux de Woodside, un modèle où les acteurs établies au Sénégal se mettent ensemble mais en invitant cordialement les investisseurs étrangers autour de la table et en prenant en compte leurs spécificités sont la démonstration parfaite que les combinaisons complémentaires entre les intérêts nationaux et internationaux peuvent être favorisés seulement si les acteurs des organisations sectorielles du privé national dépassent le clivage de leur propre intérêt.
Dopé par cette bonne nouvelle, le Pool pétro-gazier est aussi en lice pour la couverture des installations BP, et veille sur le dénouement de cette affaire. Une affaire d’au moins 15 milliards de FCFA qui se dispute notamment avec Amsa, seule compagnie d’assurance encore non membre du pool.  Adama WADE
Réforme du Franc CFA:dissonance entre Abidjan et Lomé?
https://www.financialafrik.com/Souvent en phase sur la politique régionale, les présidents Faure Gnassingbé et Alassane Ouattara auraient-ils des divergences sur l’eco.
C’est le dernier sujet abordé ce jeudi à Lomé par le ministre togolais des Finances dans son discours à l’ouverture de la quatrième réunion du Conseil national du crédit au titre de l’année 2019.
« Je voudrais, à présent, vous informer officiellement des changements en cours concernant le Franc CFA et la coopération monétaire avec la France. Comme vous l’avez sans doute suivi sur les médias, les pays membres de l’UEMOA, dans la perspective de la mise en œuvre de la monnaie unique de la CEDEAO, ont décidé de remanier profondément les accords qui les lient à la France », a déclaré d’entrée le ministre Sani Yaya devant un auditoire resté attentif.
Mais les interrogations vont tarauder les esprits quand l’ancien directeur de l’audit et de la conformité du groupe Ecobank annonce la première décision, « le changement du nom de la monnaie Franc CFA en ECO, lorsque les pays de l’UEMOA intégreront la nouvelle zone ECO de la CEDEAO ». Une précision qui, de l’avis de plus d’un, ne cadre pas avec l’annonce faite par le président ivoirien Alassane Ouattara samedi 21 décembre à Abidjan.
Doyen d’âge des chefs d’Etat de l’UEMOA, ce dernier déclarait en effet, en vertu de son mandat de président en exercice, que ses collègues et lui avaient décidé «de faire une réforme du franc CFA », avec « le changement du nom de la monnaie du franc CFA à l’Eco ». Sans aucun autre ajout.
Poursuivant l’annonce des décisions dont la monnaie fait l’objet, le ministre des Finances du Togo ajoute : « dans l’optique de faire de l’Eco le fondement du dynamisme de l’union économique, ainsi que de la prospérité des populations des pays concernés, les plus Hautes Autorités de l’UEMOA ont souhaité, en attendant l’adoption de la monnaie unique de la CEDEAO, conserver deux piliers clefs de la stabilité monétaire de la zone » que sont « le maintien du taux de change fixe par rapport à l’euro », et « la garantie de convertibilité illimitée de la monnaie par la France ». Une séquence qui laisse croire que les « deux piliers » sont éphémères, le temps de l’adoption de la monnaie unique de la CEDEAO.
« Ces décisions qui ont été prises le 21 décembre 2019 à Abidjan représentent un tournant majeur vers la mise en place de l’ECO et n’affectent en rien l’usage quotidien du Franc CFA par les populations et les entreprises de l’UEMOA », a conclu M. Yaya.Par Nephthali Messanh Ledy
Monnaie Unique «ECO»:la Guinée ne s’emballe pas
https://www.financialafrik.com/Après les annonces fortes sur la réforme du franc CFA qui ont marqué la visite à Abidjan du président Français, le 21 décembre dernier, Emmanuel Macron et Alassane Ouattara ont solennellement annoncé la mort du FCFA et la naissance de l’Éco en 2020, la perspective de la substitution du FCFA par l’ECO continue de susciter un débat passionnant au sein de l’opinion publique africaine.
Les principaux changements qui résulteront de cette réforme du FCFA sont : la fin de la centralisation obligatoire des réserves de change en France à travers la suppression du mécanisme du compte d’opération ;  la France ne siégera plus dans aucune instance technique de gouvernance de l’Union et ne nommera plus de représentants au conseil d’administration, au comité politique monétaire de la banque centrale ni à la commission bancaire de l’Union.
Cette réforme du FCFA portée par les chefs d’État et soutenue par le président Français a suscité inévitablement  un ressentiment de « paternalisme » de la France au sein de l’opinion africaine avec en toile de fonds le FCFA, outil privilégié de la  « françafrique » qui devient l’« ECO ». Par ailleurs ce « brusque » changement risque de créer un fossé avec les autres États membres de la CEDEAO non membre de la zone CFA.
« J’espère que des pays comme la Guinée, le Ghana, la sierra Léone, le Liberia, la Gambie poursuivront ce mouvement avec cette monnaie nouvelle, cette gouvernance nouvelle » 
a lancé comme clin d’œil Emmanuel Macron à ces pays de la CEDEAO qui utilisent leurs propres monnaies et qui sont regroupés au sein de la zone monétaire ouest africaine (ZMAO) et qui par ailleurs sont engagés dans le processus de la monnaie unique « ECO » (Guinée, Ghana, Libéria, Nigeria, Sierra Leone).
La partie est loin d’être gagnée. Malgré l’engagement de la Guinée dans la ZMAO, le gouverneur de la banque centrale Guinéenne, Lounceny Nabé, se dit surpris del’annonce prématurée et unilatérale de l’ECO par le président Ivoirien Alassane Ouattara même si l’échéance connue est 2020. Il estime en substance qu’aucune entente formelle et inclusive sur les aspects techniques de la nouvelle relation entre la nouvelle monnaie et la « garantie française »  n’a précédé à l’annonce solennelle de l’entrée en service de l’ECO.
Devant les députés Guinéens, Louncény Nabé qui s’inscrit toujours dans une démarche procédurale échelonnée au sein de la ZMAO a laissé entendre que les conclusions obtenues au niveau de la sous-région et entérinées par le sommet des Chefs d’État et de gouvernement de la CEDEAO tenu le 29 juin 2019 à Abuja pour la création de la monnaie unique concernait : le cadre des politiques monétaires ; l’inflation et le système de banque centrale 
« le choix a été fait sur le système fédéral au lieu du système unique à l’image du système de la banque centrale de l’Union Européenne ; le régime de change qui était un taux de change flottant en lieu et place de la fixité ; le nom de la monnaie unique était l’ECO ».
Il y a environ deux semaines, la Commission de la CEDEAO s’est réunie  pour se prononcer entre autres sur le symbole de la monnaie unique et dont le nom était arrêté et s’appellerait « ECO »… Les Chefs d’État ont choisi le symbole «Ec» pour la monnaie unique. Ils ont aussi entériné le nom de la future Banque centrale qui va s’appeler Banque Centrale de l’Afrique de l’Ouest (BCAO) a expliqué Lounceny Nabé.C’est après tout ce travail minutieusement élaboré au niveau de la CEDEAO, d’après lui, que le Président Ivoirien a annoncé que l’ECO remplace le Franc CFA et que la parité de l’ECO par rapport à l’EURO restera la même. Une décision que ne partagent pas totalement les pays de la ZMAO.
« On va essayer de comprendre de quoi il s’agit, on va essayer de voir quelles relations existeront entre ce choix tel que résultante d’un mandat donné par l’UMOA (composé des 8 pays de la zone CFA) et la décision et les choix opérés par le sommet des Chefs d’État et de gouvernement de la CEDEAO. Je pense qu’il y a matière à trouver des éléments de complémentarité comme cela est indispensable au niveau des économies de la région. Mais, pour l’instant, le mot d’ordre devrait être, attendre un peu pour comprendre », a réaffirmé Lounceny Nabé. Mamadou Aliou Diallo
Le Franc CFA souffle ses 74 bougies en mode Eco
https://www.financialafrik.com/-Il y a 74 ans, jour pour jour, naissait  un 26 décembre,  le  franc CFA, officiellement franc de la Communauté financière africaine. Suite à un accord signé entre la France et  ses colonies africaines, la monnaie sera utilisée par 14 pays dont  8 en Afrique de l’Ouest et 6 en Afrique Centrale.
La Banque centrale des États de l’Afrique de l’Ouest (BCEAO) est chargée de battre sa  monnaie au sein de l’Union Economique et Monétaire Ouest Africaine (UEMOA) , composée  du  Bénin, du Burkina Faso, de la Côte d’Ivoire, de la  Guinée-Bissau, du  Mali,  du Niger, du  Sénégal et du Togo.
Pour la  Banque des États de l’Afrique centrale (BEAC), l’institution va mettre en circulation cette monnaie dans la Communauté économique et monétaire de l’Afrique centrale (Cameroun, Congo, Gabon, Guinée équatoriale,  République centrafricaine et  Tchad).
Depuis sa naissance, le  26 décembre 1945, coïncidant avec  le  jour où la France ratifie les accords de Bretton Woods et procède à sa première déclaration de parité au Fonds monétaire internationale (FMI), la «monnaie coloniale» fait l’objet de vives critiques.
Si d’aucuns sont préoccupés par les questions de souverainetés monétaires, d’autres par contre croient fermement que cette monnaie ne joue pas  son véritable rôle dans le processus de développement de ses pays.
À  Abidjan, samedi 21 décembre, fait marquant pour l’avenir du FCFA en Afrique de l’ouest
Les présidents français et ivoirien, respectivement, Emanuel Macron et Alassane Ouattara, ont annoncé  conjointement  la fin prochaine du franc CFA qui sera remplacé par l’éco. Le cordon ombilical vient d’être officiellement coupé avec  la métropole avec des mesures phares. Parmi ces réformes, on peut citer la suppression du compte  d’opération à la Banque de France, les représentants français ne vont plus siéger au sein des instances de la Banque centrale des Etats d’Afrique de l’Ouest (BCEAO).
Une décision  qui a défrayé la chronique dans les pays membres en passant par  les grandes capitales de Bamako, Ouagadougou à Lomé. L’avènement  de l’ECO occupe  une place centrale dans  les discussions entre profanes et  spécialistes. La mort du Franc CFA est dans toutes les lèvres. Si certains  activistes proclament  la victoire avec  une nouvelle souveraineté monétaire, d’autres observateurs plus avertis  émettent encore des réserves.
De l’avis de certains économistes, l’avènement de l’ECO ne va pas changer grand-chose  sur  les économies tant que des réformes profondes ne seront pas faites sur  le système monétaire. Pour le professeur Moustapha Kassé, la zone UEMO doit opérer  à 3 changements majeurs à savoir résoudre le problème de l’inter parité des différentes monnaies, des réserves et de la gouvernance unifiée.
Les avantages du FCFA
Si certains économistes critiques radicalement le Franc CFA, d’autres par conte vont  dans le sens contraire. C’est le cas de l’économiste sénégalais  Ahmadou Aly Mbaye, soutenant que  le FCFA est une bonne monnaie. Elle garantit  essentiellement une maîtrise de l’inflation,  une stabilité monétaire et une lutte contre le déficit budgétaire. Le professeur de l’université de Prince Town  des Etats unis, avait  mentionné  qu’aucune raison scientifique ne milite pour l’abandon du F CFA.
Les économies de l’UEMOA, insiste-t-il ne sont pas sous financées. Le  taux de financement des économies hors zone FCFA  n’est pas meilleur que celui de la zone FCFA. Se basant sur les statistiques de 2015, l’ancien doyen de la Faculté des sciences économiques et de gestion  (FASEG), a indiqué que le taux de financement des pays UEMOA a été  meilleur que ceux des autres pays de l’Afrique, ayant leur propre monnaie.
En guise d’exemple, le chercheur  a révélé que le Sénégal et  le Togo, ont atteint respectivement sur  la même période  des taux de 38%, 42%  alors que pour le Ghana,  n’a enregistré  que 35 %. Concernant les taux d’intérêts, ils sont  quasiment les mêmes  sur  la zone FCFA  et  hors zone FCFA, a mentionné l’universitaire. D’autres observateurs mentionnent que l’arrimage  ne constitue  pas un véritable problème car près d’une cinquantaine de monnaie dans le monde sont arrimés  soit avec l’euro où le dollar.
Les inconvénients du FCFA
Bon nombres d’économistes théorisent  que le FCFA freine le développement de ces pays membres. Pour le professeur en économie,  Maissa Babou, la politique monétaire du FCFA  telle qu’elle est menée  dans la zone UEMOA, empêche de libérer le véritable potentiel financier.
Le coût du crédit  (manque de financement des  banques), peste-t-il est tellement élevé que les  agents économiques n’empruntent pas de l’argent. Ce qui naturellement contribue à freiner le développement  des pays membres de la zone . Tous les économistes restent convaincus que la monnaie  reflète l’économie d’un pays. Maintenant reste à savoir, est-ce  que nos économies sont suffisamment outillées pour prétendre à une monnaie forte ?
Quelques dates historiques du FCFA
26 décembre 1945 : Création du FCFA 1 FCFA = 1,70 FF
17 octobre 1948 : Dévaluation du franc Français (FF)  1 FCFA = 2,00 FF
1er janvier 1960 : Instauration du nouveau Franc Français 1 FCFA = 0,02 FF
12 janvier 1994     : Dévaluation du FCFA 1 FCFA = 0,01 FF
1er janvier 1999 : Arrimage du FCFA à l’euro  655,957 FCFA = 1 euro
2 août 1993 : suspension par la BCEAO du rachat des billets de son émission exportés hors du territoire des pays africains membres de la Zone franc
17 septembre 1993 : entrée en vigueur de la décision des Autorités de la Banque des Etats de l’Afrique Centrale (BEAC) de suspendre le rachat des billets de leur émission exportés en Zone UMOA
20 décembre 1993 : suspension par la BCEAO du rachat des billets de son émission détenus en Zone UMAC. Ibrahima Junior Dia 
Réforme sur le Franc CFA:La Françafrique passe une fois de plus à côté de l’essentielPar Magaye GAYE,Economiste,Ancien Cadre de la BOAD et du FAGACE
L’annonce de la disparition du Franc CFA intervenue à Abidjan en cette fin d’année semble, au-delà des sorties, abordant la question de savoir si oui ou non  la réforme est cosmétique,  poser un débat plus profond : l’existence malheureuse d’une nouvelle stratégie de communication sur des questions essentielles, qui a tendance à mettre de côté les peuples et à asseoir une communication directe entre tenants de pourvoir franco africains.
Cette réforme semble aller en droite ligne de la nouvelle stratégie de communication et d’action développée par le  FMI
Au plan purement technique cette réformette laisse en suspens de vraies questions.
Voici ci-dessous un exemple parmi plusieurs listés dans la contribution.
En contrepartie de quel actif monétaire, la France, si endettée,  accepterait -elle de garantir une convertibilité illimitée de la nouvelle monnaie dans le contexte d’annulation du compte d’opération logé au trésor français ? L’essentiel de la question se cache derrière cette énigme. Par un système de surveillance multilatérale plus accrue ? Par un recours plus soutenu des Etats à la notation internationale ? Par des engagements par signature ?  Quelles sont les contreparties juridiques et obligations des pays pour bénéficier d’une telle convertibilité ? Ces accords doivent être publiés !
A moins que ce mécanisme gratuit de convertibilité illimitée ne soit un moyen dont l’objectif est de taire les critiques acerbes contre un pilier très contesté de la monnaie. L’autre élément de la réflexion serait de penser que c’est un appât destiné à attirer les pays anglophones membres de la CEDEAO vers l’ECO en élargissant ainsi la zone d’influence française  en Afrique.Magaye GAYE,Economiste,Ancien Cadre de la BOAD et du FAGACE
Développement humain
http://www.enqueteplus.com/node–Le ministère de l’Economie, du Plan et de la Coopération organise, ce aujourd’hui et demain vendredi 27 décembre à Dakar, en partenariat avec le Programme des Nations Unies pour le Développement (PNUD), un atelier de validation du rapport national sur le développement humain.
Ce document  cherche à faire progresser la réflexion sur des concepts au cœur de la problématique de l’économie du bien être telle que la promotion de l’équité et de l’égalité de genre comme composante essentielle du développement humain.
‘’Malgré les performances réalisées par le Sénégal dans la réduction des disparités de genre et l’autonomisation des femmes des efforts restent à faire au regard des défis importants liés, entre autres, à l’accessibilité des facteurs de production (foncier, financement, etc.), aux violences basées sur le genre (VBG) ainsi qu’aux mariages et grossesses précoces’’, estiment les auteurs du rapport.
Ainsi, cet atelier qui s’appuie sur les capacités des acteurs nationaux veut apporter des réponses pertinentes aux questions liées au développement humain. La rencontre a ainsi pour  objectifs majeurs : présenter les résultats provisoires du rapport national sur le développement humain 2019 et valider le rapport national sur le développement 2019.
Campagne de commercialisation de l’arachide:La Sonacos porte plainte contre des paysans du bassin arachidier
http://www.dakarmatin.com/-Certains paysans du bassin arachidier (Kaolack et Kaffrine), ont été attraits jeudi matin devant la barre, à la suite d’une plainte de la Sonacos SA.
Pour cause, ces derniers, ainsi que des organisations paysannes et des maires qui avaient signé des contrats ( contractualisation) avec cette usine, ont refusé de respecter les clauses desdits contrats.
En effet, la Sonacos qui a l’habitude de prêter chaque année des semences à certains paysans et organisations paysannes, a buté sur le refus de ces producteurs de rembourser mais aussi de vendre le reste de leurs productions à cette usine.
Hier, une vaste mobilisation de producteurs a été enregistrée au niveau de la  juridiction de la zone centre, mais le tribunal  a décidé de renvoyer l’affaire à la date du 2 janvier 2020.
Pour rappel, des centaines de producteurs avaient signé des contrats avec la Sonacos pour vendre leurs productions à cette usine, mais avec l’arrivée des étrangers, beaucoup d’entre eux ont décidé de lui tourner le dos.
Et ce manque à gagner semble irriter la Sonacos qui peine à atteindre ces objectifs de collecte d’où sa plainte contre ces derniers
Pour la sauvegarde du capital semencier à Kolda…
http://actunet.net/– Après un mois de campagne, le ministre de l’Agriculture et de l’équipement rural a rencontré les opérateurs stockeurs semenciers de la Casamance ce 26 décembre dans la capitale du Fouladou. C’est pour échanger sur les difficultés de cette présente campagne. Mais aussi et surtout, sensibiliser ces opérateurs afin d’arrêter ensemble des disposions pertinentes permettant de sauvegarder le capital semencier de l’arachide au Sénégal.
Le Professeur Moussa Baldé sort de cette rencontre «satisfait». Car, se félicite-t-il, «les opérateurs du sud s’engagent à faire les efforts qu’il faut pour la sauvegarde du capital semencier de l’arachide». Et il attend de ces opérateurs qu’ils sensibilisent à leur tour, «les producteurs qui sont leurs parents, avec qui ils vivent au quotidien pour qu’ils acceptent  aussi de garder des quantités de semences».
«Nous sommes des patriotes. Nous sommes conscients que le développement de cette filière passe par les semences et que l’État compte sur nous», a réagi Denis Corréa pour rassurer le ministre au nom des opérateurs stockeurs du sud.
Toutefois, il en a profité pour signaler une contrainte majeure liée au financement. «Si les banques tardent à nous financer nous ne pourrons pas couvrir les besoins en semences», a-t-il alerté. Les opérateurs du sud ont en outre souhaité que «des notifications soient faites pour les semences R1 et R3 au même titre que le R2».
Des doléances bien notées par le ministre Moussa Baldé qui s’est engagé, séance tenante, à diligenter ces préoccupations exprimées lors de cette rencontre afin que cette campagne arachidière en cours puisse enregistrer les résultats escomptés.
Arachide:La campagne de commercialisation au ralenti au Sud-Est
https://www.lequotidien.sn/-La campagne de commercialisation de l’arachide est officiellement lancée par l’Etat du Sénégal le 3 décembre dernier. Auparavant, des opérateurs officieux avaient déjà commencé à squatter les marchés hebdomadaires (Diaobé, carrefour mandat) où se sont créés des points de collecte dans les principaux centres urbains de la localité : Vélingara, Médina Gounass, Kounkané, Pakour ou Wassadou. Dans ces points officieux, le producteur est roi. Il est couru après pour céder ses graines au comptant à 210 francs au moins, ou à 15 mille francs Cfa le sac à Diaobé. Un sac qu’on ne prend pas la peine de peser et qui peut faire plus ou moins 50 kg. Au même moment, aucun point de collecte officiel du département n’a reçu une seule graine d’arachide, «faute d’argent», a-t-on appris. Toutefois, «les seccos sont clôturés, le Service du commerce a procédé aux vérifications d’usage. Les patrons attendent de recevoir de l’argent des banques», a informé un préposé à l’achat dans l’un des 3 points officiels de la ville de Vélingara. Selon un ancien opérateur privé, stockeur, démissionnaire, «le financement de 30 milliards qu’aurait mobilisé la Sonacos ne sert pas à financer les opérateurs. Ceux-ci doivent s’endetter auprès des banques à des taux dissuasifs pour pouvoir acheter les graines. L’argent de la Sonacos sert à racheter les graines une fois déchargées à l’usine à 224,5 francs, soit 14,5 francs de plus par kg. Et la Sonacos se plaît à délester le chargement de la tare. Les frais lié au transport et à la manutention sont à la charge de l’opérateur.» Il poursuit : «Les quelques opérateurs qui sont encore en activité le sont pour des raisons autres que la rentabilité.» Pessimiste pour la Sonacos, il fait cette prédiction : «Même si les opérateurs agréés reçoivent l’argent des banques, les producteurs ne vont pas se bousculer devant les points officiels de collecte. Le pesage dans ces points n’est pas contrôlable par eux, leurs graines sont criblées (même si la pratique est peu courante maintenant) et la tare est souvent soustraite du poids. Les commis-peseurs tiennent compte des probabilités de se tromper par-ci, de remettre plus d’argent par-là et font payer au producteur une partie de ces marges d’erreurs. Le producteur en est conscient.» C’est dire que, pratiquant le même prix d’achat, les points de collecte officieux vont continuer à attirer plus de clients que les collaborateurs de la Sonacos.
Trafic aérien:Baisse du nombre de passagers et des mouvements d’aéronefs au mois de Septembre
https://www.lejecos.com/–Le trafic aérien est marqué, en septembre 2019, par une baisse du nombre de passagers (-13,2%) et des mouvements d’aéronefs (-6,6%) atténuée par une hausse du fret (+0,3%) comparé au mois précédent, selon les données recueillies par la Direction de la prévision et des études économiques auprès de LAS et des ADS.
L’information est contenue dans la dernière publication de l’Agence nationale de la statistique et de la démographie (Ansd) « REPERES STATISTIQUES Septembre 2019 ». Le repli du flux total de passagers est dû à une baisse des arrivées (-21,0%) et des départs (-7,8%).
Cependant, comparativement au mois de septembre 2018, le nombre de passagers (+5,7%), le fret (+5,1%) ainsi que les mouvements d’aéronefs (+2,6%) ont simultanément augmenté sur la période sous revue.
Au total, 209643 passagers ont été enregistrés au niveau des ADS et de LAS dont 105759 passagers au départ, 88006 passagers à l’arrivée et 15878 en transit.
Le fret a subi   une légère hausse de 0,3% par rapport au mois d’Août 2019. Ainsi on a dénombré 2570 tonnes dont 823 au départ et 1747 à l’arrivée.
Quant au mouvement des aéronefs, 2358 ont touché le tarmac des ADS et de LAS, au mois de septembre 2019 contre 2525 le mois précédent, soit une baisse de 6,6%.Oumar Nourou 
SECTEUR DE LA MICROFINANCE :146.041 CREDITS POUR UN MONTANT DE 150 MILLIARDS FCFA OCTROYES EN SEPTEMBRE
http://www.sudonline.sn/-Les Systèmes financiers décentralisés (Sfd)  ont octroyé 146.041 crédits pour un montant de 150 milliards FCFA, en septembre 2019, contre 131.357 crédits pour un volume de 135,6 milliards FCFA au trimestre auparavant, rapporte une note d’information parvenue à notre rédaction. Le document  informe aussi qu’au 3ème trimestre de 2019,  le secteur de la micro finance a enregistré  3.395.925 comptes ouvertes, soit une  hausse de 1,3% par rapport au trimestre précédent
Les Systèmes financiers décentralisés (Sfd) ont octroyé 146.041 crédits pour un montant de 150 milliards FCFA  en septembre 2019 contre 131.357 crédits  pour un volume de 135,6 milliards FCFA  au trimestre auparavant. C’est ce qui ressort de la note d’information sur la situation des Sfd au troisième trimestre de 2019 qui nous est parvenue.
Durant la période concernée, renseigne le document, les crédits accordés aux personnes morales, aux hommes et aux femmes ressortent  respectivement en hausse de 30% ; 7% et 5,6% illustrant ainsi  une consolidation de la reprise de la production de crédit. Cette situation montre le dynamisme et le potentiel du secteur de la micro finance quant au financement de l’économie.
Au troisième trimestre de 2019, le secteur de la micro finance enregistre 3.395.925 comptes ouverts, soit une hausse de 1,3% par rapport au trimestre précédent. Selon la note, cette progression est portée par les femmes et les personnes morales avec des taux  de progression respectifs de 1,6%  et 1,4%.
En glissement annuel, il est répertorié 399.062 nouveaux adhérents ou clients, soit  une croissance de 13,3%, tirée essentiellement par les personnes physiques (13,9%) et plus particulièrement les femmes (16%). Le nombre de comptes rapporté à la population totale est ressorti à 21,2%  au 3ème trimestre de 2019, après 21,1% au second trimestre de 2019. Quant au taux d’accès corrigé, il a augmenté de 0,1 point de pourcentage par rapport au trimestre précédent pour s’établir à 17,3%.
BAISSE DES DEPOTS AU NIVEAU DES RESEAUX
Toutefois, les dépôts ont connu une quasi-stagnation entre les deux derniers trimestres, «ressortant à 357 240 millions». Suivant la note, cette situation découle de la baisse des dépôts  constatée au niveau  des grands réseaux,  atténuée par les hausses relevées au niveau des institutions  mutualistes ou coopératives d’épargne et de crédit (Imcec) et des sociétés commerciales.
Sur le plan macroéconomique, l’encours total des dépôts a représenté 3,1% du Produit  intérieur brut (Pib) et 8,3% des dépôts bancaires au 3ème trimestre  de 2019. Relativement à l’épargne des ménages, assimilable aux dépôts à terme, elle correspond  à 1,4%  du Pib.
En septembre 2019, l’encours de financements reçus par les Sfd a connu une hausse de 2% et s’est établi à 82,5 milliards FCFA. Cette évolution est favorisée par une augmentation de 1,8  milliard FCFA d’emprunts à terme, combinée à une quasi-stabilité des emprunts à court terme comparative à la même période de l’année 2018. Les emprunts des Sfd ont crû de 23%. Les emprunts constituent 15% des ressources des Sfd et sont généralement sollicités par les sociétés commerciales, soit 74% du total
«LE CIMENT EST CHER CAR LES CIMENTERIES NE PAIENT PAS LES 10% DE PARTS GRATUITS REVENANT A L’ETAT»
https://www.seneplus.com/-L’AsLes collectivités locales qui abritent des exploitations minières au Sénégal continuent de vivre le paradoxe de l’abondance, avec des entreprises qui font des centaines de milliards de chiffres d’affaire à côté de populations qui sont dans la pauvreté
Les collectivités locales qui abritent des exploitations minières au Sénégal continuent de vivre le paradoxe de l’abondance, avec des entreprises qui font des centaines de milliards de chiffres d’affaire à côté de populations qui sont dans l’absolue pauvreté. La coalition «Publiez ce que vous payez» a engagé la réflexion sur l’apport de ces industries au développement local. un forum s’est tenu à Diack, commune de Ngoundiane, dans ce sens. A cette occasion, Abdou Aziz Diop Coordonnateur régional de l’antenne «Publiez ce que vous payez» a révélé que si le prix du ciment est si cher, c’est parce que les cimenteries ne paient pas les 10% de parts gratuits qui reviennent à l’Etat.
« Il est paradoxal qu’il y ait une taxe sur le ciment que les consommateurs et les citoyens paient. Et au même moment, l’Etat a 10% de parts gratuits dans les cimenteries Dagote, Sococim, les ciments du Sahel, mais elles ne les paient pas et ce, depuis le régime de Me Abdoulaye Wade.» C’est la révélation faite par Abdou Aziz Diop, Coordonnateur de l’antenne régionale de « Publiez ce que vous payez» à Thiès, membre du comité national de l’Initiative pour la Transparence dans les Industries Extractives (ITIE) Sénégal. Selon lui, il appartient maintenant à l’Etat de reprendre ses droits dans ce sens et que les 10% puissent être payés. Ce qui à ses yeux permettrait d’alléger le fardeau que portent les citoyens.
Il a fait l’annonce à Diack, dans la commune de Ngoundiane, à l’occasion du forum communautaire initié par la coalition «Publiez ce que vous payez», sur les impacts environnementaux et sociaux de l’exploitation des Carrières et Mines dans la zone de Ngoundiane. Selon lui, les collectivités locales qui abritent les entreprises minières vivent toujours les externalités négatives, alors que les retombées positives sont encore minimes. Ce qui se traduit par le paradoxe de l’abondance, c’est-à-dire des compagnies qui gagnent des milliards de Fcfa et des populations qui vivent dans la pauvreté.
Dans le rapport ITIE de 2018, les entreprises extractives comme la GECAMINES et CONGECA sont plus de 100 milliards de chiffres d’affaire alors que la contribution globale pour le budget de l’Etat et les collectivités impactées est très faible.
Pour lui, il appartient à l’Etat de revisiter ces contrats, de rééquilibrer pour que les investisseurs puissent gagner et que l’Etat, mais aussi les collectivités riveraines comme celles de Ngoundiane, de Diack puissent également en tirer profit. Et pourtant, se désole-t-il, l’exploitation des carrières de Diack engendre beaucoup d’externalités comme la pollution qui dégrade l’écosystème. Il y a également la pollution sonore, induite par le grondement des machines 24h/24 et pendant toute l’année et la circulation à longueur de journée des gros-porteurs. Il s’y ajoute la perte de moyens de subsistance, les maladies chroniques, la violation du droit du travail, l’insécurité dans les lieux de travail etc.
Et paradoxalement, l’impact direct de l’exploitation sur le développement socio-économique des localités riveraines reste encore peu perceptible. C’est pour engager la réflexion sur l’apport des industries extractives au développement local dans la région de Thiès, dit-il, que l’antenne régionale de Thiès de la coalition «Publiez ce que vous payez» a organisé le forum communautaire à Diack. Il s’agit d’identifier les différentes formes d’externalités négatives que les communautés impactées subissent au quotidien et de les accompagner à trouver des solutions.
D’après lui, l’objectif est d’échanger avec ces communautés, mais surtout de recueillir leurs ressentis, leur vécu quotidien, leurs attentes, pour les traduire en recommandations, pour que l’impact soit plutôt positif. En terme d’impacts positifs, il note qu’il y a actuellement des entreprises qui excellent dans la responsabilité sociétale d’entreprise (RSE), notamment à travers les biens de service en matière d’hydraulique, de santé, d’éducation. Mais, il faut que les entreprises mettent en œuvre les bonnes dispositions pour que les populations vivent désormais moins les externalités négatives, et que les externalités positives soient beaucoup plus ressenties. C’est selon lui tout le sens du forum de Ngoundiane, qui sera également fait dans toutes les régions minières. Il s’agit également de traduire le rapport ITIE parce que ce sont des ressources qui appartiennent au peuple et il faut qu’il puisse exercer son droit constitutionnel, en ayant d’abord accès à la bonne information sur les revenus générés par les secteurs extractifs dans toute sa chaîne de valeur.
Selon Isma Tine, Secrétaire municipal de Ngoundiane, l’exploitation des carrières était considérée comme une malédiction, mais cette image a commencé à disparaître en 2009, avec l’avènement de l’équipe municipale actuelle. C’est à cette période que les impôts et taxes ont commencé à tomber dans les caisses de la collectivité territoriale, ce qui n’était pas le cas avant car les sociétés extractives payaient la patente dans le lieu d’implantation de leur siège social, notamment Tivaouane, Thiès, Dakar. Mbaye SAMB
Dakar Dem Dikk:Me Moussa Diop licencie le Secrétaire général des syndicalistes
https://www.leral.net/–La tension reste vive à Dakar Dem Dikk. Le Directeur général de la société de Transport, Me Moussa Diop, a licencié le Secrétaire général du syndicat des travailleurs. Selon les syndicalistes, cette décision fait suite à la dénonciation de la part de ce dernier, d’emplois fictifs à Dakar Dem Dikk. Toujours selon eux, deux autres procédures de licenciement sont en cours, concernant deux autres employés.
 Les pêcheurs de Mbour acceptent finalement le projet d’implantation d’un Quai de pêche
http://www.dakarmatin.com/-Les pêcheurs de Mbour reviennent à de meilleurs sentiments. Après médiation des autorités de Mbour, notamment de Saliou Samb, de l’ancien ministre de la Pêche, Oumar Gueye, du directeur de l’Agence pour le développement municipal, Cheikh Issa Sall, les pêcheurs sont revenus sur leur refus de voir un port construit à Tefess. Selon le quotidien Vox Populi, ils ont finalement accepté le projet d’implantation d’un quai de pêche
Tirs groupés sur le Gouvernement,lors du passage,en Commission,du projet de loi portant criminalisation du viol:Sale quart d’heure pour le ministre
https://actusen.sn/–Le projet de loi portant criminalisation du viol et d’autres délits sexuels est passé, hier, en Commission, après que le Gouvernement l’a adopté en Conseil des ministres, le 02 décembre 2019.
Mais le moins que l’on puisse dire est que le passage du ministre de la Justice, Me Malick Sall, devant les députés, n’a guère été un long fleuve tranquille.
En effet, selon SourceA, des députés comme Cheikh Bara Dolly Mbacké et Mamadou Lamine Diallo ont fait vibrer ses oreilles. Notamment, en évoquant la très embarrassante question de l’homosexualité ou en doutant de la sincérité du Gouvernement à criminaliser le viol.
«Le gouvernement trompe les femmes. Si, réellement, Macky et son système étaient animés de bonne foi, dans le cadre de la modification de la loi 6560 du Code pénal, ils auraient du criminaliser, également l’homosexualité», a martelé le député Cheikh Bara Dolly Mbacké.
Son collègue Mamadou Lamine Diallo du Mouvement Tekki estime qu’«il n’y a aucune sincérité de criminaliser le viol de la part du Gouvernement». «Il ne s’agit ni plus ni moins que d’un leurre de plus», a soutenu le parlementaire.
PLUS DE 80 MILLIARDS DE FRANCS VERSÉS AU PERSONNEL ENSEIGNANT EN SEPT ANS (PORTE-PAROLE MEN)
Dakar, 27 déc (APS) – Le gouvernement a versé plus de 80 milliards de francs en sept ans au personnel enseignant dans le cadre de l’application d’accords signés avec les organisations syndicales du secteur éducatif, a indiqué un porte-parole du ministère de l’Education nationale (MEN).
’’Entre 2012 et 2019, le président de la République Macky Sall a injecté plus de 80 milliards de francs Cfa dans le cadre des accords avec les syndicats”, a notamment souligné Mohamed Moustapha Diagne dans un entretien paru vendredi au quotidien Le Soleil.
En réponse à la question “où en êtes-vous avec la mise en œuvre des accords signés avec les syndicats”, Mohamed Moustapha Diagne a ajouté que “l’indemnité de logement des enseignants va passer de 60 000 à 100 000 francs Cfa en 2020”.
Selon lui, “tous les engagements liés à la formation diplômante des instituteurs et des professeurs ont été respectés, les lenteurs administratives ont été atténuées (…), le nombre d’enseignants bénéficiaires de mise en position de stage multiplié par 4, des centaines de titres de propriété mis à leur disposition’’.
Il reste aux autorités à “diligenter les revendications telles que la création du corps des administrateurs scolaires, l’alignement de l’indemnité de logement, etc.”, a dit le porte-parole du ministère de l’Education nationale.
Selon Mohamed Moustapha Diagne, le ministre Cheikh Kanté, désigné par le chef de l’Etat, “est en train d’assurer le monitoring des accords pour un bon suivi par secteur”.
En 2020, a-t-il indiqué, les chantiers du ministère sont adossés aux priorités suivantes : promouvoir un climat social apaisé dans l’espace scolaire ; renforcer l’efficacité du système éducatif ; renforcer les capacités des enseignants et améliorer le pilotage stratégique des structures ; assurer à tous une éducation de base de qualité ; systématiser l’éducation aux valeurs.OID/AKS/ASB
La Pharmacie Nationale D’approvisionnement En Route Vers La Privatisation
http://www.walf-groupe.com/–La Pharmacie nationale d’approvisionnement (Pna) est à l’agonie financière, depuis quelques mois.
Ainsi, l’option de son ancrage dans le giron des établissements publics de santé (Eps), conformément à la loi portant réforme hospitalière, a été réaffirmée par le Bureau exécutif national (Ben) du Syndicat unique des travailleurs de la santé et de l’action sociale (Sutsas).
Cependant, dans une déclaration reçue hier à ‘’EnQuête’’, le Sutsas ‘’s’oppose à toute forme de privatisation de la Pna’’. Pour les camarades de Mballo Dia Thiam, la Pna ‘’aurait pu mieux se comporter, si l’Etat révisait les conditions d’acquisition de médicaments et d’intrants’’. Ceci, à l’image de l’armée qui achète ses armes ‘’sans bruit’’, dans le respect d’aménagements du Code des marchés publics ‘’et si l’Etat payait ses dettes ou créances dues à la Pna en lui octroyant une subvention au prorata de ses charges d’exploitation.
Par ailleurs, en important 80 % des besoins en produits pharmaceutiques et intrants dans cette situation, plus rien à faire, le pays ne sera jamais à l’abri de ruptures. Ce qui hypothèque naturellement et dangereusement les pertinentes initiatives de ‘Jegesina’ et ‘Yeksina’‘’, affirme les syndicalistes.
Toutefois, le Sutsas salue le renouvellement intégral de tous les contrats des agents techniques de santé. Notamment ceux intervenant à l’intérieur du pays conformément à l’engagement du ministre de la Santé et de l’Action sociale à la suite des lettres de préavis de fin de contrats récemment adressées aux concernés. Qui en étaient, d’après le Ben, ‘’très inquiets’’.
Dès lors, les syndicalistes remercient le ministre, pour avoir facilité la réintégration des six agents de l’hôpital de Kaolack licenciés l’année dernière.
‘’Par ailleurs, le Ben rappelle au ministre de la Fonction publique l’urgence de matérialiser l’instruction du chef de l’Etat (promesse à And Gueusseum le 11-01-19) de recruter au prorata du quota dédié au ministère de la Santé et de l’Action sociale de 600 agents pour les enrôler selon les critères d’ancienneté et d’éloignement’’, lit-on dans la déclaration.
En outre, le Ben fustige aussi ‘’l’acharnement’’ de l’Ordre des chirurgiens dentaires sur les techniciens supérieurs diplômés d’Etat d’odonto-stomatologie. Qui, d’après le Sutsas, exercent ‘’en toute légalité’’ leur profession, alors qu’ils reçoivent des ‘’menaces et procès intempestifs’’. ‘’Le Ben soutient les camarades en procès le 26 décembre prochain au palais de Justice et invite le ministre de la Santé à la révision de la nomenclature des actes médicaux pour l’éradication des conflits de compétence créant des lignes de fracture douloureuses entre professionnels. Car il est temps aussi de mettre de l’ordre dans les ordres professionnels qui sont, de manière triviale, des démembrements de l’Etat agissant par délégation’’, défendent les syndicalistes.
Ainsi, ils estiment que c’est le lieu de rappeler, après le vote de la loi, ‘’l’impérieuse nécessité’’ de la signature du décret portant organisation de l’Ordre des sages-femmes d’Etat et le vote de la loi portant création de l’Ordre national des infirmiers et infirmières d’Etat. Ceci pour un parallélisme des formes et une normalisation des pratiques dans les soins infirmiers et gynéco-obstétriques. Et dans l’orientation de la pacification du secteur, le Ben appelle la tutelle à l’extinction de foyers de tension à Diouloulou, Louga, Guédiawaye et Pikine, par ‘’le respect’’ de la gestion démocratique du personnel et le Code du travail.EnQuête
Enquête:«De gros risques pèsent sur la santé des patients»
IGFM – L’affaire avait ému la galaxie Facebook, la semaine dernière. Une personne anonyme se plaignait de la rupture du syntocinon, un produit d’urgence en gynécologie. Suffisant pour pousser d’autres à sortir du bois et à hurler leurs craintes sur la plateforme virtuelle. Sur le terrain, la réalité est plus cruelle. Le Sénégal fait face, aujourd’hui de plus en plus, à des ruptures de médicaments, voire des arrêts criants et récurrents.
L’Obs a mené l’enquête.
C’est un ouf de soulagement qu’a poussé cette internaute anonyme sur la page Facebook «Femmes médecins du Sénégal pro, chic & Fun». Comme le soupir de délivrance d’un survivant lorsqu’il tombe sur une oasis, après une longue traversée du désert, l’adhérente du groupe public de 15 035 membres a déposé ses larmes au pied du mur. Dans un long post publié mardi dernier, le membre anonyme qui avait poussé un cri de détresse suite à une rupture du syntocinon, un médicament utilisé pour combler l’insuffisance des contractions utérines lors de l’accouchement, rend grâce au Seigneur. Mais dépose sa récrimination sur la page.
«Alhamdoulillah, j’ai eu le produit grâce à deux pharmaciens et une infirmière. Maintenant, je me demande pourquoi les accompagnants, qui font des va et vient pour trouver ce produit, en rupture depuis novembre, gardent le silence ? Pourquoi ne dénoncez-vous pas cela ? Pourquoi attendez-vous le moindre incident pour chercher un coupable ?», s’étrangle-t-elle.
A l’origine du courroux de ce membre, l’hospitalisation en urgence d’une de ses parents admise depuis 8 heures à la clinique pour un accouchement. La délivrance tarde. En proie à la douleur, les médecins posent une indication pour la césarienne à 11h et prescrivent du syntocinon afin de faciliter la délivrance. Son accompagnante se rue à la pharmacie de l’hôpital, mais là, elle manque de tomber des nues quand le médecin lui signifie que le médicament est en rupture. Commence alors un marathon dans les différentes pharmacies de la place. «Jusqu’à 13 heures, je n’ai pas pu mettre la main sur le produit. Voyant la patiente épuisée, les médecins ont changé le syntocinon par son équivalent (oxytocyne) dont une ampoule coûte 19200F, soit la boîte de 5 96000F.
En disponibilité illimitée, s’il vous plait. J’étais choquée, dépitée et triste pour mon pays. La santé n’est pas une priorité : ni pour la population ni pour nos autorités», pleure-t-elle. Sa complainte trouvera écho dans le pamphlet d’El Badou Gning, un autre internaute, qui interpelle directement le chef de l’Etat et les autorités qui ont en charge la santé dans le pays. «On ne parle plus de rupture mais d’arrêt dans la distribution. Les patients en attente d’opération sont différés pour non disponibilité de produits.
Les femmes enceintes qui sont à terme, tremblent en perspective de leur accouchement, à cause de la rupture du Syntocinon, des soins et autres traitements de base qui ne sont pas faits, faute de produits d’urgence. Nous en appelons à votre conscience et votre amour pour le peuple sénégalais. Nous vous appelons au secours !» Un appel du pied qui sonne comme une urgence, si l’on sait que depuis quelque temps, certains médicaments comme le syntocinon, le gardénal, le valium l’artane (tranquillisants) ou encore le Tetavax, sérum et vaccin, et le phloroglucinol (injectable contre les douleurs spasmodiques intestinales et utérines), se font cruellement désirer sur les étagères de certaines officines sénégalaises. Au péril de la santé des populations.
Le syntocinon de retour dans certaines officines, le digoxine, le valium, le gardénal, l’artane, le tetavax sérum etc., en rupture totale
Au quartier de Mermoz, Lamine Mbaye se dissimule derrière le comptoir de son drugstore, comme sa pharmacie coincée au rez-de-chaussée de cet imposant immeuble caramel R+3. En ce début d’après-midi de vendredi, l’officine ne fait pas foule. Deux clientes attendent d’être servies, tandis qu’une autre joue à l’acrobate sur une balance. Soigneusement rangées sur des étagères réparties dans quatre grands placards, les médicaments sont alignés par famille. Mais le Valium et son équivalent manquent à l’appel. Et cela, depuis belle lurette.
Lamine Thiam, gérant de la pharmacie Abou Hourera : «Il est vrai que j’ai entendu parler de rupture, voire d’arrêt de certains médicaments depuis quelque temps. Chez nous, l’un des médicaments les plus demandés, le Syntocinon, est revenu sur nos étagères seulement ce jeudi. Cela, après une rupture de près de 4 mois. Nous disposions de l’équivalent, l’oxytocine, mais comme il est très peu connu des patients, beaucoup sont sceptiques quant à son efficacité.» Cependant, si aujourd’hui le syntocinon est enfin disponible dans cette pharmacie, tel n’est pas le cas pour le Valium injectable, le Spasfon lyoc, l’Ablocardine ou encore l’Albertone.
«Je ne me souviens plus de la dernière fois que nous avions à disposition ces produits. Pour notre cas, c’est notre grossiste qui n’en dispose plus. Je pense que le problème est lié à ses fournisseurs étrangers. Nous, on peut juste passer la commande et attendre que le médicament soit disponible. On peut avoir un médicament en rupture dans notre pharmacie et le retrouver chez une autre officine. Tout dépend en fait du grossiste», poursuit Lamine Mbaye, qui prend le soin de prévenir sur les dangers auxquels est exposé le patient en cas de rupture prolongée d’un produit.
«Le patient, une fois à la pharmacie, s’il constate que le médicament prescrit est en rupture, doit aviser son médecin pour qu’il lui recommande l’équivalent, sinon il s’expose à un risque.» Ces propos sont corroborés par l’argumentaire du docteur Amadou Makhtar Seck. Spécialisé en psychiatrie, le docteur Seck est avant tout généraliste, il alerte : «La rupture ou l’arrêt brutal de fabrication d’un médicament peut constituer un gros risque pour les patients, surtout quand il s’agit de certains produits utilisés dans certaines pathologies.»
«Tous les risques sont possibles» 
«C’est peu dire !», ironise ce médecin officiant dans une pharmacie en banlieue et qui a requis l’anonymat. Dans sa blouse blanche immaculée, elle ajuste ses lunettes sur un visage poupin agrémenté de jolies fossettes, se dirige d’un pas traînant vers les étagères de son officine, jette un rapide coup d’œil, avant de déposer sa masse ronde sur un tabouret. «La rupture de certains médicaments, surtout ceux de spécialité, expose le patient à un risque certain.» Docteur Amadou Makhtar Seck : «Prenons par exemple, le cas d’un patient déprimé, sous antidépresseurs et sous anxiolytiques. S’il y a rupture de ces produits, il peut y avoir une réactivation de l’angoisse, des idées de mort et de suicide qui frappent inévitablement ce malade dans la pathologie dépressive. Ces sujets peuvent alors tenter de se donner la mort dans un accès de désespoir, faute de prise de tels médicaments, capables d’annihiler ces troubles.
Pour un malade dangereux, délirant, agressif ou agité, la rupture de neuroleptiques (comme par exemple le Largactil, qui était introuvable ces derniers temps), peut le perturber à nouveau et le pousser à commettre des actes dangereux pour lui ou pour autrui. En plus, sans certains produits prescrits comme correcteurs d’effets secondaires, tels que l’Artane ou le Lepticur, il peut présenter des symptômes impressionnants qui peuvent faire peur à ceux qui ne sont pas habitués à voir de telles manifestations. De même, un épileptique qui n’a plus son Gardénal ou ses autres antiépileptiques, peut se remettre à faire des crises, se blesser ou blesser un tiers…. Si nous prenons d’autres cas de figure comme les hypertendus manquant d’antihypertenseurs, les cardiaques sans tonicardiaques, les paludéens sans antipalustres, les asthmatiques sans produits d’urgence comme les corticoïdes, indispensables dans certains états de détresse respiratoire ou les diabétiques sans insuline, etc. Là, tous les risques sont possibles.» Cela, la blouse blanche en est consciente.
Dans sa pharmacie, l’Artan, la vitamine K1, le Tetavax, sérum et vaccin, sont toujours aux abonnés absents, «malgré les multiples relances faites au fournisseur». «On a beau les interpeller, la réponse reste invariable : les grossistes nous disent toujours qu’ils sont en attente de leur commande. Face à une telle situation, nous sommes impuissants et désemparés devant les sollicitations continues des malades», enchaîne Magatte Samb, gérante de la pharmacie Mbotti Pom. A la Gueule Tapée, sorte de no man’s land, avec ses bicoques en torchis craquelé sous le poids des années et ses ruelles désemparées qui ne savent où courir cacher leur laideur, Magatte Samb essaie de maintenir son business, malgré les multiples ruptures, voire l’arrêt de certains médicaments.
Silhouette menue dans un robe en basin de couleur verte, petite taille dissimulée derrière le comptoir tendu de blanc, la dame, qui maîtrise bien son domaine, parle à son interlocuteur en le fixant du regard. Elle tire un registre de sous le comptoir et embraie : «Présentement, il y a beaucoup de spécialités (médicaments utilisés en urgence) en rupture, comme la Digoxine (cardiologie), l’Artane, le Syntocinon et son équivalent, le Tetavax sérum, le Gardénal (psychiatrie) etc. Beaucoup de produits sont en rupture et les grossistes nous disent qu’ils sont en attente de leurs commandes. On ne sait vraiment pas ce qui se passe ni où se situe le problème. Est-ce au niveau des laboratoires fabricants ou des grossistes ? Je ne saurais m’avancer sur le sujet, mais le problème est là et reste entier.» Il surtout dramatique !NDEYE FATOU SECK
MANDJIBOU LÈYE, COMMISSAIRE DE MBOUR :«ON AURAIT PU UTILISER NOS ARMES…»
http://www.emedia.sn/-Commissaire de police de Mbour, Mandjibou Lèye a coordonné les opérations lors de la manifestation des pêcheurs de Mbour contre la construction du deuxième quai de pêche. Dans les colonnes du quotidien l’AS, il est revenu sur les affrontements entre les forces de l’ordre et les pêcheurs. Il a salué le professionnalisme de ses éléments obligés de battre en retraite pour éviter une effusion de sang alors qu’ils étaient en droit d’user de leurs armes, estime-t-il.
« Nous avons été sereins et Dieu nous est venu en aide. Il aurait pu y avoir beaucoup de morts dans les rangs des manifestants. Donc, il faut saluer le travail extraordinaire de la police, parce que si des manifestants pourchassent des hommes armés, c’est parce que ces derniers ne les considèrent pas comme des adversaires encore moins comme des ennemis. Les manifestants ne sont rien d’autre que des concitoyens égarés pour un moment, donc il fallait les dissuader et les faire revenir à la raison. Et c’est ce que nous avons fait », a expliqué le commissaire.
Mandjibour d’ajouter : « C’est faux de penser que la police a échoué dans cette intervention. Nous avons préféré battre en retraite quand la situation l’exigeait. Nous voulions éviter des bavures. Nous étions dans une situation où on aurait pu, et la législation nous donnait ce droit, utiliser nos armes pour sécuriser nos hommes et les biens de l’Etat, mais nous ne l’avons pas fait ».
 Alioune Badara Cissé:«le droit de marche ou de manifester est prévu par la constitution»
https://www.leral.net/–Le médiateur de la République est pour le respect du droit de marche et de manifester. En tournée, hier à Touba pour rencontrer des militants mécontents de l’Apr, Alioune Badara Cissé a souligné que « le doit de marche ou de manifester est prévu par la constitution. D’ailleurs l’obligation d’une demande n’existe plus, il faut juste en informer l’autorité. Mais cela est assujetti au respect des règles établies, car il ne faut pas que l’anarchie s’installe ».
Toujours en quête de légitimité…Par Amadou Tidiane WONE
Puisque la répétition est pédagogique, il serait intéressant de revoir à nouveau nos commentaires au sortir de l’élection Présidentielle en 2019. Les chiffres étaient suffisamment éloquents qui disaient l’état de délabrement avancé de notre « système » dit démocratique. La définition la plus simple de la démocratie étant : la « forme de gouvernement dans laquelle la souveraineté appartient au peuple. » L’unanimité n’étant pas courante,  la majorité suffit à exprimer la volonté populaire et à légitimer la Délégation de pouvoir du Peuple souverain aux élus. Examinons, sous ce prisme, le résultat de la dernière élection présidentielle dans notre pays.
Le nombre d’Inscrits était de 6 683 043. Sur une population estimée autour de 16.000.000 dont une large majorité n’a certainement pas encore atteint l’âge de voter.
Le nombre de votants à été de 4 428 680. Ce qui porte le nombre d’abstentions à 2 254 363, ce qui est un chiffre très important qui exprime, entre autres, le désenchantement vis-à-vis d’un système dont on n’attend plus la prise en compte de nos aspirations et l’expression de nos volontés. Mauvais signal !
Puis, les résultats officiels se sont décomposés comme suit :
Macky Sall : 2 555 442 élu au premier tour
Idrissa Seck: 899 556
Ousmane Sonko: 687 523
Issa Sall: 178 613
Madicke Niang: 65 021
Bulletins blancs et nuls: 42 541
Ces résultats, à y regarder de près, établissent la légitimité fragile du Président élu Macky Sall. Et c’est cela qui explique, pour l’essentiel, l’appel au dialogue national le lendemain même de la proclamation des résultats. En effet, en cumulant le total des voix de l’opposition aux voix abstentionnistes, le Président se retrouve élu par une minorité du corps électoral. Cela est contraire à la définition de la démocratie. Stricto sensu. Cela n’est pas un plébiscite qui aurait donné les coudées franches pour gouverner, dans la sérénité, pour un dernier mandat du point de vue de la Constitution en vigueur.
Mais enfin cette épisode est dépassé. Ce qui le ramène à nos souvenirs c’est l’installation (enfin !) de la Commission pour le Dialogue National. Alors même que ce dialogue devrait servir à pondérer les résultats biaisés de l’élection présidentielle, on semble s’y engager en cumulant des malentendus. Partant de la légitimité fragile identifiée plus haut, interrogeons d’abord celle des « représentants du peuple » au dialogue national. Interrogeons la représentativité des personnalités aperçues  hier à la salle des banquets à l’occasion de la cérémonie solennelle d’installation de la commission. Au plan politique,  et au vu des résultats des dernières élections présidentielles, les deux poids lourds de l’opposition en l’absence du PDS, premier parti de l’opposition parlementaire, sont Idrissa SECK et Ousmane SONKO. Ils étaient absents. Le PDS n’a pas pris part à cette rencontre. Les nouvelles forces sociales en mouvement, dédaigneusement qualifiées d’activistes,  non plus. Plusieurs autres acteurs politiques constants sur la scène publique n’étaient pas à la salle des banquets. En revanche que d’illustres inconnus !
Le dialogue national semble donc parti sur un bien mauvais pied. À moins qu’avec l’habileté et le préjugé favorable dont il jouit, le Président Famara Ibrahima Sagna ne se donne les moyens de convaincre les récalcitrants pour légitimer les résultats attendus du dialogue national. Cela semble prioritaire dans un contexte d’ajustement structurel et de morosité économique pour les ménages. Même si les taux de croissance affichés voudraient nous faire croire le contraire.
En un mot comme en mille, les coups de bluffs, les tours de passe-passe et les arnaques politico-constitutionnelles permettent de passer en force ou de maintenir l’illusion.  Mais la réalité est la seule vérité. Elle est têtue par définition. Il y’a des moments où il faut se donner les moyens d’entrer dans l’Histoire. Les petites ruses et les astuces ne relèveront toujours que de la petite histoire…Amadou Tidiane WONE
Khalifa Sall Chez Wade:Les questions politiques pas à l’ordre du jour
http://www.dakarmatin.com/-Accompagné d’une forte délégation composée du maire de la commune d’arrondissement de Dieupepeul Derklé, Cheikh Gueye, du maire de la commune de Sacré Cœur Mermoz et responsable politique Aba Mbaye, l’ancien maire de la Ville de Dakar Khalifa Sall a rendu visite ce jeudi l’ancien président de la République Abdoulaye Wade. Au terme de leur rencontre, le maire Cheikh Gueye a fait le point de leur « visite de courtoisie ». « Cette visite est en vue de perpétuer la tradition sénégalaise. C’est une visite de courtoisie et de reconnaissance. Nous sommes venus ici rendre visite à un père, un ancien président de la République », a précisé Cheikh Gueye. L’édile de la commune d’arrondissement de Dieuppeul Derklé a fait savoir que les discussions ont porté sur les relations entre l’ancien député maire Khalifa Sall et le président Abdoulaye Wade
. Mais aussi sur la République et l’intérêt du Sénégal et des Sénégalais. Il ajoute : « Nous avons également formulé des prières à son égard, mais aussi on lui a demandé des prières. Un sage comme Abdoulaye Wade, venir le saluer et formuler des prières à son égard, est une tradition purement sénégalaise ». S’agissant des questions politiques, il déclare qu’il n’était pas question de parler de politique aujourd’hui. « Cette visite s’inscrit dans la courtoisie, la reconnaissance mais aussi dans la formulation de prières et il n’était pas question pour nous d’aborder une question politique. Mais ce qui a marqué cette rencontre, c’est qu’il fut un moment où le maire Khalifa Ababacar Sall avait perdu son frère. Avec le poids de l’âge et les activités de la vie, Abdoulaye Wade avait décidé de venir apporter son témoignage mais aussi présenter ses condoléances. Étant au courant de cela, Khalifa avait décidé lui aussi de venir lui rendre hommage », a-t-il raconté
Me Wade à Khalifa Sall:“En politique, il ne faut pas avoir peur”
http://www.dakarmatin.com/–Khalifa Sall a rendu visite hier, à Me Abdoulaye Wade. le Secrétaire général national du parti démocratique sénégalais a profité de l’occasion pour gonfler l’ancien maire de Dakar.
“En politique, il faut savoir prendre ses responsabilités et les assumer. Il ne faut pas avoir peur, surtout lorsqu’on est en Afrique. Le Sénégal est à un niveau où tout le monde doit prendre ses responsabilités. En tout cas moi, je prends les miennes”, a déclaré Me Wade.
“Il faut apprendre à prendre ses responsabilités, quitte à y perdre la vie au nom de l’intérêt du Sénégal”, a ajouté le Pape du Sopi.
Comité de pilotage du dialogue national,le Pds évoque les raisons de son absence
http://lesoleil.sn/Selon un responsable du Parti démocratique sénégalais qui a préféré parler sous le couvert de l’anonymat, sa formation politique n’est pas concernée par l’installation du Comité de pilotage du Dialogue national.
Le Parti démocratique sénégalais (Pds) explique la source, a découvert, le 25 décembre, lors d’une rencontre du Front de résistance national, que c’est le Coordonnateur de cette structure, Makhtar Sourang, qui a donné les noms de ceux qui doivent représenter le parti, à savoir Bara Gaye et Doudou Wade. Pour ce responsable, il appartient au Pds de proposer ses plénipotentiaires.
Ce 26 décembre, la presse a fait état d’une réaction de Doudou Wade qui disait : «Le Pds n’est pas concerné. Le Pds est un parti organisé et qui a une hiérarchie. Nous n’avons pas été informés sur cette question». S’indignant du choix fait par le coordonnateur du Frn, Moctar Sourang, il précise : « Nous pensons que si nous devons choisir des personnes au Pds, on s’adresse au Secrétaire général national. Par conséquent, nous ne sommes pas concernés par ce Dialogue national».Aly DIOUF
Le Président Macky Sall:«Je souhaite des échanges constructifs en toute liberté»
http://lesoleil.sn/— «Je souhaite que ces échanges se tiennent dans un esprit constructif et participatif en toute liberté, mais aussi en toute responsabilité parce qu’il s’agira non de débats crypto-personnels mais d’un dialogue ouvert et sincère, sur des questions d’intérêt national», a dit le président de la République, Macky Sall, ce 26 décembre au cours de la cérémonie d’installation, des membres du comité de Pilotage du dialogue national.
Au demeurant, dit-il, «suivant les dispositions pertinentes de la Constitution, il revient au chef de l’Etat investi de la confiance et du mandat du peuple, de définir la politique de la nation, c’est le principe même de la démocratie».
Le Président assure toutefois qu’il sera «à l’écoute pour la mise en œuvre de toutes les décisions, de toutes les conclusions consensuelles du dialogue». Il a instruit le gouvernement à être à la disposition du Comité de Pilotage, dans la mise en œuvre de la mission qui lui a été confiée.
LE DIALOGUE NATIONAL DOIT ABOUTIR À “UNE CONCLUSION” ACCEPTÉE DE TOUS, SELON FAMARA IBRAHIMA SAGNA
Dakar, 26 déc (APS) – Famara Ibrahima Sagna, le président du comité de pilotage du dialogue national, a déclaré jeudi souhaiter que cette concertation aboutisse à “une conclusion dans laquelle se reconnaissent tous” les participants.
“Le dialogue que nous nous voulons doit être celui qui produit un diagnostic intégrant tous les arguments des participants et une conclusion dans laquelle se reconnaissent tous ceux qui y prennent part”, a dit M. Sagna lors de l’installation du comité de pilotage du dialogue national par le président de la République, Macky Sall
“C’est un dialogue pour la réussite duquel nous devons chercher les méthodes et outils qui l’encadrent”, a-t-il ajouté.
Famara Ibrahima Sagna dit souhaiter que “tous [les participants] soient motivés par le désir et la volonté patriotique de construire un espace d’entente, de stabilité sociale et de paix”.
“Il ne s’agit pas (…) de discours discordants et discontinus de plusieurs personnes représentant des intérêts divergents, antagonistes et égoïstes”, a souligné M. Sagna.
Il a demandé aux membres du comité de pilotage du dialogue national de faire en sorte qu’un “consensus” soit trouvé à la fin de la concertation.BHC/ESF/B
Dialogue national:un consensus de façade
http://actunet.net/–C’est officiel. Famara Ibrahima Sagna a été installé hier à la tête du Comité de pilotage du dialogue national lors d’une cérémonie tenue à la salle des banquets du palais présidentiel.
Clé de voûte de l’allocution du chef de l’État, Macky Sall, la recherche d’un consensus devra guider les travaux à venir, dont la conclusion est attendue dans trois mois. Le président de la République entend mettre tout le monde d’accord. L’objectif étant, à ses yeux, de  réaliser un saut qualitatif, démocratiquement parlant, et de faire «converger toutes les forces vives de notre pays autour de  consensus  forts sur la voie d’un développement économique et social durable, pour un Sénégal prospère, uni et stable». «Ce n’est pas une sinécure», reconnaît le président.
Il se veut toutefois optimiste dans sa volonté d’aboutir à des conclusions unanimes : «Le défi est grand, mais plus grande doit être notre détermination à le relever ensemble. Je fais confiance au Comité de pilotage riche de sa diversité pour nous y aider en tant que cadre novateur qui facilite et catalyse les échanges sur toutes les questions qui rythment la  vie politique, économique, sociale et culturelle de notre nation», laisse-t-il entendre ; non sans ajouter que : «Conformément au décret portant sa création, le Comité de pilotage a pour mission de conduire selon une méthode consultative et  participative le dialogue national».
La tâche sera ardue, pour ne pas dire impossible. D’autant plus que, certains segments représentatifs de la société, notamment des partis d’opposition,  ont opté pour la chaise vide. Du reste, le dialogue national intègre une variété de sujets, les uns aussi clivants que les autres, sur lesquels il est utopique -ou topique – d’aboutir à un « consensus » au plus tard dans trois petits mois. À vrai dire, « qui trop embrasse mal étreint »… Il n’est donc pas à exclure que la quête d’exhaustivité et d’inclusivité vire à la cacophonie. L’on peut d’ores et déjà parier ou s’attendre à un « consensus » chimérique sur, tenez-vous bien, les questions politiques, économiques et sociales, la gestion des ressources naturelles, l’environnement, le cadre de vie, la paix, la sécurité, la transparence, la lutte contre la corruption, la décentralisation ou encore la territorialisation des politiques publiques. Tout un programme ! D’ailleurs, Macky Sall himself ne s’y trompe pas, même s’il pense qu’il est important que toutes les questions de la vie publique essentielles pour le devenir de notre pays soient abordées. «La diversité, voire la divergence des points de vue, sont tout à fait concevables et participent même de la vitalité démocratique. Mais, comme l’a dit à juste titre un humaniste du 20ème, dans le dialogue, la règle d’or de la conduite est la tolérance mutuelle, car nous ne penserons jamais tous de la même façon. Nous ne verrons qu’une partie de la vérité sous des angles différents», prévient Macky Sall.
Il s’engage, du reste, à mettre en œuvre toutes les conclusions consensuelles du dialogue : «Je souhaite que ces échanges se tiennent dans un esprit constructif et participatif, en toute liberté, mais aussi, en toute responsabilité… Parce qu’il s’agira non de débats crypto personnel, mais d’un dialogue « ouvert » et « sincère » sur les questions d’intérêt « national ». Au demeurant, suivant les dispositions pertinentes de la Constitution, il revient au chef de l’État investi de la confiance et du mandat du peuple de définir la politique de la nation. C’est le principe même de la démocratie qui le veut. Mais au-delà du formalisme constitutionnel et de la légitimité que confère le mandat populaire, il est dans nos traditions, de nous concerter sur des questions d’intérêt commun ; d’où le concept de « Disso », une de nos valeurs cardinales», ajoute le President Sall.
Dialogue national:Famara Ibrahima Sagna “Nous voulons des consensus forts”
http://www.dakarmatin.com/-Le président du comité de pilotage du dialogue national, Famara Ibrahima Sagna, qui a exprimé sa “profonde gratitude” pour la confiance portée sur sa personne, a rappelé aux acteurs le type de concertation qu’il veut.
“Le dialogue que nous nous voulons doit être celui qui produit un diagnostic intégrant tous les arguments des participants et une conclusion dans laquelle se reconnaissent tous ceux qui se retrouvent”, a-t-il déclaré au cours de son installation, ce jeudi, par le chef d’Etat, Macky Sall. “C’est un dialogue pour la réussite duquel, nous devons chercher les méthodes et outils qui l’encadrent entre acteurs de différents statuts, d’expériences, d’intérêts particuliers, mais tous motivés par le désir et la volonté patriotique de construire un espace d’entente et de stabilité sociale, de paix où il fait bon vivre pour tout le monde”, a ajouté l’ancien ministre
Pour Sagna, il ne s’agit pas non plus de discours discordants, discontinus de plusieurs personnes représentant des intérêts divergents, antagonistes et égoïstes. C’est pourquoi, il invite les membres du comité de pilotage, citoyens de tous les horizons, “à réfléchir pour aboutir à un concensus qui, il faut le rappeler, fait partie intégrante de l’histoire du pays et de l’Afrique”
Dialogue national:Le troisième mandat au menu
http://www.dakarmatin.com/–L’installation officielle, ce jeudi, du comité de politique dirigé par Famara Ibrahima Sagna, marque le démarrage du dialogue national. Une occasion pour les acteurs de ces concertations de penser à “trancher définitivement” la question relative aux mandats présidentiels, plaide la Commission orientation et stratégie du Mouvement du 23 juin (Cos/M23).
A travers un communiqué de presse, laquelle structure, “en collaboration avec d’autres forces citoyennes et politiques (Alioune Tine, Amsatou Sow Sudibé, Thierno Bocoum, Hélène Tind, Mamadou Goumbala…) œuvre à la prise en charge de la question du mandat présidentiel, pour une résolution définitive et apaisée, lors de ce dialogue national”.
L’objectif étant, d’après les camarades d’Abdourahmane Sow, d’en faire le nœud gordien de ces consultations.
“Ce dialogue constitue, à travers les acteurs engagés, une tribune idéale pour trancher de manière radicale cette question primordiale. Ainsi, la plateforme que nous lancerons incessamment avec nos collaborateurs saisira tour à tour les participants pour les mettre devant leur responsabilité face à l’opinion d’une part, ainsi que le peuple sénégalais par une pétition et des activités de sensibilisation et de mobilisation citoyenne d’autre part”, relève la même source.
La Cos/M23 retient qu’à la mémoire de nos vaillants disparus lors de la fatidique période préélectorale de 2011, tous les Sénégalais doivent dialoguer avec eux-mêmes et converger dans une ferme dynamique de refus d’un éventuel troisième mandat.
Ils invitent à cet effet, le chef de l’État, Macky Sall, à faire “preuve de clarté et de fermeté à l’endroit des Sénégalais, pour ainsi clore définitivement ce débat, et favoriser l’avènement d’une alternance démocratique apaisée et favorable à la stabilité et l’apaisement de notre cher pays comme il en a l’obligation”
Un dialogue national placé sous le signe de l’impératif de souveraineté du Sénégal  par Mamadou SY Albert
Les acteurs politiques, sociaux, culturels et religieux ont certainement besoin de communiquer, de procéder à des échanges fructueux au sujet de l’état émergent ou dégradant du Sénégal et de la gouvernance des affaires publiques, au regard des conflits institutionnels récurrents entre les gouvernants et les acteurs politiques de l’opposition et de la société civile.
Les problèmes ne manquent guère pour discuter. Ce dialogue n’est point un exercice facile à mener. L’absence des partis de l’opposition les plus représentatifs à la cérémonie d’installation du Comité de pilotage et de son président illustre certaines pesanteurs politiques et organisationnelles à lever.
Un dialogue national constitue, dans son principe, un grand moment démocratique dans la vie d’une Nation. C’est la première fois qu’un président de la République en exercice convoque toutes les forces vives de sa nation sous ce format regroupant à la fois les acteurs politiques, ceux de la société civile et les représentants des organisations socio-professionnelles. C’est une opportunité politique offerte à ces différents acteurs du paysage politique national pour discuter de l’état de la situation politique, économique, sociale et culturelle du Sénégal et de son avenir dans les prochaines années. Ce besoin de communication, déficitaire depuis quelques années déjà, est indispensable au fonctionnement régulier d’une démocratie pluraliste.
Toutefois, le dialogue national ne devrait guère être un exercice d’exorcisme des peurs et des angoisses, de défoulement collectif ou une guerre des tranchées entre les partisans et les adversaires du pouvoir. Il ne devra non plus être un simple exercice narcissique pour une prise de parole démocratique. Il y aura certainement du théâtre, du défoulement, de la prise parole pour manifester son égo, pour se faire voir. Le dialogue national est un exercice hautement démocratique. Il devrait libérer la parole politique, sociale, culturelle, religieuse constructive et la conscience citoyenne.
Le dialogue à propos de questions majeures est une invite à une réflexion personnelle et/ou collective, qui elle, est sérieuse quand il faut diagnostiquer à la loupe l’état du Sénégal et son avenir. Il doit ainsi être un moment de réflexion, d’analyse et de propositions. Cette exigence d’un dialogue national inclusif, critique dans son essence et prospectif dans son esprit, sera-t-elle au rendez-vous des débats, des discussions des commissions et des plénières ? Il est difficile de répondre à ces questions pour le moment. Les réponses dépendront certes des termes de références du dialogue, mais également de la volonté politique assumée du président du Comité de pilotage, de son équipe et évidemment de l’état d’esprit des participants.
La nature du dialogue sera déterminante quant à la conduite des débats et la finalité des résultats attendus par les Sénégalais. Le dialogue national ne peut se réduire aux rapports conflictuels entre le président de la République et ses adversaires ou aux querelles au sujet de l’organisation des élections, de la loi électorale. Le dialogue national a d’autres centres d’intérêts nationaux aussi importants que les élections, les lois électorales, la séparation des pouvoirs, le statut du chef de l’opposition. La crise de l’éducation, de la santé, du citoyen sénégalais et la situation sociale et économique dans laquelle se meuvent les Sénégalais et l’avenir du pays, méritent d’être soumis à une réflexion profonde.
Le président Famara Ibrahima Sagna a une responsabilité politique historique personnelle dans la prise en charge effective ou non des préoccupations des populations, des menaces pesant sur la société sénégalaise contemporaine et son futur proche et lointain. Il a des atouts à faire prévaloir. Il jouit de la confiance du chef de l’État, de la majorité présidentielle, de franges importantes de l’opposition et de l’opinion publique. Il ne devrait point trahir cette confiance. Il devra être un homme d’État capable de construire des consensus nationaux forts.
Le dialogue national sincère exige du président du Comité de pilotage du dialogue national, une posture de neutralité politique absolue. Il devra être à la hauteur des enjeux des préoccupations de citoyens sénégalais, des acteurs politiques et de la société civile et du président de la République. Le Comité de pilotage doit nécessairement faire preuve d’une grande capacité d’écoute, d’ouverture, de fermeté dans la recherche de propositions et de solutions de sortie de crise.
La neutralité du président du Comité de pilotage est indispensable à l’expression du pluralisme des idées, des propositions, des consensus nationaux et de la souveraineté du dialogue national. Le dialogue national souverain pourra ainsi favoriser l’éclosion des idées contradictoires et des consensus significatifs au sujet des grandes controverses politiques, culturelles, sociales et religieuses. Par contre, toute tentative de manipulation ou de réduction des enjeux du dialogue à des fins politiciennes, mènera le Sénégal à la case de départ : la mésentente perpétuelle, le discrédit des institutions et la désaffection générale vis-à-vis de la gouvernance des affaires publiques. http://actunet.net/
Réconciliation Wade-Macky:L’obstacle Karim Wade
http://actunet.net/-La réconciliation entre Me Abdoulaye Wade et Macky Sall qui a été scellée à Massalikul Jinan avant de se consolider au Palais de la République avec l’audience entre les deux chefs d’État se heurte à un obstacle. C’est Karim Wade dont le père, sans le dire expressément, ne se réconciliera concrètement avec Macky que lorsqu’il l’aura amnistié des faits qui le privent de ses droits civils et politiques. La réconciliation entre Me Abdoulaye Wade et Macky Sall ne sera effective que lorsque ce dernier aura permis à Karim Wade de retrouver ses droits civils et politiques.
L’on se rappelle le contexte d’invalidation de la candidature de Karim Wade à la dernière présidentielle. Son père, Me Wade, défendait à tous les responsables de parler d’un plan B pour le Pds qui semblait relever d’un crime de lèse-majesté. Depuis le Qatar, Karim attendait tranquillement que les militants se battent pour l’acceptation de sa candidature. C’est d’ailleurs la raison du clash entre MWade et Madické Niang. C’est également au nom des intérêts de Karim que Me Wade s’est séparé de Me Elhadji Amadou Sall, Omar Sarr etc. De ce qui est resté du Pds après la défaite de 2012, Karim Wade et son père n’ont jamais voulu que des ambitions s’affichent pour l’échéance du 24 février dernier encore moins pour diriger le parti. Alors même que Karim Wade est toujours hors du pays qu’il veut diriger.
Pire, son inscription sur les listes électorales a été invalidée sans que ses recours devant la justice n’aboutissent. À ce jour donc, Karim Wade à qui son père a légué le Pds est hors circuit pour une élection au Sénégal. Il ne peut même pas être électeur a fortiori d’être éligible. C’est cela qui crée le fossé entre MAbdoulaye Wade et Macky Sall. Si l’ancien président s’est rapproché de son successeur, inutile de dire que c’est pour les intérêts de Karim. Le 27 septembre dernier, les Présidents Abdoulaye Wade et Macky Sall se sont serrés la main, devant le Khalife général des Mourides Serigne Mountakha Mbacké. C’était lors de l’inauguration de la mosquée Massalikul Jinane. Mais si l’image très belle a été saluée par l’assistance dans laquelle, se trouvaient le porte-parole des Tidjanes Pape Malick Sy et plusieurs chefs religieux.
Mieux, avant de se rencontrer à la mosquée, les deux hommes se seraient vus le jour de la tabaski. On a appris que Me Wade et Macky Sall se sont également vus à Paris et que Massalikul Jinan n’a servi qu’à rendre public leur retrouvaille. C’est-à-dire, à montrer à l’opinion que les deux leaders politiques se sont retrouvés après 7 ans de bisbilles.
En tout cas, au fur et à mesure que le temps passe, on se rend compte que MAbdoulaye qui affectionne tant son fils, Karim Wade, ne négocie pas en dehors des intérêts de ce dernier. Quant à Macky Sall, le paradoxe qu’il a en face c’est que s’il tente un rapprochement avec Karim Wade, il aura trahi ses frères de l’Apr et de Benno.
Comité de pilotage du Dialogue national: Horizon Sans Frontières regrette l’absence de la diaspora malgré son importante contribution
Ce jeudi  26 Décembre 2019 a vu le président de la république, Monsieur Macky Sall, procéder  à l’installation officielle du comité de pilotage du dialogue national.
Ce comité, placé sous la présidence  de M. Famara  Ibrahima Sagna  , regroupe  différentes personnalités politiques ,économiques , religieuses  et de la société civile .
Toutefois faudra-t-il constater pour le regretter l’absence de la diaspora dont la contribution à l’effort de développement de notre pays est fort  appréciable.
Ainsi, nous interpelons le Président de la république à qui nous recommandons fortement  qu’un tel manquement soit corrigé pour voir les représentants de ce qui est considéré  comme la 15ième région du pays figurer dans ce comité de pilotage .Boubacar Séye,Président d’horizon Sans Frontières,Chercheur en migrations internationales
L’OPPOSITION ANCRÉE DANS LE PROCESSUS DU DIALOGUE POLITIQUE
DÉCLARATION DE PRESSE
« L’installation du Comité de pilotage du dialogue national est pour nous l’occasion de réaffirmer, à travers la présente déclaration, notre volonté de poursuivre, avec loyauté et esprit de suite, notre participation aux concertations, dans le seul et unique but de voir restaurée une vie démocratique apaisée parce que normale.
Les difficultés intérieures liées aux conditions de vie des populations et aux problèmes de sécurité dans un environnement sous-régional hautement anxiogène justifient largement l’initiative de l’organisation de ce dialogue. C’est la raison pour laquelle nous avons répondu positivement à l’appel, comme nous le disions le 28 mai passé.
Nous avons noté avec satisfaction les progrès réalisés dans la prise en compte de certaines de nos demandes comme la libération de Khalifa Ababacar Sall. Nous nous attendons tout naturellement à ce que Khalifa Ababacar Sall et Karim Meïssa Wade  retrouvent  la plénitude de leurs droits civiques et politiques.
Nous nous réjouissons également de la libération du docteur Babacar Diop et certains de ses codétenus et demandons la libération de Guy Marius Sagna et des autres manifestants encore en prison.
Plus généralement, il nous paraît souhaitable de faire respecter le droit à la manifestation. Ce ne serait que bénéfice pour la notoriété démocratique de notre pays, tandis que l’usage de la méthode forte ne fait que compliquer l’établissement  d’un climat de paix et de stabilité durables dans le respect des droits des uns et des autres et l’assomption de ses devoirs par tout un chacun.
Nous réitérons notre confiance à M. Famara Ibrahima Sagna, président du Comité de pilotage. Ceux d’entre nous qui le connaissent se sont appuyés sur son parcours et les services éminents qu’il a rendus à notre pays pour penser qu’il a l’étoffe et la carrure pour conduire la mission. Nous le félicitons d’avoir accepté ce nouveau sacerdoce et lui souhaitons bonne chance et plein succès.
Nous associons à ces vœux le Général Mamadou Niang qui dirige d’ores et déjà, avec intelligence et tact, la commission politique du dialogue national.
Les participants de l’opposition adressent également leurs vives félicitations à tous les membres du Comité de Pilotage pour le choix porté sur leurs personnes.
Le Sénégal appartient à l’ensemble de ses filles et fils. Toutes les forces vives de la Nation ont leur mot à dire sur la situation de notre pays. Nous apporterons notre contribution avec d’autant plus d’ouverture que le président de la République a déjà accepté l’application de tous les consensus auxquels nous serons parvenus.
Il ne s’agira pas bien évidemment de parler de tout et de rien. A notre avis, le but ne saurait être ni, pour le pouvoir, de déléguer la définition de la politique nationale ni, pour l’opposition, de se poser en conseiller ou consultant du pouvoir.
Au sein des différentes commissions, nous porterons la voix du peuple, celle des agriculteurs qui veulent vendre leur arachide au meilleur prix, celle des populations confrontées à la remise en cause de leurs droits fonciers, celle des enseignants et des étudiants en lutte, celle des marchands ambulants en quête d’espaces de commerce, celle des pêcheurs, des éleveurs, celle des jeunes en quête d’emploi, celle des femmes et du troisième âge, celles de toutes les catégories de la population. Et nous œuvrerons de toutes nos forces pour que ces différentes catégories sociales voient une amélioration de leur situation à l’issue de ce dialogue.
Nous souhaitons que les points à aborder soient ciblés de façon précise : des questions d’intérêt national controversées, des problèmes nécessitant un consensus transcendant les partis et les régimes, des réformes longtemps différées et arrivées à maturité, etc.
Nous sommes disposés à examiner sereinement l’ensemble des points retenus en vue de contribuer, en toute bonne foi, à la formulation de conclusions consensuelles praticables et pérennes.
Sur chacun de ces points, nous soumettrons avec esprit de responsabilité notre vision et nos propositions, dont une première synthèse figure dans les différents documents que nous remettrons au président du comité de pilotage.
Pour tout dire, nous sommes armés de notre seule volonté de faire avancer le  Sénégal vers plus de démocratie et de progrès social.
Enfin, comme vous le savez, de nombreux Sénégalais se plaignent de la récente hausse du prix de l’électricité qui a entraîné une surchauffe légitime du front social. Nous nous faisons leur porte-parole pour demander au président de la République de bien vouloir faire en sorte que cette augmentation soit revue.Bonne et heureuse année 2020.Pour les participants de l’opposition,Le Coordonnateur Moctar Sourang”
 Installation du comité de pilotage du dialogue national:les participants de l’opposition appellent à faire respecter le droit à la manifestation
https://www.pressafrik.com/–Les membres de l’opposition qui ont participé à l’installation du comité de pilotage du dialogue politique ce jeudi au Palais se sont exprimés sur plusieurs points dont la répression des manifestants de la plateforme Noo Lank vendredi à la Place de l’indépendance. Moctar Sourang et ses camardes sont revenus sur ce qui les a motivé à prendre part à cette initiative du chef de Macky Sall avant d’inviter l’Etat à faire respecter le droit à la manifestation.
« Les difficultés intérieures liées aux conditions de vie des populations et aux problèmes de sécurité dans un environnement sous-régional hautement anxiogène justifient largement l’initiative de l’organisation de ce dialogue. C’est la raison pour laquelle nous avons répondu positivement à l’appel, comme nous le disons le 28 mai passé », a rappelé d’emblée le coordonnateur des participants de l’opposition.
Moctar Sourang et Cie saluent les progrès réalisés dans la prise en compte de certaines de leurs demandes comme la libération de Khalifa Abacar Sall. Mais, ont-ils souligné, « nous attendons que tout naturellement à ce que Khalifa Sall et Karim Wade retrouvent la plénitude de leurs droits civiques et politiques ».
Faisant allusion à la répression de la manifestation du collectif Noo Lank vendredi à la place de l’Indépendance, ces membres de l’opposition souhaitent que le droit à la manifestation soit respecté. « Ce ne serait que bénéfice pour la notoriété démocratique de notre pays, tandis que l’usage de la méthode forte ne fait que compliquer l’établissement d’un climat de paix et de stabilité durable dans le respect des droits des uns et des autres et l’assomption de ses devoirs par tout un chacun », ont-ils conclu.Aminata Diou
«Dialogue national,fabrique politique et sociale»Par Siré Sy
Le président Sall aura compris et le Dialogue national aura permis, de nous rendre compte enfin, que la politique, le débat, la recherche du consensus, ne devrait pas être seulement une affaire d’Etat institutionnalisé.
Durant les régimes des présidents Senghor, Abdou Diouf et Abdoulaye Wade, la conjoncture politique et les conflictualités électorales, débouchaient sur des Dialogues politiques, comme portes de  sorties de crise. Avec le président Macky, la conjoncture politique et les conflictualités électorales, débouchent sur le Dialogue national, ‘’annualisé’’ depuis le 28 mai 2016.
Le Dialogue politique est une affaire des partis politiques et des seuls acteurs politiques. Le Dialogue national parle à la Nation, dans ses composantes les plus représentatives (partis politiques, société civile,  Femmes & Jeunesse, Chefferie traditionnelle, Pouvoir religieux, Secteur privé, Communautés géographiques, Communautés académique, Corps de métiers, etc…..). Un Dialogue politique est exclusif. Le Dialogue national est inclusif. Un Dialogue politique est conquête et accaparement (du pouvoir d’Etat). Le Dialogue national est solidarité et partage sur le système de gouvernance démocratique et sur la fabrique politique, sociale, économique et culturelle.
L’un des traits de style très caractéristique du président Macky Sall, c’est aussi d’avoir compris qu’il était nécessaire de revisiter les paramètres de la Gouvernance au Sénégal, parce que le modèle de l’Etat-Nation (en Afrique), calqué du modèle Nation-Etat en Occident, est source de tensions et de désordre parce que le modèle classique de l’Etat-Nation se résume à un transfert de l’ensemble des ressources et du pouvoir à une minorité qu’on appelle les Partis politiques et les Politiciens (professionnels).
Le président Sall aura compris et le Dialogue national aura permis, de nous rendre compte enfin, que la Politique, le débat, la recherche du consensus, ne devrait pas être seulement une affaire d’Etat institutionnalisé, une affaire de partis politiques, mais aussi l’affaire de forces politiques vives (traditionnelles, religieuses, associatives, secteur privé, monde académique, corps de métiers, etc…..) parfaitement efficaces dans leur domaine et omniprésentes même dans les aspects les plus modernes du Sénégal  d’aujourd’hui. Et souvent très démocratiques à leur façon. Les héritages sociaux et économiques, la persistance des communautés, des pouvoirs traditionnels et des croyances originelles, sont plus pertinents souvent à l’échelle locale que nos Etats institutionnalisés et institutions surpra-nationales dans de nombreuses régions.
En Occident, des Nations ont créé des Etats et en Afrique, des Etats veulent créer des Nations. Et si la mayonnaise n’a pas toujours pris depuis 60 ans, c’est que nous avions oublié que l’Afrique (le Sénégal) est faite de Communautés (géographiques, linguistiques, religieuses) avant d’être un Etat institutionnalisé. Avant tout. Après tout. Par dessus tout.
Le préfet de Guédiawaye interdit la manifestation du collectif Noo Lank prévue ce vendredi
https://actusen.sn/–Le préfet de Guédiawaye a finalement interdit la manifestation du collectif Noo Lank prévue; ce vendredi 27 décembre 2019, dans cette localité. Chérif Blondin Ndiaye motive sa décision par le fait que les manifestants ont tardivement déposé leur demande d’autorisation.
«Ils ont déposé leur dossier d’autorisation le 24 décembre, pour une manifestation prévue le 27 décembre. En droit, on dit que toute demande d’autorisation de manifestation doit être déposée trois (3) jours francs (avant la date), c’est dire qu’il doit avoir 3 jours d’intervalle entre le jour du dépôt et celui de la manifestation. Le minimum, c’est 3 trois et plus 15 jours francs maximum pour pouvoir tenir une manifestation», a expliqué le préfet de Guédiawaye sur la Rfm.
 Le collectif « Nio Lank » intensifie le combat
http://www.dakarmatin.com/–Le collectif « Nio Lank » n’entend pas arrêter les manifestations contre la hausse des prix de l’électricité en dépit des arrestations de ses membres et la répression policière. Le collectif Noo Lànk annonce une grande manifestation d’envergure nationale et internationale, le 10 janvier 2020. Mais avant cette date, les populations de Guédiawaye et Louga battront le macadam demain 27 décembre dans l’après-midi.
Le collectif Noo Lànk multiplie les manifestations à travers le pays pour que le Gouvernement annule la hausse du prix de l’électricité. Guédiawaye et Louga prendront le relais, ce vendredi.
Des activités de proximité axées sur la sensibilisation des masses, avec des rencontres avec les organisations citoyennes, des coalitions politiques, des personnalités indépendantes, des porteurs d’enjeux, des collectifs et groupes de citoyens qui veulent collaborer avec le Collectif « Nio Lank » pour renforcer et intensifier la lutte seront menés.
Tout cas de fraude déclaré par les citoyens sur leurs factures avec des hausses de consommation invraisemblables seront répertoriés par ledit collectif et des plaintes seront déposées contre toutes violences policières.
Les derniers instants de Tanor
El Hadji Mansour Mbaye  a fait une grande confidence sur  Ousmane Tanor Dieng décédé en juillet dernier en France. Porte parole de la famille, il a livré les dernières recommandations du défunt président du Hcct.
«Quand il a senti que cela n’allait plus, et qu’il n’avait plus confiance, il a écrit une note demandant qu’au troisième jour de son deuil, que ce soit moi qui préside la cérémonie », a-t-il déclaré dans un long entretien dans L’OBS. Il a également fait une grande confidence sur le défunt. « Le vœu le plus cher du Président Abdou Diouf, c’était de se faire remplacer par Ousmane Tanor Dieng comme président de la république », a-t-il confié.
Le 18 juillet 2019 marquant la cérémonie du troisième jour des obsèques d’Ousmane Tanor Dieng, El hadj Mansour confiait ceci:
« Tanor a, dans son message, dit qu’il n’a jamais regretté son compagnon avec Macky Sall qui a été toujours loyal envers lui. Il a également dit que vous avez respecté tous les engagements que vous avez pris. Dans cette lettre que Ousmane Tanor Dieng m’a confié avant sa mort, Ousmane Tanor Dieng remercie ses deux épouses qui ont été à ses côtés durant toute sa maladie. Il demande à sa famille de s’unir davantage. Aux militants du Parti socialiste, il leur demande de préserver le legs du parti ».
«Noo Lank» annonce une manifestation d’envergure le 10 janvier
https://www.seneweb.com/–Le collectif « Nio Lank » n’entend pas arrêter les manifestations contre la hausse des prix de l’électricité en dépit des arrestations de ses membres et la répression policière. Le collectif Noo Lànk annonce une grande manifestation d’envergure nationale et internationale, le 10 janvier 2020. Mais avant cette date, les populations de Guédiawaye et Louga battront le macadam demain 27 décembre dans l’après-midi.
Guédiawaye et Louga prendront le relais, ce vendredi.
Le collectif Noo Lànk multiplie les manifestations à travers le pays pour que le Gouvernement annule la hausse du prix de l’électricité. Guédiawaye et Louga prendront le relais, ce vendredi.
Des activités de proximité axées sur la sensibilisation des masses, avec des rencontres avec les organisations citoyennes, des coalitions politiques, des personnalités indépendantes, des porteurs d’enjeux, des collectifs et groupes de citoyens qui veulent collaborer avec le Collectif « Nio Lank » pour renforcer et intensifier la lutte seront menés.
Tout cas de fraude déclaré par les citoyens sur leurs factures avec des hausses de consommation invraisemblables seront répertoriés par ledit collectif et des plaintes seront déposées contre toutes violences policières.
Abdoul Mbaye tire la sonnette d’alarme:«Le temps économique des prochaines années sera lourd…»
https://www.dakaractu.com/–L’ancien Premier ministre sous le président Macky Sall, a préféré tenir une conférence presse pour faire le bilan de l’année 2019, à la place d’une traditionnelle déclaration.
Dans son face à face avec la presse nationale, Abdoul Mbaye est largement revenu sur les soubresauts politiques, économiques et sociaux qui ont rythmé l’année 2019.
À cet effet, le président de l’Action pour la Citoyenneté et le Travail a tiré un bilan sombre  du régime de Macky Sall. Un bilan qui, selon Abdoul Mbaye, est « du début à la fin  mensonger ».
« Que sont devenues les promesses non tenues, et les nombreux mensonges étatiques pour un Sénégal de production record de l’arachide jamais atteinte. Les usines filent droit à la fermeture. L’autosuffisance en riz était annoncée en 2017, nous avions alerté, mais le président a finalement annoncé l’atteinte pour 2019, l’année tire à sa fin et on n’en parle même plus. Nous avons la plus chère électricité de la sous-région et l’insécurité alimentaire gagne de plus en plus le pays », se désole le leader politique.
Faisant toujours l’économie de l’année, Abdoul Mbaye de souligner toujours que, « l’opposition a vécu ses pires moments. Nous avions prévenu que le mensonge ne suffirait pas pour gagner une élection, mais ils ont fait recours au parrainage pour renverser l’élection dès le premier tour ».
Ce qui est non sans conséquence pour le peuple. Car selon Abdoul Mbaye, « le temps économique des prochaines années sera lourd »
Pour l’année 2020, le président de l’ACT, entend durcir le combat, avec plusieurs dossiers sur la table de la justice comme l’affaire Petrotim, des faits sociaux notamment l’émigration clandestine, l’économie avec l’instauration de la nouvelle monnaie, l’Eco entre autres.
« Nous continuerons à dénoncer les élections  truquées, et nous combattrons le recul démocratique », conclut Abdoul Mbaye…
Affaire Pétrotim:Abdoul Mbaye accuse le Doyen des juges
https://www.pressafrik.com/-Le président de l’Alliance pour la citoyenneté et le travail (Act), Abdoul Mbaye accuse le Doyen des Juges Samba Sall d’avoir refusé de donner suite à l’affaire Petrotim, dans laquelle, Aliou Sall, jeune frère du chef de l’Etat sénégalais est accusé de corruption.
« Nous opterons pour une attitude de sentinelle, poursuivant notre rôle d’éveil des consciences, afin qu’un jour, les Sénégalais connaissent mieux les raisons du non-développement de leur pays et choisissent mieux leurs dirigeants à l’occasion d’élections », a dit M. Mbaye, face à la presse ce vendredi.
S’exprimant sur l’affaire Petrotim, l’ancien Premier ministre a promis de poursuivre le combat avec ses camarades de l’opposition. Il a annoncé la poursuite de leur plainte pour faux et usages de faux en document administratif qui a permis, selon lui, d’attribuer des permis pétroliers à Frank Timis et à son partenaire privilégié Aliou Sall, “même si depuis cinq mois le Doyen des juges refuse d’y donner suite au plan local”
En juin dernier, une enquête de la BBC avait révélé que Frank Timis, un magnat roumano-australien des affaires, a fait un paiement secret de 250 000 dollars (environ 146 millions de francs CFA) à une société dirigée par le frère du Président sénégalais, dans le cadre de contrats pétroliers et gaziers.
M. Sall a menacé de porter plainte pour diffamation contre la BBC, avant d’y renoncer à la suite de l’ouverture d’une information judiciaire au Sénégal. Il dément avoir reçu les 250 000 dollars en question.L’enquête a suscité l’indignation de nombreux Sénégalais, dont certains ont exigé qu’une enquête judiciaire soit menée par la justice sur les contrats gaziers et pétroliers concernant Aliou Sall et la société Petrotim.
«NOUS AURONS UN CANDIDAT QUAND MACKY DÉCIDERA DE NE PLUS BRIGUER LA MAGISTRATURE SUPRÊME»
http://www.emedia.sn/-Récemment élevé au grade de Commandeur de l’Ordre national du Lion, le célèbre communicateur traditionnel, El Hadji Mansour Mbaye se veut reconnaissant envers le chef de l’Etat, Macky Sall. Membre historique du parti socialiste, allié du parti au pouvoir, Mansour Mbaye ne se gêne nullement de la situation qui impose au PS de s’aligner derrière l’APR, sans ambition présidentielle depuis l’arrivée de Macky Sall au pouvoir.
Pour lui, pas question de faire ombre au patron de l’APR. « Lorsque le président Macky Sall décidera de ne plus briguer la magistrature suprême, en ce moment-là, nous (parti socialiste) aurons notre propre candidat », assume-t-il, dans un entretien accordé à L’Obs.
« AMINATA MBENGUE NDIAYE A REFUSÉ 50 MILLIONS… »
S’agissant de la succession du défunt Ousmane Tanor Dieng à la tête du PS par Aminata Mbengue, Mansour Mbaye croit, mordicus, que celle-ci est en train de relever le défi en peu de temps. « Aminata Mbengue Ndiaye le mérite. C’est une femme loyale, fidèle, une femme qui a refusé une enveloppe de 50 millions F CFA (qui lui a été) proposée pour quitter le PS. »
Mansour Mbaye n’a pas non plus manqué de rendre hommage au défunt Secrétaire général de son parti, Ousmane Tanor Dieng, qu’il décrit comme « un homme d’Etat pur ». Il poursuit, dans la série confidences : « Senghor le félicitait en disant : ’’Je suis fier de mon conseiller diplomatique’’. Le vœu le plus cher du président Abdou Diouf, c’était de se faire remplacer par Ousmane Tanor Dieng comme président de la République. »
D’ailleurs, souligne-t-il, « quand il (Tanor) a senti que cela n’allait plus, il a écrit une note demandant qu’au 3e jour de son deuil, que ce soit moi qui préside la cérémonie. Il m’a fait honneur. Il ne partait jamais en tournée sans moi. »
 LETTRE OUVERTE AU HAUT-COMMISSAIRE DES NATIONS UNIES AUX DROITS DE L’HOMME PAR L’ÉDITORIALISTE DE SENEPLUS, SERIGNE SALIOU GUÈYE
EXCLUSIF SENEPLUS – Nous vous demandons d’interpeller l’Etat du Sénégal pour que cessent ses agressions publiques des forces de l’ordre et ses violations itératives de l’intégrité physique sur des manifestants inoffensifs
Madame,
Nous venons par la présente, porter à votre attention les violations flagrantes des droits fondamentaux des Sénégalais. Le 29 novembre dernier, l’activiste Guy Marius Sagna et huit autres personnes (dont cinq libérées récemment) manifestant contre la hausse du prix de l’électricité ont été illégalement arrêtés lors d’un mini-rassemblement devant le palais de la République. Aujourd’hui, ce Guy Marius Sagna et quatre autres manifestants sont détenus en prison pour avoir simplement exercé un droit constitutionnel. Je vous signale que c’est la énième fois que le régime du président Macky Sall utilise, en violation flagrante de la loi constitutionnelle, la violence sur des Sénégalais chaque fois qu’il s’est agi de marcher pour manifester conformément à l’article 8 de notre Constitution. Pourtant, le 16 avril dernier, de jeunes militants du parti présidentiel, proches du maire Aliou Sall (frère du président Macky Sall) ont nuitamment secoué les grilles du Palais de la République pour exprimer leur mécontentement quand le nom de leur leader a été biffé de la liste des candidats à la députation de 2017 par le chef de leur coalition politique. Et aucune sanction n’a été prise à l’encontre de ces jeunes trublions nocturnes qui ont eu le toupet de perturber le sommeil présidentiel. C’est la politique des deux poids deux mesures. Pour les mêmes faits, Guy Marius et quatre manifestants sont maintenus en prison depuis le 29 novembre alors que les jeunes militants du frère du président de la République ont bénéficié d’un laxisme effarant de la part des agents qui sont chargés de la sécurité du locataire du Palais.
Madame la présidente,
Depuis que M. Macky Sall a été élu président de la République le 25 mars 2012 et réélu le 26 février 2019, il n’est pas rare de voir des manifestations de l’opposition ou des mouvements citoyens être interdites par le préfet de Dakar sur la base d’un arrêté dit d’Ousmane Ngom et qui prohibe de façon permanente toute manifestation entre l’avenue Malick Sy et le Plateau. Le jour du vote de la loi sur le parrainage le 18 avril 2018, toutes les manifestations sur toute l’étendue du pays ont été interdites dans le seul but de faire passer sans débat contradictoire une forfaiture. Et tous les leaders de l’opposition et autres citoyens ayant osé braver l’interdit préfectoral pour aller manifester légalement devant l’Assemblée nationale contre cette loi scélérate qui compromet leur avenir politique, se sont retrouvés placés en garde-à-vue dans les différents commissariats de Dakar.
Paradoxalement, le candidat Macky Sall était avant 2012 avec ses actuels alliés parmi tous les démocrates épris de justice qui se sont farouchement battus pour la liberté de manifester sans restriction aucune. Une telle interdiction de manifester dans un espace qualifié de névralgique ne peut être que ponctuelle et non permanente. Donc limitée temporellement. Mais avec cet arrêté inique, le droit de manifester qui doit être la règle en République devient une exception pour ne pas dire une impossibilité au Sénégal.
Le respect de l’État de droit implique la restauration de la hiérarchie des normes qui encadrent l’intervention de la puissance publique. C’est pourquoi l’arrêté Ousmane Ngom, contenu dans le bloc réglementaire qui occupe l’avant-dernière strate de la hiérarchie des normes, ne peut nullement transcender notre bloc de constitutionnalité qui se trouve au sommet de la pyramide normative.
Madame la présidente,
Nous attirons votre attention sur le manque de respect systématique des droits fondamentaux des manifestants incarcérés. Le docteur Babacar Diop, enseignant de philosophie l’Université Cheikh Anta Diop de Dakar, appréhendé lors de la manifestation contre la hausse du prix de l’électricité devant le palais et incarcéré à la prison de Rebeuss, a dénoncé les sévices corporels dont il a été victime le jour de son élargissement. Et le démenti tardif et ambigu de la part de l’administration pénitentiaire nous conforte que le Dr Diop a été passé à tabac sans aménités par ceux-là qui sont garants de son intégrité physique dans l’espace carcéral.
Pourtant, notre pays est signataire du Pacte international des Nations unies relatif aux droits civils et politiques dont l’article 10 stipule que « toute personne privée de sa liberté doit être traitée avec humanité et le respect de la dignité inhérente à la personne humaine ».
Toute cette violence n’a qu’un seul but : museler le peuple face à la volonté du pouvoir d’augmenter le prix de l’électricité et d’exiger la transparence dans la gestion de nos ressources naturelles.
En votre qualité de Haut-commissaire des Nations Unies aux droits de l’homme, nous vous demandons d’interpeller dans les meilleurs délais l’Etat du Sénégal pour que cessent ces agressions publiques des forces de l’ordre sur ces manifestants inoffensifs et ces violations itératives de l’intégrité physique des manifestants au nom du droit inaliénable de tout peuple à s’exprimer librement et à manifester pacifiquement pour le respect de la Constitution et de la démocratie.
Tout en espérant que vous interpellerez au plus vite les autorités sénégalaises concernées par l’objet de cette missive, je vous prie, Madame le Haut-commissaire, d’agréer l’expression de ma profonde considération.
PS : Toute ressemblance avec une lettre écrite le 1er février 2012 à Mme Navi Pillay, Haut-Commissaire des Nations unies aux droits de l’homme entre 2008 et 2014, par un ancien Premier ministre du Sénégal, ancien président de l’Assemblée nationale du Sénégal et candidat d’une coalition politique à l’élection présidentielle de 2012 n’est que purement fortuite. sgueye@seneplus.com
Les dernières heures du Gouvernement ?
https://www.rewmi.com/–Attaqué de tout part, délaissé par une opinion publique, son parti fortement secoué, le réchauffement continu et varié du front social et un Gouvernement vraiment absent, le Président Sall compte réagir pour ramener le jeu à son profit.
Comme tous les régimes politiques, celui du Président Macky Sall vit des moments difficiles. Pas parce qu’il ne travaille pas, mais s’éloigne des urgences d’un peuple dont les préoccupations principales restent la liberté, une vie décente et des emplois pour sa jeunesse. Sur ce qui a mis le feu aux poudres, aucun observateur politique ne comprend cette faute élémentaire du régime qui fournit des armes et des munitions à son opposition et à ses détracteurs. Comme s’il se nourrissait de conflits. Et les conséquences sont sans appel. Alors qu’en  regardant le tableau des promesses électorales, il reste encore beaucoup à faire, même si des efforts considérables sont faits dans le secteur des infrastructures. Seulement, le problème du régime de Macky Sall reste un déficit criard de communication. A tous les niveaux. Ceux dont les positions et le visage étaient familiers aux Sénégalais, sont aujourd’hui décalés ou punis. Alors, le Chef de l’Etat, avec cette succession de contestations variées contre son régime et l’émergence d’une nouvelle force citoyenne, a du pain sur la planche. En cette fin d’année, il cherche quel os lancer à l’opinion pour calmer le jeu et le ramener à son compte. Un exercice difficile. Comment expliquer aux Sénégalais l’inconséquence d’une augmentation du prix de l’électricité, au moment où on soupçonne celle de l’eau qui ne saurait pas tarder ? Comment expliquer aux Sénégalais les interdictions de marche systématiques ? Comment expliquer aux Sénégalais la préférence des entreprises étrangères au détriment des nationaux ? Comment expliquer aux Sénégalais l’indiscipline sous forme de dénonciation, d’attaques basses et de détournement de semences  de hauts responsables de sa formation politique? Et la liste n’est pas exhaustive. En face, les partisans de l’indomptable Guy Marie Sagna fédèrent des forces et gagnent un cachet international dans leur combat contre le Gouvernement. Alors, pour cette adresse à la nation, le Président Sall n’a pas trop d’arcs. Il constate avec la majorité des Sénégalais que le mécontentement est ambiant. Pour celui que le peuple a préféré à Wade, la solution n’est pas loin. En vrai disciple de Machiavel, il doit calmer le jeu. Ce qui semble se préciser. Malgré cette charge sociale électrique, Macky Sall peut se sortir de cet engrenage dont la genèse est à comprendre depuis l’affaire Karim Meïssa Wade. Les Sénégalais attendent un signal fort, un acte à même de fédérer l’opinion et de rassurer les investisseurs. Et le seul discours qui vaille est de dire aux Sénégalais que « je vous ai compris. » Et comme les masses sont manipulables et que les ministres  dans leur majorité cherchent encore à comprendre leur mission, l’heure est venue pour Macky Sall de ramener les identifiables. Point de discours fleuve. En ce moment solennel, une communication sur les grands principes, et place aux actes. C’est sa dernière cartouche.Pape Amadou Gaye
Cissé Lô:«Pourquoi j’ai rencontré Wade»
https://www.rewmi.com/–Moustapha Cissé Lô a été reçu hier par l’ancien chef de l’Etat, Me Abdoulaye Wade Le député  donne les raisons de cette visite.« Cela fait partie d’une volonté de décrispation du climat politique après les rencontres entres les présidents Abdouaye Wade et Macky Sall. Je dois dire que j’avais déjà essayé de renouer le fil du dialogue entre les deux hommes, avec Mbaye Pekh et Madické Niang. Et je pense que nous, les anciens militants du Pds, membres de l’Apr, devons œuvrer à cela », a-t-il dit.
GUY MARIUS REPREND SA DIETE
https://www.rewmi.com/-Guy Marius Sagna a repris la grève de la faim. Son avocat, Me Moussa Sarr, l’a rencontré ce jeudi au camp pénal. Du fond de sa cellule, l’activiste réclame l’annulation de la hausse des prix de l’électricité, la libération de Fallou Galas et de Ousmane Sarr qui n’ont, eux aussi, pas eu droit à une liberté provisoire. Guy Marius Sagna reclame aussi son droit à passer un appel téléphonique chaque 15 jours et l’affichage du règlement intérieur de la prison.
Détournement de 3 milliards à la Sgbs:Le candidat à la présidentielle-2019 Déthié Ndiaye libre
https://www.seneweb.com/–Candidat à la présidentielle de 2019, Déthié Ndiaye, impliqué dans l’affaire du détournement de 3 milliards Fcfa à la Sgbs, est libre. Le président de l’Union pour un mouvement progressiste (Ump) a été récemment élargi de prison, informe Libération.
Pour rappel, il a été arrêté et placé sous mandat de dépôt à Rebeuss, le 22 novembre 2018, dans le cadre de l’enquête sur le détournement d’au moins 3 milliards à l’agence Manko de Pikine, filiale de la Sgbs.
Déthié Ndiaye, qui soutenait à l’époque avoir déjà recueilli 24 000 parrainages pour préparer sa candidature à l’élection présidentielle, est l’auteur de “La face cachée de Ndongo Lô”, un ouvrage paru en 2007.
«Nos présidents ont raté le rendez-vous de l’Eco»Par Ndèye Fatou N.Blondin
Voilà des années que nous exigeons la fin du CFA pour tout ce qu’il représente dans  l’Afrique postcoloniale. Les premiers États qui ont voulu une indépendance totale ont été coulés sans ménagement pour servir d’exemple à d’autres velléités d’entrave aux liens économiques séculaires que la France entretenait avec ses anciennes colonies. Les grands leaders africains qui ont porté ce projet de gouvernance ont été éliminés par coup d’État voire physiquement. Des activistes ont été récemment arrêtés manu militari pour avoir poursuivi ce combat. Tout ceci pour dire qu’il était temps de tourner la page du CFA qui est né en 1945. Quand ce passage à l’ECO arrive, cela doit être un grand moment ; un instant historique où on s’attend à ce que le travail d’appropriation par les populations ait été largement amorcé ; un grand rendez-vous entre les présidents africains et leurs populations qui montrerait le visage d’une Afrique qui a pris son destin en main.
Mais, pour nous qui suivons l’actualité au jour le jour, nous avons été pris de court par le moment et le cadre choisi pour faire la déclaration solennelle de la fin du CFA. A bien suivre le scénario, je ne sais pas ce qu’il y a de plus choquant. Il y avait comme un air de complot qu’on essaie de maquiller en révolution majeure. Tout d’abord, rien de cette importante information n’a été mentionnée dans l’agenda du président Macron qui se rendait en Côte d’Ivoire ; on a pu juste lire des rendez-vous économiques et militaires. Et voilà que l’opinion africaine découvre que le voyage cachait l’annonce de l’arrivée de l’ECO version Macron-Ouattara. Il apparaît aussi que la presse française était bien au parfum de ce qui se tramait contrairement à celle des 8 pays de l’UEMOA concernés par cette mesure. On a perçu les effluves de combines mélangées à de la légèreté dans le traitement de ce dossier durant cette journée qualifiée d’historique. Ces événements symbolisent à souhait toutes les causes des colères de la jeunesse africaine vis-à-vis de leurs gouvernants et, par ricochet, le ras-le-bol de la françafrique. Alors, on se demande ce qui s’est réellement passé pour en arriver à cet ECO ? Surtout qu’est-il advenu de l’ECO de la CDEAO ?
Ces moments importants dans la vie d’une nation devraient être traités avec solennité. J’entends par là que le président, le premier ministre et toutes les institutions financières étatiques devraient être investis de la mission d’informer le peuple et d’apporter toutes les réponses aux questions que les citoyens sont en droit d’attendre de leur part. Il y a aussi un aspect très important dans la fin du CFA, c’est une demande des activistes et de  la jeunesse africaine. Il aurait été important que les présidents disent qu’ils ont entendu cette demande, qu’ils arrêtent de les diaboliser et de les bannir en les emprisonnant ou en les renvoyant de leur pays. Mais on a plutôt l’impression que c’est le président français qui est aux manettes de la prise en compte de cette colère sociale et non nos présidents, indifférents qu’ils sont ou occupés à trouver les voies et moyens de rester au pouvoir. Comprenant qu’une page d’histoire était en cours d’écriture, le ministre français de l’économie et des finances n’a pu s’empêcher d’envoyer un tweet à la première personne pour s’arroger la paternité de l’acte.
Dans le fond on nous annonce des changements et on en élude les vrais soubassements.
-le franc CFA aura un nouveau nom et s’appellera ECO avec la même parité fixe avec l’euro
– les réserves de change de l’UEMOA sont gérés par la BCEAO : nos pays ne seront plus obligés d’en déposer la moitié au Trésor français ; ceci entraînera la fermeture du compte d’opérations, un compte spécial ouvert dans les livres du Trésor, par lequel ces devises transitaient
– il n’y aura plus de représentants français dans le conseil d’administration de la BCEAO.
Tous ces changements sont importants devraient être effectifs courant 2020. Commençons donc par apprécier le mouvement vers la souveraineté monétaire qui vient de s’amorcer. Cependant, des zones d’ombres subsistent, car nous savons que les États n’ont pas d’amis mais que des intérêts. Par exemple, l’État français reste garant et s’engage à prêter des devises, si la zone venait à en manquer ; on peut dès lors se demander quelle est la contre partie financière ou stratégique de ce service. De même, que signifie la notion de nouvel accord monétaire entre (toujours la France) et la BCEAO ? Pourquoi pas avec la BCE (Banque Centrale Européenne) ?
En résumé, la zone reste encore sous tutelle française qui maintient un pouvoir de répression monétaire sur ces pays. C’est là une des raisons pour lesquelles le Ghana et le Nigéria n’ont pas adhéré à ce projet qui, pour l’instant, est plus cosmétique que réellement panafricain. Nous craignons même qu’elle finisse par torpiller le vrai projet d’intégration monétaire de la CEDEAO.
Un soutien de Macky révèle détenir des documents qui montrent que Sonko a raison sur les 94 milliards
https://www.pressafrik.com/-Les déballages continuent au sein de la mouvance présidentielle. Après les sorties de certains responsables politiques de l’APR (Alliance Pour la République) comme Moustapha Cissé Lô, Yakham Mbaye et Youssou Touré, c’est au tour du leader du « Mouvement Macky Horizon 2019 «, Mohamed Mbote Thiam de tirer sur le président Macky Sall. Il soutient sans sourciller que l’ancien directeur des Domaines, Mamour Diallo, est bien mouillé dans l’affaire des 94 milliards.
Responsable politique de l’APR et leader de « Macky mo niou doy Horizon 2019 », Mohamed Mbote Thiam s’est prononcé sur le dossiers des 94 milliards de francs. Cette somme représenterait, selon le leader de Pastef/Les Patriotes, Ousmane Sonko, le montant détourné par l’ancien directeur des Domaines. A en croire M. Thiam, le leader des « Patriotes » a bien raison dans cette affaire. « J’ai eu à faire des recherches concernant les 94 milliards dont parle O. Sonko. Et il s’avère qu’il dit la vérité. J’ai des documents sur la traçabilité de cette somme et sa destination. Et je suis prêt à répondre si le procureur me convoque afin d’apporter des clarifications sur ce litige et aussi faire comprendre au président de la Ré- publique que c’est le Sénégal et le Sénégal seulement qui nous intéresse », déclare M. Thiam dans les colonnes du journal Le Témoin.
Bien qu’étant membre de l’APR, le leader du mouvement Horizon 2019 réitère son engagement pour la population sénégalaise, laquelle, dit-il, « mérite plus de respect et de considération ». Et selon lui, c’est la raison pour laquelle il préfère dire tout ce qu’il sait sur cette affaire. « Certes, Sonko est un adversaire politique. Bien évidemment, il est le leader du PASTEF et moi je suis de l’Apr. Cependant, quand il dit la vérité, il faut l’admettre. Je ne vois donc pas la raison pour laquelle je le soutiendrais si ce qu’il affirme n’était pas vrai. » Le leader du mouvement Macky Horizon 2019 a par ailleurs tenu à exprimer toute sa déception à l’endroit du président de la République. Qui, selon lui, n’a pas du tout respecté les engagements qu’ils avaient pris lors de la formation du parti dont il est membre depuis le début. « Le président Macky Sall nous avait promis de privilégier la Patrie avant le Parti. Et maintenant, nous constatons qu’il nous a vraiment dupés. Il coordonne pratiquement comme le faisait son prédécesseur ‘’Abdoulaye Wade’’, s’indigne Mohamed Mbote Thiam du mouvement « Macky mo niou doy horizon 2019 »
Le conseiller politique jure qu’il a été bluffé par le leader du parti au pouvoir à qui il a fait allégeance dès les débuts de la création de l’Alliance Pour la République ‘’APR’’. M. Thiam soutient avoir été démis de ses fonctions à l’époque car il avait pris la décision de rallier le camp de l’APR. A l’en croire, « je suis allé jusqu’à perdre mon poste à l’Assemblée nationale pour avoir suivi le président Sall. Je lui vouais une confiance aveugle pour un changement radical du pays » déplore l’homme politique qui manifeste toujours son appartenance à l’APR tout en étant critique. Avec la récurrence des sorties des militants de l’APR, nos confrères du journal Le Témoin se demandent si ce n’est pas le début de la fin de l’Alliance pour la République ?AYOBA FAYE
Devinette de Moustapha Cissé Lô:Quel est le député à qui on a volé 100 millions de FCfa ?
https://www.leral.net/–Le redoutable Moustapha Cissé Lô, membre fondateur de l’Alliance pour la République (APR) ne cesse d’enchanter l’opinion avec ses multiples révélations et dénonciations. Récemment, lors d’une émission à la 7TV, le parlementaire a révélé un vol d’un montant de 100 millions de FCfa chez un collègue député, très prolixe et fertile en imagination…
La guerre des mots, tendant à des dénonciations est une épreuve pénible. Rien ne se pardonne et tout se dit de manière voilée. Est-ce un manque de courage ou une volonté tout simplement de nuire. Reste à savoir les vraies motivations dans l’option, consistant à larguer une insanité dans le jardin de l’autre, un rival politique ou proche en désaccord.
Le vol d’un montant de 100 millions de FCfa, dérobé chez un député inconnu, fait davantage peur dans la manière de gérer des autorités, l’économie du pays. Rien ne justifie la possibilité d’avoir un tel montant financier à garder dans une maison. Alors que les banques ne manquent pas. Ne serait-ce que pour sécuriser ses fonds.
Cette révélation, déclinée de manière détournée et désintéressée, poussent Leral et une bonne partie de l’opinion, à vouloir connaître dans la foulée, l’identité de ce député. Puisque Cissé Lô qui a largué cette bombe, n’a pas cité directement de nom. Un acte qui semble placer les Sénégalais dans une épreuve de jeu de devinettes.
Non seulement, l’accusation vise un député, mais elle ternit ausssi l’image d’une certaine presse corrompue, impliquée, privant les Sénégalais d’un droit à l’information.
Ainsi, le plus drôle dans cette affaire, c’est qu’un montant aussi colossal puisse être gardé par un seul homme jusqu’à se voir dépouiller, sans bruit. L’hypothèse plausible dans ce genre de scénario, pense-t-on, c’est que peut-être s’il y a vol, le voleur serait un proche parent ou collaborateur.
Seulement, Cissé Lô, connu pour son courage, devrait être explicite et plus téméraire pour faciliter la compréhension de cette histoire de vol aux Sénégalais. Sinon…
LES PIQUES DE L’AS DE CE VENDREDI
SenePlus  |   Publication 27/12/2019
https://www.seneplus.com/sites/default/files/styles/thumbnail/public/logo%20AS.jpg?itok=LAp3nMjx
Malang Cissé, nouveau maire de Goudomp
Le remplaçant du défunt député maire de Goudomp est connu. Le Préfet qui a réuni hier le conseil municipal a présidé l’élection du nouveau maire de Goudomp. A l’issue du scrutin, Malang Cissé alias «Obama» est sorti vainqueur avec 30 voix contre 15 pour son adversaireDaffa Sonko. Il succède ainsi à la tête de la municipalité à feu Abdoulaye Sadio dit «Bosco» décédé dans la nuit du samedi 02 au dimanche 03 novembre 2019, à Dakar.
Plainte de Frapp contre le porte-parole du MEER
Restons avec les camarades de Guy Marius Sagna qui ont porté plainte contre Kallé Wade, porte-parole du Mouvement des élèves et étudiants républicains (MEER). Ousmane Wade a déposé la plainte hier sur le bureau du procureur de la République au nom de Frapp/France Dégage pour fausse information au terrorisme, diffusion de fausses nouvelles, diffamation et discrédit sur une association. Pour Oumar Wade, ce membre du parti présidentiel qui a tenu des allégations de faits graves liés au terrorisme et au financement douteux porte atteinte à l’ordre public, à l’honneur et à la considération du mouvement FRAPP/France Dégage. A l’en croire, les propos du jeune apériste portent atteinte à la sécurité publique et à la réputation du mouvement Frapp. Selon Ousmane Wade, le responsable des élèves et étudiants de l’Apr a tenu ces propos diffamatoires sur les antennes de Touba TV.
Les fils politiques de Wade se retrouvent
Hier, c’est la famille politique de Wade qui s’est retrouvée à la salle des banquets, lors de l’installation du comité de pilotage du dialogue national. A part Karim Wade et Idrissa Seck, pratiquement tous les fils de Wade étaient présents à cette rencontre. Macky Sall, Farba Senghor, Oumar Sarr, Babacar Gaye, Me Amadou Sall, Souleymane Ndéné Ndiaye, Serigne Mbacké Ndiaye, Moussa Sy, Aïda Mbodj, pour ne citer que ceux-là. La cérémonie rappelait ainsi les années de gloire de Wade vu tous ses ex-fidèles qui défilaient, hier, au palais de la République. En plus de ces fils et autres ex-militants du pape du Sopi, on pouvait apercevoir dans la salle d’ex-alliés comme Mamadou Diop Decroix, des guides religieux comme le porte-parole du Khalife des Layennes, le grand Serigne de Dakar Abdoulaye Makhtar Diop, des syndicalistes comme Mademba Sock, Mamadou Lamine Dianté, des membres des organisations de la société civile comme Sadikh Niasse de la Raddho, Mignane Diouf du forum social sénégalais D’ailleurs, celui-ci, très actif dans le collectif «Noo Lank », dit être venu représenter son organisation « Le forum social sénégalais » et que cela n’entache en rien son engagement dans «Noo Lank» qui lutte pour la réduction du coût de la vie et la baisse du prix de l’électricité.

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