L’ETAT FAVORABLE À LA RELANCE DE LA SOCIÉTÉ PHARMACEUTIQUE MÉDIS SÉNÉGAL

 

A cause des difficultés financières, l’entreprise Médis Sénégal, seule industrie pharmaceutique spécialisée dans la fabrication des médicaments notamment la chloroquine a fermé ses portes depuis le 15 janvier 2020. Ce, en cette période où la Covid 19 dicte sa loi dans le monde et que la chloroquine pourrait être son remède. Invité de l’édition spéciale de Emedia, le ministre de la Santé et de l’Action sociale Abdoulaye Diouf Sarr dit être favorable pour la relance des activités de l’industrie pharmaceutique.

« C’est une opportunité formidable pour relancer les activités de cette usine. Les pertes cumulées de cette entreprise sont estimées à 5 milliards de francs CFA. Nous étions en discussion avec les responsables pour trouver le juste équilibre parce que nous savons que c’est une entreprise qui doit être renforcée. Cette opportunité est arrivée aujourd’hui, nous y travaillons », a rassuré le ministre de la Santé et de l’Action sociale. Mieux, il informe que le comité scientifique qui sera installé, ce jeudi soir, va intégrer dans sa mission le débat sur l’usage de la chloroquine pour soigner les patients atteints de la Covid 19.

« Dans le cadre du plan de riposte, on va prendre toutes les dispositions nécessaires pour venir à bout de cette maladie. On a une masse financière plus importante pour soutenir la lutte. Il est évident que dans ce montant annoncé de 1000 milliards, le secteur de la santé aura tout ce qu’il faut pour renforcer non seulement la lutte mais également le système de santé de manière générale », fait-il remarquer.

Abondant dans le même sens, le président de l’association des professionnels des banques et établissements du Sénégal, Bocar Sy indique que les activités de cette entreprise pharmaceutique vont être relancées. Car, à son avis, il est plus facile de redémarrer une usine qui existe déjà parce que les installations sont là, les travailleurs aussi.

A l’instar, du ministre, il estime que c’est une opportunité qu’il faut saisir pour relancer l’usine. « Cette entreprise va être relancée mais globalement, ce sont tous les secteurs de l’Economie qui doivent être renforcées. Aujourd’hui, pour régler le problème des devises qu’on a, il faut qu’on favorise la production de beaucoup de choses sur le plan local. Cela réduirait même le chômage », insiste-t-il.

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