COVID- 19 : La commune de Bakel à l’heure du confinement partiel.

 

Les mesures restrictives prises par  le gouverneur de la région  de Tambacounda,  Monsieur Oumar Mamadou Baldé, pour la lutte contre le COVID-19, commencent à produire ses effets.

Evidemment, en sus du décret N° 2020-830 du 23 mars 2020 proclamant l’Etat d’urgence sur le territoire National assortis  des interdictions temporaires de circuler  entre départements, de manifestations ou de rassemblement, le gouverneur de région, sur proposition du comité régional de sécurité et du comité régional de gestion des pandémies, vient de prendre d’autres mesures hardies pour barrer la route au COVID-19 dans cette partie du Sénégal.

A compter donc du mercredi 8 avril 2020, «  les marchés réguliers de la région sont autorisés à fonctionner de 07 heures à 15 heures. Ils restent  fermés les mercredis et les dimanches. Ces jours fermés seront mis à profit par les services d’hygiène pour la désinfection des dits lieux ; La circulation entre départements est interdite ». Telles sont les mesures édictées et qui sont appliquées à la lettre par les autorités du département de Bakel.

Ce dimanche 12 avril 2020, nous avons fait le tour de la ville pour voir de visu la situation. On peut noter que les marchés sont fermés avec tous les commerces aux alentours et sur les différents axes routiers. Bakel ressemble aujourd’hui à une ville fantôme. Aucun mouvement de vie humaine et pourtant, je touche du bois, c’est l’une des rares villes du Sénégal à ne pas connaitre un seul cas de coronavirus. Dieu merci ! Il faut tout simplement saluer la bonne conscience des populations mais surtout la réactivité rapide des autorités pour prendre les mesures idoines à chaque fois que de besoin.

Mais quand même, il faut surtout attirer l’attention des autorités pour le renforcement de la présence des forces de sécurité sur les berges du fleuve et les espaces de détente. Nous avons constaté que les enfants continuent de se baigner comme si de rien n’était en toute inconscience et insouciance. C’est le même constat dans certains endroits de boutiques de jeux communément appelés « Play station » mais aussi des « baby foot ou football de table ».

L’autre combat est le cas des taxi-motos. Ces conducteurs continuent à exercer leur métier sans protection. Ils ne portent ni de masques ni de gants. C’est le lieu d’attirer l’attention des pouvoirs publics sur la situation explosive de ces catégories socio-professionnelles pour les protéger et protéger la population.

En attendant, le combat continue. Disciplinés, nous vaincrons le COVID-19 inchallah.

Ensemble nous vaincrons le Coronavirus.

Abdou Khadre Mané / Tambacounda.info /