
A cause d’un tout petit virus, invisible au commun des mortels, le cœur du monde s’est arrêté de battre depuis plusieurs semaines. Pour Mamoudou Ibra Kane, si l’ONU et l’OMS s’en remettent à un rôle de prédicateurs, c’est que les États pris individuellement comme collectivement ne sont plus loin d’une certaine faillite symbolisée à souhait par le krach avec le court d’un pétrole qui ne cesse de piquer du nez. Un monde s’est effondré et le risque est grand pour ceux qui ont misé sur le tout-pétrole et le Sénégal qui se voyait déjà en pays pétrolier devrait tirer les leçons de ce méli-mélo pour se lever du bon pied dans le monde qui viendra après Covid 19.