[COMMENTAIRE] « Jakartamen » à vos marques !

 

Vous pouvez encore transporter du monde, c’est Me Oumar Youm qui l’a dit. Devrez-vous maintenant le faire n’importe comment ? C’est cela la question qui me torture les méninges depuis quelques heures. La covid 19 et encore bien présente dans nos frontières comme à l’extérieur. Ce petit machin est encore bien présent dans des contrées comme Dakar et Touba et, il n’est point guère besoin d’épiloguer sur le sexe des anges, des sénégalais circulent encore malgré le mesures restrictives.

Vous avez mis le feu partout, fait courir des femmes, des journalistes, des enfants, des limiers. Vous nous avez fait inhaler du gaz lacrymogène de longues heures durant. Il y a eu des blessés. Eh bien vous avez été entendus. Me Oumar Youm, le ministre en charge des transports terrestres et du désenclavement a paraphé l’arrêté 010044 du 22 mai 2020, et en son article premier, il est très clairement établi que « l’arrêté numéro 009714 portant interdiction du transport public de personnes par vélo-taxi durant la période de la pandémie du COVID 19 est abrogé ».

Les dispositions prises à l’article 2 du même document stipulent, « les règles organisant l’activité de transport public de personnes par vélo-taxi fixées par l’arrêté 008903 du 29 octobre 2012, portant réglementation des vélos-taxis dans les régions sont rétablies ».

Vous avez entonné l’alléluia, parce que le président Hammady Bâ de l’Union des Mototaxis de Tambacounda m’a martelé que la « famine » avait fini de s’installer dans les ménages. Une copie du nouvel arrêté susmentionné m’a trouvé chez moi par le truchement d’un conducteur de mototaxi.

Maintenant la balle est dans votre camp ! La covid 19 rode malheureusement encore et frappe partout ! Portez des masques, (pas n’importe lesquels aussi), exiger le de vos clients, armez-vous de gels hydro alcooliques et surtout, cessez de quitter le périmètre communal pour des destinations hasardeuses et risquées pour seulement quelques espèces sonnantes et trébuchantes. J’insiste parce qu’un collègue m’a dit avoir vu un jeune s’aventurer à moto jusque dans le Fouta pour 50 000 FCFA. Cessez d’aller nous chercher des clients douteux venus d’horizons suspects ! Contribuez à la sensibilisation car j’ai vu et tiqué durant cette fête de l’Aïd des comportements hautement dangereux, comme si la covid 19 était vaincue !

Que non ! Elle encore là, je persiste et signe, respectons les gestes barrières.

Boubacar Dembo TAMBA / www.tambacounda.info /