
Le nombre de réfugiés vulnérables s’est largement étendu et beaucoup ont perdu leurs revenus déjà peu élevés, a dit à la presse un porte-parole. Les pays d’accueil font face eux-mêmes à d’importantes difficultés en raison de la pandémie.
La menace du travail des enfants, de violences contre les femmes ou encore d’autres types d’exploitations augmente. Depuis le début de la crise, le HCR a distribué une assistance en liquidités à des centaines de milliers de personnes supplémentaires dans la région aux côtés d’une aide pour atténuer l’impact de la pandémie. Celle-ci devrait se poursuivre pour d’autres réfugiés.
20% du financement demandé
Un effort est également mené pour soutenir les communautés d’accueil. Au total, 90% des réfugiés n’habitent pas dans des camps et la plupart se trouvent dans des zones à bas revenus. Des dispositifs importants ont été décidés pour associer ces personnes aux plans nationaux de réponse de santé au coronavirus, selon le HCR.
L’agence onusienne appelle les différents Etats à davantage de soutien pour les pays d’accueil. Le HCR n’a reçu qu’environ 20% du financement demandé au début de la crise et les estimations ont été revues en augmentation. Une conférence des donateurs est attendue.
Le HCR est également inquiet de la situation humanitaire des personnes rentrées en Syrie. Au total, des millions de personnes restent réfugiées et déplacées. Les violences ont fait près de 390’000 victimes, selon l’ONU.