
Profitant du lancement de son programme citoyen, le leader du parti Pastef « Les patriotes » a abordé la question du racisme qui est aujourd’hui assez agitée.
Après avoir déploré les atrocités faites aux noirs, Ousmane Sonko pense d’abord que cela ne doit pas être une « indignation sélective ».
Autrement dit, c’est tout le peuple noir qui doit en faire sa propre affaire. Il fera allusion ensuite aux responsabilités individuelles avant d’emprunter la pensée de l’illustre Cheikh Anta Diop : « Maintenant que les jaunes, en particulier les japonais font leur preuve dans l’ordre scientifique, malgré la prétendue infériorité de leur mensuration crânienne, le racisme dans cette direction tend à être insipide. C’est pour cela qu’il prend de plus en plus un caractère bipolaire nègre-blanc. Au dernier conseil de cabinet de juillet 1979, le gouvernement français s’est assigné comme objectif de rattraper le Japon ».
« Donc, si cette Afrique tendait à être une puissance mondiale, nous ne serons jamais inférieurs aux yeux des autres », pensera encore le leader de Pastef « Les Patriotes ».
Croyant fort à l’Afrique et à son futur radieux, Ousmane Sonko sera convaincu que « la puissance du 21e siècle, c’est L’Afrique ».
Selon lui, ce continent sera, à défaut de la première puissance mondiale, l’une des premières puissances du monde.
Il annoncera pour terminer, qu’il va prochainement sortir deux livres dont l’un parlera de décentralisation et l’autre, de la vision Africaine.
Dakaractu