Affaire Khalifa Sall: Souleymane Téliko affirme que la justice sénégalaise a violé les droits de la défense

 

 

Le président de l’Union des magistrats du Sénégal (Ums) que la justice sénégalaise a violé les droits de Khalifa Sall dans l’affaire dite de la Caisse d’avance de la mairie de Dakar, qui l’opposait à l’Etat du Sénégal. Souleymane Téliko donne ainsi raison à la Cour de justice de la Cedeao qui, dans un arrêt rendu le 29 juin 2018, avait demandé la libération de l’ex-édile de Dakar et de ses co-prévenus aux motifs que leurs droits ont été violés notamment le droit à la présomption d’innocence, à l’égalité des citoyens devant la loi et devant la justice, et en enfin des droits politiques de M. Sall.

« La Cour de justice de la Cedeao a effectivement considéré que dans l’affaire Khalifa Sall par exemple, il y avait eu une violation d’un des principes qui garantissent cette justice équitable, c’est notamment la présomption d’innocence et les droits de la défense », a rappelé d’entrée l’invité de Jury du dimanche sur i-Radio.

Le juge Téliko regrette ce fait. Il estime que le Sénégal a « toutes les ressources humaines de qualité qui ont été bien formées et qui peuvent nous épargner ce genre de déconvenue parce que c’est une déconvenue pour la justice sénégalaise ».

Concernant l’affaire Karim Wade, le magistrat est d’avis qu’il y a eu moins de problèmes.