
La maladie à coronavirus a rendu les déplacements moins faciles de nos jours. Après l’ouverture des frontières, beaucoup de pays exigent des voyageurs entrants un certificat Covid-19 négatif. Pour se conformer à ces nouvelles mesures, le Sénégal a désigné des structures comme l’Institut Pasteur, l’Institut de recherche en santé de surveillance épidémiologique et de formation (IRESSEF), le Laboratoire de Bactériologie Virologie de l’Hôpital Le Dantec et le Laboratoire de l’Hôpital militaire de Ouakam pour faire ces tests qui sont à la charge du voyageur. Comment se font ces tests ?
Dakaractu a fait le déplacement au pôle de Ngor de l’Iressef pour en savoir davantage. Situé sur la route des Almadies, cette succursale qui vient d’être inaugurée a le mérite d’être proche des Dakarois qui n’auront plus à se rendre à Diamniadio pour les besoins des tests Covid-19.
Arrivés dans la matinée du jeudi 23 juillet, nous avons trouvé sur place des candidats au test qui s’affairent autour des enregistrements. Ils doivent soumettre leur passeport, leur destination et les tests exigés. L’étape ultime consiste à faire son entrée dans l’une salles dédiées aux prélèvements.
Mais avant cela, il faut s’acquitter d’une somme de 40 000 mille francs pour les frais liés au test. Une somme peu abordable, selon un artiste qui “veut rentrer en France”. Cependant, Talla Sall qui est venu accompagner l’un de ses proches qui projette un voyage en Italie trouve que ça en vaut la peine si tant est qu’il contribue à maîtriser la propagation du coronavirus.
Dans tous les cas, les voyageurs semblent se résoudre à faire ce test. En témoigne l’affluence enregistrée au pôle de Ngor de l’Iressef. Selon le Dr Pape Alassane Diaw qui chapeaute les laboratoires de cette structure de recherche en santé, depuis le 15 juillet, date de l’ouverture des frontières aériennes du Sénégal, ils n’accueillent pas moins de 100 visiteurs par jour. Malgré cette fréquence importante, l’Institut de recherche a pris toutes les précautions nécessaires, à en croire le Dr Diaw, pour éviter tout rassemblement qui risquerait d’être facteur de contamination. Pour ce faire, indique-t-il, le personnel sur place travaille avec célérité. Quid maintenant des tests revenus positifs ?
Le Dr Pape Alassane Diaw fait savoir qu’il y a un travail mené en collaboration avec le ministère de la Santé pour la prise en charge adéquate des sujets revenus positifs. Pour le biologiste, le Sénégal ne devrait surtout pas laisser des personnes affectées prendre l’avion. « Il y a va de notre notoriété », prévient-il.
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