
Sans ambage, le membre de la coalition JOTNA juge que ce qui se passe actuellement chez nos voisins maliens est simplement un avertissement très fort, non seulement aux chefs d’État, mais également aux autorités sous régionales, notamment la Cedeao.
“On ne peut pas vouloir une chose et son contraire”, estime t-il. La Cedeao qui a tendance à exiger le respect des constituons et blâmer tout coup d’État, reste totalement aphone face au forcing des chefs d’État pour un troisième mandat. Pour D’Erneville, la Cedeao gagnerait à empêcher ou à dire clairement aux chefs d’État qui tentent de manipuler la constitution, “qu’elle ne pourra pas les accompagner lorsqu’ils auront des difficultés”.
Ce qui est à retenir sur le cas du Mali, selon le membre de la coalition Jotna, “c’est que le président IBK n’a pas eu la présence d’esprit de comprendre qu’il était en danger. D’ailleurs, poursuit le souteneur de Sonko, il a eu la chance d’assister à cette mise en ordre de la démocratie” car, ces militaires ont montré qu’ils ont réellement l’intention de conduire à la transition aboutissant à des élections libres et transparentes.
Dakaractu