
L’État dans le souci de rendre plus performante l’administration, s’appuie sur l’enjeu stratégique de la formation pour les gestionnaires de ses ressources humaines.
Dans un communiqué, il ressort que le défi de modernisation de la gestion des ressources humaines de l’État est érigé au rang de priorité dans le Plan Sénégal émergent (PSE), qui est le référentiel des politiques publiques, d’ici à l’horizon 2035.
L’État qui étale également ses tentacules de réformes induites par les politiques communautaires, insuffle à l’Administration une nouvelle philosophie managériale fondée sur la performance grâce au passage d’une logique de moyens à celle de résultats avec en toile de fond l’adoption des budgets programmes non sans imprimer parallèlement à ces politiques communautaires, la problématique du renforcement de capacité des gestionnaires de ressources humaines soulevée dans le Schéma Directeur de l’Administration publique (SDMAP) 2015-2022.
En effet, selon toujours le communiqué du ministère de la fonction publique, le SDMAP énonce de nombreux constats en lien avec notre problématique que sont notamment l’absence de gestion prévisionnelle des ressources humaines, les problèmes dans la motivation des agents de l’État et l’absence de cadres de suivi des réformes adoptées par le Gouvernement.
Une démarche qui rentre dans la suite logique de Président de la République, qui avait fixé des orientations claires tout en invitant l’Administration à « s’adapter pour être une administration de développement, afin de mieux assumer son rôle de locomotive, vecteur de compétitivité et de performance ».
Pour ce faire, il a recommandé une « refondation » de nos structures, de nos procédures et du mode de management des ressources humaines de l’Administration. Or, l’évolution d’une administration de commandement vers une administration de développement, proche et capable de gérer les besoins des populations, repose sur une ressource humaine de qualité.
Dans le communiqué, le ministre de la fonction publique Mariama Sarr est d’avis que dans un tel contexte, la fonction de gestion des ressources humaines requiert une nouvelle posture et donc une montée progressive en nouvelles compétences. Il urge, renseigne le communiqué, de la replacer sur un piédestal à l’instar des autres fonctions considérées très souvent comme plus importantes. Cette rencontre de Dakar se fixe comme objectif général de contribuer au renforcement des capacités des gestionnaires RH de l’État…
Dakaractu