FATICK – Pour l’amélioration des conditions de travail à la Mac de Gossas : Josette Marceline Lopez Ndiaye se fait l’avocate des matons

 

 

Les conditions de travail des agents de l’Administration pénitentiaire préoccupent l’Obser­vateur national des lieux de privation de liberté (Onlpl) autant que le respect des droits fondamentaux des personnes privées de liberté. C’est pourquoi, jeudi dernier, lors de l’atelier de renforcement de capacités organisé à l’intention des agents d’exécution de la loi, dans le cadre de la mission de contrôle des conditions de prise en charge des personnes privées de liberté, qu’elle a effectuée dans la région de Fatick du 19 au 23 octobre, Mme Josette Marceline Lopez Ndiaye a fait un fort plaidoyer en faveur d’une amélioration des conditions de travail des agents en service dans les établissements pénitentiaires, notamment à la Maison d’arrêt et de correction (Mac) de Gossas.
«En visitant les lieux de privation de liberté dans la région de Fatick, nous avons remarqué que dans l’ensemble, les conditions de détention sont correctes. Malheu­reusement ce que l’on peut déplorer, ce sont certaines conditions dans lesquelles travaille le personnel de ces lieux de privation de liberté. Par exemple au niveau de la Mac de Gossas, les gens sont dans un état de dénuement. Ils sont plongés totalement dans le noir parce qu’il n’y a pas d’éclairage autour de la prison ce qui peut favoriser des évasions de détenus. Il y a aussi des problèmes de fosses septiques et d’eau courante», a fait remarquer Mme Ndiaye. Non sans demander que des efforts soient faits pour aider ces agents-là à travailler dans de meilleures conditions. Dans le même ordre d’idée, madame le gouverneur, Seynabou Guèye, qui au passage a fortement salué le travail qu’est en train d’abattre l’Onlpl, mais aussi les appuis apportés aux prisons par certaines collectivités territoriales, a estimé que les agents travaillant dans les établissements pénitentiaires, particulièrement ceux de Gossas, méritent une attention particulière relativement à leurs conditions de travail.

PAR DIOUMACOR NDONG CORRESPONDANT – LEQUOTIDIEN.SN