
Mohamed Moustapha Diagne ne croit pas aux chiffres d’Antonio Guterres. Dans un Tweet, repris par plusieurs médias occidentaux et africains, le Secrétaire général de l’ONU a fait état de la mort d’au moins 140 migrants par noyade au large des côtes sénégalaises. Pour le Directeur de la Formation et de la Communication, ce nombre est exagéré. « Je me fie aux chiffres du ministère de l’Intérieur (6 corps repêchés) tout en chassant qu’il est extrêmement difficile de dresser le nombre exact quant à ces jeunes qui se perdent dans la mer. Puisque ce sont des embarcations clandestines, il est difficile d’avoir le chiffre net. En tout état de cause, même une seule mort est un drame », a-t-il déclaré à l’émission JDD, ce dimanche. Poursuivant, M. Diagne invite le SG de l’ONU, Antonio Guterres a plus d’attention sur les chiffres qu’il avance. « Il faudrait mettre un point d’interrogation sur le nombre. Lui-même avait dit qu’il y aurait 2 millions de morts en Afrique en parlant de la pandémie », a noté Mohamed Moustapha Diagne.
SA RECETTE CONTRE L’ÉMIGRATION IRREGULIÈRE
Pour stopper le phonème de l’immigration clandestine, le Directeur de la Formation et de la Communication, ne manque pas de solutions. Il exhorte l’Etat a renforcé ses programmes envers les jeunes. « Le Gouvernement devrait accentuer tous les programmes consacrés au chômage frictionnel. C’est-à-dire tous ces jeunes qui sortent de la formation professionnelle et en attente d’un 1er stage. Le programme école-entreprise est un bon début de solution. Mais, il faudrait l’accélérer et le massifier. Il faut que ce programme soit senti au niveau des quartiers, des villages… Aussi, les programmes comme la Der et 3FPT concourent à fixer les jeunes chez eux. Il faudrait les rendre de l’espoir », a-t-il souligné.
Emediasn