
Légende du football, l’Argentin Diego Maradona est mort mercredi à 60 ans, laissant le monde du sport en deuil devant la disparition d’un des joueurs les plus charismatiques et les plus controversés de l’histoire.
AHORA: murió Diego Armando Maradona. https://t.co/iiS9XSqCBW pic.twitter.com/awC80BpwS7
— Clarín (@clarincom) November 25, 2020
Le «Pibe de Oro» («gamin en or»), l’auteur de la «Main de Dieu», Diego Armando Maradona est décédé des suites d’un arrêt cardiaque chez lui en Argentine, selon son porte-parole Sebastian Sanchi. L’Argentine a immédiatement décrété trois jours de deuil national dans le pays qui perd l’une de ses personnalités les plus adulées.
Diego Maradona est mort à 60 ans (médias argentins) https://t.co/3OkcxRHnqB pic.twitter.com/FI73Y9MFzS
— L'ÉQUIPE (@lequipe) November 25, 2020
Son aura a en effet dépassé le cadre des passionnés de football, tant Maradona aura marqué les esprits par ses buts et ses dribbles spectaculaires comme ses excès sur le plan extrasportif, entre déchéance, drogue et déclarations polémiques.
Le souvenir des buts légendaires de ce dribbleur hors-pair au 1,65 m laissera une trace indélébile dans tous les clubs où il est passé, de Boca Juniors, son club de cœur à Buenos Aires, à Naples, où il a évolué de 1984 à 1991 au sommet de sa carrière en Europe, après un passage à Barcelone.
«Le plus grand»
Le légendaire numéro 10 a aussi étincelé en équipe nationale, sous le maillot de l’Albiceleste avec lequel il a marqué 50 buts en 115 matches en 17 ans de carrière internationale.
Son but de la main contre l’Angleterre en quart de finale du Mondial 1986, qu’il avait aussitôt rebaptisé «main de Dieu», restera comme l’une des images les plus mémorables de l’histoire de la Coupe du monde, tout comme celle de son second but, tout en dribbles et en culot, dans cette rencontre au stade Aztèque de Mexico.
https://twitter.com/mundodeportivo/status/1331654300670578694
Après une finale perdue en 1990, l’histoire avec le Mondial finira mal, par une exclusion lors de l’édition 1994 après un contrôle antidopage positif. Le crépuscule pour Maradona malgré plusieurs tentatives de retour.
10 – Diego Maradona was involved in 10 goals at the 1986 World Cup (5 goals, 5 assists), no player has been involved in as many goals in a single men's World Cup since. Greatest. pic.twitter.com/GxXKga57oP
— OptaJoe (@OptaJoe) November 25, 2020
Si la planète savait la santé du «Pibe de Oro» fragile, l’annonce de son décès, avancée dans un premier temps par la presse argentine, a entraîné un déluge de tristesse et d’éloges dans le monde du ballon rond, où seul le Brésilien Pelé (80 ans) rivalise dans le classement informel des plus grands de l’histoire.
Que notícia triste. Eu perdi um grande amigo e o mundo perdeu uma lenda. Ainda há muito a ser dito, mas por agora, que Deus dê força para os familiares. Um dia, eu espero que possamos jogar bola juntos no céu. pic.twitter.com/6Li76HTikA
— Pelé (@Pele) November 25, 2020
L’ancien international Gary Lineker, buteur anglais lors du célèbre Angleterre-Argentine du Mondial 1986, a ainsi salué «de loin le meilleur joueur de (sa) génération et sans doute le plus grand de tous les temps». «Après une vie bénie mais troublée, espérons qu’il trouve du réconfort dans les mains de Dieu», a-t-il écrit sur Twitter.
Reports from Argentina that Diego Armando Maradona has died. By some distance the best player of my generation and arguably the greatest of all time. After a blessed but troubled life, hopefully he’ll finally find some comfort in the hands of God. #RipDiego
— Gary Lineker (@GaryLineker) November 25, 2020
La Fédération argentine de football «exprime sa plus profonde douleur pour la mort de notre légende, Diego Armando Maradona. Tu seras toujours dans nos cœurs», a-t-elle réagi.
https://twitter.com/sscnapoli/status/1331641201003466752?ref_src=twsrc%5Etfw%7Ctwcamp%5Etweetembed%7Ctwterm%5E1331641201003466752%7Ctwgr%5E%7Ctwcon%5Es1_&ref_url=https%3A%2F%2Fwww.20min.ch%2Ffr%2Fstory%2Fdiego-maradona-est-decede-714716441594
«Merci éternel. Eternel Diego», a sobrement réagi Boca Juniors, le club argentin où le génial No 10 a séduit l’Europe, en 1981-1982, avant son départ le FC Barcelone (1982-1984) et Naples (1984-1991). «Pour toujours, ciao Diego», s’est incliné le club italien.