PLATEFORME REVENDICATIVE : LE SAES RESTE SUR SES GARDES

 

C’est à la salle “Atelier” de l’Ucad 2 que les enseignants du Syndicat Autonome de l’Enseignement Supérieur (SAES) se sont réunis pour s’adresser à la presse. 4 mois après la fermeture des universités, les membres du Saes réclament toujours la satisfaction de leurs revendications. Suite à un préavis de grève déposé le 1er février 2020, ils ont ouvert des négociations avec le gouvernement, restés sans suite, jusqu’à expiration du préavis le 3 mars 2020. Poussant ainsi les syndicalistes à aller en grève jusqu’à ce que le président de la République décide de signer un décret.

« Nous ne sommes pas un syndicat qui ne fait que la grève, nous sommes aussi sensibles aux questions qui touchent le pays », ce sont les mots du Professeur Malick Fall, secrétaire général national du Saes. Pour preuve, le syndicat a déboursé une somme pour appuyer le fond « riposte covid-19 », 6 millions FCFA. Pour mieux faire comprendre les raisons de leur point de presse, il fallait revenir sur ces actions menées. L’année 2020, étant marqué par la pandémie de la covid-19 qui a bouleversé tous les secteurs, l’enseignement n’est pas en reste.

Aujourd’hui, ils ont tenu à rappeler les différentes revendications faites tout en rappelant leurs attentes vis-à-vis du gouvernement. De la signature et l’application des textes de gouvernance des universités publiques, aux questions relatives à l’orientation des bacheliers, à l’achèvement des chantiers en cours dans les universités et la valorisation des conditions de recherche.

Leur première raison étant les textes de gouvernance, ils tiennent à ce que tous les décrets soient signés au lieu de les confiner au niveau du ministère. L’audit de Campusen pouvant leur permettre de voir les failles sur l’orientation des nouveaux bacheliers. Selon le Saes, les infrastructures qui sont en construction depuis plus de 4 ans, ne peuvent pas attendre. Ils tiennent à ce que les recherches scientifiques menées soient financées afin d’être réalisées.

Étant donné que l’année scolaire 2019-2020 a été sauvée comme l’a précisé Pr Fall, ils attendent du ministère et du gouvernement qu’ils se penchent sur ces revendications afin qu’ils poursuivent leur travail. Si la situation ne change pas, ils projettent d’avoir une année scolaire 2020-2021 très perturbée.

emedia