Pour plus de justice sociale, l’Education doit être à la portée de tous. C’est ainsi qu’en partenariat avec l’UNICEF, le Ministère de l’Education Nationale du Sénégal déroule depuis cinq ans une expérience pilote dite INSERTION ET REINSERTION D’ENFANTS HORS ECOLE DANS LE CYCLE ELEMENTAIRE dans les régions de Tambacounda et Kédougou.
L’ONG « LA LUMIERE » du Directeur exécutif monsieur Ibrahima Sory Diallo et du Coordonnateur du programme monsieur Oumar Wade, est chargée de son exécution dans les régions orientales de notre pays.
A partir du mercredi 20 janvier 2021, monsieur Assane Mbengue, Point Focal Régional du Programme appelé aussi Classes Passerelles, le Coordonnateur au niveau de l’ONG monsieur Oumar Wade, monsieur Aliou Sall de l’IEF de Bakel et monsieur Idrissa Diarra Superviseur départemental ont visité les Classes de Bondji, Diamwély Garage, Diamwély, Sinthiou Saydou Doro et Lombole.
En plus du petit matériel remis au facilitateur comme un seau, une règle plate, une équerre, un compas, de la craie (blanche et de couleur), un registre d’appel, un journal de classe…la commission a eu à rencontrer le Comité de Gestion de l’Ecole pour partager avec lui les objectifs du Programme et la cible visée.
A leur arrivée à Bakel et avant leur retour sur Tambacounda le vendredi 22 janvier, la Commission a rendu visite à l’Inspecteur de l’Education et de la Formation de Bakel, monsieur Amadou Alhousseynou Sarr.
Partout les visiteurs ont eu à rappeler au CGE la cible visée par le Programme : les enfants se trouvant dans la fourchette d’âge de neuf (9) à douze (12) ans et qui n’ont jamais été à l’école ou qui y ont fait un bref passage.
La Classe Passerelle de Soumbourdaka et celle de Diamwély Pathé Mbaye ont reçu la visite du Superviseur le mardi 26 janvier.
Les Classes Passerelles jouent un grand rôle dans le domaine de l’accès car chaque année, elles envoient dans les écoles élémentaires publiques des centaines d’élèves « sauvés » par le Programme.
Elles permettent aussi à des dizaines de jeunes bacheliers de trouver un emploi, même s’il est pour le moment contractuel. L’apprentissage de ce noble métier a donné des envies à certains facilitateurs qui ont tenté et réussi à l’écrit du Certificat d’Aptitude Pédagogique (CAP).
A Bakel, ils sont au nombre de deux.
Les Programmes « Classes Passerelles » et « Dahra Modernes » peuvent bien relever le Taux Brut de Scolarisation au Sénégal (TBS), à condition d’y mettre les moyens.
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