Khalifa Babacar Diagne, directeur adjoint du Coud : «Nous sommes disposés à lutter contre la vente de lits»

 

«Le fonctionnement des amicales doit être revu parce qu’elles sont sources de violences. Cela comporte des enjeux. Elles se battent souvent au moment des renouvellements. Cela fait l’objet de beaucoup de convoitises. Les autorités doivent exiger une reddition des comptes. La transparence, c’est au niveau de la gestion des lits par les amicales. Souvent, ce n’est pas clair. Le directeur du Coud, Maguette Sène, est dans cette dynamique. Il avait même prévu la journée de la paix. Après le renouvellement des bureaux des amicales, on va organiser cette journée. En 2013, un rapport de la Cour des comptes avait demandé au Coud de suspendre les subventions aux amicales parce que les conditions n’étaient pas transparentes. Depuis, il y a eu une réglementation. Il y a une charte qui régit les subventions. Nous sommes disposés à lutter contre la vente de lits, mais il faut aussi la coopération des étudiants. S’il y a des agents identifiés qui se livrent à ces pratiques, le Coud va sévir.»

lequotidien.sn