Tchad : Le Conseil militaire de transition dit niet à une négociation avec les rebelles du FACT.

 

Le Conseil militaire de transition au Tchad n’a pas répondu favorablement à l’appel au dialogue inclusif pour un cessez-le-feu proposé par les rebelles du Fact. La junte du CMT a répondu via un communiqué dont RFI a obtenu copie.

« L’heure n’est ni à la médiation ni à la négociation avec des hors-la-loi », a déclaré le général Azem. La junte appelle à la « coopération » du Niger pour capturer les rebelles du Fact, nous apprend le média français.

Le Conseil militaire de transition a formulé une décision de refus de négocier avec les rebelles et veut au contraire poursuivre ceux qui se seraient repliés en territoire nigérien à plus de 600 km de N’Djaména, près de Nguiguimi et Ngourti.

« Quelques véhicules de fuyards se sont échappés de la zone de combat en direction de la frontière avec le Niger. Les forces de défense et de sécurité lancées à leurs trousses avec l’appui de l’armée de l’air ont localisé l’ennemi éparpillé en petits groupes en train de se regrouper en territoire nigérien entre Ngourti, Nguiguimi et la frontière avec le Tchad », lit-on dans Rfi.fr

Le CMT de rappeler que le chef du Fact fait également l’objet de poursuites en Libye. « Ces fuyards, avec à leur tête le chef Mahadi Ali Mahamat, recherché pour crimes de guerre par le procureur général de Tripoli et dont les avoirs sont gelés pour financement du terrorisme, se ravitaillent dans leur retranchement en logistique, notamment en carburant. Ils tentent d’appeler à leur rescousse pour les appuyer dans leurs opérations criminelles plusieurs groupes de jihadistes et de trafiquants ayant servi comme mercenaires en Libye afin d’attaquer et déstabiliser le Tchad. »

Pour conclure, le général Azem demande l’appui des partenaires du Tchad, notamment le Niger pour arrêter les rebelles présents sur son territoire, et enfin les membres du G5 Sahel.