4 vecteurs constituent les forces aérodynamiques qui maintiennent un avion en équilibre : La Traction vers l’avant s’oppose à la trainée vers l’arrière et la portance vers le haut s’oppose au poids vers le bas.
Il en est de même pour une nation. Des forces tractent et portent vers l’avant et le haut alors que d’autres forces poussent vers l’arrière et le bas.
Ce parallélisme évocateur suffit amplement pour déceler toute la charge pathologique qui transparait dans la critique facile et populiste que suscite, dans certaines consciences abimées et rongées par l’envie et les défaites successives, l’achat d’un nouvel avion de commandement.
Pour ces « gens-là » l’avion de commandement est un objet subliminal du pouvoir et de la puissance du président Macky Sall. C’est vrai aussi que ce dernier ne fait rien pour les extirper de ce raisonnement névrotique : l’élégance et l’assurance avec lesquelles il gravit les marches, la souplesse et l’allure avec lesquelles, il se retourne du haut de la passerelle pour saluer son « peuple qui l’a mandaté pour une nouvelle mission » juste avant de s’engouffrer avec prestance dans l’avion sont autant d’éléments qui peuvent malheureusement alimenter des esprits envieux.
En réalité, ce qui gêne ces « gens-là » ce n’est pas l’avion mais les airs et la hauteur qu’ils donnent aux hommes qui les fréquentent.
Ils comprennent parfaitement, bien qu’ils feignent le contraire, que pour construire 4 hôpitaux (Touba, Kaffrine, Kédougou et Sédhiou) en même temps il faut courir de tous les côtés ; que la souveraineté du pays et la sécurité de notre président ne se marchandent pas.
En vérité, la symbolique de l’avion de commandement leur est intolérable car leur problème, c’est de voir Macky au-dessus d’eux.
Malheureusement, ils devront garder leur mal en patience car il en sera ainsi pour longtemps.
M. Sina Cissokho
Président du conseil départemental de Tambacounda
Haut conseiller des collectivités territoriales
Membre du secrétariat exécutif national du parti socialiste.
