
‘’Les célébrations (Tabaski) que nous marquons cette semaine, peuvent également entraîner une augmentation des cas. Nous devons renforcer la surveillance et être prêts. Nous devons tous redoubler d’efforts en matière de prévention pour consolider ces acquis fragiles. Les pays doivent se préparer à une augmentation des cas, notamment des maladies graves, et à veiller à ce qu’il faut faire pour limiter les décès’’, prévient la dame qui évoque la publication d’un rapport de Path, groupe à but non lucratif, qui met en relief 13 pays ayant vu ‘’leurs besoins en oxygène augmenter en raison d’une recrudescence des cas’’.
Parlant de cette nouvelle série de contaminations de la Covid-19, dans le continent, elle signale une petite note d’espoir. ‘’Après huit semaines consécutives de recherche rapide, le taux de nouveaux cas a ralenti, chutant de moins de 2% la semaine dernière, en raison d’une forte baisse en Afrique du Sud, qui représente un tiers des nouveaux cas signalés sur le continent’’. Une note vite entachée par la situation dans 21 pays africains qui font face à une résurgence. ‘’C’est trois fois plus que la semaine dernière. Les gains en Afrique du Sud sont également incertains. Car le pays est aux prises avec la violence et les protestations. Ces événements ont perturbé les activités de réponse clés telles que la surveillance et les tests’’, a déclaré le Dr Moeti qui dit craindre ‘’également que les rassemblements de masse ne déclenchent une nouvelle hausse de cas dans certaines régions d’Afrique’’.