Vie et mort en méditerranée : “Quand le Sénégal ferme les yeux” (ADHA)

 

 

Action pour les Droits Humains et l’Amitié (ADHA) tire la sonnette d’alarme sur la recrudescence de la migration irrégulière. L’Ong de constater que les vagues de migrants vers l’Europe continuent de plus belle avec leur lot d’horreur. 

Reconsidérer la  politique de jeunesse du Sénégal

“Les restructurations des voies légales de la migration dues au COVID-19 entraînent des itinéraires plus risqués et dans les pires conditions : les prix plus élevés pour les services de contrebande, l’augmentation des abus, l’exploitation et la traite”, lit-on dans le communiqué parvenu à Senego.

Face à cette tragédie, ADHA interpelle de nouveau surtout le Sénégal à reconsidérer sa politique de jeunesse afin de ralentir ou de diminuer considérablement cette déferlante vague migratoire.

Il urge, selon elle, de mettre en place de nouveaux mécanismes de sortie de crise, plus soucieux de la prise en charge des fléaux de la jeunesse africaine, parmi lesquels le chômage et le sous-emploi.

Des recommandations pour endiguer la tragédie

Aussi recommande-t-elle, entre autres, de faire états généraux de la migration, de promouvoir le succès africain en mettant en exergue l’image des jeunes africains et sénégalais qui ont réussi, de prendre en charge sérieusement les questions de l’éducation, de poser des actes concrets tendant à une véritable prise en charge des questions et préoccupations des jeunes, de fournir des informations adéquates aux futurs migrants sur les opportunités et les perspectives de différentes destinations.

Et pour les Etats membres de l’Union Européenne de renforcer davantage la coopération Nord-Sud et surtout en ayant un regard sur les fonds alloués et l’effet escompté sur les jeunes ciblés.

Un constat alarmant

A rappeler que 71 candidats à la migration irrégulière partis de Bara en Gambie 🇬🇲, à bord de leur pirogue 55 gambiens et 16 Sénégalais interpellés par la marine nationale sénégalaise le samedi 24 juillet au large de Djifer à 90Km, et remis à la police.

Et autres 500 migrants interceptés le mardi 21 et le mercredi 22 juillet en mer Méditerranée par les garde-côtes libyens, dont une vingtaine de migrants noyés, lors de leur tentative de traversée vers l’Europe.

senego.com /