
DROIT DE REPONSE
Monsieur l’Administrateur
Il nous a été donné de lire sur votre portail, dans un article intitulé : « la jeunesse mise à l’écart dans le bureau municipal. Un premier acte de mal posé », signé par Abdoulaye Fall, qu’ » une volonté est foulée au pied par le maire Papa Banda Dièye, laquelle volonté, selon l’auteur , est que « l’on s’attendait au moins à ce que le jeune Ibrahima Dramé, coordonnateur communal de la Convention des jeunes républicains, soit parmi les adjoints, ne serait-ce que pour s’occuper des questions de jeunesse et de sport. » Par voie de conséquence, et conformément aux dispositions prises à l’article 85 de la loi 2017-27 du 13 juillet 2017 portant code de la presse, et parlant de droit de réponse, j’ai voulu apporter quelques éléments de rationalisation.
Je tiens à d’abord à préciser qu’il n’y a aucune disposition légale qui stipule qu’être responsable d’une structure politique de jeunes donne droit à un poste au sein d’un bureau municipal. Ensuite, celui dont l’auteur veut très maladroitement se faire l’avocat n’est pas le seul jeune du conseil municipal. Que cache donc son entêtement à vouloir que ce soit Ibrahima Dramé.
En outre, et pour la gouverne de M. Fall, qui aurait pu être moins subjectif s’il avait suivi la séance ayant précédé l’installation officielle du maire, il y a bel et bien un jeune dans le bureau municipal qui est la résultante de la concertation entre les responsables de la liste victorieuse. Je persiste, il y a eu une concertation, et la preuve est que la liste des membres du bureau proposée, et soumise au vote, a été acclamée par au moins 62 des 76 conseillers présents.
En quoi et comment le maire Papa Banda Dièye aurait « foulé du pied » la volonté de l’honorable conseiller Ibrahima Dramé et celle de l’auteur de l’article. Malheureusement leur volonté n’est pas celle de la grande majorité, et c’est cela que M. Fall appelle « manque de considération ». Qu’il accepte très humblement de s’être fourvoyé. Ce n’est pas le Maire Papa Banda Dièye qui « nomme » ses adjoints, ils sont élus en séance spéciale. Sous ce rapport, je considère que s’il y a « un premier acte de mal posé », il faut scruter du côté de celui qui a écrit cet article qui aurait pu être équilibré, s’il s’était donné la peine d’y voir plus clair.
Pour le Maire Papa Banda Dièye,
Omar NDIAYE, Membre de la Cellule de Communication