« Akhenaton » : l’exemple atypique du Sénégalais qui veut brûler le Sénégal

 

Le Sénégal prend une descente dangereuse sur une pente trop raide aux conséquences dirimantes. Au regard de ce qui se dit et comment on lit, de ce qui se fait et comment on le fait, nous avons aujourd’hui des raisons valables de se mobiliser pour contrer le mal qui prend forme et pour exemple Akhenaton et sa bande.

Aimons notre pays à ne point lui vouloir du mal et luttons contre ses bourreaux à ne point nuire à sa quiétude, à ses occupants et surtout aux biens que nous partageons. Beaucoup disent lutter contre les systèmes politiques qui sont sur place, mais ne savent vraiment pas sur quoi porter leurs coups. Ils confondent lamentablement le visage de l’Etat et le bien de l’Etat qui nous appartient à tous.

Les édifices publics, les services nationaux et autres outils mis à la disposition de l’Etat pour mieux servir le peuple, les populations globalement, ne devraient, sous aucune forme de dépits, être la cible d’attaques destructrices, car en le faisant l’on bousille, contrairement à l’objectif recherché, des vies, des quiétudes sociales, mais surtout plonge le pays dans un long circuit d’inquiétude et d’indisposition, surtout d’affliction souvent liés à des conséquences qui pourraient être à l’origine de remous sociaux et l’Etat visé comme seul responsable de tels répercussions nées de l’inconséquence d’un seul individu, à l’exemple d’Akhenaton et sa bande qui serait à la tête d’une force spéciale formée pour des « attentats » au Sénégal, pourtant son pays.

Ne jamais se tromper de combat et user des méthodes dont les conséquences affecteraient plus le Sénégalais lambda qu’à l’Etat lui-même. Rien ne vaut le Sénégal que nous avons aujourd’hui, aucune lutte, ni aucun combat politique ne vaut la destruction de nos minces acquis. Il faut savoir mener ses combats politiques et se refuser de nuire à notre quiétude sociale et unité nationale.

« On n’aime jamais plus son pays que quand on s’en est éloigné et qu’on ne peut plus y revenir. C’est toujours l’éternel et irrésistible attrait du fruit défendu qu’il exerce sur nous » disait un certain Damase Potvin, écrivain et journaliste Québécois. En voulant toucher l’Etat, Akhenaton loin de sa terre patrie qu’il n’a pas visitée certainement depuis des années, s’éloigne davantage de lui s’il s’avère être le cerveau de la bande interpellée.

L’homme raisonnable pose des actes qui lui rapprochent de son pays et s’éloigne de tout ce qui pourrait affecter la sécurité de celui-ci, mais surtout à la quiétude sociale de ses concitoyens. On ne peut pas aimer un pays d’un amour possédant à telle enseigne qu’il nous conduit à d’extrêmes actes. Le pays ne viendra jamais te sauver si tu as tenté de le miner et surtout de le démanteler. Nous sommes un petit pays sur la terre et en Afrique. Savoir raison garder !

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