Mahamat Idriss Déby lance le dialogue national inclusif pour «un Tchad en paix»

 

Au Tchad, le dialogue national inclusif et souverain a débuté, ce samedi 20 août, au Palais du 15 janvier, à Ndjamena. Ce dialogue, attendu de longue date, doit poser les jalons ďun Tchad nouveau, à l’issue de débats entre les autorités militaires de la Transition ďun côté, les groupes rebelles, les partis politiques et la société civile de ľautre.

Avec notre envoyé spécial à Ndjamena, Sidy Yansané

Le dialogue national inclusif réunira, pendant plusieurs semaines, des représentants de la société civile, de groupes politico-militaires et de partis politiques traditionnels afin de remettre, de manière consensuelle, le Tchad  sur des rails démocratiques. Il a été initié par le Conseil militaire de transition (CMT) qui s’est emparé du pouvoir, au Tchad, après la mort de l’ex-président Idriss Déby Itno, en avril 2021.

Lors de la cérémonie inaugurale, le président de la Transition, le général Mahamat Idriss Déby a demandé pardon au nom de son père, Idriss Déby Itno, et au nom de tous ses prédécesseurs. Il a également insisté sur le caractère décisif du dialogue pour le Tchad.

Devant près de 1 400 participants, issus des partis politiques, ex-rebelles ou encore la jeunesse et la société civile, Mahamat Idriss Deby Itno a lancé un appel aux opposants qui refusent toujours de participer au dialogue national inclusif et a donné les grandes orientations des débats à venir pour « un Tchad en paix ».

Le rêve « d’un Tchad résolument tourné vers l’avenir »

« Je rêve de la renaissance d’un Tchad résolument tourné vers l’avenir. Je rêve d’un Tchad prospère et moderne où tout le monde a sa place et jouit des mêmes privilèges. Je rêve d’un Tchad où une femme a les mêmes chances qu’un homme pour construire son avenir. Pour l’enfant – surtout la petite fille – elle a droit à une éducation de qualité. Je rêve d’un Tchad où la justice sociale n’est pas un vain mot, mais une véritable réalité où les personnes vulnérables se sentent protégées et fières d’appartenir à la société, un pays où la diya est prohibée », a-t-l déclaré……

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