
Une imposante délégation de “I-Maïs”, l’interprofession regroupant des producteurs et transformateurs de maïs, a investi le département de Tambacounda. Il était question pour ses membres de poser un œil sur les champs, échanger avec les producteurs afin de mieux préparer les récoltes et la prochaine campagne.
“I-Maïs”, c’est une constellation de producteurs et de transformateurs de maïs qui a 18 mois d’existence et qui se fixe pour objectif final, au-delà du bien-être de ses membres et des partenariats que l’organisation compte développer, de faire de l’autosuffisance en maïs une réalité immuable. L’entité, dans ses différentes composantes, couvre les principales zones agro écologiques du pays
A en croire le président national du collège des producteurs et non moins initiateur de “I-Maïs”, Papa Banda Dièye, 10 000 ha sont emblavés dans cette phase pilote grâce au concours de l’état qui a mis à leur disposition 1500 tonnes d’engrais, 1000 tonnes de semences et 750 tonnes d’urée. Une production d’environ 50 000 tonnes est attendue, ce qui, de l’avis de Michel Ngor Faye des Grands Moulins, est loin de couvrir les besoins de son entreprise, qui sont de l’ordre de 600 000 tonnes.
Mme Nima Diaïté, la présidente de “I-Maïs” d’inviter la puissance publique à beaucoup plus d’accompagnement, surtout en termes d’équipements, de magasin de stockages dans la mesure où 217 000 ha sont envisagés l’année prochaine.
Pour Michel Ngor Faye, le chargé des relations extérieures des Grands Moulins de Dakar et membre de l’interprofession, tout doit pouvoir être mis en œuvre afin d’atteindre des productions record car son entreprise, dans le cadre de la mise en œuvre de sa politique de responsabilité sociale d’entreprise, est prête à ne guère importer du maïs.
Papa Banda Dièye, le chargé de la promotion de la filière au sein de l’interprofession tout comme Mme Nima Diaïté se disent satisfaits d’avoir vu des champs de maïs qu’ils n’ont pas vus depuis une dizaine d’années, des tiges avec trois épis, une belle passerelle alors entre l’agriculture et l’élevage.
Boubacar D TAMBA