Kédougou : 61 personnes vulnérables prises en charge par l’hôpital régional (responsable)

 

Kédougou, 6 avr (APS) – L’hôpital Amath Dansokho de Kédougou (sud-est) a pris en charge 61 personnes vulnérables durant le premier semestre de 2023, pour un montant global de 1 million 430 mille 550 francs, a révélé jeudi le chef de son service social, Mame Cheikh Niang.

Cent six cas sociaux ont été également pris en charge par cet hôpital pour un montant de 2 millions 116 mille 950 francs CFA au cours de l’année 2022.

“A Kédougou, il y a beaucoup de personnes qui sont dans une situation de vulnérabilité et (…) l’hôpital ne peut pas être indifférent à leurs préoccupations”, a expliqué Mame Cheik Niang, dans un entretien accordé à l’APS.

Il a salué toutes les actions sociales des délégués de quartier, des groupements de femmes et des sociétés minières de la région pour la collecte de sang réalisée avant le ramadan.

Le chef du service social a annoncé la décentralisation bientôt du projet de centre médico-social de la fonction publique, qui envisage d’accompagner, à travers le service régional de l’action sociale de Kédougou, les groupes vulnérables grâce à une subvention de cinq millions de francs CFA.

Le service social de l’hôpital régional accompagne aussi, à travers un volet psychologique, des personnes en situation de traumatisme ou de stress, et les personnes vivant avec le VIH, a-t-il fait savoir.

“On fait le tour des salles de soins chaque jour pour regarder les malades qui sont très stressés ou traumatisés pour les mettre à l’aise”, a-t-il expliqué.

Selon M. Niang, le service social accompagne aussi les victimes des violences basées sur le genre (VBG).

Il a appelé les autorités locales, surtout les sociétés minières, à accompagner l’hôpital sur le plan financier pour la prise en charge des personnes vulnérables de la région de Kédougou.

L’hôpital régional reçoit des malades ou des accidentés évacués par les sapeurs-pompiers qui n’ont aucune identité. Et le service fait la recherche d’adresses et aide  les victimes à retourner dans leurs familles, a-t-il révélé.

“On a des cas de décès qui nous viennent toujours des sites d’orpaillage (…). Et le service social, en collaboration avec le parquet de Kédougou, essaie de faire les formalités administratives et procède à leur enterrement”, a-t-il expliqué.