Prenant la parole dans la salle d’audience pour répondre aux demandes des avocats d’Ousmane Sonko, le procureur a estimé que « ce sont des plaisantins ». En effet, le parquet a indiqué que les droits de la défense ont été respectés. Selon lui, Sonko a choisi de se retrancher à Ziguinchor même s’il reconnaît qu’il en est le maire. Il a été cité trois fois le 02, le 09 et le 11 Mai pour sa convocation. « Personne n’a été trouvé au siège de Pastef. Et l’agent de la police est retourné sur les lieux deux fois après s’être rendu à sa maison où personne n’a voulu prendre la convocation » a souligné le maître des poursuites.
Il rappelle par ailleurs que les officiers de police judiciaire se sont rendus à Ziguinchor, assistés par le commissaire central de Ziguinchor le 11 Mai. Le code de procédure pénale voudrait qu’un officier judiciaire soit requis par le parquet pour chercher l’adresse du domicile du concerné. En réalité, estime le parquet, « c’est cette procédure qui a été adoptée ». Il ajoute qu’en matière criminelle Sonko devait se présenter au greffe pour qu’on puisse constater sa disponibilité, mais il ne l’a pas fait.
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